LA FRAUDE DU BAPTÊME DE LA RÉGÉNÉRATION

Tite 3: 5

 

Par Jean leDuc

Septembre 2020

 

 

NOUVELLE NAISSANCE OU NOUVELLE MORT ?

 

DÉFINITION DE LA RÉGÉNÉRATION BAPTISMALE

 

LA RAISON POUR LA FAUSSE TRADUCTION

 


 

NOUVELLE NAISSANCE OU NOUVELLE MORT ?

Nous touchons ici un chef-d'œuvre de duplicité inouïe, qui a débuté vers la fin du premier siècle, et s'est perpétué en se raffinant de plus en plus, à travers les générations dites chrétiennes, pour parvenir jusqu'à nous, en nos temps modernes. Il est inimaginable et même frustrant, de voir que presque aucun chrétien à travers les âges ne s'est aperçu de l'astuce, sauf quelques-uns qui sont considérés comme étant hétérodoxes ou hérétiques, par le christianisme ecclésiastique conventionnel, qui domine sur les peuples de la terre. Nous parlons ici du baptême de la régénération, un rituel ecclésiastique dans lequel l'eau du baptême est attribuée une puissance de transformation, et par lequel une personne devient chrétienne et membre d'une église; c'est à dire en termes précis, par lequel elle est sauvée. Il est étrange de voir, qu'à travers l'histoire du christianisme, que ce sont ceux qui sont rejetés, qui ont généralement raison, sur plusieurs points essentiels de la foi chrétienne: Jésusiens, Donatistes, Cathares, Pauliciens, Patripaciens, Bogomiles, Hussites, Albigeois et Vaudois. Tous ces groupes représentent le développement du christianisme à travers l'histoire. Certes qu'il y avait plusieurs écarts et des pratiques étranges, car c'était les débuts de la formation du christianisme. Surtout du fait que la Bible que nous connaissons, n'existait pas encore. Ils ne pouvaient donc vérifier si tous leurs enseignements et pratiques étaient totalement en accord avec la Parole de Dieu. Il fallut attendre l'invention de l'imprimerie pour cela, et même jusqu'au temps de la Réforme qui débuta en l'an 1517, et qui nous donna la première Bible basée sur les originaux Hébreu et Grec. Mais ils ont été utilisés, par le Seigneur, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain Suprême, pour préparer la voie à la formation et l'apparition du christianisme authentique, pour le combat des derniers temps contre les ennemis de la vérité, qui la déforment comme bon leur semble. La chose à remarquer, est qu'ils étaient toujours en opposition avec l'Église traditionnelle, qui les persécutait atrocement avec une extrême violence. Or Jésus n'a jamais enseigné à son Église de persécuter ses disciples, ni personne d'autre, mais de proclamer la vérité et d'exposer les imposteurs, et c'est exactement ce que nous faisons ici dans ce document, qui nous est donné de rédiger par la grâce de l'Esprit des vivants, et sous la direction de la Sainte Présence de Christ qui nous habite.

 

Le problème est beaucoup plus profond, beaucoup plus complexe, et beaucoup plus sérieux que vous puissiez vous imaginer. Le mouvement dit Évangélique du christianisme contrefait moderne, utilise le passage de Tite 3: 5 qu'il associe à Jean 3: 5, pour élaborer sa position néfaste, que le baptême d'eau est nécessaire au salut, et cela sournoisement, sans que les gens s'en aperçoivent. Or la secte Baptiste, qui est la plus pernicieuse, la plus hypocrite, et la plus subtile de toutes, prétend que le baptême d'eau n'est qu'un rituel symbolique, pour éviter hypocritement la polémique, d'une puissance de régénération dans les eaux du baptême, malgré ce que dit leurs versions dénaturées de la Bible, qu'ils prétendent subtilement être l'autorité suprême de leur foi. Néanmoins elle utilise les mêmes passages dans la conception de sa doctrine, sans obéir réellement à ses principes, ce qui est typique de leur part. Tout n'est que prétention et apparence, dans ces milieux malsains de duplicités. Quoiqu'un grand pourcentage des évangéliques ne soutient pas, publiquement, la notion de régénération dans le baptême, pour ne pas être condamnés par ceux qui connaissent la matière; ce qu'ils en font est encore pire et revient presqu'à la même chose. L'astuce est simple, s'ils n'avouent pas ouvertement une régénération par le baptême; il est, pour eux, toutefois, nécessaire pour faire partie de l'Église de Christ, et devenir membre de leur communauté ou secte. Ce n'est qu'une façon subtile de dire que le baptême est nécessaire au salut, sans le déclarer ouvertement; car il est évident que faire partie du Corps de Christ ou l'Église, il est nécessaire d'être sauvé. Le principe revient donc au même, mais plus hypocritement. Ainsi ils ne sont pas obligés de dire que l'eau du baptême détient une puissance de régénération, par laquelle ils sont sauvés et supposément nés de nouveau. Mais la nouvelle naissance chez les évangéliques, est plutôt une nouvelle mort, une restauration de l'esprit de l'homme; et non une nouvelle création ou pureté d'un nouveau commencement, c'est à dire une nouvelle origine en Christ et par Christ. Ils vont l'appeler, parfois, une résurrection spirituelle; mais toujours dans un sens vague et imprécis, qui laisse la porte ouverte à toutes sortes de fausses notions et d'exagérations. Cela est confirmé davantage par leur faux évangile du choix de croire, qui provient de l'hérésie du libre-choix, et dont la voie est celle de la mort ou perdition éternelle. La théorie philosophique du libre-choix, est le concept de l'indépendance de l'homme d'avec Dieu, depuis la chute en Éden. Elle fut élaborée en thèse philosophique par des théoriciens catholiques, des papistes, dans le but de maintenir la dignité de l'homme devant le sacrifice de la croix, qui exige l'abaissement et le renoncement du pécheur, ou abnégation, pour obtenir la grâce du salut. Elle fut infiltrée par des Jésuites au sein du protestantisme, au temps de la Réforme, et se retrouve encore de nos jours sous différentes formes et différents noms, dans le mouvement dit Évangélique, devenant ainsi l'idole moderne d'un christianisme contrefait, et d'un monde en banqueroute spirituelle.

