L'EXPRESSION

DE CHRIST EN NOUS

 

Message d'Ariel sur la source et la puissance de la grâce

 

Par Jean leDuc

Juillet 2021

 

 

L'EXPRESSION DANS LE MIROIR DE L'ÂME

 

L'EXPRESSION DANS L'AFFIRMATION DE LA VÉRITÉ

 

LES MÉRITES DU SACRIFICE DE LA CROIX

 

DÉCHARGÉ DE LA CONDAMNATION DU PÉCHÉ

 

L'EXPRESSION DANS LE DON DE LA VIE ÉTERNELLE

 

L'EXPRESSION DANS L'EXHALATION DE L'ADORATION

 

L'EXPRESSION DANS L'EXPLICATION DES PRINCIPES

 

L'EXPRESSION DANS LA CONNAISSANCE DE QUI IL EST

 


 

L'EXPRESSION DANS LE MIROIR DE L'ÂME

 

Nous avons, en tant qu'élus véritables, de merveilleuses promesses de la part de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Elles proviennent toutes de l'expression de sa grâce qui se manifeste en nous. En fait, le verbe exprimer signifie mettre en évidence, et dans le contexte que nous l'utilisons, il implique toujours une direction et un but à atteindre, dans le sens que la grâce est en voie de se manifester. C'est à dire qu'il indique une progression dans la révélation. Il en est de même dans le passage de Jean 1: 1 qui dit, selon le Grec original: «Au commencement était la Réflexion, et la Réflexion était l'Expression de l'Esprit des vivants...», c'est à dire que la Réflexion était en voie de se manifester ou de s'exprimer dans la chair, comme nous voyons dans Jean 1: 14, et cette révélation glorieuse a été progressive, de la naissance de Christ à sa mort sur la croix. Puis elle fut confirmée par sa résurrection d'entre les morts, et par son exaltation comme Sainte Présence.

 

Le même principe s'applique lorsque la Sainte Présence de Christ est venue habiter en nous. De sa Sainte Présence est manifesté en nous, toutes les merveilles de sa grâce, comme des reflets de son expression dans le miroir de notre âme, et dans lequel nous voyons son image comme étant la nôtre. Nous sommes affirmés dans la vérité; communiqués gratuitement et sans aucune condition, tous les mérites du sacrifice de la croix; déchargés de la condamnation du péché; déclarés saints; donnés la vie éternelle; nous exhalons son adoration comme un parfum céleste; nous expliquons ses principes avec droiture; nous exposons les duplicités des ennemis; nous extériorisons sa Sainte Présence; nous faisons connaître la beauté de sa Personne unique et majestueuse; nous formons une nouvelle famille sublime et glorieuse; nous partageons le pain de vie de son abnégation; nous portons sa gloire dans le lieu caché de sa résidence en nous; nous proférons sa justice éclatante; nous racontons sa toute-puissance; nous reflétons la lumière de ses pensées; nous sommes ses re-présences en ce monde de ténèbres; et nous transmettons ses instructions aux cœurs affamés pour la vérité.

 

Toutes ces merveilles sont les expressions de l'Esprit des vivants, qui s'impriment en nos raisonnements, nos caractères, nos attitudes, nos comportements, et nos consciences, dans un procédé de régénération qui nous forme dans son abnégation. C'est dans l'humilité du renoncement que l'expression de Christ agit en nous, et c'est dans l'humilité de notre renoncement que nous en recevons la puissance.

 

Nous devons ainsi avoir un fondement ferme, solide, et inébranlable, et ce fondement est Christ Lui-même. Nous pouvons donc ériger la charpente de la maison avec assurance et précision, les partitions avec anticipation, et les conduits du puit d'eau vive. De là nous pourrons poser la toiture de la certitude, qui nous protège contre les éléments de la nature humaine, et contre les tempêtes des ennemis.

 

Si une personne n'a aucune notion de la moindre de ces choses, ou en ignore la connaissance, elle n'a pas l'Esprit de Christ en elle. L'Esprit de Christ n'est pas un esprit d'ignorance, de stupidité, d'absurdité, de connerie, d'imbécillité, d'ineptie, de lourdise, ou de nullité. Au contraire, l'Esprit de Christ est un Esprit de force, de puissance, de connaissance et de sagesse. Vous voyez-vous dans ce miroir, ou est-ce que vous regardez plutôt dans votre propre miroir qui a besoin d'être nettoyé, ou même changé pour un nouveau ? Il est souvent dit que les yeux sont le miroir de l'âme, mais si votre perception ou manière de voir les choses, est obscurcie par votre orgueil, votre égoïsme, votre entêtement, votre défiance, ou votre ignorance, vous avez de sérieux problèmes. Comment pouvez-vous considérer que vous êtes vraiment chrétien ? N'êtes-vous pas plutôt réprouvé ? Et si vous êtes réprouvés, vous êtes sans espérance et perdu pour l'éternité.

 

Le miroir de l'âme reflète sa condition ou état d'être en notre personnalité. Si Christ est en nous, nous serons éclairés, en toute humilité, de sa Sainte Présence, car il est la Lumière de la vie, c'est à dire de notre existence. Nous ne pouvons faire autrement que de briller de la splendeur de sa Sainte Présence, car il est Merveilleux et Admirable.

 

L'EXPRESSION DANS L'AFFIRMATION DE LA VÉRITÉ

 

Comme un rayon de lumière sublime, l'expression de Christ en nous, se manifeste premièrement dans la vérité. En d'autres mots, nous avons reçu l'Esprit de Vérité qui nous éclaire et nous instruit, dans tous ses enseignements. L'instruction est donc le facteur primaire dans la grâce du salut. C'est la raison pour laquelle nous sommes appelés des disciples, c'est à dire des élèves, qui apprennent aux pieds du Maître. Celui qui refuse l'instruction, refuse la vie; et celui qui est lent à apprendre n'obtient rien, et on lui enlève ce qu'il a déjà, et on le donne à celui qui en a plus. L'ignorance n'est pas une excuse pour un chrétien réel, et l'indolence assure la ruine. Il n'y a pas de place pour l'ignorance dans le Corps de Christ, il ne s'y trouve aucune obscurité, il n'y a que lumière. Il est entièrement impossible qu'un élu véritable, ne soit pas instruit par la Sainte Présence de Christ (1 Jean 2: 7). Celui qui n'aurait pas clairement la connaissance de la grâce du salut, ne serait donc pas chrétien, car ce sujet est crucial et essentiel à la foi véritable.

 

Mais il y a aussi une fausse foi qui se nomme de la présomption, et qui se base sur les pressentiments et les apparences, et donne une fausse impression d'être la vérité. Une telle croyance mondaine et charnelle, est celle de la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens, particulièrement de ceux des sectes dites évangéliques, et des groupes de psychopathes charismatiques avec leur foi émotionnelle de débile mental. Nous sommes, de nos jours, dans la plus grande contrefaçon du christianisme jamais connue. Il nous importe donc d'être très vigilant, car la puissance de séduction est très efficace, elle pourrait séduire les élus si c'était possible, mais heureusement que ce ne l'est pas. Toutefois, même si nous en sommes protégés, il ne faut pas faire l'erreur de la mésestimer. On ne peut absolument pas se permettre cela. Nous sommes des défenseurs de la vérité, et nous devons veiller à ce qu'elle demeure pure et sans distorsion, par la puissance de la Sainte Présence de Christ qui nous habite.

 

LES MÉRITES DU SACRIFICE DE LA CROIX

 

Par son sacrifice de renoncement sur la croix, le Seigneur Jésus a obtenu toute une gamme de mérites, comme un trésor céleste et précieux, qu'il partage avec ses élus pour leur émancipation. Toutes les caractéristiques de l'accomplissement de son ministère, leurs sont attribués comme s'ils seraient les leurs en propre. Cet aspect merveilleux de la grâce du salut, est grandement négligé, ou généralement inconnu des chrétiens. Trop de supposés chrétiens s'imaginent détenir la vérité sur toutes choses, lorsqu'ils ne connaissent rien sur la grâce du salut. Ils ont emprunté des différentes voies qui mènent à la croix, celle de l'indifférence et celle de l'indépendance; lorsqu'il n'y a qu'une seule voie véritable, celle de l'humilité et la soumission dans le renoncement. Mais encore faut-il expliquer c'est quoi exactement l'humilité, car certains sont complètement constipés intellectuellement, et leurs flatulences cervicales ne sont absolument pas tolérables. L'humilité c'est l'abaissement de l'âme ou conscience, dans la reconnaissance et déclaration de ses faiblesses, et qui renonce à ses propres capacités, pour la réalisation d'un but proposé en faveur d'un autre, auquel elle se soumet sans réserve. Ceci est l'humilité du renoncement de Christ, qui s'abaissa dans la faiblesse de sa nature humaine, devant les horreurs du sacrifice de la croix, qu'il devait subir à notre place. Mais cette définition peut variée lorsqu'elle se rapporte à l'homme pécheur, selon les conditions et situations, quoiqu'elle détienne toujours son essence primaire d'abaissement de l'être. À cause de la nature humaine déchue et corrompue, ce qui n'était pas le cas de Christ qui était pur et sans péché, certains vont s'abaisser hypocritement dans une attitude égoïste, pour en retirer ou obtenir la réalisation de leurs désirs captieux, ou de leurs ambitions vaniteuses. Mais en général, au niveau de l'homme pécheur devant la croix, l'humilité est l'abaissement dans la honte, et dans la reconnaissance de ses erreurs ou déviations, qu'il doit admettre intérieurement et ouvertement, pour recevoir la correction nécessaire, afin d'obtenir la réparation des relations. C'est à dire que l'humilité exige la soumission, autrement c'est la rébellion et la perdition. En d'autres mots, il s'agit de la confession des péchés, c'est à dire d'avoir le courage d'admettre ses erreurs, et de se soumettre à la correction en toute douceur et compréhension, et de ne plus dévier de la voie. Mais quelques-uns qui se disent chrétiens, sont tellement orgueilleux et égocentriques, qu'ils n'admettront jamais leurs tords. Ils vont s'entêter et se renfermer sur eux-mêmes, croyant dans leurs délires qu'ils ont raison, pour se justifier. Mais ils périront dans leurs infatuations, leurs présomptions et leurs turpitudes.

 

Les mérites sont des caractéristiques d'une puissance et d'une perfection sublime et glorieuse, qui nous sont attribués gratuitement pour notre salut.

 

La principale est la foi ou assurance de Christ, dans la certitude d'accomplir son ministère de délivrance en notre faveur, dans les douleurs de son renoncement. Ceci est la base ou fondement de la grâce, qui a été déterminé dans le décret d'élection, avant la fondation du monde, pour les élus seuls. Nous avons donc l'assurance inébranlable de notre salut, et la certitude de posséder la vie éternelle. Nous recevons en plus, la confiance en Christ pour toutes choses en notre vie de tous les jours.

 

La reconsidération, nommée aussi repentance, qui nous porte à reconsidérer constamment tous nos raisonnements, nos pensées, nos paroles, et nos actions, à la lumière du sacrifice de la croix, en vue d'une rectification nécessaire et essentielle, qui peut nous être demandée.

 

La justification dans laquelle nos péchés sont lavés ou purifiés dans le sang de Christ. Nous sommes ainsi déclarés innocent par le moyen de la substitution, et délivré de la culpabilité et de la condamnation du péché, une fois pour toutes, car Christ en a pris la responsabilité sur Lui, et nous en sommes libérés. Nous avons ainsi été affranchi de la loi qui est la puissance du péché, et il n'existe plus pour nous, car nous sommes sous la grâce, Christ ayant accompli toute la loi en notre faveur, nous nous reposons sur un fait déjà réalisé.

 

La sanctification dans laquelle nous sommes déclarés purs et saints, une fois pour toutes, nous assurant l'héritage de la gloire éternelle. Nous n'avons donc pas à chercher constamment à nous sanctifier nous-même, par l'obéissance aux principes de la loi comme les réprouvés.

 

L'adoption comme enfants de Dieu, dans l'ensemble de tous les élus, d'éternité à éternité, assurant notre position en cette nouvelle famille humaine et divine, d'une nouvelle race céleste et éternelle.

 

La régénération ou procédé graduel de formation, nommée aussi nouvelle-naissance, né ou engendré d'une différente origine que celle des réprouvés, correspond à une période de gestation, à la fin de laquelle nous surgirons avec Christ en nous dans un nouveau corps, et dans la lumière éblouissante d'une nouvelle existence sans fin.

 

La transformation finale en l'image de Christ, dans laquelle nous deviendrons Lui et il deviendra nous, comme se regardant dans un miroir. Nous serons complètement identifiés avec Lui dans tous les aspects de son humanité et de sa divinité, dans un corps glorieux et une nouvelle existence incompréhensible, dans laquelle nous formerons le Nouvel Homme, un en tous et tous en un, une seule et même conscience pour tous dans l'unité parfaite d'une collectivité sublime.

 

Que toutes ces merveilles, et plus, soient gratuites et sans condition pour les élus véritables, est qu'elles sont toutes essentielles à notre salut. On ne peut les séparer, ou en prendre une et laisser les autres de côté. Elles se tiennent toutes ensemble, comme une chaîne trempée et fortifiée dans le sang de Christ; briser un seul maillon est de briser toute la chaîne, et d'assurer la réprobation.

 

DÉCHARGÉ DE LA CONDAMNATION DU PÉCHÉ

 

Quoique nous avons déjà touché ce sujet, son importance demande qu'il soit élaboré davantage. La condamnation du péché, est celle de la loi morale ou les dix commandements, dont la transgression demande la mort du pécheur pour la moindre infraction. La loi de Dieu exige que le sang du sacrifice d'un agneau pur et sans taches, soit versé pour le pardon de tous les péchés commis. Tous les hommes sont donc coupables devant la loi, car tous ont péché, aucun n'est juste aux yeux de l'Esprit des vivants, tous doivent mourir pour leurs transgressions, et tous, sans exception, doivent subir les peines d'un châtiment éternel.

 

Sous l'Ancienne Alliance, les sacrifices pour les péchés du peuple, n'étaient valides que pour une année, et étaient à recommencer sans cesse. Sans ces sacrifices le peuple aurait été détruit au complet, hommes, femmes, et enfants. La loi est cruelle et sans pitié, la mort d'une victime pour les péchés, devait s'accomplir sans excuses, autrement le châtiment de Dieu était terrible. Tout le peuple en payerait le prix. Or tous les sacrifices étaient une préfiguration du sacrifice de Christ, l'Agneau de Dieu, le Messie et Libérateur promit depuis le début des temps.

 

Sous la Nouvelle Alliance de la grâce, le sacrifice de Christ sur la croix était d'une valeur éternelle, et n'avait aucun besoin d'être recommencé. Dans son sacrifice parfait, comme un Agneau sans tache, Christ rencontra pleinement toutes les exigences de la loi, en tous les moindres détails, pour le pardon des péchés de son peuple d'élus pour tous les temps. Il nous a racheté en payant le plein prix exigé par la loi, comme notre remplaçant ou substitut, pour notre condamnation éternelle.

 

Contrairement à la notion populaire, Christ n'est pas mort pour les péchés de tous les hommes sans exception, qui ont existé ou existent présentement. Que Christ est mort pour les péchés du monde entier est complètement faux. Si tel était le cas tous les hommes seraient sauvés, même Judah le traître, Hitler, et tous les tyrans qui ont massacrés des peuples entiers, et même l'Antichrist qui siège à Rome comme pape, et tous les papistes avec leur dieu galette, incluant les évangéliques avec leur dieu à trois têtes pour des chrétiens sans têtes, voir même Satan comme le pensait le grand hérétique, Origène d'Alexandrie.

 

Non pas que la puissance du sacrifice de Christ ne pourrait couvrir les péchés de tous les hommes, si l'Esprit des vivants l'avait voulu ainsi, mais tel n'était pas son dessin éternel, et nous lui en somme reconnaissant. Le sacrifice de Christ sur la croix a été désigné pour être sélectif et particulier, comme s'appliquant strictement aux élus véritables, selon le bon plaisir du Dieu Souverain et Tout-puissant notre Admirable Esprit des vivants le Seigneur JÉSUS.

 

Mais les vipères évangéliques déforment tout ce qui vient d'être dit en déclarant que Christ est mort pour tous les hommes, et que tous peuvent être sauvés, si seulement ils le désirent. Cette notion diabolique, provient de l'hérésie du libre-arbitre ou libre-choix, qu'ils ont comme idole, afin de fortifier leur estime de soi, et de préserver la dignité humaine illusoire. Les hommes seraient donc les maîtres absolus de leur destin, pouvant choisir de croire pour être sauvés, par une décision personnelle de leur volonté libre. Mais ils négligent le fait, ou plutôt le rejettent, que la volonté est esclave de la chair et du péché, et de plus ils s'opposent à la Souveraineté de Dieu dans la grâce du salut, et sur toutes choses. Pour couvrir leur abomination, ils s'enfoncent davantage dans le bourbier de leur corruption, en déclarant que Dieu a éveillé leur conscience, pour qu'ils puissent choisir de croire, et de contribuer à leur salut, par leurs efforts, et leur obéissance aux commandements de la loi. L'absurdité de cette insanité, est un vrai chef-d'œuvre satanique de duplicité. Mais ce qu'ils ne réalisent, est que cela fait partie de l'appel efficace de la réprobation, pour leur perdition éternelle. Dieu a déterminé d'avance, que ces réprouvés et imposteurs, croient au mensonge, pour qu'ils soient condamnés.

 

L'EXPRESSION DANS LE DON DE LA VIE ÉTERNELLE

 

La désignation du mot don ne doit pas être comprise dans le sens moderne du terme, ce qui a égaré un grand nombre de personnes. Dans le Grec original ce mot signifie offrande dans le sens d'offrir un sacrifice. Cela nous indique que l'expression de Christ dans son sacrifice sur la croix, est la vie éternelle, désignée pour les élus dans le décret d'élection avant la fondation du monde, et à laquelle ils sont appelé irrésistiblement. Il n'y a ici aucun choix, ni aucune décision de la part de l'homme. En d'autres mots, dans le sacrifice de la croix, le temps a touché à l'éternité, et une porte fut ouverte pour les élus véritables, afin qu'ils puissent y entrer.

 

La vie éternelle est une existence, parfaite, pure, sublime et immortelle. Bref, elle est Christ Lui-même dans ses deux natures, humaine et divine. Elle est l'héritage des saints qui formeront un avec Christ, dans une nouvelle existence de réjouissance sans fin, et de merveilles en merveilles.

 

L'EXPRESSION DANS L'EXHALATION DE L'ADORATION

 

La signification primaire d'exhaler, est de dégager des odeurs, de laisser échapper une fraîcheur. Dans notre contexte, il se rapporte à l'adoration que nous rendons à Christ dans le lieu secret de notre cœur, où il réside par sa Sainte Présence. Il porte le sens d'exprimer, c'est à dire de manifester sa gloire, de magnifier son Nom merveilleux, et d'être soumis à sa volonté souveraine. Il porte aussi le sens de répandre la révélation, de la rendre accessible de manière précise et compréhensible, sous la direction de la Sainte Présence de Christ.

 

Dans le Grec le mot adorer signifie littéralement de se prosterner comme un chien, c'est à dire de nous abaisser dans notre insignifiance, devant la grandeur et la majesté de l'Esprit des vivants, et d'être soumis à sa volonté.

 

L'image d'être prosterné comme un chien, est forte, puissante, et marquante. Le chien prosterné devant son maître, ne bouge pas jusqu'à temps qu'il en reçoive l'ordre. Il reconnaît l'autorité de celui qui domine sur lui, et il lui est complètement soumis, au prix même de sa vie. Il ne mange pas jusqu'à il soit dit de manger. Il ne boit pas jusqu'à il soit dit de boire. Il ne court pas jusqu'à il soit dit de courir. Il ne fait absolument rien sans la commande de son maître, devant lequel il est dans une pleine admiration.

 

Nous avons ici une des plus belles images de l'adoration. Nous avons à apprendre à être des chiens de Christ, qui est le Maître absolu sur nos vies. Nous réalisons donc que la soumission est la base de l'adoration. Elle est le reflet ou expression de l'humilité, dans l'admiration profonde de la révélation de Christ en nous, l'anticipation de la gloire.

 

Lorsque nous considérons son immensité et sa toute-puissance, et que nous sommes donnés la réalisation qu'il est venu faire son habitation en nous, nous ne pouvons que nous courber devant la splendeur de sa Sainte Présence dans le Sanctuaire de sa résidence en nous.

 

Ainsi nous nous reposons dans la certitude de sa grâce, et nous avons l'assurance de notre salut, et de posséder, dans le moment même, l'héritage des saints.

 

L'EXPRESSION DANS L'EXPLICATION DES PRINCIPES

 

Communiquer des instructions correctement ou avec droiture, décrire ou définir des principes ou concepts de la vérité, comme base de la foi réelle, est l'élément fondamental de l'expression de Christ en nous. Comme nous l'avons déjà mentionné, l'instruction est essentielle à la grâce du salut. Tous les élus véritables sont instruits en particulier par la Sainte Présence de Christ qui les habite. Nous vous en donnons un exemple ici avec la métaphore de la porte, mentionnée dans l'Apocalypse.

 

Dans le livre de l'Apocalypse ou «Livre de la Révélation de Jésus-Christ», concernant la métaphore de «la  porte» dans Apoc. 3:20, certains termes attirent notre attention. Ces mots détiennent un sens symbolique qui communiquent un enseignement profond sur les merveilles de la grâce souveraine de l'Esprit des vivants. Il importe donc de les passer à l'analyse pour en définir le sens, et comprendre l'enseignement donné dans son exactitude, comme il doit toujours se faire dans l'étude de la Parole de Dieu.

 

Il nous est dit que le Seigneur Jésus «frappe» à la porte. Or le mot «frapper» ou «krouo» dans le Grec porte ici, dans ce contexte, le sens «d'éprouver, d'étonner, d'éblouir, d'attirer, de bouleverser (une notion, un principe, une idée, une façon de penser ou de raisonner), de faire connaître (la vérité), de témoigner, et de marquer (la voie à prendre)». Il faut se garder du sens littéral de l'image que se font la majorité des gens à ce propos, car évidemment il ne peut s'appliquer ici, et nulle part ailleurs dans tout le «Livre de la Révélation de Jésus-Christ». En d'autres mots, il n'y a pas de porte sur laquelle Jésus frappe littéralement, tout comme il n'y a pas de dragons à sept têtes qui volent dans notre ciel (Apoc. 12:2). Dans le contexte de l'influence de l'ancienne hérésie du Docétisme, que subissait l'Église de Laodicée, la révélation du Seigneur Jésus à certains d'entre eux, à propos de ses souffrances réelle sur la croix, les bouleversait et les étonnait en même temps. La réalité du sacrifice de la croix éprouvait leur conscience et rectifia leurs pensées. Ce témoignage de la vérité les dirigea vers la bonne voie à prendre et ils en furent éblouis. Telle est la signification de la métaphore que Jésus frappa à la porte.

 

Concernant le mot «porte» ou «thura» dans le Grec, il signifie «entrée, passage» dans le sens «d'entrer dans une différente compréhension, de voir ou de percevoir la vérité sur un sujet donné». Ce terme nous indique que certains des fidèles de l'Église de Laodicée, furent donnés d'entrer dans une différente compréhension du sacrifice de la croix, qui était considéré comme étant une illusion par la majorité dans cette Église, qui était la mère des réprouvés. L'Esprit des vivants s'en était réservé quelques-uns d'entre ce groupe de réprouvés.

 

Dans l'expression «ouvrir la porte», le mot «ouvrir» ou «anoigo» dans le Grec, signifie «se manifester pour, faire voir» dans le sens de «favoriser l'apparition, ou la diffusion de quelque chose ou de quelqu'un». Cela nous indique que ceux qui furent favorisés pour recevoir la révélation de la vérité, lui donnèrent leur plein consentement et procédèrent à la diffuser dans l'église, et parmi le peuple qui était indifférent ou «tiède» à son égard.

 

Tout dans cette métaphore se rapporte aux souffrances réelles de Christ sur la croix. Nous sommes loin ici, de la fausse interprétation des Laodiciens Évangéliques modernes, qui s'en prennent au sacrifice de la croix par leur hérésie du libre-choix qui fait de Christ un faux Messie. Nous savons que la majorité n'en sont pas conscient, mais cela ne change rien de cette erreur magistrale qui les porte à la perdition. Le manque de connaissance n'est pas une excuse pour éviter le châtiment, ils doivent reconsidérer leur position et changer de voie, mais cela demeure impossible s'ils ne reçoivent pas l'appel de Christ et la révélation de la vérité qu'il accorde à ses élus seuls.

 

L'EXPRESSION DANS LA CONNAISSANCE DE QUI IL EST

 

Connaître véritablement une personne est déjà assez complexe, connaître Christ l'est encore beaucoup plus. Apprendre à connaître une personne détient de nombreuses implications, qui ne sont pas toujours plaisantes, et parfois même nocives et dangereuses. Dans beaucoup de situations, il est préférable d'éviter de telles relations. En d'autres mots, il n'est pas facile de se faire des amis, le chemin est plein d'embûches. Et si nous nous poserions la question, connaissons-nous vraiment nos proches, qu'elle serait la réponse ? Dans la vie de ce monde, plusieurs amis, se révèlent, après un certain temps, comme des ennemis, et peuvent nous causer d'énormes dommages. Nous apprenons donc à marcher sur des écailles d'œufs, pour se protéger. Une fois blessé, on apprend à ne plus commettre les mêmes erreurs.

 

Mais par la grâce de notre Admirable Esprit des vivants, nous ne sommes plus de ce monde, et les choses ne sont plus pareilles. Nous sommes donnés de nouvelles connaissances, de nouvelles relations, de nouveaux frères, de nouvelles sœurs, de nouveaux amis, bref, une nouvelle famille. Mais qu'en est-il du Seigneur Jésus en tout cela ? Une personne inepte et complètement nulle, disait constamment: je veux connaître Jésus, comme je connais ma femme. Le « je » indiquait premièrement que son désir était purement égocentrique, charnel et mondain. Deuxièmement il indiquait par une telle déclaration insensée, qu'il n'avait vraiment aucune véritable connaissance réelle du Seigneur Jésus. En d'autres mots, il était un faux chrétien qui n'avait que le pressentiment de connaître le Seigneur Jésus, basé sur une foi émotionnelle, morcelée de présomptions évangélique, de délires charismatiques, et d'infatuations charnelles.

 

Nous ne pouvons plus connaître Christ comme on connaît les hommes. En fait il est complètement impossible de véritablement connaître le Seigneur Jésus-Christ, car nous ne pouvons plus le connaître selon la chair, mais seulement selon l'Esprit. Puisque la presque totalité de la population mondiale, incluant ceux qui se disent chrétiens, n'ont pas l'Esprit de Christ, ils ne peuvent le connaître. Rappelez-vous de ceci: Christ ne se connaît pas, il se fait connaître. On peut passer des années à lire et à étudier la Bible, mais s'il ne se révèle pas directement et personnellement à nous, tout ce que nous en obtiendront est une connaissance superficielle, approximative, dénaturée, charnelle, et complètement fautive. Une telle connaissance est celle du christianisme contrefait moderne, avec toutes ses sectes dites chrétiennes, traditionnelles, évangéliques, et dissidentes.

 

Christ se révèle seulement à ses élus véritables, tel qu'il fut stipulé dans le décret d'élection avant la fondation du monde. Par sa Sainte Présence qui vient habiter en nous, il nous apprend à le connaître par ses instructions qui nous forme en de nouvelles créatures, en vue d'une nouvelle création.

 

Le Jésus qu'il nous est donné de connaître, par sa Sainte Présence qui habite en nous, n'est pas le faux Jésus de l'orthodoxie, avec son hérésie blasphématoire et abominable de trois personnes distinctes en Dieu. La Bible dit clairement, en parlant du Seigneur Jésus, que Dieu a été manifesté dans la chair. Elle ne dit pas que trois personnes distinctes, se sont manifestées dans la chair. Il n'y a aucun endroit dans toute la Bible, pas un seul verset, qui dit spécifiquement qu'il y a trois personnes distinctes en Dieu ni aucun qui dit qu'il faut croire à cette abomination monstrueuse pour être sauvé. Même que les apôtres n'en glissent aucun mot.

 

Dieu n'est pas une personne, et encore moins trois, mais un pur Esprit qui s'est manifesté dans la chair comme le Messie promit. En d'autres mots, Jésus est Lui-même, dans ses deux natures, l'enveloppe visible et corporelle, du Père éternel qui demeure en Lui, et le Temple de son Saint-Esprit ou Sainte Présence. Il est Lui-même l'Esprit des vivants et l'Admirable Souverain Suprême, qui est venu habiter en nous en permanence et éternellement. Il est notre Sauveur, notre Seigneur, notre Roi, notre Frère, et notre Ami le plus intime. De ce fait glorieux, nous sommes des Christophiliens, c'est à dire des amis de Christ.

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus.