HISTOIRE DE L'ARMINIANISME

OU,

La révolte contre le prédestinationnisme.

PAR

GÉO. L. CURTISS, M. D., D. D.,

Professeur de théologie historique à la Faculté de théologie de l’Université DePauw.

 

CINCINNATI : CRANSTON & CURTS. NEW YORK : HUNT & EATON. 1894.

 

PRÉFACE.

Lorsqu’il est devenu nécessaire de donner à un cours de théologie historique une vue attentive de l’arminianisme dans son caractère historique aussi bien que doctrinal, j’ai trouvé matière à une telle étude, mais elle était non digérée, mal arrangée et très insatisfaisante. Après une recherche minutieuse, je n’ai pas réussi à trouver un livre sur le sujet qui pourrait être Recommandé aux étudiants. Un exemplaire de la "Vie de James Arminius" de Brandt n'a pu être trouvé, bien qu'un grand marchand l'ait annoncé à plusieurs reprises pendant un an. Seulement récemment, je l’ai trouvé dans une vieille librairie française d’occasion à la Nouvelle-Orléans. Poussés à rassembler et à organiser les matériaux qu’il était possible d’obtenir, il en résulta ces chapitres sous forme de conférences, qui ont été dispensés à la classe, discuté, révisé et présenté une deuxième fois. Après cela, ils ont été réécrits et mis dans la forme actuelle, et une troisième fois livrés à des hommes réfléchis.

À la demande de ceux qui les ont entendus, ils sont maintenant offerts au public sous cette forme. Ils ne prétendent pas être un traitement approfondi de l’histoire de l’arminianisme, mais faire une présentation juste et claire qui conduira les jeunes méthodistes à la connaissance de ce qu’est l’arminianisme, de ce qu’il a dû affronter dans la lutte pour l’existence, pourquoi le méthodisme est arminien et non calvinien. C’est en partie la raison pour laquelle le méthodisme a remporté des victoires morales et spirituelles si remarquables, et quels triomphes le méthodisme arminien réserve-t-il en tant que « christianisme sérieux » dans les années à venir ?

GÉO. L. CURTISS.

Université DePauw, 1894.

 

CONTENU

Chapitre I.

QU’EST-CE QUE L’ARMINIANISME ?

Un Déclaration plus particulière de l’arminianisme.

S’agissait-il d’une nouvelle doctrine chez Arminius ?

Jacques Arminius.

Comment Arminius en est-il venu à adopter la théorie opposée aux doctrines établies de longue date du calvinisme ?

Chapitre II.

ARMINIUS COMME PROFESSEUR À LEYDE.

La question d’un synode national.

Chapitre III.

DIRIGEANTS ARMINIENS.

Simon Episcopius.

Uytenbogaert.

Hugo Grotius.

John Van Olden Barneveldt.

Cinq points et cinq articles.

Article premier.

Article II.

Article III.

Article IV.

Article V.

Doctrines rejetées.

Chapitre IV.

ÉCRIVAINS ARMINIENS.

Stephanus Curcellæus.

Collège des remontrants à Amsterdam.

Les écrivains modernes et l’arminianisme.

Traitement des prédicateurs bannis.

 

Chapitre V.

CONTROVERSES DOCTRINALES.

Revue historique des conditions théologiques.

I. Les conditions théologiques avant et à l’époque de la controverse ont préparé la voie à l’arminianisme.

Modifications dans le calvinisme.

II. La doctrine telle qu’elle a été enseignée par Arminius était « le résultat d’une étude longue, calme et patiente des Écritures », et son énoncé était une réponse claire, complète et énergique à la prédestination telle qu’elle a été enseignée par Augustin, Gottschalk, Calvin et Bèze.

Paroles d’Arminius.

III. L’arminianisme, dans son contact avec le socinianisme, était aussi franc dans son antagonisme à son dogme que lorsqu’il cherchait à contrecarrer la prédestination.

IV. L’arminianisme, dans son contact avec le pélagianisme, était ferme et fidèle aux doctrines de l’Église primitive.

V. L’arminianisme a été d’une immense valeur pour le monde théologique, en contrôlant ses extravagances, en modérant et en libéralisant l’esprit dur et illibéral du calvinisme, et en donnant à l’humanité une vision plus joyeuse des relations de Dieu avec l’homme.

Paroles du Dr Copleston.

 

Chapitre VI.

L’ARMINIANISME PRÉ-WESLEYEN EN EUROPE.

Philip Van Limborch.

Gysburtius Voetius.

Conrad Vorstius.

Moïse Amyraut.

Les luthériens tendaient vers l’arminianisme.

Unitas Fratrum.

ZINZENDORF ET LES MORAVES.

Mennonites.

L’arminianisme en Angleterre.

Peter Baro.

Jean Playfere.

Samuel Hoard.

Laud et Juxon.

Récit de Laud par Fletcher.

L’état de l’Angleterre vu par Hallam.

L’âge de la révolte théologique.

 

Chapitre VII.

LE FOYER POLITIQUE DE L’ARMINIANISME.

 

Chapitre VIII.

L’ARMINIANISME DANS SA CROISSANCE WESLEYENNE.

Séparation entre John Wesley et George Whitefield.

 

Chapitre IX.

ÉRUDITS DE L’ARMINIANISME.

 

Chapitre X.

L’ARMINIANISME ET SES AMIS.

 

Chapitre XI.

L’ARMINIANISME ET LES RÉVEILS.

 

APPENDICE.

BIBLIOGRAPHIE D’ARMINIUS, D’ARMINIANISME, ET D’ÉCRITS POUR, CONTRE ET EXPLICATIFS DE CEUX-CI.

INDEX