Page 165 - HISTOIRE SECRETE DES JESUITES

Version HTML de base

165
qui l'a délivrée du poids de son péché. Et si son
mari reste incrédule, elle peut le rassurer en
l'assurant qu'elle n'a pas commis d'adultère, si
elle ajoute «in petto»... d'adultère que «je sois
obligée d'avouer»(16).
On imagine que cette théorie devait avoir
quelque succès auprès des belles pénitentes. Au
reste, leurs cavaliers étaient aussi bien traités
«La loi de Dieu ordonne: «Tu ne tueras pas».
«Mais il ne s'ensuit pas que tout homme qui tue
pèche «contre ce précepte. Si, par exemple, un
seigneur est «menacé de soufflets ou de coups de
bâton, il peut frapper à mort son agresseur.
Mais, bien entendu, ce droit n'existe que pour le
noble, non pour le plébéien. Car, pour un
homme du peuple, un soufflet n'a rien de
déshonorant... «De même, un serviteur qui aide
son maître à séduire une jeune fille ne commet
pas un péché mortel, s'il peut redouter, en cas
de refus, des inconvénients graves, ou des
mauvais traitements.
On peut encore faciliter
l'avortement d'une jeune fille enceinte, si sa