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ci s'opposeraient à toute intervention de la
papauté dans les travaux de la paix».(18) La
mesure était sage, mais insuffisante. Faute
d'avoir appliqué au Saint-Siège, boutefeu de la
première guerre mondiale, les sanctions qu'il
méritait, les vainqueurs laissaient le champ libre
aux intrigues vaticano-jésuites qui allaient
déclencher vingt ans plus tard une catastrophe
encore pire, la plus terrible peut-être que le
monde ait connue.
Mais cette catastrophe, autant
horrible qu'elle fut, n'est rien à comparer avec
celle d'une guerre nucléaire qui est présentement
en voie de préparation.
2. PRÉPARATION DE LA DEUXIÈME GUERRE
MONDIALE
En 1919, les fils de Loyola recueillaient les fruits
amers de leur politique criminelle. La France
n'avait pas succombé à la «bonne saignée».
L'empire apostolique des Habsbourg, qu'ils
avaient poussé à «châtier les Serbes», s'était
désintégré, libérant ainsi les Slaves orthodoxes
du joug de Rome. La Russie, bien loin de rentrer