 

Toutes les autres sectes dites évangéliques, utilisent une position similaire par rapport au baptême de la régénération, parfois avec quelques variations pour soutenir leurs points-de-vue particuliers. Pour vous donner une idée, nous vous présentons celui des pentecôtistes/charismatiques, plein de demi-vérités, de duplicités, et de subtilités. Vous réaliserez aussi que la base de leur croyance est l'expérience (sentiments, émotions) et non la foi réelle de Christ; et que, comme les baptistes, la foi pour eux est simplement une faculté intellectuelle, et non le don de grâce venant de Dieu. Soyez donc prudent et utilisé le discernement de l'Esprit de Christ. Voici le texte en question:

«Le thème de la régénération n’est pas toujours bien compris par les chrétiens, toutes communautés confondues. Peut-être pas suffisamment prêché, du moins, pas en profondeur.

Personnellement, je n’avais rien compris de ce qu’était le baptême de la régénération, jusqu’à ce que je l’expérimente moi-même.

Ton esprit a été pollué par la chair et le système de pensée de ce monde. La régénération vise la restauration de ton esprit à son état initial.

La régénération : Qu’est-ce que c’est concrètement ?

Le renouvellement de l’esprit de l’homme par le Saint-Esprit. La nouvelle naissance, le retour à l’état initial et à la pureté primitive.

Dans Genèse 1 : 27, il est dit que Dieu créa l’homme à son image. En lisant ce verset, je me suis dit : « Comment Dieu a-t-il pu créer l’homme a Son image ? Puisque nous sommes faits de chair et lui est Esprit ? » La réponse est qu’au commencement, Adam et Ève ressemblaient au Créateur, mais spirituellement parlant. Leur esprit, leurs pensées étaient comme ceux du Créateur. Jusqu’à ce que le péché vienne dénaturer leur état d’homme spirituel, en homme charnel.

A quel moment dois-je recevoir le baptême de la régénération ?

En principe, cela devrait se faire en même temps que le baptême de l’Esprit et le baptême d’eau. Toutefois, dans certains cas, il n’en n’est rien. Le simple fait de te repentir de tes péchés et d’inviter Jésus-Christ à venir dans ta vie, te permettra de l’expérimenter, et fera de toi un membre de la famille de Dieu. Certains reçoivent le baptême de l’Esprit avant le baptême d’eau. Pour d’autres, c’est l’inverse. Nous avons des exemples dans la Bible:

Dans Actes 2 : 1-4, les disciples attendaient la venue du Saint-Esprit, sans lequel ils ne pouvaient accomplir leur mission. Toutefois, pour plupart, ils n’avaient pas reçu le baptême d’eau. Nulle part il est écrit que les disciples ont reçu le baptême d’eau. Mais nous pouvons juste supposer qu’ils avaient peut-être reçu le baptême de Jean. Du moins, certains d’entre eux (Il faut vraiment être imbécile et ignorant pour avancer une telle notion aberrante pleine de contradictions et de suppositions insensées).

Actes 2: 1-4 (LSG) : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

Nous avons également l’exemple de Corneille qui reçut le baptême de l’Esprit avant le baptême d’eau (Voir Actes 10 : 44-48). Le baptême de l’Esprit est donc supérieur au baptême d’eau.

Il y a également une erreur doctrinale au sujet du baptême d’eau. Certains pensent que le baptême d’eau, suffit pour les purifier de leur ancienne vie de péché et qu’ils n’ont rien à faire. C’est une erreur !

1 Pierre 3 : 21 (LSG) : « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. »

On trouve également des chrétiens qui se font baptiser plusieurs fois, parce qu’ils pensent que c’est cela qui va les purifier de leurs souillures. Ça c’est encore une grosse erreur, due à un manque de connaissance !

Éphésiens 4 : 5 (LSG) : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. »

 

Matthieu 3 : 11 (LSG) : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

Qu’est-ce que le baptême de l’Esprit ?

Le baptême de l’Esprit c’est quand le Saint-Esprit rentre en toi et que tu en es rempli. L’un des signes du baptême de l’Esprit fut « le parler en langues ». Nous avons vu les exemples précédemment.

Toutefois, si tu es jeune dans la foi et que tu ne parles pas en langues, si tu souhaites avoir ce don, il suffit juste de le demander au Saint-Esprit (troisième personne de la trinité mystique babylonienne).

 

Or la régénération n'est pas une expérience, ni est-elle une restauration de l'esprit de l'homme, comme le prétendent ces réprouvés. Elle est plutôt le procédé ou processus graduel d'une recréation des élus à l'image de Christ. Ce principe merveilleux ne peut être compris par les vipères évangéliques, qui déforment constamment le sens de la vérité. Il nécessite d'avoir la Sainte Présence de Christ en nous, pour en saisir la profondeur. Mais les évangéliques n'ont qu'un esprit de contrefaçon qui habite en eux. Un groupe évangélique, dit Messianique, déclare, en citant le passage de Tite 3: 5 dans leur Bible, pour supporter leur fausse doctrine, que «nous sommes sauvés par grâce, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit». Une telle notion, qui provient d'une mauvaise traduction, est néanmoins une pure abomination infernale de duplicités exécrables. Il est évident qu'il s'agit ici d'un faux salut, d'un faux baptême, d'une fausse régénération, et d'un faux Saint-Esprit, ces choses provenant d'une fausse interprétation qui convient à leurs prétentions. La secte Messianique est comme toutes les autres sectes évangéliques, toutes leurs doctrines se ressemblent, et toutes leurs idoles sont identiques. Sauf que les Messianiques utilisent souvent des termes hébreux pour cacher leurs hérésies abominables. Tous sont des faux chrétiens, sans exception, tous sont des imposteurs maléfiques, qui salissent la Parole de Dieu avec leurs excréments d'une théologie fiction, conçue dans les délires de leurs imaginations.

 

DÉFINITION DE LA RÉGÉNÉRATION BAPTISMALE

La régénération baptismale est la croyance que le baptême est nécessaire au salut, ou plus précisément, que nous sommes régénérés par les eaux du baptême, leurs attribuant ainsi une puissance sacrée. Beaucoup de sectes dites chrétiennes y adhèrent, mais ses plus fervents partisans sont issus du mouvement de restauration, particulièrement de l’Église de Christ et de l’Église de Christ Internationale. Ces pseudo-églises sont très peu connus, surtout du peuple francophone, mais augmentent en popularité depuis une dizaine d'années.

 

Les partisans de la régénération baptismale citent des versets bibliques comme Marc 16: 16, Jean 3: 5, Actes 2: 38, Actes 22: 16, Galates 3: 27, Tite 3: 5, et 1 Pierre 3: 21 pour appuyer leur théorie insidieuse. Si ces versets semblent appuyer la nécessité du baptême pour le salut, à cause souvent d'une méchante traduction; il existe des interprétations bibliques contextuellement fondées de ces versets, qui n’appuient pas la notion aberrante de la régénération baptismale. Sur cela on peut au moins dire qu'ils sont moins hypocrites que les baptistes, et autres sectes dites évangéliques.

 

Les partisans de la régénération baptismale défendent généralement une formule d'un prétendu salut: Ils croient que nous devons croire, nous repentir, confesser notre foi, exactement comme le toutes vipères évangéliques, mais en ajoutant qu'il faut être baptisé pour être sauvé. Certains passages bibliques, comme Romains 10: 9-10 qui font le lien entre salut et confession, semblent indiquer cela pour les déformateurs des Saintes-Écritures. En fait ces passages ne mentionnent absolument aucun baptême. Ils disent simplement qu'une personne, qui a l'assurance de son salut, va en parler avec d'autre; ce qui est très normal, car partager cette assurance est une grande joie pour le chrétien authentique. Mais y lire un baptême imaginaire, est une perversion de la vérité. Les évangéliques font une association injustifiée avec la confession et le baptême, car pour eux il est nécessaire de confesser sa foi devant les membres de leurs sectes avant d'être baptisé. Ils utilisent cela pour se donner une crédibilité aux yeux des visiteurs qui s'y trouvent, faisant tout pour jouer avec les émotions des gens au milieu de beaux cantiques programmés, et des témoignages grandioses, pour les influencer à devenir membres de leurs sectes. Ce sont des techniques de manipulations bien connus dans ces milieux. Puis vient l'appel émotif pour que les gens s'avancent au-devant, pour accepter leur faux Jésus comme leur Sauveur personnel. C'est un vrai spectacle, digne du plus grand illusionniste qui existe, dans lequel on utilise des messages subliminaux à profusion, pour planter le germe de la séduction.

 

Les baptêmes sont comme les démons, les évangéliques en voient partout dans le Nouveau Testament. Ils nous disent en plus, que le passage de Actes 2: 38 fait le lien entre salut, la repentance et le baptême. Cela est évident, mais ne supporte pas pour autant leurs fausses notions. Mais ce qu'ils ne disent jamais, est que le mot «baptême» est un terme qui n'a jamais été traduit, mais adopté comme tel en notre langue. La racine de ce mot est «bapto», un terme composé de «ba» et «apto» dont la signification réelle est «être engagé d'en haut, être introduit en, être assimilé à, être identifié à», le tout indique que nous sommes «intégrés» au Corps de Christ, identifié à lui dans sa mort et sa résurrection par la puissance du Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ, lorsqu'il vient habiter en nous. Cela se produit par la foi ou assurance qui nous est donné d'avoir en le sacrifice de Christ, et non par un rituel de consécration nommé le baptême d'eau. Au temps des apôtres, ce terme signifiait littéralement «consacré», et représente les rituels de consécration dans l'ancienne Alliance de la loi, qui identifiaient le peuple avec le sacrifice offert sur l'autel, par le grand sacrificateur, pour le pardon de leurs péchés. C'est de cela que l'apôtre Pierre parlait, pour indiquer que maintenant, sous la grâce, que la consécration par la foi nous identifie avec le sacrifice de Christ sur la croix. Pierre parlait à des Juifs sous la loi qui comprenaient très bien le sens de ses mots, ce qui n'est pas le cas avec la rapace évangélique, prétendument intelligente. La pratique du baptême d'eau continua jusqu'à la destruction du temple, siège et autorité de la loi, par les armées romaines en l'an 70, puis cessa pour de bon. Le baptême d'eau n'a plus aucune utilité sous la grâce. Or si les évangéliques veulent absolument un baptême d'eau sous la grâce, pour justifier leurs nombreuses prétentions; donnons-leur celui des pourceaux, qui se jetèrent en bas d'un escarpement, pour périr dans les eaux (Matthieu 8: 23-34). Ils seraient ainsi immergés dans les eaux de leurs aberrations, et on serait finalement débarrassé de ces porcheries répugnantes, qui salissent la Parole de Dieu avec leurs cochonneries doctrinales dégoûtantes.

 

La rapace évangélique est forte sur le mot «repentance» comme condition pour le salut. Mais il faudrait qu'ils commencent par pratiquer ce qu'ils prêchent, plutôt que de faire constamment les hypocrites. Le mot «repentance», au sens biblique du terme, signifie proprement «reconsidération», et celle-ci n'est pas antérieure au salut, comme les vipères évangéliques se l'imaginent. Ni est-elle le regret charnel des péchés, car tout ce qui est de la chair est en opposition avec l'Esprit de Dieu. Elle est secondaire à la grâce du renoncement en Jésus-Christ, car elle est donnée gratuitement aux élus seuls de la part de Dieu, dans les mérites du sacrifice de la croix qui leurs sont attribués gratuitement. Elle n'est donc pas de l'homme et de son choix de croire et de se repentir; mais entièrement de Dieu, selon le bon plaisir de sa volonté pour le rachat de nos péchés. Les évangéliques, comme d'habitude, mettent la charrette avant les chevaux, c'est pour cela qu'ils disent qu'il faut croire pour naître de nouveau, lorsque le contraire est plutôt vrai, car il faut déjà être né de nouveau ou recréé dans le décret d'élection, depuis avant la fondation du monde, pour croire. Elle implique la pureté d'un nouveau commencement, d'une nouvelle origine, que celle des réprouvés évangéliques qui sont exclus de la grâce dans le décret de réprobation. Elle est une nouvelle position ou condition, un nouvel état d'être ou d'existence dans laquelle nous sommes placés, par l'Esprit des vivants à la gloire de son nom, dans son plan déterminé de toute éternité, pour chacun de ses élus. Dans Romains 12: 1,2, l'apôtre Paul nous explique précisément en quoi consiste la reconsidération (repentance): «Je vous encourage donc, frères, par les compassions de L’ESPRIT DES VIVANTS, à céder vos corps à une résignation active, grandement estimé et agréable à L’ESPRIT DES VIVANTS, ce qui est la fonction rationnelle convenable qui vous revient. Et ne vous accommodez point au présent siècle, mais soyez transformés par la reconsidération de votre compréhension, afin que vous discerniez que la volonté de L’ESPRIT DES VIVANTS est gracieuse, recevable et pondérée.». La reconsidération ou repentance est essentiellement, une transformation par la Sainte Présence de Christ en nous, qui nous donne la capacité de discerner la volonté de Dieu. Le contexte immédiat de ces passages, nous indique aussi que la reconsidération (repentance), est reliée directement à l'humilité et au renoncement ou résignation, caractéristiques qui sont en grand manque chez les vipères évangéliques. Nous sommes donc très loin de la fausse notion déformée des évangéliques prétentieux.

 

La repentance ou reconsidération n'est donc pas comme l'hérésie diabolique et abominable des évangéliques, pour qui il s’agit d’un changement dans le sens d'un avis de cesser de rejeter Christ, et, afin de l’accepter par une décision personnelle de croire. Cette notion, qui provient d'une volonté supposément libre, lorsqu'elle est en vérité esclave de la chair et du péché, est un vrai blasphème contre le Saint-Esprit, le péché impardonnable. Pourquoi? Tout simplement à cause que le Saint-Esprit est le Seigneur Jésus Lui-même dans son état d'exaltation, dans laquelle il vient habiter en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence, et cela est contre la volonté charnelle et corrompue de l'homme.

 

La Sainte Présence en nous, est elle-même notre nouveau commencement, notre nouvelle origine par laquelle nous sommes sauvés. Il ne s'agit donc pas d'une reconstitution ou restauration de l'esprit de l'homme, mais d'une présence divine, de Jésus Lui-même qui nous transforme à son image, préparant la voie pour le grand jour de son apparition.

 

Vrai toutefois qu'elle n’est pas distincte de l'assurance du salut dans l'expiation du sacrifice de la croix, qui est l'aspect essentiel du renoncement de l'Esprit des vivants en faveur de ses élus seuls. Or cela est contraire à la notion abominable des évangéliques, qui affirment «qu'on ne peut accepter Jésus-Christ comme son Sauveur, par la grâce, par le moyen de la foi, sans changer d’avis à son sujet et au sujet de son œuvre». Cette déformation subtile de la vérité est pourtant évidente, car un pécheur est mort spirituellement avant sa conversion, il ne peut accepter Christ par la grâce de la foi, car il est mort, il n'a donc aucune puissance de volonté pour faire une telle chose. En plus, le verbe «accepter» qu'ils utilisent constamment dans leur fausse doctrine du salut, implique par nécessité un effort de la volonté. Or un mort n'a aucune volonté, un cadavre en décomposition ne peut prendre une décision personnelle de croire, que ce soit au niveau littéral ou spirituel. Or accepter demande de faire un choix, et cela signifie un effort de la volonté, et tout effort est une œuvre. Cela est une règle de grammaire indéniable. Puisque la volonté est esclave du péché et de la chair, et qu'elle est essentiellement morte dans sa nature corrompue et dépravée, elle ne peut rien faire de ce que les évangéliques prétendent dans leurs délires psychotiques. En d'autres mots, les évangéliques enseignent un salut par les œuvres sous déguisement du salut par la grâce, car faire une œuvre et faire un choix, sont une seule et même chose. Peut-être faudrait-il qu'ils apprennent à utiliser un Dictionnaire, avant de faire de telles assomptions insensées, car ils s'expriment comme de vrais idiots qui n'ont aucune éducation.

 

L'hypocrisie des évangéliques ne connaît aucune borne, ils ne s'arrêtent devant rien pour déformer la Parole de Dieu à leur guise. Pour eux le baptême d'eau par immersion, est une identification à Christ dans sa mort et sa résurrection; et que si une personne refuse ce baptême, elle refuse son identification avec Christ et ne saurait donc pas réellement sauvée. Ils citent les passages de Romains 6: 3,4 à l'appui de leur abomination. En d'autres mots, ils affirment que le baptême est nécessaire au salut, et que l'eau détient vraiment une puissance de régénération, tout en disant hypocritement le contraire.

 

Premièrement, ce n'est pas quelques gouttes d'eau ou plusieurs gallons, ni un lac plein, qui va apporter la grâce du salut à celui qui subit un lavage de cerveau. Il n'est pas écrit par l'apôtre Paul que nous sommes sauvés par le baptême par le moyen de l'eau, mais par la grâce par le moyen de la foi (Éphésiens 2: 8); ou comme il est dit dans le Grec original: «Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L’ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous-même.».

