USER, eris, s. n. Mamelle; abondance, fécondité.
app. — Plenis uberibus pingilur, On la représente les mamelles pleines {ch. 2).
de vir. — Admovil ubera eorum ori, Appro-cba ses mamelles de leur bouche {ch. 1).
ph. — Admoto ubere, En me présentant ses mamelles (5, 15).
USER, eris, m. f. n. Abondant, fertile, fécond.
app. —Colloquii uberioris causâ. Sous pré-texte d’un plus long entretien {ch. 25).
UBERATUS, a, um, part. pas. d’ubero : Abondant.
UBERIÙS, adv. au compar. Plus ou trop abondamment.
UBERO, as, avi, atum, are, v. act. Fertiliser, féconder. [fécondité.
UBERTAS, atis, s. f. Fertilité, abondance, UBERTÎM, adv. En abondance.
UBÎ, adv. Où, en quel lieu.
ph. — Ubi pernicitas ilia est, Qu’est devenue cette vitesse (1, 9) ?
UBÎ, conj. Dèsque, aussitôt que, après que.
ph. — Ubi tricandum est, Quand il faut aller au pas, ou ralentir le pas (5, 5).
UBICUBÎ, adv. et [ce soit.
UBICUMQUÊ, adv. En quelque lieu que UBINAM, adv. Où? en quel lieu? [soit. UBIQUAQUÈ, adv. En quelque lieu que ce UBIQUE, adv. Partout.
UBIVÎS, adv. Partout où vous voudrez.
UDO, as, are, v. ad. Mouiller, humecter.
UDO, onis, s. m. Chausson (de poil de bouc}; escarpin.
UDOR, oris, s. m. Humidité.
UDUS, a, um, adj. Humide, moite, mouillé ; qui a bien bu.
ULCERA, pl. d’ulcus.
ULCERATIO, onis, s. f. Ulcération (forma-lion d'un ulcère}.
ULCERIS, gén. d’ulcus.
ULCERO, as, avi, atum, are, v. act. Ulcérer, blesser, écorcher. [cères.
ULCEROSUS, a, um, adj. Couvert d’ul-ULC1SCOR, sceris, ultus sum, sci, v. dép.
Venger, punir, châtier; se venger de.
de vir. — Ulcisci dolorem, Tirer vengeance de la peine qu’on lui fesait (ch. 40).
ULCUS, ceris, s. n. Ulcère (plaie avec écou-lemenl de pus, etc.).
ULIGINOSUS, a, um, adj. Marécageux, naturellement humide.
ULIGO, inis, s. f. Humidité naturelle (d’un terrain).
ULLIUS, gén. d’ullus. [chacun.
ULLUS, a, um, adj. Quelque, quelqu’un, doctr. — Sine ullo labore, Sans la moindre fatigue ou peine (1, 4).
ULMARIUM, ii, s. n. Lieu planté d’ormes. ULMEUS, a, um, adj. D’orme, d’ormeau. ULMUS, i, s. f. Orme, ormeau (arbre}. ULNA, æ, s. f. Aune, coudée, brasse.
L’aune, mesure, valait 120 centimètres ; la coudée, environ 50; la brasse, un peu plus de 160.
ULNÆ, arum. s. f. pl. Bras.
ULP1A, æ, s. pr. f. Ulpia, nom d’une famille romaine.
ULTERIOR, m. f., us, n. Ultérieur (qui est au-delà, qui vient après}.
ULTERIÙS, adv. au compar. Au-delà, plus . avant; plus longtemps.
ULTIME, adv. Au dernier point.
ULTIMO, adv. Enfin, pour la dernière fois, en dernier lieu.
ULTIMÙM, adv. Pour la dernière fois.
ULTIMUS, a, um, adj. Le dernier, le plus reculé. — Ad ultimum, Enfin. (Passim.)
DE vir. — Ullimâ pernicie vinci, Être ruiné sans ressource (ch. 55).
ph. — Ad ullimam spcluncam draconis, Jusqu’au fond de la grotte d’un dragon (4, 16).
ULTIO, onis, s. f. Vengeance.
doctr. — Ab ultione alienus, Ennemi de la vengeance, ou Qui n’aime pas à se venger (3, 20).
j ep. gr. — In mortis ultionem, Pour venger leur mort (ch. 14). — Exigere et Repelere ultionem, Tirer vengeance (ch. 121). — Ultio-vis nec dilalio nec modus eral, Sa vengeance n’admettait ni délai ni bornes (ch. 125). — Ultionem dare, Venger (ch. 169).
ULTOR, oris, s. m. Vengeur.
On avait donné le surnom à'Ultor à Jupiter et à Mars.
app. — Ultor fi.H0, Pour qu’il punit son fils (ch. 16). [geance.
ULTORIUS, a, um, adj. Qui sert à la ven-ULTRA, adv. Plus, davantage, outre cela, en outre.
ep. s. — Nec ultra comparuit,El il ne parut plus (ch. 165).
ULTRA, prèp. acc. Au-delà, de l’autre côté, outre.
ULTRIX, icis, s. f. Vengeresse.
ULTRÔ, adv. Volontiers, de plein gré, de soi-même, naturellement. — Ultrô cilrôque, De part et d’autre. (Passim.)
ep. gr. — Depopulari ultrô, Ravager sans provocation (ch. 26).
ph. — Ultrô, Sans que je le demande (5, 6).
ULTRONEUS, a, um, adj. Volontaire, qui s’offre de lui-même.
ULTÜRUS, a, um, part. fut. d’ulciscor.
ULTUS, a, um, part. pas. d’ulciscor : Qui a vengé, qui s’est vengé.
ULTUS, ûs, s. m. Vengeance.
ULULA, æ, s. f. Chat-huant, hibou, chouette (oiseaux de nuit).
ULULATIO, onis, s. f. et
ULULATUS, ûs, s. m. Hurlement, cri la-mentable.
ULULO, as, avi, atum, are, v. n. Hurler, pousser des hurlements, de grands cris.
ULYSSES, is, s. pr. m. Ulysse, roi d’Ithaque.
Il était fils de Laerte. — Quoiqu'il fût allé mal-gré lui au siège de Troie, il y rendit de grands services aux Grecs par sa prudence et ses artifices : il fut un de ceux qui s’enfermèrent dans le cheval de bois. — En retournant à Ithaque, il courut plusieurs dangers sur la mer, et lutta, durant dix années, contre sa mauvaise fortune. — Il fit nau-frage dans l’île de Circé, puis dans celle de Calypso, qui le retint sept ans. Son vaisseau se brisa près de l’île des Cyclopes, où Polyphème dévora quatre de ses compagnons.— Il sut éviter l’enchantement des i Syrènes, les écueils de Charybde et de Scylla. Enfin, après avoir essuyé une dernière tempête sur les côtes de l’île de Corcyre, il arriva sain et sauf à Ithaque. Là, sans se faire connaître, il tua tous les princes qui prétendaient à la main de sa femme Pénélope, et rentra en possession de tous ses bieus. — Il fut tué par Télégone, un de ses fils, et fut mis, après sa mort, au nombre des demi-dieux. ( Pair app., ch. 27, Penelope et Telegonus.) !
UMBELLA, æ, s. f. Parasol, ombrelle. ! UMBILICATUS, a, um, adj. Fait en forme . de nombril.
UMBILICUS, i, s. m. Nombril ; milieu (de
quelque chose que ce soit)·, chaton {partie d’une bague où une pierre précieuse est en-chdssée)■
UMBO, onis, s. m. Bosse d’un bouclier.
8e prend souvent pour le bouclier même.
UMBRA, æ, s. f. Ombre, ombrage ; figure, représentation ; apparence, prétexte.
Les païens distinguaient dans l’homme trois par-ties, dont chacune avait une destinée particulière après la mort : le corps, qui était réduit en cendres; — l’esprit, qui retournait au ciel, — et l’ombre, qui descendait dans les enfers. — L'ombre conser-vait toutes les formes du corps terrestre, sans avoir ni chair ni os.
Chez les Romains, ceux qui étaient invités à un repas pouvaient y mener quelques amis : ces der· niers convives s'appelaient umbrœ.
app. — Veritas involuta umbris, La vé-rité enveloppée de ténèbres {ch. 29).
UMBRACULUM, i, s. n. Ombrage, lieu ombragé.
UMBRANS, antis, part. prés, d’umbro : Qui donne de l'ombre.
UMBRATICUS, a, um, adj. Qui aime l’om-bre, qui se fait à l’ombre.
UMBRATIEIS, m. f., e, n. Qui se passe à l’ombre.
UMBRATUS, a, um, part., pas. d’umbro.
UMBRIA, æ, s.pr. f. Ombrîe, contrée d’Italie.
Elle était séparéede l’Etrurie par le Tibre. — Elle tire, dit-on, son nom des pluies fréquentes timbres) dont elle est inondée, ou de l’ombre {umbra.) des Apennins, au pied desquels elle est située.
UMBRIFER, fera, ferum, adj. Qui donne de l’ombrage.
UMBRO, as, avi, atum, are, v. acl. Ombra-ger, donner de l’ombre.
UMBRO, onis, s. pr. m. L’Umbro, aujour-d’hui Ombrone, fleuve de l’Etrurie.
Il coulait du N. au S., et se jetait dans la mer de Tyrrhène.
UMBROSUS, a, um, adj. Ombragé, ombreux, qui donne de l’ombre.
UNÀ, adv. Ensemble, de compagnie, [avis.
UNANIMIS, m. f., e, n. Unanime, du même UNANIMITAS, atis, s. f. Unanimité ( con-formité de sentiments, etc.).
UNANIMITER, adv. Unanimement.
UNCATUS, a, um, adj. Recourbé.
UNCIA, æ, s. f. Once.
Le mot uncia désignait, chez les Romains, la douzième partie d’une chose quelconque, surtout de la livre.
UNCIALIS, m. f., e, ή. D’une once.
UNCIATÏM, adv. Once à once, sou à sou.
UNCINATUS, a, um, adj. Crochu.
UNCINUS, i, s. m. Crochet.
UNCIOEA, æ, s. f. Douzième partie d’un héritage. [crochus.
UNCIPES, edis, m. f. n. Qui a les pieds
UNCTIO, onis, s. f. Onction {action d’oindre )· ׳ .
UNCTITO, as, avi, atum, are, v. act. Oindre souvent.
UNCTOR, oris, 5. m. Parfumeur.
On appelait unctor celui qui, dans les bains, parfumait d’essences les baigneurs. 1
CïVCTORIUS, a, um, adj. Qui sert à par-fumer.
UNCTRIX, icis, s. f. Parfumeuse.
On appelait unctrix celle qui, dans les bains, parfumait d’essences les baigneuses.
UNCTUARIUM, ii, s. n. Endroit des bains où se fesaient les onctions.
UNCTUM, i, 5. n. Saindoux { graisse de porc fondue). [corps.
UNCTURA, æ, s. f. Embaumement des UNCTUS, a, um, part. pas. d’ungo : Oint, enduit, frotté.
UNCTUS, ûs, s. m. Onction {action d’oindre).
UNCUS, a,um, adj. Crochu.
UNCUS, i, s. m. Croc, crochet.
UNDA, æ, s. f. Ondo, eau, vague, [doyanl.
UNDANS, antis, part. ■prés, d’undo : On-UNDANTER, adv. et UNDATÎM, adv. Par ondes.
ÜNDÈ, adv. D’où, de quel lieu, de qui, de quelle personne, de quoi.
ep. s. — ündè factum est ut, Ce qui fit que {ch. 200).
ph. — ündè, Comment se fait-il que (5, 6)?
UNDECENI, æ, a, adj. pl. Onze à la fois.
UNDECENTESIMUS, a, um, adj. Nouante-neuvième, ou quatre-vingt-dix-neuvième.
UNDECENTUM, indécl. Nonante-neuf, ou quatre-vingt-dix-neuf.
Le mot unde, mis devant un nom de nombre, le diminue d’une unité : il est alors l’abrégé de units de, un retranché de. Ainsi undequadraginta signifie 40 moins 1, c.-à-d. 59.
UNDECIÈS, adv. Onze fois.
UNDECIM, indécl. Onze.
UNDECIMUS, a, um, adj. Onzième.
UNDECUMQUÈ, adv. et [soit.
UNDELIBET, adv. De quelque part que ce UNDENI, æ, a, adj. pl. Onze à la fois.
UNDENONAGINTA, indécl. Quatre-vingt-neuf. [neuf.
UNDEQUADRAGINTA, indécl. Trente-UNDEQUAQUÈ, adv. De tous les côtés.
UNDIQUÈ, adv. De tout côté, de toute part, de quelque lieu que ce soit.
UNDO, as, avi, atum, are, v. act. Ondoyer, inonder, couvrir de vagues.
UNDOSUS, a um, adj. Enflé de vagues.
UNDULATUS, a, um, adj. Ondé, ondulé.
UNEDO, onis, s. f. Arbousier {arbrisseau du midi de l’Europe).
UNGO, is, xi, ctum, ere, v. act. Oindre, enduire, frotter.
UNGUEDO, inis, s. f. et
UNGUEN, inis, s. n. Toute liqueur qui sert à oindre.
UNGUENTARIA, æ, s. f. Art de composer des parfums.
UNGUENTARIUS, a, um, adj. Qui con-cerne les parfums.
UNGUENTARIUS, ii, s. m. Parfumeur.
UNGUENTATUS, a, um, adj. Parfume d’essences. [pommade.
UNGUENTUM, i, 5. n. Essence, parfum, UNGUICUEUS, i, s. m. Petit ongle, ongiet.
UNUSQUISQUE, unaquæque, unumquod« que, adj. Chacun, chaque.
doctr. — In unoquoque virorum, Dans chaque homme (1, 8).
UNUSQUIVIS, unaquævis, unumquodvis, pron. Lequel, laquelle.
UNXI, parf. d’ungo.
UP1LIO, onis, s. m. Berger.
UPUPA, æ, s. f. Huppe (oiseau).
UR, î. pr. indécl. Ur, ville de Chaldee.
C’était la patrie d’Abraham. — Comme le moi hébreu nr signifie feu, on prétend que, quanti Moïse dit qu’Abraham « sortit d’L’r, en Chaldée, » cela veut dire qu’il échappa aux flammes auxquelles il avait été condamné par les Chaldéens, pour n’avoir pas voulu adopter leurs superstitions.
URAGUS, i, s. pr. m. Uragus, surnom de Pluton.
On l’avait aussi surnommé Orcus et Febrtius.
URANIA, æ, s. pr. f. Uranie, l’une des neuf Muses.
Elle présidait à l’astronomie. — On la représente sous la figure d'une jeune fille, vêtue d’une robe d'azur, couronnée d’étoiles, soutenan t un globe avec les deux mains, et ayant autour d’elle plusieurs instruments de musique. (Voir Musa.)
URANUS, i, s. pr. m. Uranus, ou le Ciel.
C’était le plus ancien des Dieux. — 11 épousa Titée, ou la Terre, dont il eut plusieurs enfants, entre autres Saturne, qui furent appelés Titans, du nom de leur mère.
URBANÈ, adv. Civilement, poliment, de bonne grace.
URBANITAS, atis, s. f. Politesse, civilité. URBANUS, a, um, adj. De la ville , poli. ph. — Sal urbanum, Plaisanteries délicates, ou Saillies spirituelles (5, 5).
URBICUS, a, um, adj. De la ville.
URBS, urbis, s. f. Ville ; Rome.
de vir. — Urbis imago, Le plan d’une ville (ch. 2). — Sine urbis desiderio, Sans regretter le séjour de Rome (ch. 40). — Urbis omnes viœ, Toutes les rues de Rome (ch. 43).
doctr. — Urbs regia, Capitale (2, 9). URCEATÏM, adv. A pleins seaux. URCEOLARIS, m. f., e, n. De cruche. URCEUS, i, s. m. Cruche, bouilloire. URGENS, entis, part. prés, d’urgeo : Urgent. URGEO, es, si, sum, ere, v. act. Presser de près, poursuivre vivement, harceler, tour-menter.
app. — Urgere in interitum, Contraindre à mourir (ch. 11).
URGUS, i, s. pr. m. Urgüs. (Voir Uragus.) URIAS, æ, s. pr. m. Urie, mari de Bethsabé. David, dont Urie était un des officiers, avait sé-duit sa femme. Pour le faire périr, il ordonna qu’il fût abandonné, au siège deReblath, dans l’endroit le plus dangereux. (Voir ep. s., ch. 126.)
URINA, æ, s. f. Urine.
URINALIS, m. f., e, n. D’urine. URINATOR, oris, 5. m. Plongeur. URINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Plon-ger, nager entre deux eaux, faire le plongeon.
URNA, æ, s. f. Urne, vase.
ep. s. — Demisit urnam, Elle lui présenta sa ׳ cruche (ch. 21).
UNGUINOSUS, a, um, adj. Onctueux.
UNGUIS, is, s. m. Ongle, griffe.
de vir. — Rostro el unguibus, A coups de bec et de griffes (cA. 24).
ph. —Sœvis unguibus, Avec cruauté (1,30).
UNGULA, æ, s. f. Corne du pied des ani-maux.
UNGUSTUS, i, s. m. Crosse, bâton recourbé UNI, dat. de unus.
UNICÈ, adv. Uniquement,
ep. s. — Diligere unicè, Aimer tendrement (ch. 68).
UNICOLOR, oris, m. f. n. et 1
UNICOLORUS, a, um, adj. Qui n’est que d’une couleur. [corne.
UN1ÇORN1S, m. f., e, n. Qui n’a qu’une
UN1CUIQUE, dat. de unusquisque.
UN1CUS, a, um, adj. Unique, seul, un; particulier, rare, excellent.
UN1FORM1S, m. f., e, n. Uniforme.
UN1FORMITAS, alis, s. f. Uniformité.
UNIGENA, æ, adj. m. et f. Né d’un seul.
C’était le surnom de Pallas, que Jupiter avait seul enfantée. (Foir Pallas.)
UNIGENITUS, i, s. m. Fils unique.
UNIMANUS, a, um, adj. Qui n’a qu’une main.
UN1O, is, ire, v. act. Joindre.
UNIO, onis, 8. m. Perle. [parties.
UNITAS,atis, s. f. Unité, union de plusieurs UNITER, adv. Ensemble.
UNIUS, gén. de unus, a, um.
UNIUSCUJUSQUE, gén. de unusquisque.
UN1USMODI, î'ndécZ. Uniforme, de la même manière. [néral.
UNIVERSALIS, m. f., e, n. Universel, gé-UNIVERSALITER, adv. Généralement. UNIVERSATÎM, adv. Universellement.
UNIVERSE, adv. En général.
UNIVERSI, æ, a, adj. pl. Tous en général.
UNIVERSITAS, atis, 3. f. Université, gé-néralité.
UNIVERSUM, i, s. n. L’univers.
UNIVERSUS, a, um, adj. Universel, tout entier, tout, général.
de vir. — Universæ paruerunt, Toutes obéi-rent (ch. 43). — Universa dimicatio, Bataille rangée (ch. 58).
ep. gr. — Dolor universus eminebat, Une affliction générale se fesaitremarquer (ch. 175).
UNOSE, adv. A la fois.
UNQUÀM, adv. Jamais.
UNUS, a, um, adj. Un, seul, un seul. app.— Unus Jupiter, Un seul Jupiter (ch. 5). de vir. — Conferre in unum, Réunir ( ch.
39). — Omnes ad unum, Tous sans exception (ch. 40).
doctr. — Jubere unum, N’ordonner qu’une chose (6, 4).
EP. s. — Ad unum, Jusqu’au dernier (ch. 144).
ph. — Nunc unus. Aujourd’hui qu’il est seul (1, e).
UNUSQUIDAM, unaquædam, unumquod-dam, gén., uniuscujusdam, âdj. Un.
UNUSQUISLIBET, unaquælibet, unum-quodlibet, adj. Qui que ce soit.
URNARIUM, ii, s. n. Buffet.
URNAR1US, ii, s. m. Potier de terre.
URO, is, ussi, ustum, ere, v. acl. Brûler, dévorer ; irriter, chagriner, tourmenter.
URSA, æ, s. f. Ourse {femelle de Cours ).
URSI, parf. d’urgeo.
URSINUS, a, um, adj. D’ours.
URSULA, æ, s. f. Petite ourse.
URSULUS, i, s. m. Petit ours.
URSUS, i, s. m. Ours {animal').
URTICA, æ, s. f. Ortie {plante à feuilles piquantes).
URTICINUS, a, um, adj. D’ortie.
URVUM, i, s. n. Courbure de la charrue.
USITATÊ, adv. Selon l’usage.
USITATUS, a, um, part. pas. d’usitor : Usité, pratiqué, reçu.
USITOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Se ser-vir souvent.
USPIÀM, adv. et
USQUÀM, adv. En quelque lieu ; jamais.
DE vir. — Ubi nihil usquàm auxilii vidit, Voyant qu’il n’y avait plus rien à espérer {ch. 19).י
USQUÈ, adv. Jusqu’à, toujours.
USQUEQUAQUÈ, adv. Partout, de tous les côtés, toujours, en tout temps. [que.
USQUEQUÔ, adv. Jusqu’à quand, jusqu’à ce USSI, parf. d’uro. [risation.
USTIO, onis, s. f. Action de brûler, cauté-USTOR, oris, s. m. Brûleur.
©11 appelait ustor celui qui était chargé de brûler les corps morts.
USTRINA, æ, s. f. Ustrine; forge.
C’est le nom que les Romains donnaient à l'en-droit où, dans les funérailles, ils brûlaient le corps sur un bûcher.
USTUS, a, um, part. pas. d’wco. [sert.
USUALIS, m. f., e, n. Usuel, dont on se USUALITER, adv. Communément, ordi-nairement.
USUCAPIO, is, cepi, captum, ere, v. acl. Acquérir {par prescription).
USUFACIO, is, feci, factum, ere, v. ad. Se rendre une chose propre,
USUFRUCTUARIUS, ii, s. m. Usufruitier {qui jouit des revenus d’un bien dont la pro-priété appartient à un autre).
USURA, æ, s. f. Usage, jouissance; usure, intérêt; profit.
de vir. — Brevis usura vitœ, Court instant d’une vie {ch. 59).
ep. s. — Propter brevem vitœ usuram, Pour jouir peu de temps encore de la vie, ou Pour le peu de temps qui me reste à vivre {ch. 192).
USURARIUS, a, um, adj. Dont on se sert; usuraire {qui concerne l’usure).
USURPATIO, onis, s. f. Usage, pratique ; usurpation.
USURPO, as, avi, atum, are, v. acl. User, usurper.
doctr. — Usurpabat, Il s’appropriait (5, 17).
ep. s. י— Usurpare nomen Dei temerè, Jurer inconsidérément par le nom de Dieu {ch. 91).
ph. — Et usurpare ornatum vestri muneris, pour : Et habere ornamentum vestri sexûs, Et s’arroger un ornement qui n’appartient qu’à votre sexe (4, 15).
USUS, a, um, part. pas. de utor : Ayani usé de, s'étant servi de.
USUS, ûs, s. m. Usage, exercice, pratique ; service ; expérience.
app. — Ad agricultures usum speclare, Avoir rapport à !’agriculture {ch. 12).
de vir. — Sperabat eum magno usui sibi fore, Π comptait qu’il lui serait d’une grande utilité {ch. 40). — Usui esse oneribus portan-dis, Servir à porter des fardeaux (cA. 47). — In usum novœ classis, Pour construire une nouvelle flotte {ch. 47). — Disciplina usûs, Science de l’expérience {ch. 57). — Magno usui esse, Servir beaucoup {ch. 58).
doctr. — Quod pertinet ad usum vitœ, Ce qui concerne les besoins de la vie, ou Ce qui est nécessaire pour vivre (5, 11). — Usui esse, Être utile, nécessaire (6, 5).
ph. — Usus fiel longior, J’en profiterai plus longtemps (5, épil.). — Usum consociare, Par-tager l’usage de (4, 11).
USUVENIO, is, i, turn, ire, v. n. Arriver, échoir.
UT, conj. Que, pour que, afinque, désque, comme, comment, de même que, savoir, par exemple. — Ut ut, Quoi, qu’il en soit.
de vir. — Ut eum sobole privard, Pour le priver de postérité {ch. 1). — Lugere ut pa~ rentem, Pleurer comme un père {ch. 9).
doctr. — Ut ingressus est, Aussitôt qu’il fut entré (2, 10). — Ut quisque pidor, De même que tout peintre (2, 14). — Ut Panopionem, Comme s’il eût été Panopion (5, 29). — Ut, incendium Romœ, Par exemple, l’incendie de Rome (5, 55). — Ut nemo putaretur, Si bien qu’on croyait que personne (5, 12).
ep gr. — Ut paler ejus occisus fuisset, De quelle manière son père avait été tué(cA. 28).
ph. — Ut fieri sold, Comme il arrive ordi-nairement (5, 8).
UTCUMQUÈ, adv. De quelque façon que ce soit, en définitive ; en tout cas, nécessaire-ment.
UTENDUS, a, um, part. fut. de utor : Dont on doit se servir.
UTENSÏLE, is, s. n. Ustensile {instrument de ménage, surtout de cuisine)·.
UTER, tra, trum, gén. utrius, dat. utri, adj. Lequel des deux, qui des deux.
de vir. — Uter daret nomen, Pour savoir lequel des deux donnerait son nom {ch. 1). — Dubitare utrum, Se demander si (ch. 52).
doctr. — Utrum, Peu importe (6, 4).
UTER, tris, s. m. Outre {peau de bouc ou de chèvre propre à contenir un liquide).
Les habitants de l’Attique célébraient, en l'hon-neur de Bacchus, la fête des Outres : cette fête s’ap-pelait les Ascolies, du mot grec ascos, qui signifie outre.— On immolait d’abord un bouc ou une chèvre; puis, de la peau de cette victime on fesait une outre qu’on emplissait d’huile et de vin. On la frottait d’huile en dehors, on sautait dessus, et l’on tâchait de s’y tenir debout sur un seul pied.— Celui qui tombait excitait les rires; mais celui qui s’y tenait le plus longtemps recevait, en récompense, un vase plein de vin. (Fbir app., ch. 7 et Ascolia.)
UTERCUMQUE, utracumque, utrumcum-que, pron. Qui des deux que ce soit.
UTERE, 2e pers. impér. de ulor.
UTER1NUS, a, um, adj. Utérin (né de la même mère).
UTERL1BET, ulralibet, utrumlibet, pron. Qui des deux il vous plaiia.
UTERQUE, utraque, ulrumque, adj. et pron. L’un et l’autre, tous les deux.
de vir. — Ulrdque manu, Avec les deux mains {ch. 29).
EP. gr. —- Fini nimis uterque fuit avidus, Ils étaient, l’un et l’autre, trop adonnés au vin {ch. 123).
ep. s. — Orbus utroque parente, Qui a perdu son père et sa mère {ch. 185).
ph. — Utrumque genus, Chaque espèce (3, 10).
UTERUS, i, s. m. Sein, ventre. ,
ep. s. — Dùm te in utero gestaret, Quand elle te portait dans son sein {ch. 152).
UTERVIS, utravis, utrumvis, pron. Qui vous voudrez des deux.
UTI, conj. Afinque, pour que, comme.
UT1, infin. de utor. [servir.
UTIBILIS, m. f., e, n. Dont on peut se
UTICA, æ, s. pr. f. Utique, aujourd’hui Satcor, ville de l’Afrique propre.
Elle fut la capitale de cette contrée durant le temps qui s’écoula entre la destruction et le réta-blissement de Carthage, non loin de laquelle elle se irouvait, près de l’embouchure du Bagradas. Utique était habitée, comme sa voisine, par une colonie phénicienne. — Elle est célèbre par la mon de Caton, petit-neveu de Caton-l’Ancien. {Foir Cato.)
UTICENSIS, m. f., e, n. D’Utique.
UTILIS, m. f., e, n. Utile, avantageux, pro-fitable. [térêt.
UTILITAS, atis, s. f. Utilité, profit, in-ep. gr. — Non diulurnam percepit utilita-tem, Il ne retira pas un avantage de longue durée {ch. 108).
ph. — Privata utilitas, Intérêt personnel (t, 21).
UT1LITER, adv. Utilement.
UTINÀM, adv. Plaise à Dieu que, fasse le ciel que, puissé-je, puisses-tu, etc.
de vir. — Utinàm [rater meus viverel, Plut au ciel que mon frère vécût encore {ch. 34) !
UTOR, eris, usus sum,J, v. dép. User, se servir, profiter.
de vir. — Uti arcubus, Être armé d’arcs {ch. 41). — Familiariter uti, Être lié d’amitié avec {ch. 47).
doctr. — Uti domino. Avoir ou servir un maître (3, 29).
ep. gr. — Uti armis, Recourir aux armes {ch. 128). — Familiariter uti aliquo, Etre lié avec quelqu’un {ch. 184). — Uti amicitid alicujus, Etre ami de quelqu’un {ch. 165).
ep. s. — Uti hospitio alicujus, Etre logé chez quelqu’un {ch. 154). — Uti consiliis, Sui-vre les conseils {ch. 171).
ph. — Uti rebus novis, Dire des choses nou-velles (4, prol.).
UTPOTE, conj. Puisqu’en effet, comtne. UTPUTÀ, adv. Par exemple.
UTQUID, adv. Pourquoi?
UTRAQUE, fém. de uterque.
UTRARIUS, ii, s. m. Porteur d’eau {dans des outres).
UTRIBI, adv. Auquel des deux endroits.
UTRINQUÈ, adv. Des deux côtés, de part et d'autre,
UTRINQUESECÙS, adv. et UTRINSECÙS, adv. De part et d’autre. UTRIUS, gén. d’uter, utra, utrum.
ÜTRÔ, adv. Vers lequel des deux côtés? UTROBÏ, adv. Auquel des deux endroits? UTROBIDEM, adv. Des deux côtés. UTROBIQUÈ, adv. Dans les deux côtés. UTROLIBET, adv. De l’un des deux côtés'. UTROQUÈ, adv. et UTROQUEVERSÙS, adv. Des deux côtés, de part et d’autre.
UTRUBÎ, adv. De quel côté.
UTRÙM, adv. Si, savoir si‘.
doctr. — Utrùm hic panis sit plebeius, Peu importe que ce pain soit commun (6, 4).
UTRUMNÀM, adv. S’il est vrai que. UTRUMNE, co«/. Si, savoir si.
UT UT, conj. Quoi qu’il en soit. [vigne. UVA, æ, s. f. Raisin, grappe de raisin, UVENS, entis, m. f. n. Moite {un peu hu-mide).
UVESCO, scis, scere, v. n. Devenir moite.
UVIDUS, a, um, adj. Moite {un peu hu-mide).
UVIFER, a, um, adj. Qui porte du raisin.
UVOR, oris, s. m. Moiteur {faible hu~ midi té).
UXII, orum, s. pr. m. pl. Les Uxiens, peuple de la Susiane, sur les confins de la Perside.
Ce peuple fut subjugué par Alexandre, qui le réunit au gouvernement de Suse.
UXOR, oris, s. f. Femme, épouse. — Du-cere uxorem, Epouser, se marier. {Passim.)
On conduisait chez son époux, à l’entrée de la nuit, la mariée, précédée de cinq flambeaux.־
app. — Uxore invitd vehemenler, Au grand déplaisir de sa femme {ch. i).
de vir. — Uxore inscid, A l’insu de sa femme {ch. 47).
ph. — Uxori vacare, Tenir compagnie à sa femme (3, prol.).
UXORIUM, ii, s. n. Amende imposée aux célibataires.
UXORIUS, a, urn, adj. De femme mariée, d’épouse.
VACANS, antis, pari. près, de vaco : Vacant, vide; qui vaque, qui s’occupe à.
VACANTER, adv. Inutilement, vainement, en vain. [loisir.
VACAT, v. uniper. On a le temps, on a le
Il est évident que vacat est la 3e pers. du sing, du prés, de l’indic. du v. uaco, as, employé unipersou-nellement. — Il en est de même d’un grand nombre d’autres verbes, tels que lucescit, il fait jour, dicitur, on dit, etc.
VACATÎM, adv. A loisir.
VACATIO, onis, s. f. Exemption, dispense, relâche.
Il y avait, à Ptome, une loi dite lex de vacatione, relative à l’exemption du service militaire.
ep. gr. — Vacatio militiœ, Dispense du ser-vice militaire {ch. 125).
VACAVI, parf. de vaco.
VACCA, æ, s. f. Vache, génisse.
·VACCINUS, a, um, adj. De vache.
C’est du mot vaccinus, dérivé lui-même de vacca, que viènent les mots français, vaccin, vacciner, vaccination, pareeque le vaccin se prend sur les vaches.
VACCULA, æ, s. f. Génisse {jeune vache qui n'a point encore porté ). .
VACILLATIO, onis, s. f, Vacillation (mouvement de ce.qui vacille} ; variation, irrésolu-tion.
VACILLO, as, avi, atum, are, v.'n. Vaciller, chanceler, se balancer légèrement.
VACIVÈ, adü. A loisir.
VACIVITAS, atis, s. f. Inanition.
VACIVUS, a, um, adj: Vide.
VACO, as, avi, atum, are, v. n. Être vide ou vacant ; être exempt ; être dé loisir ; s’appliquer à, vaquer à.
app. — Vacabant scholœ, Les écoles étaient fermées, ou Les écoliers avaient congé {ch. 1).
doctr. — Nihil vacat ab ülo, Il est dans tout (1, 5). — Vacare sapientiœ, S’appliquer à la sagesse (2, 5). — Vacare justitid<, N’être pas juste (5, 8, et 5, 1). — Locus eorum vaca-vit, Ils ne furent point remplacés (5, 50).
ph. — Oporlet (ut) vaces a negotiis, Il faut vous abstenir d’affaires, ou Ne vous occupez d’aucune affaire (5, prol.}. — Uxori vacare, Tenir compagnie, ou Donner ses soins à sa femme (5, prol.}.
VAGUA T US, a, um, adj. Vide.
VACUEFACIO, facts, feci, factum, facere, v. act. Vider.
VACUITAS, atis, s. f. Vide, espace vide ; exemption. [romaine.
VACUNA, æ, s. pr. f. Vacuna, divinité
Elle présidait au repos, comme l’indique son nom, qui vient de vacare, se reposer. — On lui offrait des sacrifices, surtout lorsque les travaux de la campagne étaient terminés.
VACUO, as, avi, alum, are, v. act. Vider, évacuer ; déserter. [exempt.
VACUUS, a, um, adj. Vide, vacant, libre, de vir. — Vacuus pons, Pont sur lequel il n’y a personne {ch. 22). — Qui nunquam metu vacui erant, Qui n’étaient jamais sans crainte {ch. 44).
doctr. — Vacuum esse negotiis. N’avoir rien à faire (2, 4). — Vacuus ab omni ird, Exempt d’emportement (2, 15).
ph. — Loca vacua, Places inoccupées (5, 5).
VADEM, acc. de vas, vadis.
VADIMONIUM, ii, s. n. Obligation de corn-paraître en justice à certain jour.
VADIS, gén. de vas, vadis.
VADO, as, avi, atum, are, v. n. Passer à gué.
VADO, is, si, sum, ere, v. n. Aller, marcher.
VADOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Assi-gner à comparaître.
VADOSUS, a, um, adj. Guéable (qu’onpeul passer ά gué}.
VADUM i, s. n. et
VADUS, i, s.m. Gué, étang, eau ; puits.
doctr. — Transire vado, Passer à sec (2, 18).
ep. s. — Prœbere vadum, Etre guéable {ch. 93).
• ph. — MiSsus subito vadis, Tombé subite-ment dans l’eau (1, 2). — llœrere vado, Etre retenu dans un puits (4, 9).
VÆ, interj. Malheur à.
VAFER, fra, frum, adj. Fin, rusé.
VAFRAMEN, inis, s. n. et
VAFRAMENTUM, i, s. n. Finesse, ruse.
VAFRÈ, adv. Finement.
VAFRITIA, æ, s. f. et
VAFRITIES, ei, s. f. Finesse, ruse.
VAGA, æ, s. pr. f. Vaga, aujourd’hui Vegia, ville d’Afrique, sur le fleuve Bagradas.
Cette ville, considérable par son commerce et ses richesses, fut ruinée d’abord par Q. Métellus, polir la punir d’avoir massacré la garnison romaine; ensuite, par Juba, son roi, pour s'étre volontaire-ment livrée à César.
VAGABUNDUS, a, um, adj. Vagabond.
VAGANS, antis, part. prés, de vago : Errant, vagabond.
VAGATIO, onis, s. f. Course errante.
VAGÈ, adv. Çà et là, en se répandant de côté et d’autre.
VAGINA, æ, s. f. Gaine, fourreau.
VÀGIO, is, ivi et ii, itum, ire. v. n. Crier comme un enfant au berceau.
VAGITO, as, avi, atum, are, v. n. Crier souvent comme les petits enfants.
VAGITUS, ûs, s. m. Vagissement ( cri des petits enfants au berceau}.
VAGO, as, avi, atum, are, v. n. et
VAGOR, aris, atus sum, ari,«. dép. Courir, errer çà et là, se répandre.
VAGUS, a, um, adj. Errant, vagabond, vague, incertain, inconstant.
VAH.' interj. Ah ! ah !
VAHA ! interj. Ah !
VALDÈ, adv. Fort, beaucoup, grandement, extrêmement.
VALE, impér. de valeo : Porte-toi bien, adieu.
VALEDICO, dicis, dixi, dictum, dicere, v. n. Dire adieu.
VALENS, entis, part. près, de valeo : Bien portant; fort, robuste, puissant.
app. — Valens oculis acutissimis, Qui a les yeux très perçants (cA. 18).
VALENTER, adv. Fortement, puissamment.
VALENTIA, æ, s. pr. f. Valence, ville d’Es-pagne.
C’était autrefois une des principales villes de la Tarraconaise, près de !avilie deSagonte.— Détruite par Pompée dans la guerre de Sertorius, elle se releva en peu de temps. — On l’appelait aussi Colonia Julia, en l’honneur de César, qui l’avait fait réparer et agrandir considérablement.
-----, ville de la Gaule, sur le Rhône.
C’est aujourd’hui le chef-lieu du département de la Drôme.
VALENTIA, æ, s. f. Force, puissance, vi-gueur.
VALEO, es, ui, itum, ere, v. n. Se bien porter; valoir; être fort, être puissant ; l’emporter sur.
app. — Jussit valere, Lui ordonna de se bien porter, c.-à-d. Le congédia, le renvoya (ch. 5).
de vir. — Magnâque apud eum gratiâ va-lebat, Et jouissait près de lui de beaucoup de crédit, ou exerçait sur lui une grande influence (ch. 27).
doctr. — Jussit eos valere, Il leur dit de se retirer (5, 5). — JVon valere meliüs, Ne pas se porter mieux (4, 11). — Valere studio, Se fortifier par l’étude (4, 15).
Ep. s. — Valere gratid, Avoir du crédit (ch. 184).
ph. — Valeo plus, Je suis le plus fort (1, 5). •— Valere assequi, Pouvoir attraper (4, 2). — Quantum valerent, De quel prix sont (4, 20). — Valeas sic ut es farina, Je fais des vœux pour ta santé, aussi vrai que tu es farine (4, 2).
VALERIA, æ, s. pr. f. Valeria, une des quatorze familles patriciennes dont Romulus avait tiré son sénat.
La famille Valeria avait, dit-on, pour fondateur un certain Volusius, ami intime de Tatius, et qui était venu s’établir à Rome avec ce prince. — Les branches principales de cette famille étaient les Poplicola, ou mieux, Publicola, et les Maximus.
-----lex, nom donné à quelques lois dé-crétées sous les auspices de plusieurs consuls du nom de Valérius.
-----, s. pr. f. Valérie, femme de Sylla.
VALERIUS, ii, s. pr. m. Valerius, nom d’un grand nombre de Romains célèbres, parmi lesquels on distingue :
1°----- Publicola, consul.
11 partagea avec Junius Brutus la gloire de chasser les Tarquins, et de fonder la république romaine, l’an 569 av. J.-C. — Brutus étant mort sur le champ de bataille (voir de vir., ch. 9), et Tarquin Colla-tin, son collègue, ayant été expulsé de Rome, à cause du nom qu’il portait, Valérius fut nommé consul avec Lucrétius. Celui-ci mourut peu de temps après. Comme Valérius ne se hâtait point de lui donner un successeur, et qu’il se fesait construire une maison sur le mont Palatin, le peuple le soup-çonna de vouloir rétablir la royauté à son profit. — Â cette nouvelle, Valérius fit abattre sa maison, et porta une loi qui prononçait la peine de mort contre quiconque tenterait d’usurper la souverai-neté : ce qui lui valut le surnom de Publicola,c.-à-d. Ami du peuple. (Foir de vir., ch. 15.)
2°-----Corvinus, consul.
Jeune encore, et alors qu’il n’était que tribun des soldats, il tua. en combat singulier, un Gaulois d’une taille et d’une force extraordinaire s. Comme il fut, dit-on, secondé par un corbeau qui cherchait, à coups de bec, à crever les yeux du Gaulois, on donna à Valérius le surnom de Corvinus. — 11 fut nommé six fois consul et deux fois dictateur, défit les Samnites, et reçut les honneurs du triomphe. (Foir de vir., ch. 24*.)
5°-----Maximus, Valère-Maxime, historien
latin.
Il naquit à Rome, sous le règne d’Auguste, d’une famille patricienne.—Il nous reste de lui un recueil des actions et des paroles remarquables des Ra׳· mains, sous le titre de Exemplorum metnorabilium libri.
VALESCO, scis, scere, v. n. Se renforcer.
VALETUDINAR1UM, ii, s. n. Infirmerie.
VALETUDINARIUS, a, um, adj. Valétu-dinaire (habituellement malade).
VALETUDO, inis, s. f. Santé ; maladie.
de vir. — Àdversa valetudo, Mauvaise santé (ch. 52).
ep. s. — Valetudo infirma, Faible ou mau-vaise santé (ch. 156).
VALIDE, adv. Fortement, beaucoup, d’une manière pressante.
VALIDIÙS, compar. de validé.
ph. — Flagitare validiüs, Réclamer plus instamment(!, 18). — Infiaresese validiüs, S’enfler avec plus d’effort (1, 25).
VALIDITAS, atis, s. f. Force, pouvoir, va-lidité.
VALIDUS, a, um, adj. Fort, robuste, sain, bien portant; puissant.
VALLARIS, m. f., e, n. De rempart, de retranchement.
VALLATUS, a, um, part. pas. de vallo : Palissade.
VALLECULA, æ, s. f. Vallon, petite vallée.
VALLES, is, s. f. et
VALLIS, is, s. f. Vallée.
VALLO, as, avi, atum, are, v. acl. Palis-sader, fortifier, défendre.
VALLUM, i, s. n. Rempart, retranchement, fossé, palissade. [ment.
VALLUS, i, s.m. Pal, pieu; retranche-VALOR, oris, s. m. Valeur, prix.
VALVÆ, arum, s. f. pl. Battants de porte ou de fenêtre. [tants.
VALVATUS, a, um , adj. Qui a des bat-VALVULA, æ, s. /■.Poterne (porte secrète dans une place forte ).
VALVULUS, i, s. m. et
VALVUS, i, s. m. Gousse (d'ail, etc.).
VANÈ, adv. Vainement, en vain.
VANESCO, scis, scere, v. n. Disparaître, s’évanouir.
VANIDICUS, i, s. m. Conteur de sornettes, de discours frivoles.
VANILOQUENTIA, æ, s. f. Hâblerie (dis-cours fanfaron et menteur).
VANITAS, atis, s. f. Vanité, jactance, in-utilité, inconstance.
VANNO, is, ere, v. act. Vanner (nétoyer le grain avec un van ).
VANNUS, i, s. m. Van (pour vanner le grain). t
VANUM, adv. En vain.
VANUS, a, um, adj. Vain, inutile, frivole ; orgueilleux, superbe.
de vir. — Vana religio, Un vain sentiment religieux, ou une sorte d’incrédulité {ch. 54).
ph. — Questuque vano clamitantem inter-ficit, Et le tue, sans avoir égard à ses cris et à ses gémissements (1, 9). — Vanas ex er cere minai, Menacer en vain (5, 5).
VAPIDÈ, adv. Faiblement.
VAPIDITAS, alis, $. f. Évaporation.
VAPIDUS, a, um, adj. Evaporé {qui a perdu ta force ).
VAPOR, oris, s. m. Vapeur {espèce de fumée qui s'élève des choses humides}.
VAPORATIO, onis, s. f. Evaporation, fumi-gation.
VAPORATUS, a, um, part. pas. de vaporo : Qui s’est évaporé; échauffé par la vapeur}.
VAPORIFER, fera, ferum, adj. Qui exhale des vapeurs.
VAPORO, as, avi, atum, are, v. act. Échauf-fer par des fumigations; v. n. exhaler des va-peurs.
VAPOROSUS, a, um, adj. Vaporeux.
VAPPA, æ, s. f. Vin éventé; maraud (co-quiti, fripon}.
VAPULARIS, m. f., c, n. Qui est souvent battu.
VAPULO, as, avi, atum, are, v. n. Être battu.
VARI, orum, s. m. pl. Bâtons fourchus par le haut {pour soutenir quelque chose} ; taches au visage.
VARIA, æ, s. pr. f. Varia, maison de cam-pagne de Particulon, ami de Phèdre, au lieu appelé aujourd’hui Vicovaro, dans la campagne de Tivoli, sur la rive droite du Teverone.
VARIANS, antis, part. prés, de vario : Changeant.
VARIANTIA, æ, s. f. Variété, diversité, bigarrure, changement.
VARIATÎM, adv. Diversement. [ment.
VARIATIO, onis, s. f. Variation, change-
VARIATES, a, um, part. pas. de vario : Varié, diversifié.
VARICO. as, avi, atum, are, v. n. Écarier les jambes.
VARICOSUS, a, um, adj. Qui a des varices aux jambes. {Voir Varix.)
VARIOUS, a, um, adj. Qui a de grandes jambes.
VARIÉ, adv. Diversement.
VARIETAS, atis, s. f. Variété.
ep. gr. — Varietas fortunes, Inconstance du sort {ch. 50).
ph. — Varietas dictorum, La variété de mes récits (2, prol.}.
VARIO, as, avi, atum, are, v. ad. Varier, diversifier, bigarrer, changer.
VARIES, a, um, adj. Varié, bigarré, ta-cheté; divers, différent; variable, inconstant.
de vir. — Vario eventu, Avec des chances diverses {ch. 59).
ep. s. — Varii coloris, De différentes cou-leurs {ch. 58).
ph. — Varii modi, Divers artifices (4. 7).
VARIES, ii, t. pr. m. Varius, célèbre ora-teur, originaire d’Espagne.
Il fut tribun du peuple, l’an de R. 665. — Il était l’ennemi juré du consul Scaurus. ( Voir de vir., ch. 52.)
VARIX, icis, s. f. Varice {enflure ά une veine des jambes}.
VARRO, onis, s. pr. m. Varron ( Térenlius}, consul, l’an 216 av. J.-C.
Il fut envoyé avec son collègue Paul-Emile, dans l’Italie méridionale, contre Annibal, qui le défit complètement à la bataille de Cannes. Lorsqu’il revint à Rome, le peuple, loin de lui demander compte de cette défaite, le félicita de n'avoir pas, après une si grande perte, désespéré de la patrie . {Voir de vir., ch. 57.)
VARUS, a, um, adj. Qui a les jambes cour-bées ou tortues.
VARUS, i, s. pr. m. Varus {Quintilius}, général romain.
Après avoir été consul, l’an 15 av. J.-C., puis gouverneur de Syrie, il commanda les armées romaines en Germanie. Un jour, il se laissa attirer dans des défilés où son armée fut entièrement taillée en pièces. Lorsqu’il vit que tout était perdu, il se tua avec plusieurs de ses officiers, l'an 10 av. J.-C- Un chef des barbares envoya sa tète à Rome. — Ce désastre causa une si vive douleur à Au-guste, que, durant plusieurs mois, il s’écriait sans cesse : « Varus, rends-moi mes légions. »
VAS, adis, s. m. Caution, répondant.
doctr. — Se vadem dare, Se porter caution (5, 47).
VAS, asis, s. n. Vase ; vaisselle.
VASARIUM, ii, s. n. Vaisselle ; buffet.
VASCULARIUS, ii, s. m. Fabricant de vases, de vaisselle.
VASCULUM, i, s. n. Petit vase.
VASTABUNDUS, a, um, adj. Qui porte le ravage.
VASTATIO, onis, s. f. Dévastation, dégât.
VASTATOR, oris, s. m. et
VASTATRIX, icis, s. f. Qui ravage, qui détruit.
VASTATUS, a, um, part. pas. de vasto.
VASTE, adv. D’une manière vaste, étendue.
VASTIFICUS, a, um, adj. Qui fait du dégât.
VASTITAS, atis, s. f. Grandeur; dégât, ravage, désolation.
app. — Vastitatem agris afferre. Dévaster les campagnes {ch. 15).
VASTITIES, ei, s. f. et
VASTITUDO, inis, s. f. Dévastation, dégât.
VASTO, as, avi, atum, are, v. ad. Ravager, piller, saccager, dévaster, désoler, ruiner.
VASTULUS, a, um, adj. Un peu grand.
VASTUS, a, um, adj. Vaste, étendu, im-mense, énorme.
ep. s. —Molevastd corporis terribiles, Ef-frayants par leur énorme grosseur {ch. 205).
ph. — Vasti corporis, D’une belle taille, d’une grosseur prodieuse (1, 5).
VASUM, i, s. n. Vase.
VATES, is. s. m. Prophète, devin, poète.
On appelait, à Rome, vates le musicien qui, dans les fêtes de Mars, chantait, avec les Saliens, le poème appelé Carmen sceculare.
VATICANUS, i, «. pr. m. Le Vatican, mon-tagne de Rome, près du Tibre et du mont Ja-nicule.
Ses vins étaient mauvais : les marais qui !’envi-Tonnaient en rendaient le séjour malsain.—L'empe-reur Héliogahale fit disparaître ces eaux stagnantes, vers l’an 217 de J.-C—Aujourd’hui, les curieux vont voir au Vatican des ruines majestueuses, une belle bibliothèque et le palais du pape
VATICINATIO, onis, s. f. Prophétie, pré-diction.
VATICINATOR, oris, s. m. Prophète, devin.
VATICINIUM, ii, s. n? Prophétie, oracle, prédiction.
app. — Ne tristi vaticinio fidem faceret, De peur d’accomplir cette funeste prédiction, c.-à-d. Pour détourner l’effet de cette funeste prédiction (ch. 27).
VATICINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Prédire, prophétiser, rendre des oracles.
VATICENUS, a, um, adj. Qui contient des prophéties; poétique.
VE, conj. Ou, ou bien.
Cette conjonction se place toujours après un mot, et fait, pour ainsi dire, corps avec lui.
VECORDIA, æ, a. f. Fureur, folie, lâcheté.
VECORDITER, ad«. Lâchement, sottement, méchamment.
VECORS, ordis, m. f. n. Insensé, fou, fu-rieux, pervers, méchant, lâche.
ep. gr. — More vecordium, A la manière des insensés, c.-à-d. Comme un fou (ch. 6).
VECTABULUM, i, s. n. Chariot, voiture.
VECTATÏO, onis, s. f. Transport, action de voiturer.
VECTIGAL, alis, s. n. Impôt, tribut, con-tribution; rente, revenu.
Les contributions ordinairesétaientde deux sortes: le tributuni el le vectigal.— L’impôt appelé vectigal était le revenu le plus considérable de la république. Il comprenait 1° les dîmes (decumœ ou decimœ) pré־ levées sur les revenus des terres des peuples étran-gers; 2° le scriptura, impôt levé sur les troupeaux qui paissaient dans les pâturages appartenant à la république; 3° leportoriuni, qui se percevait sur les marchandises qui entraient dans les villes et dans les ports. (Voir Tributum.)
de vir. — Vectigal pendere, Payer un tribut (ch. 55).
VECTIGALIS, m. f., e, n. Tributaire.
VECTIO, onis, s. f. Voiture, transport.
VECTIS, is, s. m. Levier, barre, verrou.
VECTO, as, avi, atum, are, v. act. Voitu-rer, transporter.
VECTOR, oris, s. m. Conducteur, qui porte, qui voiture; équipage d’un vaisseau.
app. — Quæ veclores perducebant, Qui en-traînaient les nochers (ch. 10).
VECTORIUS, a, um, adj. De voiture de transport, de charge, de somme.
VECTRIX, icis, s. f. Celle qui transporte.
VECTURA, æ, s. f. Voiture, transport (action de transporter).
VECTUS, a, um, part. pas. de vcho.
VEDIUS, ii, s. pr. m. VÉbius, surnom de Jupiter. (Voir app., ch. 3.)
VEGEO, es, ere, v. n. Pousser, exciter.
VEGETAMEN, inis, s. n. et
VEGETATIO, onis, s. f. Végétation (pousse ou développement des végétaux).
VEGETO, as, avi, atum, are, v. act. Donner de la vigueur.
VEGETUS, a, um, adj. Fort, vigoureux, vif, bien portant. [bâti.
VEGRANDIS, m. f., e, n. Fort grand; mal VEHA, æ, s. f. Voie.
VEHEMEXS, entis, m. f. n. Fort, violent, véhément, impétueux.
doctr.— Quia œslas erat vehementior, Par-ceque les chaleurs de l’été étaient excessives (5, 37).
ph. —Cam’s vehement, Chien furieux (2, 5).
VEHEMENTER, adv. Avec véhémence, avec violence, fortement, fort, beaucoup.
app. — Invitâ vehementer uxore, Au grand déplaisir de sa femme (ch. 1).
VEHEMENTIA, æ, s. f. Véhémence, vio-lence.
VEHICULARIS, m. f.,e, n. et
VEHîCULARIUS, a, um, adj. De voiture, de charroi.
VEHICULATIO, onis, s. f. Transport; soin d’entretenir les postes. [voiture
VEIIïCULUM, i, s. n. Chariot, charrette, de vir.—Juncto véhicula in urbe vehi, Aller en voiture dans la ville (ch. 45).
ep. gr.—In sordidum vehiculum impositus, Placé sur un mauvais chariot (ch. 158).
VEHO, is, xi, ctum. ere, v. ad. Porter, transporter, traîner, voiturèr, conduire.
app. — Curru vehi, Être porté sur un char (ch. 2).
VEIENTES, ium, s. pr. m. pl. Les Véiens, habitants de Véies et du pays qui en dé-pendait.
Ils furent, durant plus d’un siècle, continuelle-ment en guerre avec les Romains. — Après la des-truction de leur ville, ils furent transportés à Rome, où ils formèrent la tribu Véientine.
VEII, orum, s. pr. m. pl. Véies, capitale du pays des Véiens, dans l’Etruuie. — Elle n'existe plus.
Elle était située à environ douze kilom. N.-O. de Rome, à quelque distance du Tibre. C’était la pre-mière des cités étrusques : on dit qu’elle était plus grande et plus belle que Rome même. Les Romains, s’étant emparés de tout son territoire, mirent le siège devant ses murs. Ce siège dura dix ans. Véies fut enfin prise par Camille, l an 596 av. J.-C.
VEJOVIS, is, s. pr. ni. \rÉJ0\1־s, surnom de Jupiter.
Romulus lui éleva, sous ce nom, un temple sur le mont Capitolin.—Le dieu était représenté enfant, sans foudre et sans sceptre, ayant seulement à ses côtés la chèvre Amalthée et la nymphe de Crète qui prit soin de son enfance. (Voir app., ch. 3.)
VEE, conj. Ou, ou bien, même.
de vir. — Se non esse passurum Romanos vel manus in mari siculo abluere, Qu’il ne souffrirait pas même que les Romains se la-vassent les mains dans la mer de Sicile (ch. 50).
VELABRENS1S, m. f., e, n. De halle, de marché.
VELARRUM, i, s. n. Halle, marché.
Sur le bord du Tibre, entre le mont Aventin, le mont Palatin et le Capitole, il y avait un endroit marécageux, où l’on ne pouvait se rendre qu’en bateau. Auguste le fit dessécher, y bâtit des maisons, et y établit une place qui devint un marché célèbre appelé Velabrum.
VELAMEN, inis, s. n, et
VELAMENTUM, i, s. n. Voile, couverture.
VELANDUS, a, um, part. fut. pas. de vélo : Qu’il faut voiler. [voiles.
VELARIS, m. f., e, n. Qui concerne les VELARIUM, ii, s. n. Voile (pour la tête).
VELATO, adv. A travers un voile.
VELATUS, a, um, part. pas. de vélo : Voilé. ■ [légère.
VELES, itis, s. m. Vélite, soldat armé à la
Les Romains appelaient velites un corps d’infan־ terie légère, formé des citoyens les plus pauvres et les plus jeunes. —On lesmêlait ordinairement entre les rangs de la cavalerie, dont ils suivaient les mou-vements par leur légèreté. — D’autres fois, on les envoyait en tirailleurs. —Il y avait des vélites fron-deurset des vélites archers.—Cette infanterie légère fut supprimée après la guerre sociale, ou marsique, quand on eut accordé le droit de bourgeoisie à tous les peuples de l’Italie.
VELIFER, fera, ferum, adj. Qui porte des voiles.
VELÏF1C0, as, avi, atum, are, v. n. et
VELIFICOR, aris, atus sum, ari, v. dèp. Faire voile (naviguer).
VELIFICUS, a, um, adj. Qui se fait à force de voiles.
VELIM, subj. de volo.
Avec un verbe au subjonctif, velim s’exprime par je vous prie, je souhaiterais que. Ex : Videas velim, Je vous prie de voir; mittas velim, envoyez, je vous prie.
VELITARIS, ni. f., e, n. De soldat armé à la légère.
VELITATIO, onis, s. f. Escarmouche (corn-bat entre des soldats détachés).
VELITERNA, æ. s. pr. f. Véliterne, au-jourd’hui Veletri, ancienne ville du Latium, chez les Volsques.
Elle devint colonie romaine. — La famille d’Au-guste était originaire de cette ville.
VELITOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Es-carmoucher. [voiles.
VÈLIVOLUS, a, um, adj. Qui va à toutes VELLATURA, æ, s. f. Charroi, voiture.
VELLE, infin. de volo.
VELLEM, imparf. du subj. de volo.
VELLERxl, pl. de vellus.
VELLEREUS, a, um, adj. et
VELLEROSUS, a, um, adj. De laine, de toison.
VELLICATÏM, adv. Par bonds.
VELLICATIO, onis, s. f. et
VELLICATUS, ûs, s. 7n. Pincement, action de pincer.
VELLICO, as, avi, atum, are, v. act. Tirer, pincer, picoter; censurer.
VELLIMEN, inis, s. n. Toison.
VELLO, is, velli el vulsi, vulsum, v. act. Arracher, tirer, déraciner.
VELLUS, eris, s. n. Toison (d’une brebis).
On appela aurèum vellus la toison du bélier sur lequel Phryxus et Hellé montèrent pour traverser le bras de mer qui sépare l’Europe de l’Asie. — Ar-rivé en Colchide, chez Eétès, roi de ce pays, Phryxus sacrifia le bélier, et en suspendit la toison à un hêtre, dans un champ consacré à Mars. Un dragon, qui veillait nuit et jour, fut commis à sa garde, et l’on entoura le champ de taureaux aux pieds d’ai-rain, et qui jetaient des flammes par les narines. Après la mort de Phryxus, assassiné par Eétès, tous les princes grecs résolurent de reconquérir la toison d’or : ce qui fut exécuté par Jason, accompagné des Argonautes. (Voir app., ch. 18, Jaso et Phryxus.)
VELO, as, avi, atum, are, t·. act. Voiler, couvrir, vêtir.
VELOCIFER, fera, ferum, adj. Qui trans-porte avec vitesse.
VELOCIS, gén. de velox. [rapidité.
VELOCITAS, atis, s. f. Vélocité, vitesse, VELOCITER, adv. Vite, avec vitesse.
VELOX, ocis, m. f. n. Agile, prompt, vite, qui va vite.
ph. — Fugere veloci impetu, Fuir rapide-ment (1, 16). — Mures veloces, Les souris qui couraient bien (4, 2).
VELUM, i, s. n. Voile.
de vir. — Vela facere, Faire voile (ch. 61).
VELUT, conj. Comme, de même que.
app. — Velut ignara, Feignant d’ignorer ce qui s’était passé (ch. 27).
ep. gr. — Velut omnium scelerum materia, Comme la source de tous les crimes (ch. 31).
VELUTI, conj. Comme, de même que.
app. — Veluli clavum moder ari, Tenir, pour ainsi dire, le gouvernail (ch. 12).
VENA, æ, s. f. Veine (conduit par lequel le sang revient des extrémités du corps au cœur).
VENABULUM, i, s. n. Épieu (sorte de hal-lebarde pour chasser le sanglier).
VENAFRUM, i, s. pr. n. Vénafre, aujour-d’hui Venafro, ville de Campanie, près du fleuve Vulturne.
Elle fut fondée par Diomède. Les Romains y en-voyèrent une colonie. — Son territoire abondait en olives excellentes.
VENALIS, m. f., e, n. Vénal (qui se vend, qui peut se vendre).
doctr. — JYon venalis, Qui n’est point à vendre (5, 26).
VENALITER, adv. D’une manière vénale.
VENALITAS, atis, 5. f. Vénalité. [vente. VENALITIUS, a, um, adj. Exposé en VENANS, antis, part. prés, de venor : Chassant, qui chasse.
ph. — Venantûm vocibus conterritus, Effrayé par les cris des chasseurs(!, 12).
VENANTÛM, pour venantium, gén. pl. de Venans, antis.
VENATICUS, a, um, adj. De chasse, pris à la chasse.
VENATIO, onis, s. f. Chasse.
app, — Venalioni addictus, Passionné pour la chasse (ch. 6).
ep. s. — Veleclari venalione, Aimer pas-sionnément le gibier (ch. 28).
VENATOR, oris, s. m. Chasseur.
VENATORIL'S, a, um, adj. De chasse, qui sert à la chasse. [resse.
VENATRIX, icis, s. f. Chasseuse, chasse-
VENATURA, æ, s. f. et
VENATUS, ûs, s. m. Chasse.
VENATUS, a, um, part. pas. de venor.
VENDIBILIS, m. f., e, n. Vendable, qui peut être vendu.
VENDIDI, parf. de vendo.
VENDITARIÜS, a, um, adj. A vendre.
VENDITATIO, onis, s. f. Vanité, osten-tation.
VENDITATOR, oris, i. m. Qui se vante, vantard.
VENDITIO, onis, «. f. Vente, action de vendre.
VENDITO, as, avi, atum, are, v. act. Vendre souvent; vanter.
VENDITOR, oris, s. m. Vendeur, qui vend.
VENDITRIX, icis, s. f. Vendeuse.
VENDO, is, idi, itum, ere, v. act. Vendre. — Vendere sub corond, Vendre à l’encan. (Passim). [cière.
VENEFICA, æ, s. f. Empoisonneuse, sor-app. — Famosa venefica, Fameuse magi-cienne (ch. 27).
VENEFICIUAI, ii, s. n. Empoisonnement, poison ; sortilège.
VENEFICO, as, are, v. act. Empoisonner.
VENEFICÜS, a, um, adj. Qui a la force ou la vertu d’empoisonner, venimeux, vénéneux.
VENEFICÜS, i, s. m. et
VENENARIUS, ii, s. m. Empoisonneur; magicien, sorcier.
VENENATUS, a, um, part. pas. de veneno: Empoisonné ; venimeux.
VENENTFER, fera, ferum, adj. Vénéneux.
VENENO, as, are, v. ad. Empoisonner.
VENENOSUS, a, um, adj. Venimeux, vé-néneux.
Venimeux se ditdes animaux; vénéneux se dit des plantes.
VENENUM, s. n. Venin, poison.
app. — Quod prœsenlissimum erat venenum, Qui était un poison très subtil (ch. 15).
doctr. — Veneno occidere, Empoisonner (2, 2).
VENEO, is, ivi et ii, venum, ire, v. n. Être vendu, se vendre.
VENERABILIS, m. f., e, respectable.
VENERABILITER, adv.
VENERABUNDUS, a, um, respect, respectueux.
n. Vénérable, [ment. Respectueuse-adj. Plein de
VENERANDUS, a, um, part. fut. pas. de veneror : Qu'il faut respecter, respectable, vé-nérable.
VENERANTER, adv. Avec vénération, avec respect. [pect.
VENERATIO, onis, s f. Vénération, res-
VENERATOR, oris, s. m. Qui révère, qui respecte. [ror.
VENERATUS, a, um, part. pas. de veiic-
VENERES, um, s. f. pl. Graces, beautés, charmes.
VENEREUS, a, um, adj. De Vénus, qui con-cerne Vénus.
VENERIS, gén. de Venus.
VENERIS, 2« pers. du fut. pas. et du parf. du subj. de venio.
VENERO, as, avi, atum, are, v. act. et
VENEROR, aris, atus sum, ari, v. dép. Ré-vérer, respecter, honorer; se prosterner.
ep. s. — Eum proni venerati sunt, Inclinés respectueusement, ils lui rendirent hommage (ch. 56).
VENETIA, æ, s. pr. f. Vénétie, aujour-d’hui Etat de Venise, une des provinces sep-tentrionales de l’Italie.
La mer Adriatique baignait une grande partie de ses côtes. — A la Vénétie on joignait ordinairement l’istrie, péninsule qui en est voisine.
La ville de Venise fut, dans la suite, bâtie à l'en-droit appelé Penetus portas, port de la Vénétie, au fond de la mer Adriatique, près de !,embouchure du fleuve Silis, au milieu de petites îles.
VENEUNT, 5e pers. plur. du prés, de l'in-die. de veneo.
VENT, parf. de venio.
VENTA, æ, s. f. Pardon, permission, grace.
de vir. — Veniam petere, Demander la per-mission (ch. 11).
ep. s. — Desperare veniam, Désespérer de son pardon (ch. 10).— Cum bond veniâ, Avec votre permission (ch. 68).
ph. — Dare veniam supplici, Se rendre aux prières de quelqu’un (1, 21).— Dare veniam, Pardonner ou Faire grace (4, 16).
VENTABILIS, m. f.,e,n. et
VENTALIS, m. f., e, n. Digne de pardon.
VENTENS, entis, part. prés, de venio ־. Ve-nant, qui vient.
VENU, parf. de veneo.
VENILIA, æ, s. pr. f. Vénilie, surnom d’Amphitrite, déesse de la mer.
Suivant quelques uns, le mot venilia signifie le flux de la mer, tandisque salacia signifie le reflux.
VENIO, is, i, ventum, ire, v. n. Venir, ar-river, aller, tomber.
de vir. — Venire ad extremam labem, Être réduit à la dernière extrémité (ch. 16). — Ven-turn est adidinopiœ, La disette devint si grande (ch. 58). — Venire in manus hoslium, Torn-ber entre les mains des ennemis (ch. 40 et 65). — Venire in invidiam, Exciter l’envie (ch. 55).
doctr.— Venit in concioncm, Vint retrouver l’assemblée (5, 10).
ep. gr. — Venire in potestatem vidorum, Se soumettre aux vainqueurs (ch. 146).
ep. s. — Venire in potestatem, Tomber au pouvoir (ch. 124).
ph. — Venire ad, Aller trouver (5, 16). — ■Venire in periculum, Tomber dans un danger (4, 9). — Veniente Pluto, Quand le tour de Plutus fut venu (4, 12).
VENIRI, infi,n. pass, de veneo.
VENOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Chasser, aller à la chasse.
ep. s.— Profectus est venatum, Il partit pour la chasse (ch. 28).
ph. — Venari oculis, Attirer par des œilla-des, ou par de doux regards (4, 5).
VENOSES, a , um, adj. Veineux (plein de veines).
VENTER, tris, s. m. Ventre.
doctr. — Causâ ventris, A propos de nour-riture (2, 12).
ep. s. — Subiit sub ventrem belluœ, 11 se glissa sous le ventre de la bête (ch. 204).
ph. — Venter implelur meus, Je me rassa-sie (5, 6).
VENTIGENES,a, um, adj. D’où sortent des vents.
VENTILABREM, i, s. n. Van (pour van-ner le grain ).
VENTILATIO, onis, s. f. Exposition à l’air.
VENTILATOR, oris, s. m. Vanneur; joueur de gobelets, escamoteur.
VENTILATES, a, um, part.pas. de ventilo.
VENTILO, as, avi, atum, are, v. act. Don-ner de l’air; agiter; vanner.
VENTIO, onis, s. f. Venue, arrivée.
VENT1TO, as, avi, atum, are, v. n. Venir souvent, aller souvent.
VENTOSÈ, adv. D’une manière enflée.
VENTOSITAS, atis, s. f. Ventosité (amas de vents dans le corps ).
VENTOSES, a, um, adj. Venteux; léger, plein de vanité.
VENTRALE, is, s. n. Ceinture.
VENTRALIS, m. f., e, 71. Du ventre.
VENTRICOSES, a, um, adj. Ventru (qui a un gros ventre).
VENTRILOQEES, a, um, adj. Ventriloque (qui semble parler du ventre ).
VENTROSES, a, um, adj. Ventru.
VENTURES, i, s. m. Petit vent, vent léger (comme celui que procure un éventail).
VENTEM est, On arriva. (Voir Venio.)
VENTERES, a, um, part. fut. de venio : Qui doit venir, futur.
de vir. — El in hoslium manus jamjam venlurus essel, Et qu’il était sur le point de tomber entre les mains des ennemis (ch. 40).
VENTES, i, s. m. Vent, souffle ; faveur ; ru-meur.
Les Vents, divinités poéliques, étaient enfants du Ciel et de laTerre. — Les anciens, particulièrement les Athéniens, leur rendaient un culte, et les révé-raient comme les dieux des orages et des tremble-ments de terre. — Les Lacédémoniens leur immo-!aient un cheval.
On reconnaissait quatre vents principaux : 1° l'Eu-rus, ou vent de S.-E., représenté sous les traits d’un jeune‘homme, qui fuit avec la plus grande impé-tuosité; — 2° ΓAuster, ou vent du midi, représenté sous la figure d’un vieillard triste, et le front envi-ronné de nuages; — 5° Zéphyre, jeune homme doux et couronné de fleurs; — 4° Borée, ou le vent du nord, père de la pluie, de la grêle, de la neige et des tempêtes. — On adorait aussi Africus, ou vent d’ouest, et Aquilon, vent du N.-J3· — Le séjour des Vents était dans les îles Eolienn'és. — Eole, leur roi, les y tient enchaînés dans de profondes cavernes. (Voir app., ch. 10 et 27.)
ep. gr. — Vent orum fkatibus patere , Etre ouvert à l’impétuosité des vents (ch. 41).
VENEM, i, s. n. Vente,
VENENDATOR, oris, £.777״. Vendeur.
VENENDATES, a, um, part. pas. de vc-nundo.
VENENDO, as, dedi, datum, are, v. act.
Vendre.
VENES, eris, s. pr. f. Vénus, déesse de la beauté et de l’amour.
Elle naquit de l’écume de la mer, près de Cythère (Cerigo).—Lorsqu’elle monta dans !’Olympe , sa beauté fit l’admiration des dieux, qui tous la deman-dèrent en mariage. Jupiter, n’ayant pas pu s’en faire aimer, la punit de son indifférence en lui fesant épouser Vulcain, le plus laid de tous les dieux. — Vénus viola plusieurs fois la fidélité conjugale : on connaît ses amours avec Mars, ainsi que sa contes-tation avec Pallas et Junon, au sujet de la beauté. (Voir Paris, et app., ch. 25.)
Le culte de Vénus était universel : partout on lui éleva des temples et des statues; mais elle était plus particulièrement adorée à Cnide, à Paphos, à Amathonte et à Cythère. On ne lui immolait point de victimes. Parmi les fleurs, on lui consacrait la rose ; la pomme, parmi les fruits; le myrthe, parmi ’ les arbres, sans doute pareequ’il se plait sur les rivages de la mer. — On la représente souvent avec son fils Cupidon, assise dans un char traîné par des colombes, des cygnes ou des moineaux.
VENESIA, æ, s. pr. f. Vénusie, aujourd’hui Venose, ville de l’Apulie, sur les confins de la Lucanie, au pied de l’Apennin.
On dit quelle fut fondée par Diomède. — C’est là qu’une partie de l’armée romaine s’enfuit, après la bataille de Cannes. — Le poète Horace y naquit
VENESTAS, atis, s. f. Beauté, grace, agré-ment.
doctr. — Ducere venustatem muliebrem, Considérer la beauté comme étant l’apanage des femmes J6, 15).
VENESTÈ, adv. Agréablement, avec grace, de bon air.
VENESTO, as, are, v. act. Orner.
VENESTELES, a, um, adj. Gentil, [gant. VENESTES, a, um, adj. Joli, gracieux, élé-VEPRECELA, æ, s. f. Petite épine.
VEPRES, is, s. m. Epine, ronces, buisson.
Vepres est le plus souvent employé au pluriel : Vepres, ium.
VEPRETEM, i, s. n. Épine.
VER, veris, s. 71. Printemps ; jeunesse.
VERACITER, adv. Avec véracité, sincère-ment.
VERATOR, oris, s. m. Devin.
VERATRIX, icis, s. f. Devineresse.
VERAX, acis, m. f. n. Véritable, sincère , qui a de la véracité.
VERBENA, æ, s. f. et
VERBENACA, æ, s. f. Verveine (plante).
VERBENATES, a, um, adj. Couronné ou orné de verveine.
VERBER, eris, s. 71. Fouet, verge; auplur. Coups de fouet, coups de verges.
de vir. — Elidere verbere caudœ, Terrasser d’un coup de sa queue (ch. 55). — Castigalum verberibus dimisissem, Je l’aurais renvoyé , après lui avoir fait donner le fouet (ch. 59).
doctr. — Verbera ingerere , Donner des coups, frapper (2, 8). — Cerlare de verberum tolerantiâ, Jouter à qui supporterait les coups avec le plus de courage ( 5, 14).
VERBERAB1L1S, m. f,, c, n. Qui mérite d’être fouetté, fustigé.
VERBERATIO, onis, s. f. Fouet, baston-nade, étriviéres.
VERBERATOR, oris, s. m. Qui frappe, qui bat.
VERBERATUS, a, um, pari. pas. de verbero.
VERBERATUS, ûs, s. m. Action de battre.
VERBEREUS, a, um, adj. Qui mérite le fouet, les étriviéres.
VERBERITO, as, avi, atum, are, v. acl. Battre souvent.
VERBERO, as, avi, atum, are, v. acl. Frap-per, battre de verges, fouetter.
VERBERO, onis, s. m. Vaurien.
VERBOSE, adv. Avec beaucoup de paroles.
VERBOSITAS, atis, s. /,. Discours verbeux, flux de paroles.
VERBOSUS, a, um, adj. Verbeux, diffus; qui parle beaucoup.
pii. — Verbosœ strophœ, Charlatanisme (1, 14). — Verbosa commendatio , Recommanda-tion pompeuse (2, prol.). [tence.
VERBUM, i, 5. n. Mot, terme, parole, sen-de vir. — Verba facere. Adresser un discours (ch. 62).
doctr. — Verbum reponere, Répondre (2, 19). — Verba facere, Parler (2, 20).
ep. s. — Uno verbo, En un mot (ch. 15). — His verbis, En ces termes (ch. 16 et 21). — Jurare in verba alicujus, Jurer conformément aux ordres de quelqu’un (ch. 76). — Plurima verba, Une foule de paroles (ch. 79).
VERCINGETORIX, icis, 5. pr. m. Vercin-gétorix, célèbre général gaulois.
Après avoir été défait par César en bataille ran-gée, il s’enferma dans la ville d’Alésie (aujourd’hui ^4lise-Sainte-Reine, département de la Côte-d’Or), où il soutint un long siège. Faute de vivres, il fut obligé de se rendre à discrétion. Ses soldats furent réduits en esclavage : quant à lui, il fut conduit à Rome pour orner le triomphe du vainqueur. Jeté ensuite dans un cachot, il y fut mis à mort, l’an 47 av. J.-C.
VERÈ, adv. Vraiment, véritablement.
ph. — Ver'e œslimare, Apprécier sérieuse-ment (5, 5).
VERECUNDANS, antis, pari. prés, de ve-recundor : Qui a de la pudeur; respectueux.
VERECUNDÈ, adv. Avec pudeur, avec re-tenue, avec respect.
VERECUNDIA, æ, 8. f. Pudeur, honte, crainte, retenue, respect.
de vir. — Verecundiâ palernœ majeslalis, Par déférence pour les cheveux blancs de son père (ch. 56).
VERECUNDOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Avoir de la pudeur.
VERECUNDUS, a, um, adj. Qui a de la pu-deur ; respectueux.
de vir. — Responsum minùs verecundum , Réponse fort peu respectueuse (ch. 42).
VEREDARIUS , ii, s. m. Courier. [reur.
VEREDUS, i, 5. m. Cheval de poste, cou-VERENDUS, a, um, pari. fui. de vereor :
Qu’on doit vénérer; respectable, vénérable.
VERENS, entis, pari. prés, dcvereor: Crai-gnant, respectant. ■
VERENTER, adv. Respectueusement.
VEREOR, eris, ritus sum, eri, v. dép. Crain-dre, respecter.
VERETRUM, i, s. n. Verge.
VERGO , is, ere, v. n. Pencher vers; être tourné du côté de, décliner.
VERIDICO, is, ere, v. n. Dire la vérité.
VERIDICUS, a, um, adj. Qui dit vrai, véri-dique; vrai, véritable.
VERILOQUIUM, ii, s. n. Étymologie (orï-gine d’un mot).
VERIMONIA, æ,.s. f. Vérité.
VERIS, gén.. de ver; dal. et abl. plur. de verus, a, um.
VERISIMILIS, m: f., e, n. Vraisemblable.
VER1SIMILITER, adv. Vraisemblablement.
VERISIMILITUDO, inis, s. f. Vraisem-blance (apparence de vérité).
VERITAS, atis, s. f. Vérité ; justice.
La Vérité était une divinité allégorique, fille de Saturne, et mère de la Vertu. — On la représente sous les traits d’une vierge, vêtue de blanc, et ayant une contenance modeste. — Ou disait qu’elle se tenait ordinairement au fond d’un puits, pour expri-mer combien il est difficile de la découvrir.
app. — Evolvere veritalem, Découvrir la vé-rité (ch. 29). — Veritas involuta umbris, La vérité enveloppée de ténèbres (ch. 29).
doctr. — Veritalis argumentum, Preuve de ce qui est vrai (1, 2).
VERITUS, a, um, part. pas. de vereor.
VERIVERBIUM, ii, s. n. Franchise.
VERMEN, inis, 8. n. Ver, vermine. Auplur., Tranchées, douleurs aigües des intestins.
VERMICULATÈ, adv. En marqueterie.
VERMICULATIO, onis, s. /*.Vermoulure ( trace que laissent les vers dans ce qu’ils ont rongé. )
VERM1CULATUS, a, um, part. pas. de vermiculor : Vermoulu; fait de pièces de rapport).
VERMICULOR, aris, atus sum, ari, v.dép. Être vermoulu.
VERMICULOSUS, a, um, adj. Vermoulu, plein de vers. [oer ).
VERM1CULUS, i, s. m. Vermisseau (petit VERMILIUM, ii, s. n. Vermillon (couleur rouge).
VERMINA, um, plur. de vermen.
VERMINATIO, onis, s. f. Douleur aigüe.
VERM1N0. as, avi, atum, are, v. n. Avoir des vers, être rongé de vers ; sentir de la dé-mangeaison. · [vers.
VERMINOSUS, a, um, adj. Où il y a des
VERMIS, is, s. m. et f. Ver, vermine.
ep. s. — Scalere vermibùs, Fourmiller de vers (ch. 200).
VERNA, æ, s. m. et /*. Esclave né dans la. maison de son maître.
VERNACULÈ, adv. En langage du pays.
VERNACULUS, a, um, adj. Né dans la-, maison; propre, naturel.
VERNACULUS, i, 5. m. Esclave né dans la maison de son maître.
VERNALIS, m. f., e, n. Servile, d’esclave.
VERNALITER, adv. Servilement, en es-clave obéissant.
VERNANS, antis, part. prés, de verno : Qui germe, qui pousse, qui croit.
VERNAT, v. unipers. Il fait un temps de printemps. [pent.
VERNATIO, onis, s. f. Vieille peau de ser-
On sait que les serpents font peau neuve au prin-temps. Celle qu’ils quittent .alors se dit en latin vernatio.
VERNILIS, m. f., e, n. Servile.
VERNILITAS, atis, s. f. Bouffonnerie.
VERNILITER, adv. Servilement.
VERNO (s.-enLtempore).aôZ.s.Au printemps.
VERNO, as, avi, atum, are, v. n. Pousser, reverdir.
VERNULA, æ, s. m. et f. Petit esclave né dans la maison de son maître.
’VERNUS, a, um, adj. De printemps.
VERÔ, conj. Mais, or, certes, certainement, en outre. — Et verô, Et en effet. (Passim.) doctr. — Verô, D’autre part (4, 15).
VERONA, æ, s. pr. f. Vérone, une des pre-miéres villes de la Vénétie, sur l’Alhésis (Adige).
Elle fut fondée, dit-on, par Brennus, chef des Gaulois. — Elle s’augmenta considérablement par les colonies que les Romains y envoyèrent sous la république et même au commencement de l’empire.
On voit encore à Vérone les restes de trois arcs de triomphe, d’un palais magnifique et d’un amphi-théâtre, le mieux conserve peut-être de tous ceux qui existent en Europe.— Catulle, Cornélius-Népos, Vitruve et Pline-l’Ancien naquirent à Vérone.
VERPUS, i, s. m. Doigt médial ( le plus long doigt).
VERRES, is, s. m. Verrat (mâle de la truie).
On sacrifiait cet animal à Hercule, à cause de la victoire qu’il avait remportée sur le sanglier de la forêt d’Erymanthe, en Arcadie.
VERRES, is, s. pr. m. Verrès (Cornélius), Romain fameux par ses déprédations.
11 fut préteur à Rome, l’an 74 av. J.-C. — L’an-née suivante, on*l’envoya, en qualité de propréteur, pour gouverner la Sicile. Durant les trois années qu’il occupa ce poste, il se signala par une foule a abus de pouvoir, par sa cruauté, son avarice et ses déprédations. Au sortir de sa charge, les Sici-liens l’accusèrent de concussion, et les plaidoiries de Cicéron, qui prononça contre lui sept harangues, appelées Perrines, l’effrayèrent tellement, qu’il s’exila sans attendre sa condamnation.
VERRICULATUS, a, um, adj. Fait en forme de verveux,
VERRICULUM, i, s. n. Verveux (sorte de filet pour pêcher).
VERRINUS, a, um, adj. De verrat.
VERRO, is, i, sum, ere, v. act. Balayer, nétoyer, entraîner.
VERRUCA, æ, s. f. Verrue, porreau (ex-croissance charnue sur les mains, etc.).
VERRUCOSUS, a, um, adj. Plein de ver-rues; raboteux, rude.
VERRUCULA, æ, s. f. Petite verrue. VERRUNCO, as, are, v. act. Tourner.
VERSABILIS, m. f., e, n. Variable, sujet au changement.
VERSABUNDUS, a, um, adj. Qui tourne, qui pirouette.
VERSATILIS, m. f., e, n. Qui tourne faci-lemenl; versatile, changeant, inconstant.
VERSATIO, onis, s. f. Tournoiment, mou-vement de rotation ; circuit.
VERSATUS, a, um, part. pas. de versor.
de vir. — Semper inter arma ac studia ver-satus, Passant toujours de la guerre à l’étude (ch. 47).
VERSICOLOR, oris, m. f. ·n. De plusieurs couleurs, bigarré; qui change de couleur.
VERS1CULUS, i, s. m. Petite ligne de prose, verset; petit vers.
VERS1FICATI0; onis, s. f. Versification (art de faire des vers).
VERSIFICATOR, oris, s. m. Versificateur (qui possède le mécanisme des vers, qui fait des vers).
VERSIFICO, as, avi, atum, are, v. act Versifier, faire des vers.
VERSIO, onis, s. f. Version, traduction.
VERSO, as, avi, atum, are, v. act. Tourner, retourner, manier, agiter, examiner.
VERSOR, aris, atus sum, ari, v. dép. De-meurer, rester, résider,être,consister, s’occuper.
doctr. — Versari in acie, Assister à une bataille (5, 2). — Versari tellurem, Retourner la terre (6, 8).
VERSÙM, adv. Du côté.
VERSURA, æ, s. f. Action de se tourner; nouvel emprunt.
VERSÙS, prèp. acc. Vers, du côté.
La préposition versùs se met toujours après le mot qu’elle régit : Orientent versùs, Vers !’Orient.
VERSUS, a, um, part. pas. de verro : Ba-layé, nétoyé.
VERSUS, a, um, part. pas. de verto.
app. — In rabiem versus, Tourné à la rage, c.-à-d. Devenu furieux (ch. 2).
de vir. — Versus ad preces, Recourant aux prières (ch. 26).
VERSUS, ûs, s. m. Vers (paroles mesurées et cadencées selon certaines règles).
ep. gr. — Cancre versus insolitos sibi, Ré-citer des vers contre son usage (ch. 6).
ph. — Versus subjecti, Les vers suivants (1, 18). ~
VERSUTE, adv. Finement, avec ruse, avec supercherie.
VERSUTIA, æ, s. f. Ruse, malice.
VERSUTUS, a, um, adj. Qui tourne aisé-ment; fin, rusé, adroit.
VERTAGUS, i, s. m. Chien de chasse.
VERTEBRA, æ, s. f. Vertèbre.
Les vertèbres sont des os emboîtés l’un dans l'au-tre. Ils sont au nombre de 24, et forment l’épine du dos.
VERTENS, entis, part. prés, de verto : Qu tourne.
VERTEX, icis, s. m. Ce qui tourne; tour-nant d’eau, abîme où l’eau tourne ; cime, ep. gr. — E summo vertice, Du haut de (ch. 188).
ep. s. — In vertice montis, Sur le sommet d’une montagne (ch. 163).
VERTICILLUM, i, s. n. et
VERTICILLUS, i, s. m. Peson {espèce de romaine pour peser}.
VERTICOSUS, a, um, adj. Dont l’eau va en tournant.
VERTICULÆ, arum, s. f. pl. Vertèbres.
( Voir Vertebra.) [vertiges.
VERTIGINOSUS, a, um, adj Qui a des VERTIGO, inis, s. f. Mouvement de rota-tion circulaire; vertige {lournoiment de tête}, étourdissement.
VERTO, is, ti, sum, ere, v. ad. et n. Tour-ner, faire tourner, détourner, changer, tra-duire, convertir, renverser. — Terga vertere, Tourner le dos. {Passim.}
app. — Curas animumque vertere, Donner ses soins et toute son attention {ch. 16).
de vir. — Probro vertere, Faire un crime {ch. 62).
doctr. — Vertere in lusum, Prendre en plai-santant (2, 17). — Quod non vertas in amo-rem lui, Que vous ne parveniez à vous l’atta-cher (5, 58).
ep. gr. — Vertere in fugam. Faire prendre la fuite {ch. 18). — Vertere iter, Diriger ses pas {ch. 189).
ep. s. — Vertere in fugam, Mettre en fuite {ch. 119).
ph. — Vertere consilium ad fallaciam, Changer de projet, et recourir à la ruse (1, 50). (Nous disons en français : Changer ses balle-ries.} — Vita vertetur tua, Tes jours se trou-veront (2, 8).
VERTUMNUS, i, s. pr. m. Vertümne, dieu des jardins.
11 présidait à l’automne. — On dit qu’il avait le privilège de pouvoir changer de forme à son gré, et qu’il parvint, après plusieurs métamorphoses, à se faire aimer de Pomone--Lorsqu’ils furent dans
un âge avancé, il se rajeunit avec elle. — On le re-présentait sous la figure d’un jeune homme cou-ronné de fleurs, avec un vêtement qui ne le couvrait que jusqua la ceinture. D’une main, il tenait des fruits, et, de l’autre, une corne d'abondance.
On donnait aussi le nom de Vertuninus à Protée, probablement pareeque, ainsi que le dieu des jar-dins, il avait le pouvoir de changer {vertere} de forme à volonté. {Voir Protæus.)
VERU, s. n. indécl. Broche ; dard, javelot.
VERUM, conj. Mais, cependant.
VERUM, i, s. n. La vérité, le vrai.
doctr. — Inqui sitio veri, Recherche de la vérité (2, 4). — Verum dicebat, Il disait vrai, ou II avait raison (4, 17).
ph. — Verum dicere, Dire la vérité (1, 10). VERUMTAMEN, conj. Mais, cependant. VERUS, a, um, adj. Vrai, véritable, naturel. doctr. — Vera dicere ou loqui, Dire !'a vé-rité (5, 25).
pu. — Indicat id esse verum, Prouve la vé-rité de ce que j’avance (1, 15). — Vera exis-timans, Comprenant que tu parlais sérieuse-ment (5, 2).
VERV ACTUM, i, s. n. Terre en jachère {qu'on laisse reposer}.
VERVECINUS, a, um, adj. De mouton.
VERVEX, icis, s. m. Mouton. '
; VERVINA, æ, j. f. Dard court.
VESANIA, æ, s. f. Folie, extravagance, délire. :
VESANUS, a, um, adj. Fou, extravagant, insensé, furieux, enragé.
VESCOR, sceris, sci, t». dép. Manger, se nourrir, vivre de.
ph. — Cœpil vesci singulas, Il se mit à les manger, ou croquer, les unes après les autres (1, 50).
VESCUS, a, um, adj. Bon à manger.
VESERIS, is, s. pr. f. Véséris, lieu de la Campanie, voisin du Vésuve.
C’est là que se livra la fameuse bataille des Ro-mains contre les Latins, dans laquelle P. Décius Mus se dévoua aux Mânes pour le salut de l’armée romaine. {Voir de vir., ch. 25, et Décius, n° 1.)
VESICA, æ, s. f. Vessie.
VESICARIUS, a, um, adj. De vessie. VESICUEA, æ, s. f. Vésicule {petite vessie}. VESPA, æ, s. f. Guêpe.
VESPASIANUS, i, s.pr. m. Vespasien {Ti-tus-Flavius-Sabinus}, empereur romain.
Il naquit de parents obscurs, à Réate, dans le pays des Sabins, l’an 9 de J.-C. — Sa valeur et sa prudence lui procurèrent le consulat, l’an 52 de J. C. — Deux ans après, les juifs s’étant révoltés, Néron chargea Vespasien de soumettre les rebelles. Déjà toutes les places fortes de la Galilée étaient prises : Jérusalem seule résistait encore, lorsque Néron mourut, l’an 68.— Vespasien se mit sur les rangs, et disputa la couronne à Vitellius. Proclamé empereur par ses légions, il entra à Rome, l’an 70. Il montra un désir sincère de faire cesser les abus, et y parvint, après avoir toutefois rétabli la disci-pline militaire. Il mourut, l’an 79 de J.-C., à l'âge de 71 ans, après huit années d’un règne toujours tranquille et heureux. '
Vespasien eut beaucoup des qualités d’un bon prince . toutefois, on lui reproche justement une avarice telle, qu’il ne reculait devant aucun moyen pour se procurer de l’argent. 11 mit un impôt jus-que sur les urines; et comme Titus, son'fils, le raillait à ce sujet, il lui dit, en lui montrant la pre-mière somme qu’il retira de cette singulière taxe : ״ Cela sent-il mauvais? » — On reproche encore à Vespasien d’avoir fait périr Sabinus et Eponine, sa femme, pareeque Sabinus s’était fait proclamer em-pereur des Gaules. Depuis lors, ce malheureux était resté caché, neuf ans, avec sa famille, dans un antre profond, où, à la fin, il avait été découvert par les troupes romaines.
VESPER, eri, s. m. Etoile de Vénus.
Les Romains appelaient l’étoile de Vénus Vesper lorqu’clle paraît après le coucher du soleil. Ils la nommaient Lucifer, lorsqu’elle paraît le matin. {Voir Lucifer.)
VESPER, eri, s. m. et
VESPER, eris, s. m. et VESPERA, æ, s. f. Le soir. VESPERALIS, m. f., e, n. Occidental. VESPERASCIT, v. unipers. et VESPERAT, v. unipers. Il se fait nuit, la nuit approche.
VESPERÈ, adv. Le soir, sur le soir. VESPERNA, æ, s. f. Repas du soir. VESPERTILIO, onis, s. m. Chauvesouris. VESPERTINUS, a, um, adj. Du soir, qui arrive au soir, qui se fait au soir.
VESPERUS, i, s. m. Le soir.
ep. s. — Ad vesperum, Sur le soir, au soir (ch. 20).
VESPILLO, onis, s. m. Croquemort.
A Rome, on appelait vespillones des esclaves qui étaient chargés du soin de transporter, le soir, les cadavres des pauvres. —« Ils servaient aussi dans les sacrifices qu’on fesait aux Mânes.
VESTA, æ, s. pr. f. Vesta, femme d’Uranus et mère de Saturne.
Le plus ordinairement, on entend par Vesta Cy-hèle ou la Terre.
--, fille de Saturne et de Rhéa.
Cette seconde Vesta est souvent confondue avec Rhéa elle-même, ou la Terre, avec Cérès, et même avec Cybèle. — Tout cela est fort obscur dans la mythologie. — Mais ce qui est hors de doute, c’est que cette Vesta, dont le nom vient du grec estia, (foyer, feu), présidait au feu.—Enée apporta le pre-mier son culte en Italie, et Numa lui bâtit à Rome un temple, de forme ronde, dont l’entrée était in-terdite aux hommes. — On représentait Vesta avec une longue robe, tenant une lampe d’une main, et, de l’autre, un javelot et un palladium. (Voir app-, ch. 1 et 2·)
VESTALIA, orum, s. pr. n. pl. Vestalies, solennité romaine.
C’était, à proprement parler, la fête des boulan-gers : on la célébrait le 9 juin, en l’honneur de Vesta. — Ce jour-là, on fesait des festins dans les rues, et l’on choisissait des mets que l’on portait aux Ves-taies, pour les offrir à la déesse.
VESTAL1S, is, s. pr. f. Vestale, prêtresse de Vesta.
Les Vestales étaient de jeunes vierges chargées d’entretenir le feu sacré qui brûlait sans cesse sur l'autel que Numa Pompilius avait consacré à Vesta. Si ce feu venait à s’éteindre, on cessait de travailler jusqu’à ce que ce malheur eût été expié. S’il arrivait par la négligence de la vestale de service, on sévis-sait gravement contre elle. — Tous les ans, aux calendes de mars, on renouvelait le feu sacré au moyen du feu du soleil. (Voir app., ch. 2.)
VESTALIS, m. f., e, n. De Vesla.
VESTER, tra, trum, adj. Votre; pron. Le vôtre, la vôtre.
VESTIARIUM, ii, s. n. Vestiaire (lieu où Von serre les vêtements}.
VESTIARIUS, a, um, adj. Qui concerne les habits.
VESTIARIUS, ii, s. m. Qui fait ou qui vend des habits.
VESTIBULUM, i, s. n. Vestibule, corridor, entrée.
de vir. — In veslibulo regiœ tumulluari, Se quereller à l’entrée du palais (ch. 6).
VESTIGIUM, ii, s. n. Trace, vestige.
ep. gr. — Apud eos elucebanl nonnulla prislinœ fortitudinis vestigia, On voyait briller en eux quelques traces de leur ancienne va-leur (ch. 186).
VESTIGO, as, avi, atum, are, v. acl. Cher-cher à la piste, rechercher avec soin.
VESTIMENTUM, i, 5. n. Vêtement, habit.
VESTIO, is, ivi, itum, ire, v. act. Vêtir, revêtir.
VESTIPLTCA, æ, s. f. Femme-de-chambre.
VESTIPLICUS, i, s. m. Valet־de־chambre.
VESTIS, is, s. f. Habit, robe, vêtement ; étoffe ; ornement.
de vir. — Veste mulalâ, Ayant changé d’ha-bits (ch. 60). — Tegere veste, Cacher sous son habit (ch. 64).
ep. gr. — Exuere vestem regiam, Oter le costume royal (ch. 5).
ep. s. — Scindere vestem, Déchirer ses ha-bits (ch. 45).
VESTITOR, oris, s. m. Tailleur.
VESTITUS, a, um, part. pas. de vestio.
VESTITUS, ûs, s. m. Habillement, vêtement, habit, costume.
ph. — Fluens veslitu, Traînant une robe très ample (5, 1).
VESTIVI, parf. de vestio. [pays.
VESTRAS, atis, m. f. n. Qui est de votre VESULUS, i, s. pr. m. Le Vésule, aujour-d’hui Viso, montagne de la Ligurie.
C’est là que le Pô prend sa source.
VESUVIUS, ii, s. pr. m. Le Vésuve, montagne volcanique, à six kilom. de Naples.
On prétend que le mont Vésuve était autrefois stérile seulement au sommet : ses flancs étaient couverts de vignobles et de vergers. — La première éruption dont l’histoire ait transmis le souvenir eut lieu l’an 79 de J.-C., sous le règne de Titus. Cette éruption, dont Pline, le naturaliste, fut la victime, fut accompagnée d’un violent tremblement de terre, qui renversa Pompéiaet Herculanum.—Depuis cette époque, les éruptions ont été assez fréquentes.— Le Vésuve jète continuellement de la fumée, et parfois des cendres et des flammes--Il a 1200 mètres de
hauteur perpendiculaire.
VETANS, antis, part. prés, de veto.
VETATIO, onis, i. f. Défense.
VETATURUS, a, um, part. fut. de veto : Qui défendra.
VETERAMENTARIUS, ii, i. m. Fripier. VETERANUS, a, um, adj. Ancien, vieux. VETERANUS, i, s. m. Vétéran.
Λ Rome, on donnait le nom de veteranus à tout soldat qui avait fait dix campagnes dans la cavalerie, et vingt dans l’infanterie. — Sous la république, on donnait pour récompense aux vétérans quelques arpents de terre dans une colonie: sous l’empire, on leur distribuait quelques sommes d’argent. — Ces distributions causèrent souvent des révoltes dans les armées romaines.
VETERASCO, scis, scere, v. n. Vieillir, devenir vieux.
VETERATOR, oris, s. m. Vieux routier, maître fripon.
VETERATORIÈ, adv. En vrai fripon.
VETERATORIUS, a, um, adj. De vieux routier.
VETERATUS, a, um, adj. Vieux.
VETERAVI, parf. de vetero.
VETERES, um, s. m. pl. Les anciens. (Fotr Vêtus.) [somme.
VETERINA, orum, s. n. pl. Bêles de VETERINARlUS, a, um, adj. Vétérinaire, de bête de somme. [rant.
VETERINARlUS, ii, s. m. Maréchal fer-VETERIS, gén. de vêtus. [gique.
VETERNOSÈ, adv. D’une manière léthar-VETERNOSUS, a, um, adj. Léthargique.
VETERNÜM, i, s. n. et
VETERNUS, i, s. m. Léthargie (assoupisse-ment profond), insensibilité ; indolence, non-chalance.
VETERNUS, a, um, adj. Léthargique.
VETERO, as, avi, atum, are, v. n. Vieillir, devenir vieux. [prohibition.
VETITUM, i, s. n. Ce qui est défendu, VETITUS, a, um, part. pas. de veto.
VETO, as, tui, itum, are, v. act. Empêcher, défendre, interdire.
VETURIA, æ, s. pr. f. Véturie, famille patricienne de Rome.
-----, mère de Coriolan.
Les dames romaines la prièrent d'aller, avec sa belle-fille Volumnie, trouver Coriolan, pour le dé-tourner de faire la guerre à sa patrie. Véturie y réussit; et comme le sénat lui demandait ce quelle désirait pour récompense d'uu si grand service, elle se contenta d’exprimer le vœu que l’on bâtît un temple à la Fortune des femmes. Ce monument fut élevé, l’année suivante, dans le lieu même où Véturie avait fléchi la colère de sou fils. (Voir de vir., ch. 18, et Coriolanus.)
VETUS, eris, m. f. n. Ancien, vieux.
VETUSTAS, atis, s. f. Vétusté, vieillesse, ancienneté, antiquité.
ph. — Ne eleves vetustatem fabulosam, Pour que vous ne dépréciiez pas l’antiquité fabu-leuse (5, 9)., [ciens.
VETUSTE, adv. A la manière des an-VETUSTESCO, scis, scere, v. n. Vieillir, devenir vieux.
VETUSTUS, a, um, adj. Vieux, ancien.
VEXABILIS, m. f., e, n. Qui donne du cha-grin. [geante.
VEXARILITER, adv. D’une manière afïli-
VEXAMEN, inis, s. n. et
VEXATIO, onis, s. /;Vexation, persécution, affliction ; secousse.
VEXATOR, oris, s. 7n. Persécuteur.
VEXATRIX, icis, s. f. Persécutrice.
VEXATUS, a, um, part. pas. de vexo : Tourmenté, affligé, accablé.
VEXI; parf. de veho.
VEXILLARIUS, ii, s. m. Enseigne, porte-enseigne.
On donnait, à Rome, le nom de vexillarius a un sous-officier chargé de porter l’enseigne ou drapeau. — 11 y avait toujours deux vexillaires dans chaque corps, mais un seul fesait le service.
VEXILLATIO, onis, s. f. Compagnie sous un même guidon. [guidon.
VEXILLUM, i, s. n. Drapeau, étendard,
VEXO, as, avi, atum, are, v. act. Vexer, tourmenter, agiter, persécuter, secouer, ruiner.
app. — Potentiam suam.vexandis'hominibus metiri, Faire consister son pouvoir à lourmen-ter les hommes (ch. 16).
VIA, æ, s. f. Rue, chemin, route, voyage ; moyen.
Les voies romaines, viœ romance, ou grandes routes, conduisaient jusqu’aux extrémitésde !’Italie. Elles étaient toutes d’une solidité et d’une beauté remarquables. — Outre les colonnes milliaires qui marquaient les distances de mille en mille ( voir Milliarium ), on y trouvait, de dix en dix pas, des
bornes pour s’assoir, ou pour monter commodément à cheval. — Chaque route romaine portait le nom de celui qui l’avair fait construire. — La plus cé-lèbre était la voie appienne : les Romains l’avaient surnommée regina viarum. (Voir Appia, au Suppl.}
Dans la mythologie et en astronomie, on appelé voie lactée un amas d’étoiles qui forment dans le ciel une trace lumineuse, du N. au S. — On dit que Junon, ayant rencontré dans les champs un enfant nouveau-né, lui présenta son sein. Apprenant alors que cet enfant était Hercule, fils de Maia et de Ju-piter, elle retira brusquement son sein. Il en tomba aussitôt une grande quantité de lait sur !’Olympe. Les gouttes de ce lait furent changées en étoiles. (Voir APP., ch. 15.)
app. — Quasi viarum prœses, Comme pré-sidant aux chemins publics (ch. 1). — Quœ via lactea est appellala, Qu’on appela voie lactée (ch. 15).
de vir. — Viam tentare, Étudier le terrain (ch. 21). — Viœ omnes urbis, Toutes les rues de Rome (ch. 43). — In ipsâ ad carcerem via, Même quand on le conduisait en prison (ch. 61).
doctr. — Viam permetiri, Faire du chemin, marcher (5, 41).
ep. s. — Fessus de viâ, Fatigué d’avoir mar-ché (ch. 27). — Se dare in viam, Se mettre en route (ch. 65 et 154).— Quœ esset dux viœ, Pour leur servir de guide (ch. 85).
ph. — Via honoris, Le chemin des honneurs (2, épil.). ·— Pro semitâ illius feci viam, De son sentier j’ai fait une route, c.-à-d. J’ai élargi le sentier qu’il a tracé (5, prol.}. — In media viâ, Au milieu de la rue (3, 12).
VTALES, ium, s. pr. m. pl. Viales, dieux qui présidaient aux chemins.
Ils étaient particulièrement invoqués par ceux qui se mettaient en route. Ces dieux étaient Mercure, Apollon, Bacchus et Hercule. Leurs bustes étaient placés sur des colonnes le long des grands chemins. — On appelait aussi viales les Pénates et les Lares.
VIALIS, ni. f., e, n. De rue, de chemin, de route.
VIARIUS, a, um, adj. De chemin, qui con-cerne les chemins, les routes, les rues.
VIARIUS, ii, s. m. Voyer (préposé à Ven-trelien des routes, des chemins ).
VIATICATUS, a, um, part. pas. de via-ticor : Muni de provisions de voyage.
VIATICOP1, aris, atus sum, ari, v. dép. Faire des provisions de voyage.
VIATICUM, i, s. n. Provisions de voyage ; viatique.
VIATICUS, a, um, adj. De voyage, qui ; concerne le voyage.
i VIATOR,, oris, s. m. Voyageur.
Les Romains appelaient viatores des officiers subalternes de !’administration (des espèces de ser-gents-de-yille) qui allaient avertir les sénateurs et les magistrats, quand il y avait des assemblées aux-quelles ils devaient assister. — Plus tard, le viator eut mission de conduire en prison les gens que les magistrats lui ordonnaient d’arrêter. — Il marchait aussi devant le tribun du peuple,'pour que la foule lui ouvrît un passage.
VIATORIUS, a, um, adj. De voyageur, qui [ concerne le voyage.
VIATRIX , icis, .ז. f. Voyageuse.
VIBIUS, a, um. adj. Amphibie (qui vildans Veau el sur la terre).
VIBRALIS, m. f., e, n. Qu’on peut lancer. VIBRAMEN, inis, s. n. Action de brandir.
VIBRANS, antis, part. près, de vibro.
VIBRATIO, onis, s. f. Action de brandir (secouer pour lancer ).
VIBRO, as, avi, alum, are, v. act. Brandir, agiter, tenir en l’air, darder, lancer. — Au pass. Trembler, tressaillir.
VIBURNUM, i, s. n. Viorne (petit arbris-seau).
VICANUS, i, ». m. Habitant d’un bourg, villageois.
VICARIUS, ii, s. m. Substitut, remplaçant; vicaire, lieutenant.
de vir. — Al non ego vicarium quœsivi, Je n’ai pas cherché, moi, de remplaçant (ch. 64).
VICATÎM, adv. De rue en rue.
VICE, abl. de vicis. [vingt.
VICENARIUS, a, um, adj. De vingt, qui a VICENI, æ, a, adj. pl. Vingt. [années. VICENNIUM, ii, s. m. Espace de vingt VICEQUÆSTURA, æ, ». f. Lieutenance de questeur. [biens.
VICESIMA, æ, ». f. Impôt du vingtième des
Il est évident que vicesima est un adjectif quali-fiant sous-entendu.
VICESIMANI, orum, ». m. pl. Soldats de la vingtième légion.
VICESIMARIUS, a, um, adj. Du vingtième, de l’impôt du vingtième. ( Voir Vicesima.)
VICESIMO, as, are, v. act. Prendre le vingtième; punir les soldats par vingtième.
VICESIMUS, a, um, adj. Vingtième.
VICI, parf. de vinco.
VICIA, æ, s. f. Vesce (grain rond et noi-râtre dont on nourrit les pigeons).
VICIARIUM, ii, s. n. Champ semé de vesces.
VICIES, adv. Vingt fois.
V1CINALIS, m. f., e, n. Vicinal, de voisin, du voisinage.
VICINIA, æ, ». fl Voisinage, proximité.
VICINITAS, atis, s. f. Voisinage, les voisins.
V1CINUS, a, um, adj. Voisin, proche.
de vir. — Vicina castra, Camps l’un près de l’autre (ch. 28).
VICIS, gén. du s. f. vix, inusité. Vicissitude, alternative, retour, succession des choses ;sort, condition.
app. — Vicem implere, Remplir les fonctions (ch. 1).
de vir. — Alvei vicem prœstare. Servir de tapis (ch. 49).
doctr. — Aliâ vice, Une autre fois (2, 17). — Flere vicem, Pleurer le sort (5, 19).
ep. gr. — Dolere vicem, Plaindre le sort (ch. 192).
ph. — Vices noctis excipiunt spalium diei, Le tour de la nuit prend la place du jour, c.-à-d. La nuit succède au jour (2, 8).— Ut ad-suetam forliùs prcesles vicem, Pour remplir avec plus de courage vos devoirs de tous les jours (5, prol.). — Gemere trislem vicem for-lunœ, Déplorer les tristes revers de la fortune, ou sa triste condition (5, •1).
VICISSÏM, adv. Tour-à-tour, réciproque-ment, à son tour, pareillement.
V1CISS1TAS, atis, ». f. et [gement.
VICISSITUDO, inis, s. f. Vicissitude, chan-app. — Ea vicissiludo quâ delictis pœnœ respondent, Cet ordre qui fait correspondre les peines aux crimes (ch. 12).
VICTIM A, æ, s. f. Victime.
Les Grecs et les Romains n’offraient point indis-tinctement lés mêmes animaux à tous les dieux. — Chaque divinité avait ses victimes favorites — Os animaux étaient le taureau, la vache, la génisse, I ג brebis, la chèvre, le cochon et plusieurs oiseaux domestiques, tels que la poule et l’oie. — Les dieux du ciel et de l’air ne recevaient que des victimes blanches,, et i on n’offrait que des victimes noir־'*׳ aux dieux des enfers. — On y joignait des gâteaux (molœ) que l’on mettait sur la tète des victimes. (Voir Immolo.) — Parfois, les prêtres se couchaient sur les peaux encore fraîches et s’y endormaient, pour annoncer, à leur réveil, la volouté des dieux sur les affaires les plus importantes.
Dans les premiers temps, on n’offrait aux dieux que les prémices des fruits de la terre ou l’élite des troupeaux: pour les rendre plus favorables, on porta la superstition jusqu'à leur immoler des victimes humaines. Cette coutume fut commune à presque tous les peuples de l’antiquité. (Voir Sacrificium.)
VICTIMARIUS, ii, ». m. Victimaire.
A Rome, les victimaires (victimarii ) étaient les ministres inférieurs des sacrifices. Ils liaient les victimes,préparaient les couteaux, l’eau, les gâteaux, et les autres choses nécessaires aux sacrifices. C’étaient eux qui frappaient les victimes. Ils se tenaient près de l’autel, et, au moment de porter le coup, ils demandaient la permission de frapper, eu disant: <׳ dgo-ne? Faut-il que j’agisse, ou Frapperai-je? » — Ils étaient à demi nus, avaient la tète cou־־ ronuée de laurier, et tenaient le couteau à la main. — Quand la victime était égorgée, ils l’éventraiem, et, après que l’aruspice avait regardé les entrailles, ils les enlevaient, les lavaient, répandaient dessus de la farine, et les portaient sur l’autel. (Voir Popæ.
VICTIMO, as, avi, atum, are, v. acl. Immoler, sacrifier.
VICTITO, as, avi, atum, are, v. n. et
VICTO, as, avi, atum, are, v. n. Vivoter, vivre.
VICTOR, oris, s. m. Vainqueur, victorieux.
ep. gr. — Ut viclorem nemo sen lire t, Que personne ne s’aperçût qu’il venait de remporter la victoire (ch. 117).
ph. — Canere laudem victorum, Chanter la gloire des vainqueurs dans les jeux de la Grècq [4, 17).
VICTORIA, æ, s. f. Victoire.
La Victoire avait été divinisée à Rome : elle mar-chait toujours à la suite de Jupiter. —- Sylla lui bâtitun temple,et institua des fêtes en son honneur. — On la représentait avec des ailes, couronnée de laurier, et tenant à la main une branche de pal-niier.
ep. gr. — Tradere victoriam, Rendre les armes (ch. 82).
ep. s. — Tua erit victoria, Tu seras vain-queur (cA. 9Q).—Referre victoriam. Remporter la victoire (ch. 112).
V1CT0RIALIS, m. f., e, n. De victoire.
VICTRIX, icis, s. f. Victorieuse.
V1CTUALIA, ium, s. n. pl. Vivres, sub-distances (ce qui est nécessaire pour vivre).
VICTUAL1S, m. f., e, n. Alimentaire.
VICTUS, a, um, part. pas. de vinco.
app. —Acte victus, Défait en bataille rangée
CÂ. 1).
ep. s. — Viclus dolore, Ne pouvant pas sup-porter la douleur (cà201 .׳).
VICTUS, ûs, s. m. Nourriture; vie.
app.— Ferinus viclus, Vie sauvage (ch. 29).
ep. s. — Comparare ad viclum necessaria, Se procurer les choses nécessaires à la vie (ch. 150).
ph. — Rogare viclum, Demander l’aumône (4. 17).
VICULUS, i, s. m. Petit bourg, petit village.
V1CUS, i, s. m. Village, bourg; rue ; quar-tier d’une vjlle.
VIDELICET, adv. Savoir, c’est-à-dire, par exemple, car.
app. — Videlicet ad, Et cela, pour... (ch. 1).
VIDEN’? pour Videsne? inlerr. Vois-tu?
VIDEO, es, i, sum, ere, v. act. Voir, regar-der, découvrir, prendre garde.
de vir. — Videre somnum, Dormir (ch. 62).
doctr. — Videre ordinem, Remarquer que tout est en ordre (1,1). — Vider élis hominem, Vous auriez vu l’homme (5, 39). — Leo vidit me, Le lion m’aperçut (3, 40).
ph. — Videre mala, Se tenir en garde contre des intentions criminelles, ou Prévoir quelque fraude (1, 16). — Vide-ne, Prends garde (3, 5). — Vides pulchrè, Vous comprenez bien (5, 10).
VIDEOR, eris, sus sum, eri, v. pas. Etre vu, paraître, sembler.
app. — Longum Junoni visum est, 11 parut long à Junon, ou 11 tarda à Junon de voir (ch. 15). —Sibi visa fueral mater parère, La mère avait cru mettre au monde (ch. 23).
de vir. — Qui malebat vint quàm hominum earn culpam videri, Qui aimait mieux attribuer ces propos à l’effet du vin, que les considérer comme l’expression de leurs propres senti-ments (ch. 27). — El visum esset dimiltere, Et qu’il lui parut convenable de licencier (ch. 43).
doctr. — Videbatur eum jamjam occisurus, 11 allait le tuer (2, 9). — Videri damnalurus. Etre sur le point de condamner (5, 49).
ph. — Bis videor mori, 11 me semble mou-rir dèux fois (1, 20).— Quà visum est, Partout où il me plait (5, 6). — Quia videor acer, Comme je suis naturellement vif (5, 6).— Quid tibi videtur, Que vous en semble, ou Qu’en dis-tu (4. 7) ? — Quum visum est mihi, Quand il me plaît (4, 19).
VIDI, parf. de video.
VIDUA, æ, s. f. Vquve. (Voir Viduilas.)
VIDUALIS, m. f., e, n. De veuve.
VIDUATUS, a, um, part., pas. de viduo.
VIDUATUS, ûs, s. m. el
VIDU1TAS, atis, s. f. Veuvage; privation.
i z les Hébreux, la veuve qui n’avait point eu d’eufants de son mari devait épouser son beau-frère . par là, on conservait les biens dans la même famille. — Ce second mariage se fesait sans solen-nité, et seulement en vertu de la loi. Mais, depuis la captivité de Babylone, les familles s’étant confon-dues ainsi que les héritages, cette loi ue fut plus observée.
VIDUO, as, avi, atum, are, v. act. Dépouil-1er, frustrer, priver, dépeupler.
VIDUUS, a, um, adj. Dépouillé, frustré, privé, dénué.
VIDUUS, i, s. m. Veuf.
VIEO, es, evi, elum, ere, v. act. Lier avec de l’osier.
VIETOR, oris, s. m. Vannier (qui fait des ouvrages en osier); tonnelier. [sanl.
VIÈTUS, a, um, adj. Fané, flétri; languis-
VIGEA’I, æ, a, adj. pl. Vingt.
V1GEXS, entis, part. pres, de vigeo : Fi-goureu.r.
VIGEO, es, gui, gere, v. n. Être en vigueur, être florissant.
VIGESCO,scis, scere, v. n. Prendre vigueur, se Fortifier.
VIGESIÈS, adv. Vingt fois.
VIG ESDI US, a, um, adj. Vingtième.
VIGIL, ilis, m. f. n. Qui veille, vigilant.
VIGILABILIS, m. f, e, n. Éveillé.
VIGILAA’TER, adv. Avec vigilance, avec soin.
VIGILANTIA. æ, 5. f. Veille, vigilance.
V1GILARIUM, ii, s. n. Guérite.
VIGILAR1US, ii, 5. m. Guet, sentinelle.
V1GILATÈ, adv. Avec vigilance, avec soin.
V1GILATIO, onis, s. f. Action de veiller, veillée.
V1G1LATUR, v. unipers. pas. On veille.
VIGILATUS, a, um, part. pas. de vigilo : Fait en veillant, exécuté durant la nuit.
VIG1LAX, acis, m. f. n. Qui veille toujours; vigilant.
VIGILES, um, s. m. pl. Sentinelles, gardes, factionnaires.
de vir. — Vigiles sopitos oblruncare, Mas-sacrer les gardes endormies (ch. 36).
VIGILIA, æ, s. f. Veille, veillée, insomnie ; ronde, patrouille.
Les anciens divisaient les heures de la nuit en quatre parties, d’environ trois heures chacune, qu’ils appelaient vigiliœ. — La première veille comme«-cait au coucher du soleil, et la seconde finissait à minuit. La troisième et la quatrième embrassaient le reste de la nuit jusqu’au lever du soleil. Les veilles étaient conséquemment plus ou moins longues,selon les saisons.— A l’armée, on relevait la garde quatre fois la nuit, au son de la trompette.
de vir. — Primâ vigiliâ, A la première veille, c.-à-d. De 6 heures du soir à 9 heures.
ph. — Omni vigiliâ quœrere, Consacrer tout son temps à (3, prol.). [naire.
VIGIL1ARIUS, ii, s.m. Sentinelle, faction-VIGILIUM, ii, s. n. Veille.
VIGILO , as, avi, atum, are, v. n. Veiller; être soigneux, apporter des soins, être attentif, faire sentinelle.
doctr. — Vigilare incipere, Commencer à dormir, se coucher, se mettre au lit (6, 9)
VIGINTI, indécl. Vingt.
VIGINTIVIRI, orum, s. m. pl. Vigintivirs.
On appelait ainsi à Rome vingt officiers chargés de la monnaie, du soin des prisons, de l’entretien des rues, de l’exécution des criminels, et du juge-ment de quelques affaires.
VIGOR, oris, s. m. Vigueur, force.
VIGUI, parf. de vigeo.
VILIPENDO, is, i, ere v. ad. Estimer peu, mépriser, décrier, vilipender.
VILIS, m. f., e, n. Vil, méprisable, bas, commun, ordinaire.
de vir. — Paululüm vilis vint, Quelques gouttes d’un petit vin (ch. 43).
ph. — Negligere vile hordeum, Dédaigner l’orge sans valeur (2, 7). — Legere viles nœ-nias, Lire de futiles bagatelles [3, prol.).
VILISSIMÈ, adv. superl. A très bon marché.
VILITAS, atis, s. f. Bas prix ; bassesse.
VILITER, adv. A bas prix.
VILITO, as, are, v. ad. Rendre vil ou mé-prisable, avilir.
VILIÙS, adv. compar. A plus bas prix, à meilleur marché. [métairie.
VILLA, æ, s. f. Maison de campagne, ferme, VILLANUS, i, s. m. Paysan.
VILLAR1S, m. f., e, n. et
VILLATICUS, a, um, adj. De ferme, de maison de campagne.
VILLICA, æ. s. f. Fermière.
VILLICATIO, onis, s. f. Direction ou sur-veillance d’une ferme.
VILLICO, as, avi, atum, are, v. n. et
VILLICOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Te-nir à ferme (en location) une métairie ; admi-nistrer une ferme. [mier.
VILLICUS, a, um, adj. De ferme, de fer-VILLICUS, i, s. m. Fermier. [poils). VILLOSUS, a, um, adj. Velu (couvert de VILLULA, æ, s. f. Petite ferme.
VILLUM, i, a. n. Petit vin.
VILLUS, i, s. m. Poil (de bête).
VIMEN, inis, s. n. et
VIMEN TUM, i, s. n. Bois pliant (comme le saule, l’osier, le bouleau, etc.).
app. — Vimen in calces inditum, De l’osier passé par les talons (ch. 20).
VIMINAL, alis, s. pr. m. Le mont Viminal, une des sept collines de Rome.
Il était situé dans la partie orientale de la ville, entre le Quirinal au N., et l’Esquilin au S. — Il fut appelé Viminal, pareequ’il y croissait beaucoup d’osier (vimen, inis ). — Ce fut Servius Tullius qui enferma cette montagne dans les murs de la ville.
Jupiter y avait un temple : c’est pour cela qu’on lui avait donné le surnom de Viminal.
VIMINALIA, ium, s. n. pl. Saussaie (lieu planté de saules)·, oseraie (lieu planté d’osier).
V1MINALIS, m. f., e, n. Qui est propre à lier ou à faire des liens de bois.
VIMINETUM, i, s. n. Saussaie, oseraie. (Foir Viminalia.)
VIMINEUS, a, um, adj. D’osier (ou d'autre bois pliant).
VINACEA, æ, s. f. Pépin de raisin.
VINACEUS, a, um, adj, De raisin.
VINACIA, orum, s. m. pl. Marc de raisin (ce qui reste du raisin après qu’il a été pressé).
VINALIA, orum, s. pr. n. pl. Vinalies, fêtes romaines.
L’une, en l'honneur de Vénus, se célébrait au mois d’avril, et .l’autre, en l’honneur de Jupiter, au mois d’août.
VINALIS, m. f., e, n. De vin.
VINARIUM, ii, s. n. Toaneau.
VINARIUS, a, uni, adj. De vin, qui con-cerne le vin. [de vin.
VINARIUS, ii, s. m. Cabaretier, marchand VINCEUS, a, um, adj. Propre à lier.
VINCIRILIS, m. f., e, n. Facile à vaincre, â surmonter.
VINCIO, is, xi, ctum, ire, v. ad. Lier, al-tacher, enchaîner, garrotter.
ep. gr. — Compedibus aureis vincire, Lier avec des chaînes d’or (ch. 70).
VINCLUM, i, pour Vinculum, i.
VINCO, is, vici, victum, ere, v. ad. Vaincre, surpasser, gagner. /
de vir. — Vincere opinionem, Surpasser l’o-pinion (ch. 37).
doctr. — Justitia vieil, L’amour de la j.us-tice l’emporta sur (3, 21). — Peragrare vin-cendo, Parcourir en vainqueur (4, 14).
ep. gr.—Fatigali vincendo, Fatigués à force de vaincre (ch. 14). — Vincendi ratio erat diversa. Les moyens qu’ils employaient pour vaincre n'étaient pas les mêmes (ch. 123).
ph. —Vincere faciem bonis moribus, Vaincre la figure par les bonnes mœurs, c.-à-d. Faire oublier sa laideur par un excellent caractère ou par les qualités du cœur (5, 7). — Vincere formd, L’emporter en beauté (5, 16).
VINCTIO, onis, s. f. Action de lier, d’at-tacher.
VINCTOR, oris, s. m. Qui lie.
VINCTURA, æ, s. f. et
VINCTUS, ûs, s. m. Action de lier; liga-ture, lien, bandage.
VINCTUS, a, um, part. pas. de vincio.
VINCULUM, i, s. n. Lien, chaîne, fers, prison.
app. — In vincula conjicere, Jeter en pri-son (ch. 1). — Eximere vinculis, Délivrer des fers (ch. 15).
doctr. — Sub vinculis habere. Enchaîner en quelque sorte (6, 11).
ep. s. — Solvere vincula, Briser les liens (ch. 183).
VINDEMIA, æ, s. f. Vendange, récolte.
VINDEMIALES, ium, s. f. pl. Les ven-danges.
VINDEMIATOR, oris, s. m. Vendangeur.
VINDEMIATORIUS, a, um, adj. De ven-dange, qui concerne la vendange.
VINDEMIO, as, avi, atum, are, v. ad. Ven-danger.
VINDEMIOLA, æ, s. f. Epargnes.
VINDEX, icis, s. m. et f. Vengeur, ven-geresse.
ep. gr. — Adesse vindex, Se présenter comme!־ le vengeur (ch. 67).
VINDICATIO, onis, «. /’. Vengeance, pu-nition.
VINDICIS, gén. de vindex.
VINDICO, as, avi, atum, are, v. acl. Ven-ger, punir, assurer, délivrer, défendre; affran-chir, exempter.
app. — Cœlum sibi vindicate, S’approprier le ciel, ou Se rendre maître du ciel (ch. 5).
EP. GR. — Vindicate se ab aliqud re, Se tirer de (ch. 101). — Vindicate sibi imperium, De-venir maître (ch. 156). — Vindicate sibi, S'at-tribuer (ch. 178).—Fremebanl palàm liber-talem bello vindicandam, S’écriaient ouverte-ment qu’il fallait combattre pour la liberlé (ch. 181).
EP. s. — Vindicate in libertatem, Mettre en liberté (ch. 101).
ph. — Vindicate impelum, Tirer vengeance des attaques des Athéniens (4, 7). — Vindicate sese. Se défendre (5, 2).
VINDICTA, æ, s. f. Vengeance ; défense.
A Rome, on appelait vindicta. la baguette dont !’huissier frappait un petit coup sur la tète de celui que le préteur déclarait libre.
doctr. — Vindicte expetendœ occasio, L’oc-casion de tirer vengeance, ou de se venger (5, 20). — Vindictam quœrere, Chercher à se venger (5, 22).
ph. — Vindicta palet, La vengeance est permise, ou est facile (1, 27).
VINEA, æ, s. f. Vigne, vignoble; mantelet. ( Voir Crates.)
ph. — Alld in vined, Au haut d’une vigne (4, 5).
VINEALIS, m. f., e, n. et
VINEARIES, a, um, adj. et
VINEATICES, a, um, adj. De vigne, de vignoble.
VINEOLA, æ, s. f. Petite vigne.
VINETEM, i, s. n. Vignoble (lieu planté de vignes).
VINEES, a, um, adj. De vin.
VINIPOTOR, oris, s. m. Grand buveur, ivrogne.
VINITOR, oris, s. m. Vigneron (qui cultive la vigne).
VINITORIUS, a, um, adj. De vigneron.
VINOLENTIA, æ, s. f. Ivrognerie.
VINOLENTES, a, um, adj. Ivre; qui sent le vin.
VINOS1TAS, atis, s. f. Suc vineux. VINOSES, a, um, adj. Adonné‘au vin. VINUM, i, s. n. Vin.
> de vir. — Videri vint, Attribuer au vin ' (ch. 27). — Vinum vile, Petit vin (ch. 45).
; EP. GR. — Vint nimis uterque fuit avidus, Ils étaient, l’un et l’autre, trop adonnés an vin (eh. 125).
ph. — Petere vinum, Acheter du vin (4, 5).
VINXI, parf. de vincio.
VIO, as, are, v. n. Marcher.
VIOLA, æ, s. f. Violette (fleur).
VIOLABILIS, m. f.. e, n. Qu’on peut violer.
VIOLACEES, a, um, adj. Violacé, de cou-leur violette.
VIOLÂRAT, pour Violaveral.
VIOLARIVM, ii, s. n. Lieu où il y a beau-coup de violettes.
VIOLARIUS, ii, s. m. Teinturier en violet. VIOLATÎM, adv. En violant, en profanant. VIOLATIO, onis, s. f. Violation, profa-nation.
VIOLATOR, oris, s. m. Violateur, profa-nateur.
VIOLATES, a, um, part. pas. de violo : Violé, outragé. [nation.
VIOLATES, ûs, s. m. Violation, prola-VIOLENS, entis, m. f. n. Violent.
VIOLENTÉ, adv. et [lence.
VIOLENTER, adv. Violemment, avec vio-VIOLENTIA, æ, s. f. Violence; valeur im-pétueuse.
ep. gr. — Frangere violentiam, Dompter la violence (ch. 190). [lueux.
VIOLENTES, a, um, adj. Violent, impé-app. — Sibi violentas afferre manus, Porter sur soi des mains furieuses, c.-à-d. Tourner sa fureur contre soi-même (ch. 15).
ep. s. — Inferre manus violentas alicui, Maltraiter quelqu’un (ch. 154).
VIOLO, as, avi, atum, are, v. ad. Violer, profaner, outrager, insulter, blesser.
doctr. — Violate aliquem, Faire du mal à quelqu’un (1, 15).
VIPERA, æ, s. f. Vipère (serpent veni-meux).
VIPEREES, a, um, adj. et VIPERINES, a, um, adj. De vipère. VIPIO, onis, s. m. Petite grue (oiseau). VIR, viri, s. m. Mari, homme, personnage. de vir. — Hinc patres, ind'e viros depre-calœ, Suppliant, d’un côté, leurs pères, de l’autre, leurs maris (ch. 2). — Viri estis, Vous êtes braves (ch. 55).
C’est une apostrophe qui équivaut à «Guerriers s>, ou à « Braves soldats! »
doctr. — In unoquoque virorum. Dans chaque homme (1, 8).
VIRAGO, inis, s. f. Femme forte, héroïne.
C’est, à proprement parler, une femme qui a les manières, la taille et le courage d’un homme.
VIRATES, a, um, adj. Viril, mâle, fort.
VIRBIES, ii, s. pr. m. Virbius, c’est-à-dire, homme né pour la seconde fois.
Ce nom, composé de deux mots latins, vir, homme, et bis, deux fois, fut donné à Hippolyte, fils de Thésée, après qu’il eut été rendu à la vie par Esculape. (Koir app., <71. 16, et Hippolytus.)
VIRENS, entis, part. près, de vireo : Ver-doyant.
VIREO, eonis, s. m. Loriot ou Verdier (oi-seaux).
VIREO, es, ui, ere, v. n. Être vert; être fort et vigoureux.
VIRES, ium, plur. de vis. [tifier.
VIRESCO, scis, scere, v. n. Verdir, se for-VIRETEM, i, s. n. Lieu plein de verdure. VIRGA, æ, s. f. Verge, baguette. app. — Jnterposità virgd, En mettant entre eux une baguette (ch. 8), ep. s. — Cœsus virgis, Battu de verges (ch. 195).
V’IRGATOR, oris, s. m. Fouetteur.
V1RGATUS, a, um, adj. Rayé (de haul en bas), moucheté.
VIRGETUM, i, s. n. Lieu planté d’osier.
VIRGEUS, a, um, adj. De verges. VIRGILIANUS, a, um, adj. De Virgile. VIRGILIUS, ii, s. pr. m. Virgile, le prince des poètes latins.
Il naquit à Andes, village près de Mantoue, le 15 octobre de l’an 70 av. J -C. — Son père était po-tier: cependant, ii reçut une excellente éducation. Il étudia la langue grèque, la philosophie, les ma-thématiques et la médecine. — Dépouillé de son patrimoine, il vint à Rome, fut présenté par Mécène à Octave, qui lui rendit ses biens.—Ses poésies sont les Bucoliques, les Géorgiques, ou description des travaux de l’agriculture, et l’Enéide, ouvrage auquel il n’eut pas le temps de mettre la dernière main; car, ayant accompagné Auguste en Orient, il tomba malade à Naples, et mourut, en revenant, à l age de 51 ans.
VIRGINALIS, m. f., e, n. et
VIRGINEUS, a, um, adj. Virginal, de vierge, de jeune fille.
VIRGINIA, a*, s. pr. f. Virginie, fille du centurion Virginius.
Le décemvir Appius Claudius, épris de ses char-mes, engagea nue de se- créatures à la réclamer comme son esclave. En sa qualité de juge, il fit droit à cette réclamation. —Virginius, informé de cet attentat, accourt, demande à voir sa fille, la lire à l’écart, et lui plonge un poignard dans le sein. L'indignation générale, excitée par celle sanglante catastrophe, entraîna la ruine de la puissance dé-cemvirale. (Foir ηε vir., ch. 19.)
VIRGINITAS, a lis, s. f. Virginité.
app. — Colere virginitatem, Conserver sa virginité (ch. 6).
VIRGINIUS, ii, s. pr. m. Virginius, père de Virginie.
Il était dans l’année des décemvirs, lorsque les tentatives criminelles d’Appius Claudius contre sa fille le rappelèrent à Rome.—Après avoir vainement essayé de faire renoncer le décemvir à son coupable Hessein, et voyant que les licteurs allaient saisir sa fille, il la tua, en lui disant : « O ma fille, voilà tout < e que ton père peut pour toi ! « Puis, s’adressant au décemvir effrayé ; « G’esl par ce sang, s’écria-t-il, que je voue ta lête aux dieux infernaux. « Appius ordonna en vain qu’on l’arrêtât: le peuple lui ouvrit un passage, il retourna au camp, y fit le récit de son malheur et de son crime, souleva les soldats, les mena à Rome, ei abolit la tyrannie décemvirale. l’an 449 av. J.-C.—Virginius fut ensuite nommé tribun du peuple. (Voir de vir., ch. 19, et Decemvir.)
VIRGO, inis, s. f. Vierge, fille, jeune fille.
La Vierge est un des douze signes du zodiaque, correspondant au mois d’août. — Les uns disent que cette vierge est Thémis; les autres, Astrée, et quelques uns, Erigone.
de vir. — Aliud est rapere virgines, aliud pugnarey Autre chose est d’enlever des jeunes filles ou de combattre (ch. 2).
VIRGULA, æ, s. f. Petite verge.
VIRGULATUS, a, um, adj. Rayé (de haut en bas), moucheté.
V1RGULTUM, i.«.n. Broussailles,bruyères, a: bi isseau.
Vi III, gén. sirig. cl nom. pl. de vir.
V1R1A, æ, s. f. Bracelet ou collier d’homme.
VIRIATUS, a, um, adj. Fort, robuste.
VIRIDARIUM, ii, s. n. Verger (lieu planté d’arbres fruitiers).
VIRIDARIUS, ii, .<. m. Jardinier.
VIRIDÈ, adv. D’une couleur verte.
V1RIDIA, orum, s. n. pl. Jardin planté d'arbres, bosquet, arbres et gazons.
ph. — Lœla viridia ( pour viridaria), Agrca-blés vergers (2, 5).
VIRIDICANS, antis, m. f. n. et
VIRIDICATUS, a, um, adj. Verdoyant.
VIRIDIS, m. f., e, n. Vert, verdoyant; \r-goureux. [·’âge.
VIR1DITAS, atis, s. f. Verdure ; fleur de
VIRIL1S, m. f., e, n. Viril, d’homme, mâle; courageux.
doctr. — Ducere dignitatem virilem, Consi-dérer la dignité comme appartenant à l’homme, ou comme étant l’apanage de l’homme (6, 15).
V1RILITAS, atis, s. f. Virilité, fermeté, courage.
V1RILITER, adv. Virilement, en homme, courageusement.
VIRIÜLA, æ, s. f. Bracelet.
V1RIPOTENS, entis, m. f. n. Puissant en forces.
VIRIl'ÎM, adv. Par homme, par tête, un à un.
VIP1O, dat. et abl. sing, de vir.
VIROR, oris, s. m. Verdeur.
VIROSUS, a, um, adj. Fétide, puant.
VIRTUS, utis, s. f. Vertu, mérite, perfec-lion, qualité; force, valeur, courage; géné-rosilé.
La Vertu était une divinité allégorique, fille de la Vérité. — Marcellus éleva un temple à la Vertu et un autre à !’Honneur. 11 fallait passer par le pre-mier pour arriver au second : idée ingénieuse pour faire comprendre que la verlu est le principe de l’honneur.
Les Romains avaient divinisé toutes les vertus et leur avaient donné des attributs particuliers. La Prudence tenait une règle; la Tempérance, un frein ; la Justice, une balance; la Force, une épée; la Clé-mence, une branche d’olivier; la Gaité, une branche de myrte. L’Honnêteté avait une robe transparente; la Modestie, un*voile; la Liberté, un bonnet phry-gien. La Tranquillité s’appuyait sur une colonne; la Piété brûlait de l’encens sur un autel, etc., elc.
de vir.— Virtuti par fuit fortunay Son bpn-heur fut égal à son courage (ch. 52).
ep. gr. — Vir speclatee virtuliSy Homme d’un grand mérite (ch. 58). — Æmulus virlu-tum, Jaloux des hauts faits (ch. 161,).
ep. s. — Æmulus virtutis fraternœ, Qui imite la valeur de son frère (ch. 207).
ph. — Sine virtute, Impuissant (5, 5).
VIRULENTUS, a, um, adj. Virulent, vé-néneux.
VIS, vis, s. f. Force, puissance, vertu, pro-priélé, vigueur, violence, crédit; quantité, abondance. — Au plur. Forces, troupes,
La Violence, Fis, fille du Styx, et sœur delà Vie-toire, avait, avec la Nécessité, un temple dans la citadelle de Corinthe. — On la représentait sou» les trails d’une femme armée d’une cuirasse, et tenant une massue avec laquelle elle assomme un enfant. (Foir Nécessitas.)
app. — Quarum ea vis erat, Dont la vertu était telle {ch. 11).
de vir. — Vim afferre, Faire violence {ch. 8). — Vim inferre, Recourir à la violence (ch. 47). —Ista quidem vis est, Mais c’est de la violence {ch. 60). — Vis ingens frumenli, Une grande quantité de blé {ch. 62). — Magnd vi, Avec beaucoup d’insistance {ch. 64).
ep. gr. — Summis viribus, De toutes ses forces {ch. 66). — Auclus viribus, Qui a reçu des renforts (ch. 56 et 188).
ph. — Viribus veritalis, Par la force de la vérité (1, 1). — Desertus viribus, Maintenant sans forces, (1, 20). — Fïs carminis, L’éner-gie, ou L’énergique signification, de mes vers, ou Le charme puissant de la poésie (5, prol.}. — Summis viribus, De toutes scs forces (4, 3). — Experlus sum quantis fugias viribus, Je sais par expérience avec quelle ardeur tu fuis (5, 2).
VIS,2e pers. sing, du prés, del’indic. de volo. VISCATUS, a, um, adj. Frotté de glu.
VISCERA, um, s. n. pl. Entrailles.
VISCERATIO, onis, s. f. Curée.
Ou appelait visceratio une distribution de viande crue que l’on fesait au peuple.
VISCIDUS, a, um, adj. Visqueux, gluant.
VISCUM, i, s. n. et
VISCUS, ûs, s. m. Gui {plante qui vient sur certains arbres}; glu.
VI SEN DUS, a, um, part. fut. pas. de viso : Digne d’être vu, qu’il faut voir.
VISIBILIS, m. f., e, n. Visible.
VISIBILITAS, atis, s. f. Visibilité {ce qui rend visible}.
VISIBILITER, adv. Visiblement.
VISIO, onis, s. f. Vision, apparition; notion; fantaisie.
VISITATIO, onis, s. f. Visite, apparition.
VISITATOR, oris, s. m. Visiteur.
VISITO, as, avi, atum, are, v. act. Visiter; favoriser.
VISO, is, i, um, ere, v. acl. Voir souvent, aller voir, visiter.
VISU, supin passif de video : A être vu.
de vir. — Res visu mirabilis, Chose éton-nante à voir (cÆ 24).
VISUALITAS, atis, s. f. Vision.
VISUM, i, s. n. Vision, fantôme.
VISUM EST. {Voir Videor.)
VISUS, a, um, part. pas. de video et de viso.
VISUS, ûs, s. m. Vue, aspect, regard, vision. VITA, æ, s. f. Vie, conduite, mœurs.
app. — Ornare vitam moribus. Orner la vie de mœurs, c.-à-d. Etablir de bonnes mœurs {ch. 29).
de vir. — Se venisse non vitœ ejus hostes, Qu'ils venaient non pas pour attenter à sa vie (ch. 40). — Vitam reprehendere, Blâmer la conduite {ch. 45). — Vitœ suœ limere, Craindre pour ses propres jours (ch.. 59).— Vitœ mi-mum salis commodè agere, Jouer assez bien son ■rôle dans la vie {ch. 64).
doctr. — Vitœ ratio, Manière de vivre, con־ duite (2, 13). — Vitam quœrere, Chercher à conserver sa vie (3, 13).
ep. gr. — Propositum vitœ, Règle de con-duite (cA?. 86).
ep. s. — Insliluere vitam, Régler sa vie {ch. 151).
ph. — Monere vitam, Avertir les hommes (1, prol. ). — Degere vitam, Passer sa vie (1, 3; 1, 29). — Vila vertelur tua, Tes jours se trouveront (2, 8). — Trislem vitam decurrere, Mener une triste vie (4, 1).
VITABILIS, m. f., e, n. Qu’on peut éviter.
VITABUNDUS, a, um, adj. Qui s’efforce d’éviter. [la vie.
VITALIS, m. f., e, n. Vital, qui sert à VITALITAS, atis, s. f. Vitalité, force.
VITALITER, adv. Avec un principe de vie. VITÂSSENT, pour Vitavissent.
VITATIO, onis, s. f. Action d’éviter. VITATUS, a, um, part. pas. de vito : Évité. VITELLI A, æ, s. pr. f. Vitellia, une des plus anciennes familles patriciennes de Rome.
Elle était une des qualorze que l’on appelait ma-jorum gentium. {Voir Senatus.)
VITELLIANA, arum, s. f. pl. Tablettes.
VITELLINUS, a, um, adj. De veau.
V1TELLIUS, ii, s.pr. m. Vitelliüs {Aulus}, empereur romain.
11 naquit l’an 15 de J.-C. — Il se fraya par ses vices le chemin du trône. — Il plut à Caligula par la qualité de bon cocher ; à Claude, par sa passion pour le jeu ; à Néron, en chantant sur le théâtre. — Il se trouvait à la tête des légions en Germanie, lorsqu’Othon fut proclamé empereur, l’an 69 de J.-C. — Vitelliüs se fit proclamer aussitôt par son armée, s’avança pour combattre son rival, fut vaincu dans trois batailles, mais il gagna la qua trième. Personne ne poussa l'intempérance plus loin que lui. Ses excès et sa cruauté soulevèrent le peuple et les légions. Vespasien fut proclamé empereur, et Vitelliüs, que l’on trouva caché dans la loge du portier du palais, fut promené tout nu par la ville, puis conduit au lieu du supplice, où on le fit mou-rir à petits coups. Il avait régné environ un au. — Son corps, traîné avec un croc, fut jeté dans le Tibre.
V1TELLUS, i, s. m. Jaune d’œuf; petit veau.
V1TERBUM, i, s. pr. n. Viterbe, ville d’L· talic, à quelque dislance du Tibre.
La déesse Volumnia y avait un temple.
VITES, pl. de vitis.
VITEUS, a, um, adj. De vigne.
V1TIABILIS, m. f., e, n. Qui peut être souillé.
VITIARIUM, ii, s. n. Plant de vigne.
VITIATIO, onis, s. f. Action de corrompre, corruption. [teur.
VITIATOR, oris, s. m. Corrupteur, séduc-VITIATUS, a, um, part. pas. de vitio : Corrompu, gâté. [tonne.
VITICOLA, æ, s. m. et f. Vigneron, vigne-VITICULA, æ, s. f. Petit cep {petit pied} de vigne.
V1TICULUM, i, s. n. Tendron (bourgeon, ra/elon) de vigne. [vigne.
V1T1FER, fera, ferum, adj. Qui porte de la
VITIGENUS, a, um, adj. et VITIGINEUS, a, um, adj. De vigne.
VITILIA, ium, s. n. pl. Osier ( qui sert à lier la vigne).
VITILIS, m. f., e, n. Pliable (çu’on plie facilement, comme les branches de vigne).
VITILITIGATOR, oris, s. m. Chicaneur.
VITILITIGO , as, are, v. n. Chicaner.
VITINEUS, a, uni, adj. De vigne.
VITIO, as, avi, atum, are, v. act. Corrom-pre, gâter, vicier, altérer.
VITIO, is, ire, v. ad. Cultiver la vigne.
VITIOSÊ, adv. Mal, d'une manière défec-tueuse. [luosité.
VIT1OSITAS, atis, s.f. Vice, défaut, défec-VITIOSUS, a, um, adj. Vicieux, mauvais, corrompu, dépravé.
VITIS, is, s. f. Vigne, cep de vigne.
A Rome, on appelait vitis un bâton fait avec un sarment de vigne. Ce bâton était originairement la marque distinctive des centurions. Dans la suite, <>11 y substitua une baguetie de tout autre bois,enrichie d'ornements. — Les centurions se servaient de ce bâton pour châtier les soldats.
app. — Vitium gemmas arrodere, Brouter les bourgeons de la vigne [ch. 7).
VITIUM, ii, s. n. Vie··, défaut, corruption, faute; mal, maladie, infirmité.
Les Grecs et les Romains avaient déifié les vices comme les vertus. Du reste, on ignore comment ils les représentaient.
DE vir. —Mihi vitio quidam verlunl, Il y en a qui me font un crime [ch. 45). — At ego illisvitio tribuo,Moi,je leur reproche [ch. 45).
doctr. — Vitia recidere, Extirper des vices, des défauts (2, 7).
ep. s. — Ad vitia deflectere, S’abandonner aux vices, ou Suivre le sentier du vice [ch. 171).
V1T0, as, avi, atum, are, v. act. Eviter, fuir.
ph. — Aper, rapinam vitans, La laie, pour se garantir de l’enlèvement de ses petits, ou pour empêcher qu’on lui prène ses petits (2, 4).
VITRARIUS, ii, s. m. Verrier [qui fait ou qui vend du verre).
VITREA, orum, s. n. pl. Ouvrages en verre.
VITREUS, a, um, adj. Vitré, de verre ; clair, transparent.
V1TRICUS, i, s. m. Beau-père [mari de la mère des enfants d’un autre lit).
VITRIX, icis, s. f. Bouquetière.
V1TRUM, i, s. n. Verre.
VITRUVIUS, ii, s. pr. m. Vitruve, célèbre architecte romain.
' Il était né à Vérone,ou,selon d’autres, à Formies, et vivait du temps de l’empereur Auguste, qui l’cm-ploya à construire des machines de guerre, durant la guerre civile. Il lui confia ensuite l’inspection des bâtiments publics.
VITTA, æ, s. f. Bandelette.
Les vittœ étaient des cordons qui pendaient de chaque côté de Vinfula, bandelette de laine blanche qui ceignait la tête jusqu’aux tempes, et qui était la marque de la dignité sacerdotale.
DE vir — Viltis redimitus, Orné de bande- ; leltes [ch. 45). I
doctr. — Viltis ornalus, Orné de bande-rollcs (4, 8).
VITTATUS, a, um, adj. Qui a les cheveux liés avec une bandelette, qui a la tête ornée de rubans.
VITULA, æ, s. pr. f. Vitula, divinité ro-maine.
Elle présidait à la joie et aux festins. — Ou h;1 offrait, sous le nom de vitulationes, les biens de 11 terre, en réjouissance de quelques heureux succès.
VITULA, æ, s. f. Génisse (jeune vache qui n’a point encore porté ).
VITULAMEN, inis, s. v. Rejeton.
VITULINUS, a, um, adj. De veau.
VITULOR, aris, alns sum, ari, v. dèp. Fo -làtrer, se réjouir en folâtrant.
VITULUS, i, s. m. Veau; petit (de quelque animal que ce soit ).
Moï>e élail sur le mont Sinaï depuis p>ès d»· 80 jours, et ne reparaissait plus. Croyant l’avo·r perdu pour toujours, et désespérant du secours de Dieu, les Israélites forcèrent Aaron â leur élever une idole, et donnèrent, à cet effel, 'es boucles-d’oreilles d’or de leurs femmes et de leurs filles. Celte idole, faite ;1 !’imitation du bœuf Apis des Egyptiens, avait la forme d’un veau, et fut, pour cela, appelée vitulus aureus. Les juifs l’adorèrent et lui ïinmolèrentdes victimes. Moïse descendit, le jour môme, de la montagne, et détruisit cette idcle, l’an 1491 av. J.-C.
V1TUPERABIL1S, m. f., e, n. Blâmable.
VITUPERAR1LITER, adv. D’une manière blâmable.
VITUPERAT1O, onis, s. f. Blâme, censure, réprimande.
V1TUPERATOR, oris, 5 m. Qui blâme, qui censure. [lnpeio.
VITUPERATUS, a, um, part. pas. devi-VITUPERIUM, ii, s. n. Blâme, censure, réprimande.
VITUPERO, as, avi, atum. are, v. ad. Biâ-mer, critiquer.
ph. — Viluperare cœlurn, Critiquer même les œuvres de la divinité (4, 7).
Ce proverbe latin répond au nôtre : Trouver des taches dans le soleil.
VITUPERO, onis, s. m. Qui blâme, qui censure.
VIVACIS, gén. de vivax.
VIVA CITAS, atis, s. f. Force vitale; vha-cité, promptitude d'esprit.
VIVACITER, ado. Vivement, avec ardeur.
VIVARIUM, ii, s. n. Garenne (bois où l'on élève le gibier)·, vivier [pièce d'eau où l’on conserve le poisson rivant).
VIVARIUS, a, um, adj. De vivier.
VIVAX, acis, m. f. n. Vivace, qui vit long-temps; vif, qui a de la vivacité.
VIVENS, entis, part. près, de vivo : Vivant; qui vit; vif.
V1VERRA, æ, s. f. Furet [petit quadrupède carnivore).
VIVESCO, scis, scere, v. n. Naître, prendre vie ; se fortifier.
V1VIDÊ, ad». Vivement, vigoureusement, fortement.
VIVIDUS, a, um, adj. Vif. qui est en vie, animé.
VIVIFICATïO, onis, s. f. Action de vivifier.
VIVIFICATOR, oris, s. m. Qui vivifie.
VIVIFICATUS, a, um. part., pas. de vivifico.
VIV1F1CO, as, avi, atum. are, v. act. Vivi fier (donner la vie, la conserver; donner de la vigueur). [vifie.
VIVI FICUS, a, um, adj. Vivifiant, qui vi-
V1VIPARUS, a, uni, adj. Vivipare (çui met au monde des petits tout vivants).
VIVISCO. scis, scere, v. n. Naître, prendre vie : se fortifier.
VIVO, is, xi, ctum, cre, v. n. Vivre, exister, se nourrir ; passer sa vie.
app. — Qui vivere vix cœperat. Quoiqu’il eût à peine commencé à vivre (ch. 15).
de vir.— Vivere canjundissimè cum, Être ties lié avec (ch. 42). — Ut legibus suis vive-ret, Afinqu'elle fût gouvernée par ses propres lois (ch. 44).
doctr. — Vivendum est, Il faut vivre (1, 6). — Vivere domi. Vivre chez soi (2, 6j.
VIVUS. a, um, adj. Vif, vivant.
app. — Vivam hurno jussit infodi, Il or-donna qu’elle fut enterree toute vive (ch. 21).
de vir. — 1710־ flumine, Dans l’eau courante du fleuve (ch. 7).
VIX, ad«. A peine, difficilement.
app. — Vix indueral quum.... A peine l’eut-il revêtue, que (ch. 15).
de vir. — I7\r evasil, Il eut beaucoup de peine â s’évader (ch. 60).
pii. — Vix intrare, Pénétrer difficilement (S, e).
V1XI, parf. de vivo.
VOBIS, dat. el abl. de vos, plur. de tu.
V0B1SCUM, pour Cum vobis : Avec vous.
VOCABULUM, i, s. n. Mot, terme, parole, nom.
apP. — Proprio vocabblo, En propre terme (ch. 7).
VOCALIS, m. f., e, 7». Qui a la voix hu-maine; qui a la voix forte; résonnant, sonore, bruyant.
VOCALITAS, atis, s. f. Consonuance.
VOCALITER, adv. A haute voix.
VOCAMEN , inis, s. ή. Mol, terme, parole, nom.
VOCATIO, onis, .s. f. Invitation ; assignation.
VOCATIVE, adv. En appelant.
VOCATIVUS, a, um,' adj. Vocatif, qui appèle.
VOCATOR, oris, s. m. Qui invite, qui appéle: celui qu’on envoie pour inviter à un festin.
VOCATORIUS, a, um, adj. D’appel.
VOCATUS, a, um, part. pas. de voco : Ap-pelé, invité.
app. — Vocatis in periculi et gloriœ socie-tatem ducibus, Ayant appelé les chefs à parta-ger ses périls et sa gloire (ch. 18).
VOCATUS, ûs, s. m. Convocation, invita-lion, invocation.
VOCAVI. parf. de voco. [fération.
VOCIFERATIO, onis, s. f. Criaillerie, v־oci-VOCIFERATOR, oris, s. m. Qui crie.
VOCIFERO, as, avi, atum,·are, v. n. el
VOCIFEROR, aris, atus sum, ari, v, dép. Ci 1er fort, vociférer, criailler.
VOCIFICO, as, avi, alum, are, v. act. Appeler.
VOCIS, gén. de vox.
VOCITATUS, a, um, part. pas. de vocito.
VOCITO, as, avi, atum, are, v. act. Appeler souvent.’
VOCO, as, avi, atum, are, v. act. Appeler, donner le nom , convoquer, inviter, citer, de-mander, défier.
app. — Vocàre aliquem in societatem péri-culi el gloriœ, Appeler quelqu’un à partager ses dangers et sa gloire (ch. 18).
de vir. — Neque mea innocentia potest in dubium vocari, El mon innocence ne peut pas être mise en doute (ch. 40).— Vocare ad cœnam. Inviter à souper ( ch. 45). — Vocare ad con-çionem. Faire rassembler, convoquer (ch. 45'.
doctr. — Vocare in judicium, ou in jus. Appeler en justice (5, 21 el 56). — Ut vocarel. Pour qu’il invitât, ou Pour qu'il pût inviter (5, 51).
ep. gr. — Vocare in auxilium, Appeler à son secours, ou Demander du secours (ch. 45 et 82). — Vocare in colloquium, Demander une entrevue (ch. 72) —Injus vocare, Appeler en justice (ch. 1181.
VOCULA, æ, s. f. Petite voix.
VOCULATIO, onis, .s. f. Accent.
VOLA, æ, s. f. Paume (creux) de la main.
VOLA.M, es, et, fut. de volo, vis.
VOLAA’S, antis, part. prés, de volo, as. .— Volantes, Les oiseaux.
VOLAT1CUS, a, um, adj. Volage.
V0LATIL1S, m.'f, e, n. Qui vole; qui va ou qui passe vite.
VOLATURA, æ, s f et
VOLATUS, ûs, s. m. Vol (d’oiseau).
app. — Audaci volatu, Par un vol hardi (ch. 29).
VOLENS, entis, part. près, de volo, vis : Qui agit volontiers, ou librement; favorable.
doctr. — Amitlere nolens, Perdre volontai-rem! ni, ou de son plein gré (2, 27).
VOLENTER, adv. Volontiers.
VOLEA’TIA, æ, s. f. Volonté; faveur.
VOL1TO, as, avi, atum, are, t?. n. Voltiger, voler souvent.
de vir — In primam aciem. volitans, Cou-rant à la tète de ses troupes (ch. 60).
VOLO, as, avi, atum, aie, v. n. Voler; passer vite.
VOLO, vis, volui, velle, v. n A'ouloir, desi-rer, souhaiter, prétendre.
app. — Ut alii volwnt, Comme d’autres le prétendent, ou Suivant d'autres auteurs (ch. 4).
de vir. — A milite galfo volens inlerfeclus est, Il ordonna à un soldai gaulois de le tuer (ch. 59).
ep. s. — Volo, Je le veux bien (ch. 25).
ph.—Quas vellen t. Qu'ils préféraient (5, 15).
VOLONES, um, s. m. pl. Volontaires (soldats).
VOLSCI, orum, s. pr. m. pl. Les Volsques, peuple du Latium, au S.-E.
Ils avaient à ΙΌ. les Rutules et les Latins ; à ΓΕ-, les Samniies et les Campaniens; au les Eques, les Ilerniques et les Marses, et au S., la mer Tyrrhé-nienne (Méditerranée).—Leur capitale était Suessa Pometia, au S.-E. d'Ardée. C’était dans le pays des Volsques, le .long de la mer, que se trouvaient les marais Pantins, qu'on a plusieurs fois tenté vaine-ment de dessécher.
Les Volsques, après avoir résisté longtemps aux Romains, furent enfin subjugués, comme les antres peuples du Latium, vers l’an 329 av. J.-C., par le consul Emilius Mamercinus Privernas.
VOLSELLA, æ, 5. f. Pincette.
VOLSUS, a, um, adj. Epilé.
VOLUBILIS, m. f., e, n. Aisé à tourner; inconstant.
app. — Rotœ insidens volubili, Assise sur une roue qui tournait sans cesse (ch. 12).
VOLUBILITAS, atis, 5. f. Volubilité, apti-tude à' tourner; inconstance.
VOLUBILITER, adv. En tournant.
VOLUCER, cris, cre, adj. Qui vole, ailé, léger, rapide.
doctr. — Nihil est tam volucre, Rien ne se propage si facilement (5, 18).
VOLUCRIS, is, s. f. Oiseau.
PH.— Volucris peregrina, Oiseau de passage (1, 25). — Volucris parvula, Insecte (5, 3).
VOLUCRITER, adv. Promptement.
VOLUMEN, inis, s. n. Rouleau, tour; \0-lume, livre.
VOLUMNA, æ, 5. pr. f. Volijmna, déesse de la bienveillance ou de la bonne intelligence.
Elle était principalement invoquée, avec Volum-nus, dans la cérémonie du mariage.
VOLUMNIA, æ, s. pr. f. Volumnie, femme de Coriolan.
Elle se joignit à sa belle-mère Véturie pour obtenir de son époux qu’il cessât ses hostilités contre les Romains. (Voir de vir., ch. 18, et Co-RIOLANUS.)
VOLUMNUS, i, s. pr. m. Volumnüs, dieu de la bonne intelligence.
On l’invoquait, avec Volumnia, dans la cérémonie du mariage, afinque ces deux divinités entretinssent la bonne intelligence entre les nouveaux époux. Après les fiançailles, chacun de ceux-ci portait au cou l’image de la divinité de son sexe. Cette médaille était en or ou en argent : le jour du mariage, l’é-change s’en fesait entre les deux époux.
VOLUNTARIÈ, adv. Volontairement.
VOLUNTARIES, a , um, adj. Volontaire, qui agit de son propre mouvement; qu’on fait de plein gré.
VOLUNTAS, atis, s. f. Volonté, dessein, in-tention; testament; bienveillance.
de vir. — Sciscilari volunlalem, Demander le consentement (ch. 24).
doctr — Voluntas peccandi, Intention de mal faire (3, 15).
ep. s. — Voluntas Dei fert ila, Telle est la volonté de Dieu (ch. 24).
VOLUPIA, æ, 5. pr. f. Volupie, déesse de la volupté.
Elle était fille de !’Amour et de Psyché. — On la représentait sous la figure d’une jeune et belle femme, élégamment vêtue, assise sur un trône, et avmt la Vertu à ses pieds. — Les Romains lui bâ-tirent un temple.
VOLUPTABILIS, m. f., e, n. Agréable.
VOLUPTARIÈ, adv. Voluptueusement. VOLUPTUARIES, a. um. adj. Voluptueux. VOLUPTAS, atis, s. f. Volupté, plaisir. de vir. — Omnia quœ faceremus ad volup-latent esse referenda, Que tous nos actes ne doivent avoir pour objet que nos plaisirs (ch. 28). — Voluplalum cupidus, Aimant les plaisirs (ch. 56).
VOLUPTUOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Nager dans les délices, jouir des voluptés.
VOLUPTUOSÈ, adv. Avec volupté.
VOLUPTUOSUS, a, um. adj. Qui cause de la volupté ; ravissant, charmant, délicieux.
VOLUTABRUM, i, s. n. Bourbier.
VOLUTABUNDUS, a, um, adj. Qui aime à se vautrer.
VOLUTATÎM, adj. En roulant.
V0LUTAT10, onis, s. f. Roulement, action de se vautrer. i
VOLUTATUS, a, um, part. pas. de voluto. VOLUTATUS, ûs, 5. m. Action de se rouler. VOLUTE, adv. En roulant.
VOLUTIN A, æ, 5. pr. f. Volutina, déesse. Elle avait soin des grains de blé dans leurs épis. VOLUTO, as, avi, atum, are, v. act. Rouler, faire rouler. — Volulari, Se débattre.
app. — Se in cœno libidinum volutare, Se vautrer dans la fange des passions (ch. 9).
ph. — Dum volulal sese, En se vautrant 4).
VOLUTUS , a, um, part. pas. de volvo.
VOLUTUS, ûs, s. m. Action de se traîner en rampant.
VOLVENS, entis, part. près, de volvo: Qui se roule.
VOLVO, is, i. lutum, ere, r. act. Rouler, tourner; faire rouler ; feuilleter.
VOMER, eris, s. m. Soc de la charrue, charrue. [charrue.
VOMEX, icis, s. f. Le haut du soc de la VOMICA, æ, s. f. Abcès, tumeur, apostume. VOMI COSUS, a, um, adj. Qui a des abcès. VOM1CUS, a, um, adj. Pestilentiel.
VOMI FICUS, ״a, um, adj. Qui provoque le vomissement.
V0MIT10, onis, i. f. Vomissement.
V0M1T0, as, avi, atum, are, v. act. Vomir souvent.
VOMITOR, oris, s. m. Qui vomit, sujet aux vomissements.
V0MIT0R1A, orum, s. n. pl. Vomitoires.
Cétaient de vastes portes pratiquées dans le mur extérieur des amphithéâtres, et par lesquelles le peuple entrait et sortait.
VOMITORIUS, a, um, adj. Vomitif, qui pro-voque les vomissements.
VOMITUS, ûs, s. ni. Vomissement, [jeter.
VOMO, is. ui, itum, ere, v. acl. Vomir, re-VORACITAS, atis, s. f. Voracité.
VORACITER, adv. Avec voracité, glouton-nement.
VORAGINOSUS, a, um, adj. Plein de gouffres.
VORAGO, inis, s. f. Gouffre, abîme. VORATIO, onis, s. f. Action de dévorer. VORATOR, oris, s. m Dévorateur.
VORATüS, a, um, part. pas. de voro.
VORAX, acis, m. f. n. Vorace, goulu.
VORO, as, avi, alum, are, v. act. Dévorer, manger avec avidité.
VORTEX, icis, s. m. Gouffre, abîme, tour-nant (d’eau), tourbillon (de vent).
VOS, pl. de tu : Vous.
de vir. — Vobis hœc prœcipuè dico, C’est principalement à vous que je m’adresse (cÆ. 45).
ph. — Vos modo, Vous du moins (2, 8).
VOSTER, tra, trum, pour Vesler, tra, trum.
VOTIV1TAS, atis, s. f. Obligation contractée par un vœu.
VOTIVUS, a, um, adj. Votif, voué, promis par vœu. (Voir Tabella.)
VOTUM, i, s. n. Vœu, désir, souhait.
app. — Concipere preces ac vota, Adresser des prières et des vœux (ch. 15).
doctr. — Vola insusurrare, Adresser tout bas des vœux (1, 11).
VOTUS, a, um, part. pas. de voveo : Voué.
VOVEO, es, vi, turn, ere, v. act. Vouer; desirer ardemment, souhaiter fort.
VOX, vocis, s. f. Voix, mot, parole.
app — Quœ vox grœca, Ce mot grec (ch. 2). — Arbores voce prœditœ, Arbres doués du don de la parole (ch. 18).
de vir. — Cum hâc voce, En prononçant ces paroles (ch. 27). — Ob islam vocem impiam, A cause de ces paroles coupables (ch. 54).— Ne-faria est ista vox, Ces paroles sont bien crimi-nelles (ch. 48). — Libera vox, Paroles tout-à-la fois indépendantes et généreuses (ch. 59). — Ed voce audita, Ce propos lui ayant été rap-porté (ch. 59).
doctr. — Motus nihil voce, Nullement ému par les cris (t, 9). — Erumpere in has voces, !,'aire entendre ces mots (2, 9).—Edidit illam vocem memorabilem, Il prononça ces paroles remarquables (5, 55).— Voce summâ. En éle-vant la voix (4, 12).
ep. gr. — Suprema vox, Dernières paroles (ch. 174).
ep. s. — Magnd voce, En élevant la voix, ou A haute voix (ch. 69). — In has voces iden-(idem erumpens, Rompant de temps en temps le silence en ces mots (ch. 155).
ph. — Vocem prœcludere, Oter la voix, ou Fermer la bouche (1, 2). — Vocem premere, Se taire (1, 11). — Conterritus vocibus venan-lùm, Effrayé parles cris des chasseurs (1, 12). — Edidisse hanc vocem, Avoir dit ces mots (1, 12/. — Vocem habere, Savoir chanter (1, 15). — Vocem mitlere, Faille entendre sa voix 15, 16). — Exhibere fidem vocis, Tenir sa pa-rôle (5, épil.). — Religio misit vocem, La di-\inité fil entendre ces paroles (4, 11). — Vox italurœ, Cri naturel (5, 5).
VULCANAL1A, orum, s. pr. n. pl. Vulca-hales, fêtes de Vulcain.
Les Romains les célébraient au mois d’août : elles duraient huit jours. — Les rues de Rome étaient illuminées. On allumait partout des feux, dans les-quels on jetait des animaux en l’honneur du dieu.
VULCANAL1S, m. f., e, n. et
VULCAN1US, a, urn, adj. De Vulcain.
VULCANUS, i, s. pr. m. Vulcain, fils de Jupiter et de Junon.
Comme il était venu au monde laid et difforme. Jupiter le précipita du ciel. Il se cassa une jambe eu tombant, et resta toujours boiteux. —C’est lui qui fabriquait la foudre. Ses ateliers étaient situés a Lemnos, à Lipara et dans le mont Etna. — Les Cy-dopes étaient ses forgerons. — On lui donne gêne-râlement Vénus pour femme.
Vulcain était particulièrement honoré en Egypte, à Athènes et à Rome. On lui immolait ordinaire-ment des veaux et de jeunes cochons, et l’on avail soin de livrer la victime tout entière au feu, sans en rien réserver pour le festin sacré.
-----, s. m. Le feu.
VULGARIS, m. f., e, n. Vulgaire, ordinaire, commun.
de vir. — Cibi minimi eral atque vulgaris. Il mangeait fort peu et seulement des chose-ordinaires, ou mieux, Sa table était fort sobre et sans aucune recherche ( ch. 64).
VULGARITER, adv. Vulgairement, con -munément.
VULGARIUS, a, um, adj. Vulgaire, ordi-naire, commun.
VULGATOR, oris, s. m. Qui divulgue, qui publie, qui rend public.
VULGATUS, a, um, pari. pas. de vulgo.
VULGATUS, ûs, s. m. Publication.
VULGO , adv. En tout lieu ; communément, ordinairement, publiquement.
VULGO, as, avi, atum, are, v. act. Divulguer, publier, rendre public.
VULGUS, i, s. m. et n. Le peuple, le vul-gaire.
ep. s. — Promiscuum vulgus, Le menu peu-pie, la populace (ch. 85).
VULNERARIUS, a, um, adj. Vulnéraire, qui concerne les plaies, les blessures.
VULNERARIUS, ii, s. m. Chirurgien.
VULNERATIO, onis, s. f. Action de blesser.
VULNERATUS, a, um, part. pas. de vul-nero.
VULNERO, as, avi, alum, are, v. acl. Blesser; offenser.
VULNIFICUS, a, um, adj. Qui blesse.
VULNUS, eris, s. n. Blessure, plaie ; perte, dommage ; flèche.
de vir. — Adversum vulnus, Blessure reçue par devant (ch. 27k
ph. — Lœsus vulnere, Blessé (2, 7).
VULNUSCULUM, i, s. n. Petite blessure, petite plaie.
VULPECULA, æ, s. f. Petit renard.
Il e*t employé quelquefois pour vulpes.
VULPES, is, s. f. Renard.
VULPINALIA, orum, s. pr. n. pl. Vulpi-nales, fête publique des Romains.
Le nom de cette fête vient de ce qu’on y brûlait des renards {vulpes). — Elle se célébrait le 19 avril.
VULPINARIS, m. f., e, n. Rusé comme un renard.
VULPINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Ruser, finasser.
VULPINUS, a, urn, adj. De renard ; ruse.
ph. — Vulpini caluli, Les petits d’un renard (1,27).
VULSI, parf. de vello.
VULS1NII, orum, s. pr. m. pl. Vulsinie, aujourd’hui Bolsena, ville d’Etrurie, sur la rive septentrionale du lac du même nom.
C’est là que naquit Séjan, favori de Tibère. — On dit que cette ville fut détruite par le feu du ciel. — Ses habitants comptaient les années par le moyen de clous qu’ils plantaient dans le temple de Nortia, divinité des Toscans.
VULSURA, æ, s. f. Action d’arracher.
VULSUS, a, um, pari. pas. de vello : Ar-raché.
VULT, 5e pers. sing, du près, de l’indic. de volo, vis.
VULTIS, pers. plur. du près, de l’indic. de volo, vis.
VULTUR, uris, s. m. Vautour (oiseau de proie très vorace ).
VULTURINUS, a, um, adj. De vautour.
VULTURIS, gèn. de vullur.
VULTURIUS, ii, s. pr. m. Vultijrius, sur-nom d’Apollon.
Ce surnom, qui signifie aux vautours, fut, dit-on, donné à Apollon, parcequ’il avait apparu en songe à un berger abandonné dans une caverne, d’où il avait été enlevé par des vautours. — Le berger fit construire un temple en l’honneur de son libérateur,, sur le mont Lissus, près d’Ephèse.
VüLTURNUS, i, s. pr. m. Le Vultürne, au-jourd’hui Yo/furno, grand fleuve de la Campanie.
11 prenait sa source au N., dans le Samnium, pas-sait à Capoue, et allait se jeter dans la merTyrrhé-nienne (Méditerranée}, près de la ville de Vulturnc.
VULTUS, ûs, s. m. Visage, air.
app. — Involans in vullum, S’acharnant après son visage (ch. 27).
doctr.— Vullu prœferre, Manifester sur ses traits 14, 9).
ep. s. — Quo essent vullu meliore, Afin-׳ qu’ils eussent meilleur visage (ch. 182).