Deuxièmement, le baptême par immersion n'est pas biblique, il provient des anciennes religions à mystères dans leurs cultes d'adoration à leurs dieux. En fait, le mot «immersion» ou «kataduo» en Grec, ne se trouve nulle part dans le Grec du Nouveau Testament. Il est réservé strictement aux notions païennes idolâtres des anciens grecques. La forme biblique était l'aspersion ou l'effusion, versé ou répandre de l'eau sur la tête, comme nous trouvons abondamment dans la loi et les prophètes. L'immersion est l'hérésie principale de la secte Baptiste, qui en adopta la pratique en 1643, car avant la vermine Baptiste pratiquait l'aspersion, tout comme dans l'église Anglicane du temps. En fait, le fondateur de la secte Baptiste, John Smith, était un anglican rebelle, un pur arminien qui s'opposa farouchement à la Souveraineté de Dieu dans la grâce du salut, comme enseigné dans le calvinisme de son époque. Il se forma un groupe de mécontents, qui supportaient sa théologie infernale, et qui prit le nom de Baptiste, d'après la renommée de la secte diabolique des anabaptistes ou rebaptiseurs, restaurée par un ancien prêtre catholique, Memno Simon, qui se nommèrent les Mennonites. Cela est la source historique officielle de l'Église Baptiste, la reine des hypocrites de toute la terre, la mère du mensonge et de la duplicité.

Troisièmement, le baptême d'eau était une ancienne ordonnance de la loi, dont le but prophétique était d'annoncer la venue du Messie en Israël, ce qui fut accompli à la lettre (Jean 1: 31), et dont la pratique ou ordonnance fut abolie par le sacrifice de Christ sur la croix (Colossiens 2: 14,15). Le Baptême d'eau n'a donc plus aucune utilité sous la grâce, sauf pour les sectes dites chrétiennes qui l'utilisent pour manipuler les crédules et les ignorants, qui se laissent berner par leurs prétentions, car cela plaît à la chair et aux sentiments qu'ils en reçoivent, et qui leurs donnent l'impression d'être chrétiens. Le baptême dit chrétien est ainsi une pure invention ecclésiastique, pour donner une apparence de crédibilité aux fausses églises, ce qu'elles sont toutes sans exception. Celui qui est baptisé, n'est pas plus sauvé que la puce sur le dos d'un chien galeux, qui retourne constamment se nourrir de son vomi, tout comme les évangéliques font régulièrement.

 

Comme nous l'avons déjà fait remarquer, les évangéliques disent souvent que «seule la foi sauve», mais encore faut-il comprendre ce qu'ils signifient par le mot «foi». Or nous savons que pour eux la foi est une faculté intellectuelle, c'est à dire de la présomption, une fausse foi qui leur donne la confiance dans leur capacité de croire, par une décision personnelle de la volonté. Or la vraie foi est celle de Christ et non la nôtre. Elle est décrite comme étant l'assurance de Christ d'accomplir son ministère de Souverain Sacrificateur, en s'offrant Lui-même en sacrifice sur la croix pour le rachat de ses élus seuls. Cette assurance il nous la transmet dans les mérites de son sacrifice qui nous sont attribués gratuitement, comme étant les nôtres. Cela est la vraie foi, la seule et l'unique. Lorsqu'il est dit qu'il faut croire, cela signifie en substance qu'il faut avoir l'assurance inébranlable de notre salut dans le sacrifice de la croix, et cette certitude absolue vient de Dieu et non de l'homme. C'est ce que la Bible nomme «la grâce de la foi par laquelle nous sommes sauvés», et cela est selon le bon plaisir de la volonté suprême de notre Esprit des vivants. Il est donc clair que les évangéliques sont des imposteurs qui déforment la vérité en la remplaçant par une contrefaçon, puis s'imaginent être sauvés.

 

LA RAISON POUR LA FAUSSE TRADUCTION

La traduction de Tite 3: 5 a causée beaucoup de confusion et de conflits dans le christianisme en général. Nous en avons vu plusieurs exemples plus haut. Le manque de connaissance, l'indifférence, et la paresse de personnes dites chrétiennes, en sont les causes principales. Ils ne veulent simplement pas comprendre que la Bible n'a pas été écrite en français, mais en Hébreu et en Grec, ou ne sont pas intéressé à en savoir plus. Leur traduction de la Bible est suffisante pour eux, ils considèrent que les mots qui s'y trouvent, sont écrit dans le roc et signifient exactement ce qu'ils disent, et ne peuvent signifier autre chose. Leur confiance repose totalement dans le traducteur de leurs versions, plutôt qu'en Christ Lui-même. En d'autres mots, l'opinion d'un homme est plus importante pour eux que la vérité. Or cela est un problème majeur qui occasionne de nombreuses erreurs et de fausses conclusions. Le résultat inévitable est que nous voyons de nombreuses fausses doctrines, comme celle du baptême de la régénération.

 

Il nous importe maintenant de regarder attentivement les passages de Tite 3: 5 et celui de Jean 3: 3,5,7 qui lui sont souvent scié. Nous les présenterons dans différentes traductions et versions de la Bible, afin d'élucider le problème le plus clairement que possible. Nous avons souligné en rouge les paroles qui concernent notre étude.

 

Bible King-James 1611/1764

« Not by works of righteousness which we have done, but according to his mercy he saved us, by the washing of regeneration, and renewing of the Holy Ghost; »

Texte Reçu Grec 1560

« ουκ εξ εργων των εν δικαιοσυνη ων εποιησαμεν ημεις αλλα κατα τον αυτου ελεον εσωσεν ημας δια λουτρου παλιγγενεσιας και ανακαινωσεως πνευματος αγιου »

Bible Machaira 2016/2020

« Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa rémission de nos péchés, par la délivrance d'une différente origine, c'est à dire par le renouvellement de sa Sainte Présence, »

Cette traduction est, présentement, la meilleure de toutes de toutes les bibles françaises en existence. Elle pourrait toutefois être précisée davantage. Le mot «délivrance» doit être changé par «pureté» qui est le sens de l'original, indiquant la pureté d'une nouvelle origine, d'une nouvelle nature, par la Sainte Présence de Christ, qui vient nous habiter en permanence. En d'autres mots, il s'agit du début d'une nouvelle race céleste et éternelle.

Bible Prince-Roi 2020

« Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le blanchissement de la régénération et le renouvellement de la Sainte-Présence, »

Cette traduction a certains avantages sur les autres, mais manque encore de précision.

Bible Martin 1744/1886

« Non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon la miséricorde; par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit. »

Il est fort regrettable que le traducteur de la Bible Martin donne une telle traduction qui ne se rapporte aucunement au sens des mots dans le Grec original. Cette lecture sera corrigée dans la nouvelle édition 1886/2020 qui apparaîtra bientôt.

Bible Ostervald 1996/2008

« Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, »

Le traducteur de cette Bible ne s'est pas soucié d'étudier en profondeur le sens réel des mots dans le Grec original, il a simplement donné un aperçu superficiel et stéréotypé des termes en question, sans réellement s'en préoccuper.

Bible Lausanne de M. Matter

« Non pour des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit. »

L'équipe des traducteurs de cette Bible, tous des professionnels en linguistique et en connaissance des anciennes langues, ne sont pas donné vraiment la peine de produire un travail compétent. Ils ont simplement choisi le chemin le plus facile de suivre une traduction conventionnelle, déjà utilisée par plusieurs autres traducteurs inaptes en la matière.

Bible Darby

« Il nous sauva, non sur le principe d'œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération, et le renouvellement de l'Esprit Saint, »

Il est très bien connu dans les milieux professionnels, sur l'étude des anciens manuscrits du Nouveau Testament, que les traducteurs de cette Bible ont trahis le Texte Reçu Grec, en se prostituant pour adopter un texte grec frauduleux et défectueux, celui du Codex Sinaïticus. Ce manuscrit fut découvert dans un panier à ordures, que les moines du couvent de Sainte Catherine au pied du mont Sinaï, se servait pour alimenter leur feu, lors de froide soirée. Il y manquait plusieurs livres et plusieurs passages, et porta les évidences d'avoir été modifié par dix révisions. C'est un texte entièrement corrompu qui ne détient aucune crédibilité, et sa traduction ne mérite aucune considération. Elle est la Bible des traîtres, des faux prophètes et des imposteurs.

Bible Segond 1901

« Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, »

Lorsque nous savons que cette traduction a été réalisée par un traducteur qui ne croyait pas en la divinité de Christ, ni en l'inspiration des Saintes-Écritures, on doit la rejeter comme un torchon du diable. Ce n'est pas pour rien qu'elle est la Bible préférée des sectes dites évangéliques, le peuple Anti-Christ. Sa traduction fut faite sur la base du Codex Vaticanus, le manuscrit le plus corrompu et défectueux en existence. Il est le joyau du Vatican, et fut compilé dans un texte grec contrefait pour renverser la popularité du Texte Reçu Grec des grands réformateurs, que Rome a en aversion. Sa traduction est frelatée et tendancieuse, et devint la base de la grande apostasie, dans laquelle le christianisme se trouve présentement.

Bible Français Courant

« Il nous a sauvés, non point parce que nous aurions accompli des actions justes, mais parce qu'il a eu pitié de nous. Il nous a sauvés et fait naître à une vie nouvelle au travers de l'eau du baptême et par le Saint-Esprit. »

Cette traduction est la pire des pires que nous avons rencontré. Elle déforme complètement la vérité, et cela sans aucune honte. Elle est la Bible des crédules, des ignorants, des paresseux, et des indolents qui ne se soucient point de la vérité.

 

Maintenant passons le passage de Tite 3: 5 à une analyse méticuleuse grandement nécessaire. Comme nous voyons, ce passage contient deux mots clés, celui de baptême et celui de régénération. On ne peut parvenir à la vérité de l'enseignement donné, sans se référer au Grec qui est la langue source. Mais il nous faut aussi considérer le contexte immédiat et général de tout le Nouveau Testament qui a rapport à ce sujet, de même que les contextes historique, culturel, et cultuel de l'époque dans laquelle cet enseignement fut donné.

 

Premièrement regardons le mot «baptême» qui est la traduction la plus commune dans ce passage. Or dans le Grec, le mot pour baptême est «baptizo, baptismos, baptisma» et dont la source est «bapto». Mais dans Tite 3: 5 le terme Grec utilisé est «loutron». Il n'y a donc absolument aucun baptême dans ce passage. Il ne s'y trouve même pas une seule goutte d'eau. Pourquoi donc a-t-il été traduit ainsi, n'est pas nécessairement un mystère irrésolu. La raison pour une telle déviation regrettable, est que le mot «loutron» détient plusieurs nuances qui font penser à l'eau. Il ne fallait pas plus pour que les traducteurs ecclésiastiques sautent à une fausse conclusion, surtout du fait que le mot «régénération» se trouve à tort dans ce passage, et donne la fausse impression qu'il s'agit d'un baptême d'eau. Ils ne tardèrent donc pas à associer ce passage à celui ceux de Jean 3: 5,7 qui parlent réellement de la régénération. La traduction qu'ils en firent est complètement injustifiée, et ne peut être soutenue par les contextes de ces termes. Il faut mentionner aussi que les traducteurs soutenaient les doctrines théologiques de leurs églises particulières, surtout celles qui se rapportaient au baptême d'eau, et qu'ils ne purent faire autrement, car le baptême était considéré comme un sacrement, ou une ordonnance qu'il fallait obéir pour être chrétien. Quand ils voyaient le mot «baptême» dans le Nouveau Testament, ils s'imaginaient qu'il s'agissait toujours d'un baptême d'eau, et firent immédiatement l'association avec la régénération.

 

Or le mot «loutron» signifie «lavement, blanchissement, pureté, être lavé, être purifié, purification, se baigner, bain, baignoire». Mais les termes qui s'y rapportent dans ce contexte sont «blanchissement» dans le sens d'être innocenté dans l'expiation du sacrifice de la croix; «lavement ou être lavé» dans le sens d'être lavé ou purifié de nos péchés par le sang de Christ, et non par l'eau d'un baptême; «pureté» dans le sens d'un nouveau commencement ou origine, d'une nouvelle nature qui est implantée en nous, à savoir la Sainte Présence de Christ, qui vient habiter en nous pour nous transformer à son image. Cela sera confirmé davantage par la signification réelle du mot traduit par régénération dans ce passage.

 

Or le mot Grec traduit par régénération dans ce passage est «paliggenesia», tandis que les mots qui signifient généralement «régénération» est «gennao anothen» (Jean 3: 5,7). Quoique ces termes détiennent une certaine ressemblance, l'essence de leur signification est différente dans les contextes dans lesquels ils sont utilisés. Dans le contexte de Tite 3: 5 le mot «paliggenesia», qui signifie «nouveau commencement, nouvelle origine, une nouvelle nature», représente la condition, la disposition, la destinée, l'état d'être, l'essence ou la nature; et se rapporte clairement à la Sainte Présence de Christ en nous. Tandis que dans le contexte de Jean 3: 3,5,7 les mots «gennao anothen», généralement traduit par «être né, ou nés de nouveau», signifie «engendrer, concevoir, enfanter, procréer, imprégner, être pénétré, gestation», et représente «le procédé, le processus, la méthode, le moyen d'atteindre le but». Ainsi nous voyons les passages de Jean 3: 3,5,7 dans la Bible du Prince-Roi: «Si un homme n'est imprégné de l'Esprit dès l'origine... si un homme n'est pénétré de l'eau de l'Esprit... Il faut que vous soyez imprégné de l'Esprit dès l'origine...». Le mot «eau» dans ces passages ou «tudor» dans le Grec, n'est pas l'eau d'un baptême imaginaire, il signifie «fleuve, source, fontaine», et représente la vie éternelle, que nous avons par la Sainte Présence de Christ en nous.

 

Toutes choses considérées, nous parvenons ainsi à la bonne traduction de Tite 3: 5: « Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par la pureté d'une nouvelle nature à savoir par la Sainte Présence de Christ, qui nous transforme en son image.». Les italiques sont ajoutés, pour préciser l'enseignement dans son contexte biblique du salut par la grâce.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !