OBA

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NUT

NYS

OBC


O, interj. 0 !

Les substantifs qui suivent cette interjection sont le plus souvent au vocatif.

OB, prép. acc. Pour, à cause de, devant, sous.

de vir. — Ob virgines raptas, A cause de l’enlèvement de leurs filles (ch. 2).

OBÆRATUS, a, um, adj. Chargé de dettes.

C’est de là que vient le mot obéré, qui signifie endetté.

OBAMBULATIO, onis, s. f. Allée et venue, promenade.

OBAMBULATOR, oris, s. m. Qui se pro-mène.

OBAMBULO, as, avi, atum, are, v. n. Se promener devant, alentour.

OBARDEO, es, si, sum, ere, r. n. Brûler tout autour.

OBARMATIO, onis, s. f. L’action d’armer de pied en cap {des pieds à la tète).

OBARMO, as, avi, atum, are, v. ad. Armer quelqu’un de pied en cap.

OBARO, as, avi, atum, are, v. act. Labou-rer autour.

OBATER, tra, trum, adj. Noirâtre, un peu noir.

OBAUDIO, is, ivi, itum, ire, v. ad. Faire semblant de ne pas entendre.

OBAURATUS, a, um, adj. Doré tout au-tour.

OBBRUTESCO, scis, scere, v. n. S’abrutir, devenir stupide, bête.

OBCÆCATUS, a, um, part. pas. d’obeæ-co ר Aveuglé.

OBCÆCO, as, avi, atum, are, v. ad. Aveu-gler, rendre aveugle.

OBCÆDES, is, s. f. Massacre, meurtre.

OBCALEO, es, ui, ere, v. n. Être chaud tout autour.

OBCALESCO, scis, scere, v. n. Devenir chaud tout autour.

OBDO, dis, didi, ditum, dere, υ. act. Fer-mer, boucher.

OBDORMIO, is, ivi, itum, ire, v. n. et

OBDORMISCO, scis, scere, v. n. S’en-dormir.

OBDORMIVI, parf. d’obdormio.

OBDUCO, is, xi, ctum, cere, v. act. Mener autour; s’opposer.

doctr. — Obducere dolori, Éloigner la dou-leur (5, 14).

ep. s. — Obducere nubes cœlo, Couvrir le ciel de nuages (ch. 14).

OBDUCTIO, onis, s. f. Action de voiler, de couvrir.

OBDUCTUS, a, um, part. pas. d’obduco.

ep. gr. — Node obdudd, La nuit étant close (ch. 192).

OBDULCO, as, avi, atum, are, v. act. Adou-cir.

OBDUREO, es, ui, ere, v. n. et

OBDURESCO, scis, scere, v. n. S’endurcir.

OBDURO, as, avi, atum, are. v. n. S’en-durcir.

OBDUXERO, fut. passé d’obduco.

OBDUXI, parf. d’obduco.

OBEDIENS, entis, part. prés, d’obedio : Obéissant, soumis.

OBEDIENTER, adv. Avec obéissance.

OBEDIENTIA, æ, s. f. Obéissance, sou-mission.

OBEDIO, is, ivi, itum, ire, v. n. Obéir, être soumis.

OBEDO, is, si, sum, ere, v. act. Manger, ronger autour.

OBELISCUS, i, s. m. Obélisque.

C’est une espèce de pyramide étroite et longue, ordinairement d’une seule pierre, et couverte du haut en bas d’inscriptions hiéroglyphiques. Ces ca-ractères représentent, dit-on, les mystères de la reli-gion égyptienne

OBELUS, i, s. m. Broche.

OBEO, is, ivi et ii, itum, ire, v. ad. Envi-ronner, tourner autour, parcourir; exercer; mourir; visiter.

app. — Obibant urbem, Ils parcouraient la ville (ch. 4).

de vir. — Obire munia, Faire les corvées (ch. 24). — Àd obeunda ducis munia, A rem-plir les devoirs d’un général (ch. 58).

ep. s. — Obire diem supremum, Mourir (ch. 156).

OBEQUITATIO, onis, s. f. Action d’aller à cheval.

OBEQUITO, as, avi, atum, are, v. n. Aller à cheval.

OBERRO, as, avi, atum, are, v. n. Errer autour.

OBESATUS, a, um, part. pas. d’obeso : Devenu trop gras.

OBESITAS, atis, s. f. Obésité (excès d’em-bonpoint).

OBESO, as, avi, atum, are, v. n. En-graisser.

OBESUS, a, um, adj. Obèse, gros et gras.

OBESSE, infin. d’obsum.

OBEX, icis, s. m. Barrière, digue, obstacle. OBFIRMATÈ, adv. Avec opiniâtreté.

OBFIRMATIO, onis, s. f. Obstination ; fer-meté.

OBFIRMATUS, a, um, part. pas. d'obfir-mo : Raffermi, opiniâtre.

OBFIRMO, as, avi, atum, are, v. ad. Affer-mir ; v. n. S’obstiner.

OBFUI, parf. d’obsum.

OBFUSCATIO, onis, s. f. Tromperie.

OBGARRIO, is, ire, v. n. Gazouiller.

OBIIERBESCO, scis, scere, v. n. Se cou-vrir de verdure.

OBHORREO, es, rui, ere, v. n. Faire horreur.

OBICIS, gén. d’obex.

OBII, parf. d’obeo.

OBIRASCOR, sceris, atus sum, sci, v. dép. Se mettre fortement en colère.

OBIRATUS, a, um, part. pas. d’obirascor : Très irrité.

OBITER, adv. En passant, légèrement.

OBITUS, a, um, part. pas. d’obeo.

OBITUS, ûs, s. m. Mort, trépas; rencontre.

OBIVI, parf. d’obeo.

OBJACEO, es, cui, ere, v. n. Être couché devant, être devant.

OBJECI, parf. d’objicio.

I OBJECTA, orum, s. n. pl. Objections.

j  OBJECTACULUM, i, s. n. Obstacle, em-

pêchement.

OBJECTAMENTUM, i, s. n. et

OBJECTATIO, onis, s. f. Reproche ; ob-jection.

OBJECTATUS, a, um, part. pas. d’objecto.

OBJECTIO, onis, s. f. Reproche.

OBJECTO, as, avi, atum, are, v. ad. Ob-jecter, reprocher.

OBJECTUM, i, s. n. Obstacle, opposition.

OBJECTUS, a, um, part. pas. d’objicio.

app. — Objeclâ quotannis virgine, En expo-sant, chaque année, une jeune fille (ch. 5).

de vir. — Objecto Tiberi tuta, Défendue, ou Garantie par le Tibre (ch. 10).

ph. — Objecto cibo, En lui donnant à man-ger(l, 22). — Objecto lucro, Par l’appât du gain (4, 12).—Objeclus pugnœ alicujus, Ayant à combattre quelqu’un (5, 10).

OBJECTUS, ûs, s. m. Opposition, obstacle.

OBJICIO, is, jeci, jeelum, ere, v. ad. Mettre ou jeter au devant; objecter, présenter, exposer; reprocher.

app. — Nihil formosius objiciebatur sen-sibus, Rien de plus beau ne tombait sous leurs sens (ch. 15). — Objicere variis laboribus. Exposer à différents travaux (ch. 15).

de vir. — Objicere domos diripiendas, Li-vrer des maisons pour les piller, c.-à-d. Or-donner le pillage des maisons (ch. 55). — Ob-jicere corpus, Opposer son corps (ch. 64).

OBJURGATIO, onis, s. f. Réprimande, re-proche.

OBJURGATOR, oris, s. m. Qui fail des reproches, qui reprend.

OBJURGATORIUS, a, um, adj. De re-proche.

OBJURGO, as, avi, alum, are, v. acl. Ré-primander, insulter, reprocher.

de vir. — Objurgate earn cœpil, Se mil à la gronder (ch. 63).

OBJURO, as, avi, atum, are, v. acl. Enga-ger par serment.

OBLATIO, onis, s. f. Offrande, oblation.

Les fruits de la terre, le pain, le vin, l’huile et le sel sont les plus anciennes offrandes.— Numa Pom-pilius ordonna aux Romains d’offrir aux dieux des fruits, du froment, de la farine, ou de la mie de pain avec du sel, du froment rôti ou grillé. Chez les Grecs, la farine, mêlée avec du vin et de l’huile, était la matière des sacrifices ordinaires des pauvres. — Les Grecs et les Romains mettaient les offrandes de farine, de vin et de sel sur la tête de la victime encore vivante, tandisque les Uchreux les jetaient sur les chairs de la victime immolée et déjà mise sur le feu.

OBLATRATOR, oris, s. m. Criailleur, cia-baudeur.

OBLATRO, as, avi, atum, are, v. n. Aboyer contre ou autour.

OBLATUM, i, s. n. Offrande, oblation.

OBLATUS, a, um, part. pas. d’offero.

OBLECTAMEN, inis, s. n. et

OBLECTAMENTUM, i, s. n. Plaisirs, char-mes, divertissement, amusement.

OBLECTATIO, onis, s. f. Charmes, attraits.

doctr. — Obleclalionem habere, Avoir son charme (4, 2).

OBLECTO, as, avi, atum, are, v. act. et

OBLECTOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Di-venir, récréer, réjouir.

de vir. — Ed obledandâ saliari non pote-rat, Il ne croyait jamais lui causer assez de plaisir (ch. 18).

doctr. — Studium oblectat senedutem, L’é-tude fait le charme de la vieillesse (4, 2).

OBLENIO, is, ivi, itum, ire, v. acl. Adoucir. OBLEVI, parf. d’oblino.

OBLIDO, is, si, sum, ere, v. ad. Ecraser.

OBLIGAMENTUM, i, s. n. et

OBLIGATIO, onis, s. f. Embarras, obli-gation.

OBLIGO, as, avi, atum, are, v. act. Lier au-tour; engager, obliger.                    *

de vir. — Obligari bénéficia, Être lié par un bienfait (ch. 25).

OBLIGURIO, is, ivi, itum, ire, v. n. Dissi-per, dépenser.

OBLINO, is, levi, litum, ere, v. acl. Couvrir, enduire, frotter, effacer.

OBLIQUATES, a, um, part. pas. d׳obliquo. OBLIQUE, adv. Obliquement, de côté.

OBLIQUITAS, atis, s. f. Obliquité.

OBLIQUO, as, avi, atum, are, v. ad. Mettre de côté, faire aller de biais.

OBLIQUUS, a, um, adj. Oblique, de biais, détourné.

OBLISI, parf. d’oblido.

׳ . OBLISUS, a, um, part. pas. d’oblido : Etranglé.

OBLITEO, es, ui, ere, v. n. et

OBLITESCO, scis, scere, v. n. Se dérobîr, se cacher.

OBLITTERATIO, onis, s. f. Perte d’une connaissance; effaçure.

OBLITTERO, as, avi, atum, are, v. ad. Ef-facer, raturer, rayer.

OBLITUS, a, um, part. pas. d’obliviscor î Ayant oublié.

de vir. — Oblita fralrum, oblila patriœ, Toi qui oublies ce que tu dois à tes frères, ce que tu dois à la patrie (ch. 4).

ph. — Oblilus cibi, Oubliant de manger (1, 26).

OBLITUS, a, um, part. pas. d’oblino : Oint, frotté.

OBLIVIO, onis, s. f. Oubli; amnistie.

ep. gr.—Lex oblivionis, Loi d’oubli (ch. 69).

On donna ce nom à une loi par laquelle il était défendu, à Athènes, après l'expulsion et la mort des tyrans, de parler du passé et de poursuivre aucun de leurs partisans. (Voir ep. gr., ch. 69.)

OBLIVIOSUS, a, um, adj. Qui oublie, ou-blieux.

OBLIVISCENDUS, a, um, part. fut. pas. d’obliviscor : Qu’il faut oublier.

OBLIVISCOR, sceris, itus sum, sci, v. dép. Oublier.

OBLIVIUM, ii, s. n. Oubli.

OBLONGUS, a, um, adj. Oblong (phis long que large, ou, en parlant du format d’un livre, moins haut que large).

OBLOQUOR, eris, cuius sum, qui, v. dép. Contredire.

OBLUCTOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Lutter contre, résister.

OBLUDO, is, si, sum, dere, v. n. Se jouer avec.

OBMURMURO, as, avi, atum, are, υ. n. Murmurer contre.

OBMUTESCO, scis, tui, scere, v. n. Deve-nir muet.

OBNATO, as, *avi, atum, are, v. n. Nager devant.

OBNECTO, is, xui. xum, ctere, v. ad. En-gager, obliger, lier.

OBXITOR, eris, nixus sum, ti, v. dép. Faire effort contre, se raidir contre.

OBNIXÈ, adv. Avec effort; avec instance.

OBXIXUS, a, um, pari. pas. d’obnitor.

OBNOXIE, adv. D’une manière servile.

OBNOXIUS, a, um, adj. Exposé à, sujet à; soumis, dévoué.

de vir. — Ælas obnoxia injuriæ, Age ex-posé à l’injure (ch. 12).

ph. — Servitus obnoxia, L’esclavage (pour Ésope esclave) gêné par la dépendance (5, prol.).

OBNUBILO, as, avi, atum, are, v. ad. Cou-vrir de nuages.

OBNUBILUS, a, um, adj. Nébuleux.

OBNUBO, is, psi, plum, ere, v. ad. Cou-vrir, voiler.

OBNUNTIO, as, avi, alum, arc, v. ad. Por-ter de mauvaises nouvelles.

Ί OBXürSJ, parf. d’obnubo.

OBOLEO, es, ui, ere, v. n. et

OBOLESCO, scis, scere, v. n. Exhaler une une odeur forte.

OBOLES, i, s. m. Obole.

C’était un poids et une monnaie des Grecs. L’o-bole-^oids équivalait à 72 centigrammes; l’obole-»Monnaie valait 15 centimes.

OBORIOR, iris, ortus sum, iri, v. dép. Se lever à !’opposite, commencer à paraître ; échapper.

OBORTUS, a, um, part. pas. d’oborior.

OBREPO, is, psi, ptum, ere, v. n. et

OBREPTO, as, avi, atum, are, v. n. Ram-per, se glisser dans, arriver subitement.

OBRIGEO, es, ui, ere, v. n. et

OBRIGESCO, scis, scere, v. n. Devenir raide de froid.

OBRODO, is, si, sum, ere, v. ad. Ronger tout autour.

OBROGO, as, avi, atum, are, v. ad. Inter-rompre avec importunité; présenter une loi qui en abroge une autre.

OBRUMPO, is, rupi, ruptum, ere, c. ad. Rompre.

OBRUO, is, i, tum, ere, v. ad. Couvrir, ca-cher ; accabler, écraser ; tomber.

de vir. — Obrui scutis, Être écrasé sous la masse des boucliers (ch. 2).

OBRUSSA, æ, s. f. Pierre de touche (pour reconnaître l'or et l'argent').

OBRUTUS, a, um, part. pas. d’obruo.

app. — Obruta fludibus, Ensevelie sous les flots (ch. 5).

de vir. — Corruit obrutus telis, Il tomba couvert de flèches, ou accablé de traits (ch. 25 d 57). — Obrutus fludibus, Couvert par les vagues (ch. 60).

OBSÆVIO, is, ii, ire, v. n. Être cruel, user de cruauté envers.

OBSATURO, as, avi, atum, are, v. ad. Remplir, regorger ; v. n. Se rassasier jusqu’au dégoût.

OBSCENE, adv. D’une manière obscène, avec obscénité.

OBSCENITAS, atis, s. f. Obscénité (parole, action qui blesse la pudeur).

OBSCENES, a, um, adj. De mauvais au-gure; obscène, impur.

OBSCURATIO, onis, s. f. Obscurcissement, obscurité.

OBSCURATUS, a, um, part. pas. d’obscuro.

OBSCURE, adv. Obscurément, avec ob-scurité.

OBSCURITAS, atis, s. f. Obscurité, obscur-cîssement.

OBSCURO, as, avi, atum, are, v. ad. Ob-scurcir, ternir, cacher, offusquer.

OBSCURUS, a, um, adj. Obscur, sombre, ténébreux ; peu connu.

OESECRATIO, onis, s. f. Supplication.

Les obsécrations étaient des sacrifices que le sénat romain ordonnait dans les temps de calamité.

OBSECRO, as, avi, atum, are, v. ad. Sup-plier, demander comme une grace.

ep. s. — Te oro atque obsecro, Je vous prie el vous conjure (ch. 68).

OBSECUNDO, as, avi, atum, are, v. ad. Seconder: v. n. Être complaisant.

OBSEDI, parf. d’obsideo.

OBSEPIO, is, ivi et sepsi, septum, ire, v. ad. Environner de haies, boucher le passage, fermer, garder.

OBSEPTUS, a, um, part. pas. d’obsepio.

OBSEQUENS, entis, m. f. n. Obéissant, sou-mis, souple, complaisant

OBSEQUENTER, adv. Avec complaisance, par obéissance.

OBSEQUENTIA, æ, s. f. Obéissance, sou-mission, complaisance.

OBSEQUIÆ, arum, s. f. pl. Obsèques, fu-nérailles.

OBSEQUIOSUS, a, um, adj. Complaisant, soumis.

OBSEQUIUM, ii, s. n. Obéissance, sou-mission.

doctr. — Obsequium servile, Services do-mestiques (5, 58).

OBSEQUOR, eris, cutus sum, i, v. dép. Obéir, avoir de la complaisance; se soumettre.

OBSERATUS, a, um, part. pas. d'obsero.

OBSERO, as, avi, atum, are, v. ad. Fermer à clé.

ep. s. — Obserare portas, Fermer les portes (ch. 105).

OBSERO, is, sévi, situm, ere, v. ad. En-semencer, semer, planter.

OBSERVANS, antis, m. f. n. Respectueux, qui a des égards.

ep. s.— Observons cultûs divini, Attaché au culte de Dieu (ch. 171).

OBSERVANTIA, æ, s. f. Considération, égards, respect.,

OBSERVATÈ, adv. Avec circonspection.

OBSERVATIO, onis, s. f. Observation, re-marque; observance.

OBSERVATOR, oris, s. m. Observateur, espion.

OBSERVATUR, v. unipers. pas. On re-marque.                              [servo

OBSERVATES, a, um, part. pas. d’ob-OBSERVATES, ûs, s. m. Observation, re-marque.

OBSERVO, as, avi, atum, are, v. ad. Ob-server, remarquer, garder.

OBSES, idis, s. m. Otage, qui est donné en otage.

OBSESSIO, onis, s. f. Siège, action d’as-siéger.

OBSESSOR, oris, s. m. Assiégeant.

OBSESSUS, a, um, part. pas. d'obsideo.

OBSIDEO, es, sedi, sessum, ere, v. act.

Assiéger, occuper, s’emparer.

OBSIDES, plur. d’obses.

OBSIDIO, onis, s. f. Siège.

de vir. — Urbem obsidione cingere, Assié-ger une ville de tous les côtés, la bloquer (ch. 56).

ep. gr.—Obsidione tenere, Assiéger (ch. 105y.

—Obsidionem solvere, Lever le siège (ch. 115). — Obsidione cingere. Bloquer (ch. 182).

ep. s. — Obsidionem solvere, Lever le siège (ch. 177j.

OBSTINO, as, avi, atum, are, v. n. S’opi-niâtrer, s’obstiner.

OBSTIPO, as, avi, atum, are, v. act. Pen-cher.

OBSTITA, orum, $. n. Lieux frappés du tonnerre.

OBSTITI, parf. d’obsisto.

OBSTITUS, a, um, adj. Frappé du feu du ciel.

OBSTO, as, are, v.n. Être devant; s’oppo-ser, résister.

doctr. — Obstare alicui, Faire obstacle à quelqu’un (5, 16).

OBSTRAGULUM, i, s. n. Couverture, ce qui couvre ; oreille de soulier.

OBSTREPITUR, v. unipers. pas. On fait du bruit.

OBSTREPO, is, pui, pitum, ere, v. n. Faire du bruit, murmurer, injurier.

OBSTRICTUS, a, um, part. pas. d’ob-stringo.

OBSTRICTUS, ûs, s. m. Resserrement, rétrécissement.

OBSTRIGILLATIO, onis, s. f. Critique, censure.

OBSTRIGILLATOR, oris, s. m. Censeur, critique.

OBSTRIGILLO, as, avi, atum, are, v. act.

Critiquer, censurer.

OBSTRINGO, is, xi, strictum, ere, v. ad.

Lier, serrer étroitement ; engager.

OBSTRUCTIO, onis, s. f. Action de bou-cher, obstruction.

OBSTRUCTUS, a, um, part. pas. d’ob-struo : Obstrué, bouché, fermé.

OBSTRUDO, is, si, sum, ere, v. ad. Ca-cher, couvrir.

OBSTRUO, is, xi, ctum, ere, v. ad. Ob-struer, boucher, fermer.

OBSTRUSUS, a, um, part. pas. d’obstrudo: Caché, couvert.

OBSTUPEFACIO, is, feci, factum, ere, v. * ad. Étonner, rendre interdit.

DE vir. — Audacid obstupefacere hostes, Frapper les ennemis d’étonnement pat son au-dace {ch. 10).

OBSTUPEFACTUS, a, um, part. pas. d’obstupefacio : Étonné, interdit.

OBSTUPEFIO, fis, factus sum, fieri, v. pas. irrég. et

OBSTUPEO, es, pui, ere, v. n. et

OBSTUPESCO, scis, scere, v. n. Être inter-dit, être surpris, être saisi d’étonnement.

de vir. — Obstupere metu, Être saisi de crainte {ch. 22).                      . [lerdit.

OBSTUPIDUS, a, um, adj. Étonné, in-OBSUM, es, fui, esse, v. n. Nuire, faire mal. OBSUTUS, a, um, adj. Cousu tout autour. OBTEGO, is, texi, tectum, ere, v. ad.

Couvrir, tenir caché, dérober à la vue.

app. — Quid obtegat cortex ille fabulosus. Ce qui est sous cette enveloppe fabuleuse {ch. 29).

OBTEMPERATIO, onis, s. f. Obéissance. OBTEMPERO, as, avi, atum, are, v. n.

* Obéir, se soumettre, se rendre à.

OBSIDJONALIS, m. e, n. Obsidional, de siège. (Foir Corona.)

0BSID1UM, ii, s. n. Siège.

OBSIDO, is, ere, v. act. Assiéger.

OBSIGILLO, as, avi, atum, are, v. act. Ca-cheter, sceller.

OBSIGNATOR, oris, s. m. Qui scelle, qui cachète.

OBSIGNO, as, avi, atum, are, v. act. Ca-cheter, sceller.

OBSISTO, is, stiti, stitum, ere, 1?. n. S*op-poser, résister à.

OBSITUS, a, um, part. pas. d’obsero : Semé; couvert, rempli.

OBSÔLEFACTUS, a, um, part. pas. d’ob-solefio : Affaibli, vieilli, passe

OBSOLEFIO, is, factus sum, fieri, v. n. irrég. Vieillir.

OBSOLEO, es, levi, letum, ere, v. n. et

OBSOLESCO, scis, scere, v. n. Se passer, vieillir, perdre son lustre.

OBSOLETE, adv. A l’ancienne mode.

OBSOLETES, a, um, part. pas. d’obsoleo : Vieux, usé, passé.

OBSOLEVI, parf. d’obsoleo.

OBSONATOR, oris, 5. m. Pourvoyeur, maître d’hôtel.

OBSONATUS, ûs, s. m. Provision jour-naliére.

OBSONIUM, ii, s. n. Provisions de bouche, mets, ragoûts, nourriture.

OBSONO, as, avi, atum, are, v. act. et

OBSONOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Faire des provisions de bouche.

OBSONO, as, ui, itum, are, v. n. Faire du bruit, interrompre.

OBSONUS, a, um, adj. Qui rend un mau-vais son.

OBSOPIO, is, ivi, itum, ire, v. act. S’en-dormir.

OBSOPITUS, a, um, part, pas, d’obsopio : Endormi, assoupi.

OBSORBEO, es, bui et psi, ptum, ere, v. act. Avaler, humer.

OBSORDEO, es, ui, ere, v. n. et

OBSORDESCO, scis, scere, v. n. Devenir sale, vilain.

OBSTACULUM, i, s. n. Obstacle, empê-chement.

OBSTANS, antis, part. prés, d'obsto : Qui s’oppose, qui empêche.

OBSTATUR, v. unipers. pas. On s’oppose, ori empêche.

OBSTETRICO, as, are, v. ad. et

OBSTETRICOR, aris, atus sum, ari, v. dép.

Accoucher (en parlant d’une sage-femme).

OBSTETRIX, icis, s. f. Sage-femme.

OBSTINATE, adv. Obstinément, opiniâtré-ment.

OBSTINATIO, onis, s. f. Obstination, opi-niâtreté.

OBSTINATES, a, um, part. pas. d’obstino: Obstiné, insurmontable, résolu.

de vir. — Obstinatum gerens- animum, Dé-cidé à persister {ch. 19). —Obstinate ad mor-tem animo, Décidé à mourir {ch. 21).

OBTRUNCO, as, avi, atum, are, v. ad. Cou-per la tête, tuer.

de vir. — Vigiles sopites oblruncare, Mas-sacrer les gardes endormies {ch. 56).

OBTRUSI, parf. d’obtrudo.

OBTRUSUS, a, um, part. pas. d’obtrudo.

OBTUDI, parf. d’obtundo.

OBTUEOR, eris, itus sum, eri, v. dép. Re-garder en face, fixement.

OBTULI, parf. d’offero.

OBTUMEO, es, ui, ere, v. n. et

OBTUMESCO, scis, scere, v. n. S'enfler, devenir enflé.

OBTUNDO, is, tudi, tusum, dere, v. act. Émousser, étourdir, fatiguer.

doctr. — Obtundere vocem, S’enrouer (2, 22).

OBTURAMENTUM, i, s. n. Bouchon, bon-don, tampon.

OBTURATIO, onis, s. f. Action de se bon-cher les oreilles.

OBTURATUS, a, um, part. pas. d’obturo.

OBTURBO, as, avi, atum, are, v. act. Trou-bler, interrompre.

OBTURGEO, es, ere, v. n. et

OBTURGESCO, scis, scere, v.n. Enfler, de-venir enflé.

OBTURO, as, avi, atum, are, v. ad. Bou-cher, bondonner.

OBTUSE, adv. D’une manière obtuse, gros-sière; pesamment, lourdement.

' OBTUSUS, a, um, part. pas. d’obtundo Émoussé, rebattu.

OBTUTÙM, adv. Tôt, vite, promptement.

OBTUTUS, ûs, s. m. Vue, regard.

OBUMBRATIO, onis, s. f. Ombre.

OBUMBRATUS, a, um, part. pas. d’obum-bro : Ombragé.

OBUMBRO, as, avi, atum, are, v. ad. Om-brager, voiler; v. n. Faire de l’ombrage.

OBUNCUS, a, um, adj. Crochu.

OBUNDATIO, onis, i. f. Débordement, inon-dation.                                [border.

OBUNDO, as, avi, atum, are, v. «. Se dé-

OBUNGO, is, xi, ctum, ere, v. ad. Oindre, frotter par dessus.

OBURO, is, ussi, ustum, ere, v. ad. Brûler tout autour.

OBUSTUS, a, um, part. pas. d’oburo.

OBVAGIO, is, gii, gitum, ire, v. n. Crier comme les enfants.

OBVALLATIO, onis, s. f. Enceinte de pa-lissade, rempart fait autour.

OBVAELO, as, avi, atum, are, v. ad. Palis-sader, entourer.

OBVELATUS, a, um, part. pas. d’obvelo : Voilé.

OBVELO, as, avi, atum, are, v. ad. Voiler, couvrir ses yeux d’un voile.

OBVENIO, is, veni, ventum, ire, v■ n. Échoir, arriver par hazard, se présenter au de-vant.

de vir. — Quùm utrique consult somnio obvenisset, Comme les deux consuls avaient ré-vé {ch. 25).

ep. s.—Somnium obvenit utrique, Ils eurent tous les deux un songe {ch. 46).

OBTENDO, is, di, turn et sum, ere, v. act. Tendre devant; prétexter.

OBTENEBRO, as, avi, atum, are, v. act. Couvrir de ténèbres.

OBTENTO, as, avi, atum, are, v. act. Pos-séder, obtenir.                      ׳

OBTENTUS, a, um, part. pas. d’obtendo et d’obtineo.

OBTENTUS, us, s. m. Action de tendre au devant ; prétexte.

OBTERO, is, trivi, tritum, ere, v. act. Écraser, broyer, piler, détruire.

ph. — Proculcatas obteret duro pede, 11 nous écrasera en nous foulant aux pieds (1, 28).

OBTESTATIO, onis, s. f. Instance, prière, soumission.

OBTESTOR, aris, atus sum , ari, v. dép. Prier instamment, conjurer, implorer.

OBTEXI, parf. d’obtego.

OBTICEO, es, ui, ere, v. n. Se taire, ne dire mot.

OBTIGIT, parf. d’obtingit.

OBTINEO, es, ui, tentum, ere, v. act. Avoir, tenir, obtenir, conquérir.

app. — Principem locum obtinere , Te-nü? Je premier rang (cA. 12). — Qui obline-bat illud regnum tamdiù, Qui conservait cette souveraineté jusqu’à ce que {ch. 26).

OBTINETUR, v. unipers. pas. On obtient.

OBTINGIT, tigit, ere, v. n. unipers. Echoir, arriver.

de vir.—Obtingere quœstorem, Être désigné comme questeur {ch. 45).— Quod sibi quæstor sorte obtigisset, De ce que le sort lui avait donné un questeur {ch. 56).

OBTINUI, parf. d’obtineo.

OBTORPEO, esf ui, ere, v. n. et

OBTORPESCO, scis, scere, v. n. S’en-gourdir, être engourdi.

* OBTORQUEO, es, si, turn, ere, v. act. Tor-dre, tourner avec effort.

OBTORTUS, a, um, part. pas. d’obtorqueo : Tourné, tordu, tortillé.

OBTRECTATIO, onis, s. f. Jalousie, envie, médisance.

OBTRECTATOR, oris, s. m. Jaloux, en-vieux, médisant.

OBTRECTO, as, avi, atum, are, v. act. Cri-tiquer, rabaisser le mérite de.

ph. — Obtredare curam, Critiquer mon œuvre (2, èpil. ). — Obtrectet licet, pour Licet ut obtrectet, Il lui est permis de le critiquer, et ni eux, Qu’elle critique si cela lui fait plaisir (4, prol.}.

OBTRITUS, a, um, part. pas. d’obtero : Écrasé, foulé aux pieds.

OBTRITUS, ûs, s. m. Action de broyer, de piler, d’écraser.

OBTRIVI, parf. d’obtero.

OBTRUDO, is, si, sum, ere, v. act. Pous-ser avec violence, vouloir faire accepter de force.

OBTRUNCATIO, onis, s. f. Taille, action de tailler.

OBTRUNCATOR, oris, s. m. Celui qui taille.

OBVERSATIO, onis, g. f. Allée et venue.

OBVERSOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Être présent, être devant, se présenter.

app. — Quam quùm obversari sibi semper crederet, Comme il croyait qu’elle était tou-jours devant ses yeux (ch. 26).

doctr. — Obversetur animo, Ayons présent à l’esprit (5, 9).

OBVERSUS, a, um, part. pas. d’obverto : Tourné vers.

OBVERTO, is, ti, sum, ere, v. ad. Tour-11er vers ou de côté ; tourner le dos à quelqu’un.

OBVIÀM, adv. Au-devant, à la rencontre.

ep. s. — Ire obviàm alicui, Aller au-devant de quelqu’un {ch. T5 et 120).

OBVINCTUS, a, um, adj. Lié, emmaillotté. OBVIO, as, are, v. n. Aller au-devant.

OBV1US, a, um, adj. Qui se trouve à la rencontre ; qui est rencontré, qu’on rencontre.

ep. gr. — Occidit obvium quemque, Il tua tous ceux qui se trouvaient sur son passage {ch. 114).— Obvium habere aliquem, Rencon-trer quelqu’un {ch. 157 et 184).

ph. — Esse obvium alicui, Rencontrer quel-qu’un (1, 28).— Quos casu obvios vidit, Qu’il lenconlra par hazard sur son chemin (4, 17).

OBVOLUTORIUM, ii, s. n. Enveloppe.

OBVOLUTUS, a, um, part. pas. d’obvolvo.

OBVOLVO, is, i, lutum, ere, v. ad. Enve-lopper, entortiller, voiler, couvrir.

OCCA, æ, s. f. Herse.           [cissement.

OCCALLATIO, onis, s. f. Durillon ; endur-OCC ALL AT US, a, um, adj. Endurci.

OCCALLEO, es, ui, ere, v. n. et

OCCALLESCO, scis, scere, v. n. S’endurcir, devenir dur.

OCCANO, is. ( Voir Occino.)

OCCASIO, onis, s. f. Occasion.

C’était aussi une divinité allégorique qui prési-dait au moment le plus favorable pour réussir dans une entreprise. — On la représentait sous la figure d’une femme, ou d’un jeune homme, chauve par derrière, et n’ayant qu’une mèche de cheveux par devant,un pied en l’air, et l’autre sur une roue; te-liant un rasoir d’une main, et un voile de l’autre, quelquefois même glissant avec vitesse sur le tran-chant d’un rasoir sans se blesser. C’est ainsi que Phèdre la dépeint (5, 8).

de vir.— Occasions non deesse, et Non omit-tere occasionem, Ne pas laisser échapper l’oc-casion {ch. 56 et 40).

ep. gr. — Velut occasione dald, Profitant d’une occasion aussi favorable (ch. 186).

ep. s. — Capture occasionem, Chercher l’oc-casion (ch. 105). — Occasione, Sous prétexte (ch. 209).·

ph. — Occasione datd, A l’occasion, ou Dans un moment favorable (2, 8).

OCCASUS, a, um, part. pas. du v. occido : Couché, tombé.

OCCASUS, ûs, s. m. Coucher, couchant (du soleil), occident; mort.

OCCATIO, onis, s. f. Action de herser.

OCCATOB. oris, s. m. Herseur.

OCCATORIUS, a, um, adj. Qui concerne le hersage

OCCATUS, a , um, part. pas. d’occo.

OCCENTO, as, avi, atum, are, v. n. Chanter devant; faire charivari.

OCCENTUS, ûs, s. m. Chant, cri.

OCCIDENS, entis, s. m. Occident, couchant, ouest.

C'est celui des quatre points cardinaux qui est du côté où le soleil paraît se coucher. Les anciens croyaient qu’il allait tomber dans la mer : d’où le mot occidens.

OCCIDI, parf. d’occido.

OCCIDIO, onis, s. f. Massacre, meurtre.

OCCIDIUM, ii, s. n. Ruine.

OCCIDO, is, i, sum, ere, v. ad. Tuer, as-sommer, massacrer; battre.

de vir. — Eum occidendum susceperat, S’é-tait chargé de le tuer (ch. 59).

doctr. — Occidere veneno, Empoisonner (2, 2).

OCCIDO, is, i, casum, ere, v. n. Tomber, choir; se coucher; être tué, mourir.

ph. — Occidere tristi nece, Périr misérable-ment (2, 6).

OCCIDUUS, a, um, adj. Caduc, près de tomber.

OCCILLATIO, onis, s. f. Oscillation (mou-vement d’une chose qui va et vient, comme le balancier d’une horloge).

OCCILLO, as, avi, atum, are, v. ad. Battre, brandiller (mouvoir çà et là).

OCCINO, is, nui, entum, ere, v. n. Chanter de l’autre côté, à !’opposite.

OCCIPIO, is, cœpi, cœptum, ere, v. ad. Commencer.

OCCIPITIUM, ii, s. n. et

OCCIPUT, pitis, s. n. Occiput ( derrière de la tête).

OCCISIO, onis, s. f. Massacre, carnage.

OCCISURUS, a, um, part. fut. d’occido.

doctr. — Occisurus eum jamjam videbatur, Allait le tuer (2, 9).

OCCISUS, a, um, part. pas. d’occido.

OCCLAMITO, as, avi, atum, are, v. n. Crier après.

OCCLUDO, is, di, sum, ere, v. ad. Fermer, clore.

OCCLUSUS, a, um, part. pas. d’occludo.

OCCO, as, avi, atum, are, v. ad. Herser.

OCCUBITUS, ûs, s. m. Coucher (apparent ) du soleil.

OCCUBO, as, are, v. n. Être mort, être étendu mort.

OCCUBUI, parf. d’occumbo.

OCCULO, is, lui, cultum, ere, v. ad. En-fouir, cacher, couvrir.

OCCULTATÈ, adv. En cachette, secréte-ment.

OCCULTATIO, onis, s. f. Action de se cacher.

OCCULTATUS, a, um, part. pas. d’occulto : Caché.

OCCULTE, adv. et

OCCULT ΠΪ, adv. et

OCCUETÔ, adv. Secrètement, en cachette.

OCCULTO, as, avi, atum, are, v. ad. Cacher, tenir secret.

OCE

OCCULTUS, a, um, adj. Secret, caché.

ep. gr. — In occulta, En secret (cA. 51).

OCCUMEO, is, cubui, cubilum, ere, v. n. Succomber, tomber mort, mourir, périr.

ep. gr. — Occumbere mortem, Se faire tuer (ch. 154).

ep. s. — Non inultus occubuit, Ne mourut pas sans vengeance (cA. 105).

ph. — Occumbere neci, Périr, être tué, être croqué (4, 2).

OCCUPÂRAT, pour Occupaverat.

OCCUPÂRIS, pour Occupaveris.

OCCUPÂSSET, pour Occupavisset.

OCCUPATIO, onis, s. f. Occupation, inva-sion, action de s’emparer.

OCCUPATES, a, um, part. pas. d’occupo.

de vir. — Occupatâ Sicilid, Quand vous serez maître de la Sicile (ch. 27).

' ep. gr. —A quibus ille occupatus, Quand ils se furent emparés de lui (ch. 65).

ph. — Occupatus in olio, Occupé à rien faire (2, 5).

OCCUPO, as, avi, atum, are, v. act. Occu-per, s’emparer de, se saisir.

ep. gr. — Occupare lyrannidem, S’emparer du souverain pouvoir (cA. 7). — Rigor subilus occupavit nervos ejus, Ses nerfs se raidirent tout-à-coup (ch. 140).

ph. — Quoniam aller occupârat (sous-ent. hoc genus scribendi), Puisqu’un autre avant moi avait choisi, ou exploité, ce genre d’écrire (2, épil.'). — Quem si occupâris , Si vous le saisissez (5, 8).

OCCURRITUR, v. unipers. pass. On va au-devant.

OCCURRO, is, i, sum, ere, v. n. Accourir, aller au-devant, rencontrer.

de vir. — Occurrere ossibus, Rencontrer les ossements, ou le cadavre (cA. 52).

doctr. — Habebilis Deum occurrenlem vo-bis, Vous y rencontrerez Dieu, ou Dieu y sera (1, 5).

ep. gr. — Motibus occurrere, S’opposer à des soulèvements, ou Prévenir les séditions (cA. 126).

OCCURS ACULUM, i, s. n. Spectre, fan-tôme.

OCCURSATIO, onis, s. f. Brigue, allée et venue.

OCCURSIO, onis, s. f. Rencontre.

OCCURSO, as, avi, atum, are, v. n. Aller au-devant, devancer.

OCCURSURUS, a, um,part. fut. d’occurro.

de vir. — Se libenliùs occursurum esse ossibus filii, Qu’il serait moins affligé de trou-ver les ossements de son fils (ch. 52).

OCCURSUS, ûs, s. m. Rencontre.

OCEANUS, i, s. pr. m. Océan, dieu de la mer, fils du Ciel et de la Terre.

Il épousa Thétys,dont il eut les principaux fleuves et un grand nombre de filles nommées Océanides. Les anciens lui rendaient un culte solennel, et lui confiaient le soin de leur vie lorsqu’ils entreprenaient quelque voyage sur mer.

--, s. m. L’océan, la mer.

OCEANIDES, um, s. pr. f. pl Océanides,

OCT 319

I nymphes de la mer, filles de !’Océan et de Thétys.

' Elles étaient au nombre de trois mille. --On leur offrait des libations et des sacrifices. Dans les temps ealmes, les marins leur immolaient des agneaux ou des porcs, et. durant la tempête, un taureau noir.

OCELLATUS, a, um, adj. Qui a plusieurs yeux, plusieurs trous.

OCELLUS, i, s. m. Œil, el mieux, La pru-nelle de mes yeux (terme de caresse).

OCHOSIAS, æ, s. pr. m. Ochosias, roi d’Israël.

Il succéda, l'an 897 av. J.-C., à son père Achab, dont il imita les impiétés. — Les Moabites, ses tribu-taires,se révoltèrent contre lui. 11 ne régna que deux ans. — Son frère Joram lui succéda.

-----, roi de Juda, fils de Joram et d’Athalie.

Il sueeéda à son père, l’an 885 av. J.-C. Il mourut misérablement, un an après. (Voir ep. s., ch. 169.)

OCIIRA, æ, s. f. Ocre (terre d’un jaune pâle ).

OCIOR, m. f., us, n. Plus vite.

Cet adjectif, qui est au comparatif, n’a pas de positif.

OCISSIMÈ, adv. superl. Très vite.

OCISSIMUS, a, um, adj. superl. Qui va très vite.

OCITER, adv. Vite.

OCIÙS, adv. compar. Plus vite, plus promp-tement.

OCREA, æ, s. f. Botte, bottine.

OCREATUS, a, um, adj. Botté.

OCRISIA, æ, s. pr. f. Ocrisie, mère de Soi-vins Tullius, sixième roi de Rome.

OCTANS, antis, s. m. La huitième partie, le huitième.

OCTAVIA, æ, s. pr. f. Octavia, famille plébéienne de Rome.

Elle acquit un grand éclat par son union à la fa-mille des Jules, et surtout par l’élévation d’Oetave à l’empire, sous le nom d’Auguste. Elle s’éteignit dans la personne de eet empereur, que l’adoption fit entrer dans la famille Julia.

-----, Octavie, sœur d’Auguste.

Elle se rendit célèbre par sa beauté et par sa vertu. Elle épousa Cl. Mareellus, puis Pompée, enfin Marc-Antoine en troisièmes noces. — Antoine eut d’abord pour elle les plus grands égards; mais il la quitta bientôt pour s’attacher à la reine Cléopâtre. Auguste, sensible à eet outrage, déelara la guerre à Antoine. Après la bataille d’Actium et la mort d'An-toine, Octavie reeueillit chez elle les enfants de son mari. — Elle mourut l’an 10 av. J.-C. Son frère lui fit de magnifiques funérailles, et prononça son orai-son funèbre.

----, Octavie, fille de Claude et de Messaline.

Cette princesse, célèbre par sa vertu et par ses malheurs, fut mariée à Néron, qui l’abreuva de dé-! goûts, et la répudia pour épouser Poppée. Celle-ci la fit reléguer dans l’île de Pandatarie, sous prétexte d’adultère. Peu de jours après, on lui signifia l’ordre de se faire ouvrir les veines. Comme le sang coulait trop lentement au gré des bourreaux, ils transpor-tèrent Oetavie dans une étuve, où elle expira aus-sitôt, à l’âge de vingt ans. On porta sa tête à Poppée.

OCTAVIUS, ii, s. pr. m. Octave, deuxième empereur romain, plus connu sous le nom d’Auguste. ( Voir Augustus et Suppl.)

OCTAVO, adv. et

OCTAVÛM, adv. Pour la huitième fois.

OCTAVUS, a, um, adj. Huitième.

OCTIÈS, adv. Huit fois.

OCTINGENARIUS, a, um, adj. De huit cents.

OCTINGENI, æ, a, adj. Huit cents.

OCTINGENTESIMUS, a, um, adj. Huit-centième.

OCTINGENTI, æ, a, adj. pl. Huit cents.

OCTINGENTIES, adv. Huit cents fois.

OCTO, indécl. Huit.

OCTOBER, bris, s. pr. m. Octobre.

C’était le huitième mois de l’année sous Romulus :

4 il devint le dixième sous Numa.

OCTOGENARIUS , a, um, adj. Octogé-naire {âgé de 80 à 90 ans).

OCTOGENI, æ, a, adj. pl. Quatre-vingts.

OCTOGESIMUS, a, um, adj. Quatre-vingtième.

OCTOGIÈS, adv. Quatre-vingts fois.

OCTOGINTA, indécl. Quatre-vingts.

OCTOGONES, a, um, adj. Octogone (qui a huit côtés).

OCTOPHORUM, i, s. n. Litière (sorte de palanquin) portée par huit hommes.

OCULARIUS, a, um, adj. Oculaire, des yeux.

OCULATVS, a, um, adj. Qui a des yeux, qui voit clair.

OCULEUS, a, um, adj. Plein d’yeux.

OCULIFERIUM, ii, s. n. Étalage de mar-chand.

OCULUS, i, s. m. Œil ; au plur. Yeux.

de vir. — Os et oculos appetere, Attaquer le visage et les yeux (ch. 24). — Oculis lurbalus, N’y voyant plus (ch. 24).

ep. s. — Oculis béni gnis , De bon œil (ch. 120). — Oculis effossis, Après lui avoir crevé les yeux (ch. 104).

ph. — Venari oculis, Attirer par des œilla-des, par de doux regards (4, 5).

ODA, æ, s. f. et

ODE, es, s. f. Ode, petit poème lyrique.

ODEUM, i, s. n. Odéon.

On appela d’abord ainsi des théâtres secondaires ou avaient lieu les répétitions de la musique qui de-vait être chantée sur le grand théâtre : par la suite, on y représenta les pièces elles-mêmes. Le premier édifice de ce genre fut construit à Athènes : c’était un des plus beaux monuments de cette ville. Il y en avait quatre à Rome.

ODI, odisti, odisse, v. dêfect. Haïr.

ODIOSÈ, adv. D’une manière odieuse.

ODIOSUS, a, um, adj. Odieux, haïssable, insupportable.

ODIUM, ii, s. n. Haine, aversion.

app. — Conflare odia, Attirer la haine (ch. 23).

de vir.— Odium in Romanos perenne juravit, Jura une haine éternelle aux Romains (ch. 56).

ep. gr. — Odia instruere, Semer la haine (ch. 122).

ep. s. — Àccendere odium grave, Allumer une haine furieuse (ch. 185).

ODONTALGIA, æ, s. f. Odoiitalgie (douleur de dents).

ODONTES, um, 5. m. pl. Dents.

ODOPÆUS, i, s. m. Paveur.

ODOR, oris, s. m. Odeur, senteur, parfum.

ODORAMEN, inis, s. n. et

ODORAMENTUM, i, s. n. Parfum.

ODORANS, antis, part. près, d’odoro : Odo-rant.

ODORATIO, onis, s. f. Action de flairer, de sentir.

ODORATUS, a, um, part. pas. d'odoro : Qui a de l’odeur, odoriférant.

ODORATUS, ûs, s. m. Odorat.

ODORIFER, a, um, adj. Odoriférant, qui produit des odeurs.

ODORO, as, avi, atum, are, v. act. Parfu-mer, rendre odoriférant.

ODOROR, aris, atus sum, ari, v. dép. Sen-tir, flairer ; soupçonner.

ODORUS, a, um, adj. Odorant, qui sent bon.

OERALIA, æ, s. pr. f. Œbalie.

On a donné ce nom à la Laconie, parceque OEba-lus, fils d'Argalus. y régna après son père.

On avait aussi donné le nom d'OEhalie à un can-ton de la Messapie, dans la Grande-Grèce (Italie méridionale), aux environs de Tarente, parcequ’il avait été peuplé par les Lacédémoniens, fondateurs de Tarente, et dont les ancêtres avaient été gouver-nés par OEbalus.—C’était une des contrées les plus fertiles de l’univers. On y recueillait du vin excel-lent, du miel et des olives en abondance.

OECONOMIA, æ, s. f. Économie.

OECONOMICUS, a, um, adj. Economique. OECONOMUS, i, s. m. Econome.

OECUS, i, s. m. Bâtiment, salle à manger.

OEDEMA, atis, s. n. Œdème ( tumeur molle).

OEDIPUS, i, s. pr. m. Œdipe, fils de Laïus et de Jocaste.

Laïus avait appris de l’oracle qu’il serait tué par son fils. L’esclave chargé de faire périr cet enfant le suspendit par les pieds à un arbre, d’où il fut dé-taché par un berger qui l’éleva dans sa maison, et le nomma OEdipe, de deux mots grecs, oidein, en-fier, pous, pied, parceque les liens lui avaient enflé les pieds.

OEdipe, devenu grand, se trouva par hazard dans un chemin très étroit en face de Laïus, qu’il ne connaissait pas. Aucun n’ayant voulut céder le pas-sage à l’autre, ils en vinrent aux mains, et Laïus fut tué.—En passant par Thèbes, Œdipe trouva la ville désolée par le sphinx. Ce monstre dévorait tous ceux qui ne pouvaient pas deviner ses énigmes; mais il devait périr dèsqu'on en aurait deviné une. La couronne et la main de Jocaste furent promises à celui qui réussirait. OEdipe se présenta et vainquit le monstre. 11 monta donc sur le trône, et épousa Jocaste, sa mère, dont il eut deux fils, Étéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Plus tard, OEdipe découvrit le mystère de sa naissance et de son double crime. De douleur, il se creva les yeux et se retira dans l’Attique, avec sa fille Antigone qui lui servit de guide. On dit qu’étant allé à Colone, bourg de ce pays-là, dans un bois sacré, la terre s’en· trouvrit, et qu’il y fut englouti. (Voir app., ch. 20.)

ŒNEUS, i, s. pr. m. Œnée, roi de Cal y-don, ville d’Etolie.

Ayant oublié Diane dans un sacrifice qu’il offrait

à tous les dieux pendant la moisson, il devint l'objet du ressentiment de cette déesse. Elle excita ses voi-sins à lui déclarer la guerre, et fit ravager la Caly-donie par un énorme sanglier. Méléagre, réuni aux princes les plus célèbres de la Grèce, tua le monstre à la chasse. (Foir Meleager.) OEnée, que des mal-heurs continuels avaient plongé dans une profonde mélancolie, abdiqua la couronne, et mourut en allant dans l’Argolide.

ŒNOMAUS, i, s. pr. m. Œnomaüs, roi d’Elide.

Ayant appris qu’il mourrait de la main de celui qui épouserait Hippodamie, sa fille, il la promit à celui qui le vaincrait à la course en 'char : les vain-eus devaient périr de sa main. — Pélops triompha par ruse. (Foir Pelops et app., ch. 22.)

ŒNOPHORUM, i, s. n. Broc (pour porter du vin).

OENOPIIORUS, i, s. m. Qui sert à boire.

OENOI’IIYLAX, acis, t. m. Sommelier (qui soigne le vin ά la cave).

OENOPOLIUM, ii, s. n. Cabaret.

OESOPHAGUS, i, s. m. Œsophage (canal par lequel les aliments vont du gosier dans Γ estomac).

OESTRUM, i, s. n. et

OESTRUS, i, s. m. Taon (grosse mouche : prononcez Ton)..

OETA, æ, s. pr. m. OEta, montagne située entre la Thessalie, la Béotie et la Doride.

On la nomme aujourd’hui Banina. — C’est au sommet du mont OEta qu’Hercule se jeta sur un bûcher. — La hauteur de cette montagne a donné lieu aux poètes d'imaginer que le soleil, la lune et les étoiles se lèvent derrière elle.

OFELLA, æ, s. f. Tranche (de viande).

OFFA, æ, s. f. Masse de pâte, ou de chair pétrie ; soupe ; morceau.

L’Offa était une espèce de pâte que les augures romains jetaient aux poulets sacrés, quands ils voulaient prendre les auspices. Si les poulets la mangeaient avidement, !’auspice était favorable, et surtout si une partie de ce qu'ils mangeaient tombait à terre.

OFFARIUS, ii, s. m. Cuisinier.

OFFATÎM, adv. Par petits morceaux.

OFFECI, parf. d’officio.

OFFECTOR, oris, s. m. Teinturier.

OFFENDICULUM, i, s. n. Pierre d’achop-pement.

OFFENDO, is, di, sum, ere, v. act. Offenser, déplaire, mécontenter; rencontrer, heurter.

de vir. — Offendere aliquem, Trouver quel-qu’un (ch. 17).

ep. s. — Offendens pedibus, En trébuchant (ch. 165).

ph. — Argutiœ immodicœ offendunt, Les su-jets ingénieux déplaisent, ou ennuient, quand ils sont traités trop longuement, ou quand ils sont trop délayés (4, épil.).

OFFENSA, æ, s. f. Offense, mécontente-ment, déplaisir.

OFFENSATIO, onis, s. f. Action de heurter, de chopper.

OFFENSATOR, oris, s. m.Qui hésite, qui bronche.

OFFENSIO, onis, s. f. Action de broncher, de heurter ; obstacle ; offense, chagrin, re-proche, mécontentement, haine.

OFFENSUM, i, s. n. Offense, mécontente-ment, déplaisir.

OFFENSUS, a, um, part. pas. d’offendo.

doctr. — Offensus fortund, Maltraité par la fortune (5, 51).

OFFENSUS, ûs, s. m. Action de broncher, de heurter; obstacle; offense, chagrin, re-proche, mécontentement, haine.

OFFERCIO, is, fersi, fertum, cire, v. act. Farcir, remplir.

OFFERO, fers, obtuli, oblatum, ferre, v. act. Offrir, présenter.

OFFERTUS, a, um, part. pas. d’offercio.

OFFERUMENTÆ, arum, s. f. pl. et

OFFERUMENTUM, i, s. n. Oblation, of-frande.

OFFICINA, æ, s. f. Atelier, boutique.

OFFICINATOR, oris, s. m. Ouvrier, ar-tisan.

OFFICIO, is, feci, fectum, cere, v. n. Se mettre devant., s’opposer, nuire.

OFFICIOSÈ (compar. iùs, superl. issimè), adv. Officieusement, obligeamment.

OFFICIOSUS, a, um, adj. Officieux, obligeant.

OFFICIUM, ii, s. n. Devoir, fonction, ser-vice, obligation.

de vir. — Nullum oflicium prœlermittere, Ne négliger aucun devoir (ch. 51). — Aliquod oflicium humanilalis, Quelque procédé humain (ch. 55).

doctr. — Négligeas omnis officii, Négligent de tout devoir, c.-à-d. Complètement oisif (2, 15).— Officiorum mutatio, Échange de services (3, U).

ep. s. — Manere in officio, Persévérer dans le devoir (ch. 150). — Colère aliquem omni officio, Avoir pour quelqu’un toute sorte d’é-gards, ou tous les soins possibles (ch. 166).

ph. — Repudiare oflicium, Repousser un compliment (1, 28).

OFFIGO, is, xi, xum, gere, v. act. Ficher (un clou, etc.).

OFFLECTO, ctis, flexi, flexum, ctere, v. aet. Détourner.

OFFRINGO, is, fregi, fractum, gere, v. ad. Labourer une seconde fois.

OFFUCIA, æ, s. f. Fourberie, tromperie, fraude.

OFFUNDO, is, fudi, fusum, ere, v. ad. Ré-pandre, verser devant, autour de.

OFFUSCO, as, avi, atum, are, v. ad. Offus-quer, obscurcir.

OFFUSUS, a, um, part. pas. d’offundo : Répandu devant ou autour.

OGGANIO, is, ivi, itum, ire, v. n. Glapir, crier.

OGGERO, is, gessi, gestum, rere, v. ad. Je-ter souvent.

OGYGES, is, s. pr. m. Ogygès, premjer roi connu de l’Attique.

Selon les uns, il était fils de la Terre, et de Nep-tune, selon les autres. On lui donne pour femme Thébé, fille de Jupiter. Sous le règne de ce prince^ eut lieu dans l’Attique une grande inondation à laquelle on a donné le nom de déluge d'Ogygès.

OGYGIA, æ, «. pr./־. Ogygie, île où régnait la nymphe Calypso.

La situation précise de cette île est inconnue : on doute même de son existence. Selon certains au-teurs, elle serait située vis-à-vis du promontoire de Lacinium, dans la Grande-Grèce (Italie méridionale). Ulysse y fit naufrage.

OH 1■ interj. Oh ! holà ! (Quand on appelé.)

OHE! interj. Oh çà ! hé donc! (Pour mar-quer le chagrin, le dégoût.)

OHO ! interj. Ho ! hé, comment ! (Pour mar-quer l’admiration, la surprise. )

OILEUS, i, s. pr. m. Oïlée, roi des Lo-criens.

11 fit partie de l’expédition des Argonautes. Son fils Ajax fut surnommé Oïleus, pour le distinguer d’Ajax, fils de Télamon.

OLBIA, æ, s.pr. f. Olbie, nom de plusieurs villes de la Pamphylie, de la Bithynie, de la Sarmatie maritime, et de la Sardaigne.

OLEA, æ, s. f. Olivier ; olive.

OLEAGEÜS, a, um, adj. et

OLEAGINEUS, a, um, adj. et

OLEAGINUS, a, um, adj. D’olivier ; d’olive.

OLEAMEN, inis, s. n. et

OLEAMENTUM, i, s. n. Onguent liquide (dans lequel il entre de l’huile).

OLEARIS, m. f., e, n. D’olivier; d’huile.

0LEAR1UM, ii, s. 71. Cellier où l’on met l’huile.

OLEARIUS, a, um, adj. D’huile d’olive.

OLEARIUS, ii, 5. m. Fabricant ou marchand d’huile.

OLEASTELLÜS, i, s. m. Petit olivier sau-vage.

OLEASTER, tri, s. m. Olivier sauvage.

OLEITAS, atis, s. f. Temps de la cueillette des olives.

OLENS, entis, part. prés, d’oleo : Qui a de l’odeur.

OLEO, es, ui, itum, ere, υ. n. Exhaler (quelque odeur); flairer, sentir.

OLEOSÜS, a, um, adj. Huileux.

OLER1S, gén. d’olus.

OLETUM, i, s. n. Lieu planté d’oliviers.

OLEUM, i, s. n. Huile.

OLFACIO, is, feci, factum, cere, υ. act. Flairer, sentir, pressentir, prévoir.

OLFACTO, as, avi, alum, are, v. act. Sen-tir aisément.

OLFACTORIUM, ii, .«. n. Sachet d’odeur, cassolette.

OLFACTUS, ûs, s. m. Odorat.

OLFECT, parf. d’olfacio.

OLIDUS, a, um, adj. Qui a une odeur forte.

OLÎM, adv. Autrefois, un jour, plus tard.

OLITOR, oris, s. m. Maraîcher (jardinier qui cultive d’anciens marais).

OLITORIUS, a, um, adj. Qui concerne les jardins potagers (à légumes).

OLIVA, æ, s. f. Olivier (arbre).

OLIVARIUS, a, um, adj. Qui concerne les olives.                                                      i

OLIVETUM, i, i. n. Bois d’oliviers.

La montagne des Oliviers, mons Oliveti, située à TE. de Jérusalem, était séparée de cette ville par le· torrent de Cédron et par la vallée de Josaphat. C’est là que fut pris J.-C. : c’est aussi de là qu’il est monté au ciel. (Histoire sainte.)

OLIVITAS, atis, s. f. Abondance d’olives.

OLIVUM, i, s. n. Huile d’olive.

OLLA, pour ilia, fém. d’ille, ilia, illud.

[Voir par ill les mots commençant par oil, et qu» ne se trouvent pas ici.]

OLLA, æ, s. f. Chaudière, cuve, marmite.

OLLAR, aris, i. n. Couvercle d’un pot.

OLLARIS, m. f., e, n. De marmite, de pot de terre.

OLLULA. æ, s. f. Petit pot.

OLOR, oris, s. m. Cygne (oiseau aqua-tique). .

OLORINUS, a, um, adj. De cygne.

OLUI, parf. d’oleo.

OLUS, eris, s. n. Herbe potagère, légume.

OLYMPIA, æ, s. pr. f. Olympie, une des principales villes de l’Elide.

Elle était célèbre surtout par les jeux qu’on y donnait, tous les quatre ans, en l’honneur de Ju-piter Olympien, et par le temple qui y était dédié à ce dieu, dont la statue, d'or et d’ivoire, chef-d’œuvre de Phidias, passait pour une des merveilles du monde.Elle avait 53 mètres de haut,et représen-tait le dieu assis sur son trône.

OLYMPIA, orum, s. n. pl. Jeux olym-piques.

Us se célébraient tous les quatre ans, près d’Olym-pie, vers le solstice d’été, et duraient cinq jours. — Après un sacrifice à Jupiter, venait d’abord le pen-tathle (lutte, course, saut,disque etpugilat), ensuite la course à pied, puis la course de chevaux. Les vainqueurs recevaient une couronne d’ache, d’oli-vier ou de laurier.—Ces jeux furent modifiés à plu-sieurs reprises. —- Comme, à partir de la 52e olym-piade, les athlètes combattirent tout nus, il fut défendu aux femmes, sous peine de la vie, d’y assister, et même de passer le fleuve Alphée durant la célébration des jeux. (Voir Ludus.)

OLYMPIAS, adis, s. pr. f. Olympie, fille de Néoptolème, et mère d’Alexandre-le-Grand.

Son humeur altière et ses intrigues la mirent mal avec Philippe, qui la répudia pour épouser Cléo-pâtre : elle se retira alors de la cour avec Alexandre. Elle fut soupçonnée d’avoir favorisé l'assassinat de Philippe.— Six ans après la mort d’Alexandre, rede-venue maîtresse de la Macédoine, elle fit périr Ari-dée son frère, Eurydice sa femme, Nicanor et cent des principaux seigneurs qui s’opposaient à ses des-seins. Mais Cassandre, pour venger leur mort, l’as-siégea dans Pydna, où elle s’était retirée avec sa famille, la fit prisonnière, et ordonna de la faire périr. — Olympie fut lapidée par les parents de ceux qu’elle avait fait périr : elle mourut avec un courage digne de la mère d’Alexandre, 516 ans av. J.-C.

OLYMPIAS, adis, s. f. Olympiade (espace de quatre ans).

C’est l’espace qui s’écoulait entre les célébrations des jeux olympiques. — On fait partir la premiere olympiade de l’an du monde 5250, ou 776 ans av. J.-C. — L’emploi de cette ère nécessite deux noms de nombre. Ainsi l’on dit : la 3e année de la 30® olympiade, etc. — On cessa de calculer le temps

' par le moyen des olympiades, à la fin de la 540e, l’an de J.-G. 440. Les peuples de !’Orient prirent alors pour ère la création du monde : ceux de l’Oc-cident adoptèrent celle de la naissance de J.-C.

OLYMPICUS, a, um, adj. et

OLYMPIUS, a, um, adj. Olympique, olym-pien. (Voir Ludus et Olympia.)

ep. gr. — Olympicum certamen, Jeux olym-piques (ch. 179).

OLYMPUS, i, s. pr. m. Olympe, nom de plusieurs montagnes.

Celle qui est la plus célèbre dans la mythologie était située entre la Macédoine et la Thessalie. Elle allaù joindre, au S., le mont Ossa, et, au N.-O., les monts Piérus. — Les anciens, qui croyaient que le mont Olympe touchait le ciel, en ont fait le sé-jour des dieux.                *

OLYNTHII, orum, s. pr. m. pl. Olynthiens, habitants d’Olycthe.

OLYNTHUS, i, s. pr. m. Olynthe, ville de Macédoine.

Elle devint célèbre à cause des différends quelle eut successivement avec les Athéniens, les Lacédé-moniens et le roi Philippe, qui la détruisit, et ré-duisit ses habitants en esclavage, 548 ans av. J.-C. (Foir ep. gr., ch. 105.)

OMASUM, i, s. n. Tripes, boyaux.

OMEN, inis, s. n. Présage, augure, destin.

Les Romains appelaient omina les présages qu’ils tiraient des personnes ou des animaux qu’ils ren-contraient au sortir du logis, des accidents qu’ils éprouvaient, de l’éternument, du tintement des oreilles, de l’observation du soleil, de la lune, des astres, du tonnerre, etc. (Poir Lævus.)

de vir. — Ominibus adversis, Avec de mau-vais présages (ch. 26).

doctr. — Pergere bonis ominibus, Continuer sous de bons auspices (5, 19).

OMINATÈ, adv. Avec présage.

OMINATOR, oris, s. m. Augure.

OMINATUS, a, um, part. pas. d’omino.

OMI NO, as, avi, atum, are, v. ad. et

OMINOR, aris, atus sum, ari, v. dèp. Présa-ger, augurer, tirer un présage.

OMINOSUS, a, um, adj. De mauvais au-gure, plein de mauvais présages.

OMISI, parf. d’omitto.

OMISSUS, a, um, part. pas. d’omitto: Omis.

de vir. — Ne omissa res viderelur, Pour qu’il ne parût point abandonner cette opéra-tion, ou Pour ne point paraître quitter la partie (ch. 58).

ep. gr. — Omissis Messeniis, Laissant tran-quilles les Messéniens (ch. 58).

OMITTO, is, misi, missum, ere, v. ad. Aban-donner, négliger, omettre, laisser de côté ; se désister de.

de vir. — Non omiltere occasionem, Ne pas laisser échapper l’occasion (ch. 40). — Omitlile fratres, Laissez là vos frères (ch. 55).

OMNICOLOR, oris, m. f. n. Qui est de toute couleur.

OMNIFARIÀM, adv. De toute façon.

OMNIGENUS, a, um, adj. De toute sorte.

OMNIMODÔ, adv. De toute façon.

OMNIMODUS, a, um, adj. Qui est de toute façon.

OMNINÔ, adv. Entièrement, tout-à-fail, en tout.

OMNIPARENS, entis, m. f. n. Qui produit toute chose.

OMNIPERITUS, a, um, adj. Qui sait tout.

OMNIPOTENS, entis, m. f. n. Tout-puis-sant.                                     [sance.

OMNIPOTENTIA, æ, s. f. Toute-puis-OMNIS, m. f., e, n. Tout, chaque. — Om-nia, Toutes choses.

de vir. — Omnium contra exspedalionem, Contre l’attente générale (ch. 56).

ph. — Omni curd, Avec le plus grand soin (2, prol.). — Omne ferrum, Toute espèce de fer (4, 8).

OMNITUENS, entis, m. f. n. Qui voit tout.

OMNIVAGUS, a, um, adj. Vagabond, qui erre partout.

OMNIVORUS, a, um, adj. Qui dévore tout.

OMPHALA, æ, s. pr. f. Omphale, reine des Lydiens.

Elle inspira une telle passion à Hercule, que, pour lui plaire, il prit des habillements de femme, et qu’il fila à ses pieds. (Foir app., ch. 15.)

OMPHACIUM, ii, s. n. et

OMPHAX, cis, s. m. Verjus (raisin que Von cueille encore vert', jus de ce raisin).

ONAGER, gri, s. m. et

ONAGRUS, gri, s. m. Ane sauvage.

ONERA, plur. d’onus.

ONERARIUS, a, um, adj. De charge.

ONERE, abl. d’onus.

ONERO, as, avi, atum, are, v. ad. Charger.

ph. — Onerare laudibus multis, Combler d’éloges (5, 5).

ONEROSUS, a, um, adj. Pesant, lourd.

ONIAS, æ, s. pr. m. Onias, nom de plusieurs grands-prêtres des juifs. ·

ONOMARCHUS, i, s. pr. m. Onomarqhe, général phocéen.

Il partagea d’abord avec son frère Philomèle le commandement de l’armée phocéenne durant la guerre sacrée,־ puis, après la mort de son frère, vers l’an 555 av. J.-C., il commanda seul. Après s’être emparé des principales villes de la Doride, il se jeta dans la Béotie où Philippe venait d’arriver, et rem-porta deux victoires éclatantes sur les Macédoniens; mais Philippe étant revenu et s’étant uni aux Thés-saliens, Onomarque fut vaincu à son tour et tomba, avec trois mille des siens, au pouvoir des ennemis. — Philippe ordonna qu’il fût mis à mort. (Foir ep. gr., ch. 100 et suiv.)

ONUS, eris, s. n. Charge, poids, fardeau, emploi.

de vir. — Oneribus portandis usui esse, Servir à porter des fardeaux (ch. 47).

ph. — Onere dives, Fier de la charge pré-cieuse qu’il porte (2, 7). — Degravati onere, Succombant sous le poids (4, 17).

ONUSTATUS, a, um. adj. et

ONUSTUS, a, um, adj. Chargé , accablé.

de vir. — Sed uterque nostrum magis invi-did quàm pecunid est onus tus, Mais nous som-mes tous les deux plus enviés que riches (ch. 40).

ph. — Onustus sacrilegio, Chargé d’un butia sacrilège (4, 11).

ONYX, ychis, s. m. Ongle ; onyx (pierre pré-cieuse, agate très fine., blanche et brune').

OPACITAS, atis, s. f. Opacité, ombrage.

OPACO, as, avi, atum, are, v. act. Ombra-ger, couvrir d’ombre.

OPACUS, a, um, adj. Opaque, épais, om-bragé, sombre.

OPALIA, orum, s. pr. n. pl. Opalies, fêles romaines célébrées en l’honneur de la déesse Ops.

OPERA, æ, s. f. Soin, travail, peine, ser-vices, moyen. — Operce pretium est, 11 est à propos de. — Egregiam operam navare, Ren-dre d’importants services. (Passïm.)

app. — Operâ Charontis, par Caron (ch. 11).

de vir. — Operâ sud, Par son entremise (ch. 56). — Priusquàm honoribus operam daret, Avant d’aspirer aux honneurs (ch. 45).— Eoque in bello egregia fuit ejus opera, Et il rendit d’éclalants services durant cette guerre (ch. kl). — Operam dare magistro, Assister aux leçons d’un maître (ch. 60). — Dabo operam, Je ferai en sorte (ch. 62).

doctr. — Operam et sump turn per dere, Per-dre sa peine et son argent (1, 12). — Dare operam, S’occuper (2, 24). — Operâ ejus, Par son influence (5, 20). — Ponere operam, S’oc-cuper (5, 54). — Prœbere operam utilem, Rendre d’utiles services (5, 5). — Dare operam, Faire en sorte (4, 10). — Operam nimis mag-nam conferre in res obscuras, S’attacher trop à l’étude de choses obscures (4, 11).

ph. — Perdere operam, Perdre son temps (1, 24). — Operam dare alicui, Seconder quelqu’un (5, 7).

OPERÆ, arum, s.f.pl. Manœuvres, manou-vriers, équipages.

OPERARIUS, a, um, adj. De travail, qui concerne les ouvriers.

OPERARIUS, ii, s. m. Ouvrier, homme de peine.

OPERATIC, onis, s. f. Action de travailler, opération.

OPERATES, a, um, part. pas. d’operor : Qui a travaillé.

OPERCULATUS, a, um, part. pas. d’oper-culo : Couvert, qui a un couvercle.

OPERCULO, as, avi, atum, are, v. act. Couvrir, mettre un couvercle.

OPERCULUM, i, s. n. Couverture, cou-vercle.

OPERIMENTUM, i, s. n. Couverture.

OPERIO, is, ui, ertum, ire, υ. act. Couvrir, cacher, accabler.

OPERIS, gén. d’opus.

OPEROR, aris, atus sum, ari, v. dép. Tra-v ailler, s’occuper.

OPEROSÊ, adv. Avec peine, péniblement. OPEROSITAS, atis, s. f. Grande peine. OPEROSUS, a, um, adj. Pénible, difficile. OPERTA, orum, s. pl. n. Choses cachées.

OPERTUM, i, «. n. Lien secret.

OPERTUS, a, um, part. pas. d’operio : Cou-vert, caché.

OPERUI, parf. d’operio.

• OPES, um, s. f. pl. Biens, richesses; puis-sance, forces.

de vir. — Opes conlundere, Affaiblir les for-ces (ch. 55).

ep. s. — Affluere opibus et deliciis, Être comblé de richesses et de délices (ch. 140).

OPHTHALMIA, æ, s. f. Ophthalmie (mala-die des yeux).

OPHTHALMICUS, i, s. m. Oculiste. OPHTHALMUS, i, s. m. Œil.

OPICÈ, adv. D’une manière grossière.

OPICUS, a, um, adj. Grossier.

OPIFER, ra, rum, adj. Secourable. OPIFEX, icis, s. m. Artisan, ouvrier ; auteur. OPIFICINA, æ, s. f. Atelier.

OPIFICIUM, ii, s. n. Ouvrage, travail (d’ar-tisan).

OPILIO, onis, s. m. Berger.

OPIMÈ, adv. Grassement, abondamment י largement.

OPIMITAS, atis, s. f. Abondance de biens; embonpoint.

OPIMIUS, ii, s.pr. m. Opimius, consul.

11 entreprit de faire casser les lois du tribun C. Gracchus, surtout la loi agraire. Prévoyant la ruine totale de l’aristocratie, il se rendit au forum avec des hommes armés pour dissoudre l’assemblée que présidait Gracchus. Un combat s’en suivit ־. le peuple fut vaincu, -et le tribun fut tué dans le temple de Diane, par ordre d’Opimius. GeluLci, au sortir de son consulat, fut accusé à ce sujet; mais il fut ab-sous. —Peu après, il fut envoyé en Afrique. S’étant laissé corrompre par Jugurtha, il fut condamné à l’exil, et mourut de misère à Dyrrachium.

OPIMO, as, avi,׳ atum, are, v. act. En-graisser.

OPIMUS, a, um, adj. Excellent, gras, riche.

On appelait opima spolia, dépouilles opimes, les armes consacrées à Jupiter Férétrien, et prises par un officier de l’armée romaine au général ennemi, après l’avoir tué de sa main en bataille rangée. Ces dépouilles étaient suspendues dans le lieu le plus apparent de la maison. — C’est à Romulus qu’on attribue l’usage de consacrer aux dieux les dépouilles opimes, pareequ’il offrit les premières à Jupiter Fé-rétrien, après avoir tué Acron, roi des Céniniens. Ce fait d’armes se renouvela rarement : on n'en vit que deux exemples depuis Romulus jusqu’à Auguste, c.-à-d. durant un espace de plus de 700 ans.

OPINABILIS, m. f., e, n. Probable. OPINATIO, onis, s. f. Opinion, sentiment. OPINATÔ, adv. En y pensant.

OPINATOR, oris, s. m. Celui qui opine (qui donne son avis) avec doute.

OPINATES, a, um, part.pas. d’opinor : A quoi Von pense, à quoi Von a pensé.

OPINIO, onis, s. f. Opinion, avis, pensée, sentiment, jugement; bruit.

de vir. — Opinionem omnium, quœ de vir-tuteerat, vicit, Il changea, ou II dépassa Γορί-nion que l’on avait généralement de son cou-rage (ch. 57).

doctr. — Opinionem afferre, Donner Heu de penser (5, 44). — Celeriùs opimone noslrâ, Plus tôt que nous le pensions (5, 10).

ph. — Ne quid pondèrent opinione alterius, De ne jamais former leur jugement d’après Γ0-pinion des autres (3, 9).

OPINO, as, avi, atum, are, v. n. et

OPINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Penser, juger, estimer.

OPINUS, a, um, adj. A quoi l’on s’attend. ph. — Nec opinus, N’y pensant pas(l, 9).

OPIPARE, adv. Avec luxe, magnifique-ment.                                    [fique.

OPIPARUS, a, um, adj. Somptueux, magni-OPIS, gén. d’ops.

OPITULOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Ai-der, secourir.

OPORTET, uit, cre, v. unipers. Falloir.

OPPEDO, is, cre, v. n. Se moquer.

OPPERIOR, iris, pertus sum el peritus sum, iri, v. dép. Attendre.

OPPETENDUS, a, um, pari. fut. pas. d'op-peto : Qu’il faut rechercher.

OPPETITUS, a, um, part. pas. d’oppeto : Souffert.

ep. s. — Mors pro divind lege oppelila, Mort subie pour la loi de Dieu (ch. 193).

OPPETO, is, ii, itum, ere, v. ad. S’offrir à, desirer, rechercher.

de vir. — Oppelere mortem, Se donner la mort (ch. 63).

doctr. — Oppelere mortem, Sacrifier sa vie (3, 12).

ep. gr. — Oppelere mortem, Etre tué, mou-rir (ch. 129).

ep. s. — Oppelere mortem, S’offrir à la mort, l’endurer (ch. 191 el 193).

ph. — Oppelere pcenas, Être puni (3, 14).

OPPIA, æ, s. pr. f. Oppia.

Se dit de la loi proposée, l’an 215 av. J.-C , par le tribun Oppius. (Voir ce nom.)

OPPICO, as, avi, atum, are, v. ad. Poisser, enduire de poix.

OPPIDANI, orum, s. m. pl. Habitants d’une ville.

OPPIDANUS, a, um, adj. De ville.

OPPWATIM, adv. De ville en ville.

OPPIDÔ, adv. Beaucoup, fort, extrême-ment.

OPPIDULUM, i, s. n. Petite ville.

OPPIDUM, i, s. n. Ville.

OPPIGNERO , as, avi, atum, are, v. ad. Engager (mettre en gage).

OPPILO, as, avi, atum, are, v. ad. Boucher, calfeutrer (avec des éloupes).

OPPIUS, ii, s.pr. m. Oppius, nom de plu-sieurs Romains.

Celui dont il est question, de vir., di. 45, était tri-bun du peuple.—G'estlui qui fitdécréterla loi Oppia, qui défendait aux femmes de porter sur elles plus d’une demi-once d’or, et de se faire traîner en char. — Annibal était alors en Italie, et Rome sur le pen-chant de sa ruine : il fallait donc mettre des bornes au luxe des femmes.

OPPLEO, es, evi, etum, ere, v. ad. Emplir, remplir, couvrir.

OPPLETUS, a, um, pari. pas. d’oppleo.

OPPONO , is , posui, posilum , ere, v. ad. Opposer, objecter, mettre devant ou vis-à-vis.

ph. — Quos opponal, Qu’il pourra opposer (2, épil.}.

OPPORTUNE, adv. A propos, à point.

OPPORTUNITAS, atis, s. f. Occasion favo-rable, avantage, commodité.

doctr. — Hdc opporlunilate usus annuli, En se servant ainsi à propos de cet anneau (S, 16).

ep, gr. — Opporlunitas temporis, Conjonc-ture favorable (ch. 161).

OPPORTUNES, a, um, adj. Favorable, avantageux, opportun, qui se présente à propos.

de vir. — Opporluna facultas, Occasion fa-vorable (ch. 59).

ph. — Bubuli opporluno, Dans une étable à bœufs qu’il trouva à propos (2, 8).

OPPOSITIO, onis, s. f, Opposition, contra-riété.

OPPOSITUS , a, um, part, pas d’oppono : Opposé, placé vis-à-vis.

OPPOSITUS, us, s. m. Action d’opposer.

OPPOSUI, parf. d’oppono.

OPPRESSI, parf. d’opprimo.

OPPRESSIO, onis, s. f. Oppression.

OPPRESSOR, oris, s m. Oppresseur, qui opprime.

OPPRESSES, a, um, part. pas. d’opprimo.

de vir. — Ære alieno oppressus, Accablé ou criblé de dettes (ch. 60 el 64).

ep. s.— Oppressus mœrore, Accablé de cha-grin (ch. 67). — Oppressus somno, Accablé de sommeil (ch. 123).

OPPRIMO, is, pressi, pressum, ere, v. ad. Opprimer, accabler, détruire, surprendre.

de vir. — Etoppressisset, El il aurait anéanti son armée (ch. 56).

ph. — Ul facile opprimai, Pour faire mou-rir facilement (2, 4). — Opprimere muscam. Écraser une mouche (5, 3).

OPPROBRATIO, onis, s. f. Reproche.

OPPROBRIOSUS , a, um, adj. Qui fait honte.

OPPROBRIUM, ii, s. n. Opprobre, infamie, déshonneur.

OPPROBRO, as, avi, atum, are, v. ad. Re-procher; diffamer. ,

OPPUGNATIO, onis, s. f. Attaque, siège, assaut.

OPPUGNATOR, oris, s. m. Agresseur ( qui commence l’attaque).

OPPUGNATORIUS, a, um, adj. Qui sert à attaquer.                               [pugno.

OPPUGNATUS, a, um, pari. pas. d’op-

OPPUGNO, as, avi, atum, are, v. ad. Atta-quer, assiéger, donner un assaut.

OPPUTATIO, onis, s. f. Action d’élaguer.

OPPUTO, as, avi, atum, are, v. ad. Ela-guer.

OPS, opis, s. pr. f. Ops, surnom de Cybèle.

OPS (inus), opis, s. f. Secours, aide.

app. — Cujus ope, Au moyen de laquelle (ch. 1).

de vir.— Opem ferre, Porter secours, ou Se-courir (ch. 64).

OPTABILIS, m. f., e, n. Desirable, avanta-geux.

OPTABILITER, adv. A souhait.

OPTANDUS, a, um, pari. fut. pas. d’opto: Desirable.

OPTATIO, onis, s. f. Souhait, desir.

0PTAT1VUS, a, um, adj. Qui concerne le desir.

OPTATÔ, adv. A souhait.

OPTATUM, i, «. n. Souhait, desir.

OPTATUS, a, um, part. pas. d’opto.

OPTEM, prés, du subj. d’opto.

OPTICE, es, s. f. Optique (science de la lu-mière et des lois de la vision; perspective).

OPTICUS, a, um, adj. D’optique.

OPTIMATES, um, s. m.pl. Les grands, les premiers, les principaux d’une ville.

OPTIMÈ, adv. Fort bien, très bien.

OPTIMITAS, atis, s. f. Avantage.

OPTIMUS, a, um, adj. Très bon, le meilleur, excellent.

Les Romains donnaient à Jupiter le nomd’ Optimus Maximus, pour désigner la toute-puissance et la bonté, ces deux attributs nécessaires de la divinité. On voyait ce nom inscrit sur le frontispice des tem-pies, de cette façon : J. O. M-, c.-à-d., Joui Optimo Maximo, à Jupiter, le meilleur, le plus grand.

app. — Mores optimi. Les bonnes mœurs, ou Les mœurs les plus pures (ch. 1).

de vir. — Optimum ralus, Pensant qu’il valait mieux, ou qu’il était plus avantageux (ch. 55).

doctr. — In optimum partem, Sous les meil-leurs rapports (5, 44).

ph. — Oplimœ res, Ce qu’il y a de meilleur (4, 19).

OPTIO, onis, s. f. Choix, liberté.

ep. s. — Dare oplionem eligendi, Donner la liberté de choisir (ch. 157).

OPTIVUS, a, um, adj. Qu’on a à choisir.

OPTO, as, avi, atum, are, v. act. Desirer, souhaiter, choisir.

ph. — Optem necare, Je voudrais te tuer (5, 5).

OPTUMUS, a, um, pour Optimus, a, um. OPULENS, entis, m. f. n. Opulent, riche. OPULENTER, adv. Richement.

OPULENTIA, æ, s. f. et          [chesse.

OPULENTITAS, atis, s. f. Opulence, ri-OPULENTO, as, avi, atum, are, v. act. En-richir.

OPULENTUS, a, um, adj. Puissant, beau, riche, opulent.

OPULESCO, scis, scere, v. n. S’enrichir.

OPUS, eris, s. n. Ouvrage, travail, œuvre.

DE vir. — Manus durala opéré ruslico,Main endurcie par les travaux de la campagne (ch. 42). — Dislurbare opera hostium, Détruire les ouvrages (fortifications) de l’ennemi (ch. 58).

doctr. — Operi agresti intentus, Occupé aux travaux des champs (2, 27). — Opera publica, Monuments publics (5, 50).

ep. s. — Quidnam operis haberent, Quelle était leur profession (ch. 74).

ph. — Opéré palladio, Avec le secours de Pallas, ou de Minerve (4, 7).

OPUS, indécl. Besoin, nécessité.

doctr. — Opus est. Il faut (5, 10).

ep. s. — Quœ opus erunt vobis, Dont vous aurez besoin (ch. 71). — Non opus est libi, Tu n’as pas besoin (ch. 99).

OPUSCULUM, i, s. n. Opuscule (petit ou-vrage).

ORA, æ, s. f. Bord, rivage, côte, pays.

app. — Ad islas oras, Sur ce rivage (ch. 6).

ep. s. — Apprehendil or am /?af/ü, Elle saisit le bord de son manteau (ch. 45).

ORA, pl. d’os, oris.

ORACULUM, i, s. n. Oracle.

On nommait ainsi les réponses que fesaient les dieux aux questions des hommes. On donnait aussi ce nom au lieu où se fesaient ces réponses, et même à la personne qui était censée les transmettre.

Les oracles les plus célèbres de l’antiquité étaient ceux de Dodone, en Epire,־de Delphes, dans la Pho-eide, et de Jupiter-Ammon, dans la Libye. — A Do-done, on fesait parler des femmes, des colombes et même des troncs d’arbres; à Delphes, c’était une prêtresse, appelée Pythie, qui, au milieu des trans-ports d’une fureur divine, rendait les oracles: Ju-piter-Ammon donnait ses réponses simplement et ouvertement.

ORAMENTUM, i, «. n. Prière.

ORAAS, antis, part. prés, d’oro : Priant, qui prie.

ORARIUM, ii, s. n. Mouchoir de poche.

ORARIUS, a, um, adj. Qui concerne les côtes, ]es rivages.

ORÂRUNT, pour oraverunt.

ORATÎM, adv. Le long des côtes.

ORATIO, onis, s. f. Discours, langage, prière. — Oralionem habere, Prononcer un dis-cours. (Passim.)

doctr. — Oratione delectatus, Charmé de son compliment (5, 54).

ORATIUNCULA, æ, s. f. Courte prière.

ORATOR, oris, s. m. Orateur; ambassa-deur.

ORATOR1È, adv. En orateur.

ORATORIUM, ii, s. n. Oratoire (lieu pour prier).

ORATORIES , a, um, adj. Oratoire, de Γ0-rateur.

ORATUM, i, s. n. et

ORATUS, ûs, s. m. Prière, instance.

ORATUS, a, um, part, pas, d’oro.

OR AVI, parf. d’oro.

ORBÂSTI, pour orbavisti, du v. orbo, as.

ORBATIO, onis, s. f. Privation.

ORBATUS, a, um, part. pas. d’orbo : Pri-vé, qui a perdu.

ORBAVI, parf. d’orbo.

ORBELUS, i, s. pr. m. Orbelus, petite chaîne de montagnes très élevées.

Elle séparait la Macédoine septentrionale de la Thrace, et aboutissait, vers 1Ό., au mont Scardus.

ORBICULATÎM, adv. En rond.

ORBICULATUS, a, um, adj. Fait en rond, arrondi.

ORBICULUS, i, s. m. Petit rond; poulie.

ORBICUS, a, um, adj. Circulaire, qui se fait en rond.

ORB1LE, is, s. n. Circonférence d’une roue

ORBIS, is, s. m. Cercle, rond, globe, monde, univers; disque.

de vir. — Nunc plena orbe, Tantôt en plein cercle, c.-à-d. dans son plein (ch. 45).

ep. gr. — Post orbem conditum, Depuis la création du monde {ch. 1).

ep. s.’ — Orbis terrarum, Le monde entier (ch. 10 et 14).

ORBITA, æ, s. f. Ornière ; orbite (chemin que décrit une planète par son mouvement propre}.                                 [vage.

ORBITAS, atis, s. f. Privation, perte ; veu-

ORBO, as, avi, atum, are, v. act. Priver, ôter, ravir.

ORBUS, a, um, adj. Privé; veuf; orphelin.

de vir. — Orbum facere, Priver tout-à-fait (ch. 4).

ep. s. — Facere orbum liberis, Priver un père de ses enfants (ch. 59). — Orbus utroque parente, Qui a perdu son père et sa mère ( ch. 185).

ORCADES, um, s. pr. f. pl. Les Orcades, îles de !’Océan, sur la côte septentrionale de la Calédonie.

Elles n’en sont séparées que par un détroit. Elles sont au nombre de vingt-huit, et portent encore le même nom.

ORCHESTRA, æ, s. f. Orchestre.

Chez les Grecs, c’était la partie du théâtre où était le chœur. — Chez les Romains, c’était la place des sénateurs et des vestales. — Chez nous, c’est la place des musiciens.

ORCHIA, æ, s. pr. f. Loi Orchia.

Elle fut décrétée, l'an de Rome 566, sous les aus-pices d’Orchius, tribun du peuple. Elle fixa le nom-bre des convives qu’un citoyen devait admettre à sa table, et ordonna que les portes des maisons seraient ouvertes pendant le souper, qui était le principal repas des Romains.

ORCHIS, itis, s. f. Grosse olive.

ORCINES, a, um, adj. et

ORCIUS, a, um, adj. et

ORCIVES, a, um, adj. Qui concerne les en-fers ou la mort.

ORCES, i, s.m. Obscurité de l’enfer; l’enfer.

----, s.pr. m. Orcus, surnom de Pluton.

ORCYNES, i, s. m. Thon ( gros poisson de mer}.

ORDINARIES, a, um, adj. Disposé par rangs.

ORDINATE, adv. et

ORDINATÏM, adv. Par ordre, par rangs.

ORDINATIO, onis, s. f. Arrangement, dis-position.

ORDINATOR, oris, s. m. Ordonnateur, qui met en ordre.

ORDINATES, a, um, part. pas. d’ordino.

de vir. — His ilà ordinatis, Tout cela étant ainsi réglé {ch. 2).

ORDINO, as, avi, atum, are, v. act. Régler, disposer, mettre en ordre, ranger en bataille.

doctr. — Res suas ordinare, Mettre ordre à ses affaires (5, 47).

ORDIOR, iris, orsus sum, iri, v. dèp. Com-mencer, se mettre à raconter, tramer.

de vir. — Ordiri rem ex composite, Racon-ter une affaire d’après un plan arrêté (ch. 6).

ORDITES, ûs, s. m. et

ORDIEM, ii, s. n. Commencement

ORDO, inis, s. m. Ordre, arrangement, dis-position, rang; — au pl. Classes de la société.

app. — Redac lu s in ordinem, Ayant été ainsi dégradé, c.-à-d. Etant ainsi réduit à la condi-tion d’un simple mortel (ch. 5). — Statueba.nl aliquem ordinem, Ils mettaient quelque diffé-rence (ch. 13).

de vir. — Pugnare extra ordinem, Combat-tre hors des rangs (ch. 22). — Suis quoique or-dinibus, Chacune à son rang (ch. 4S). — Or-dines ducere, Commander une compagnie (ch. 47). — Extra ordinem, Contrairement à la règle établie (ch. 61).

ep. GR. — Alloqui singulos militum ordines, Haranguer les différents corps de l’armée (ch. 142).

ep. s. — Servare ordinem, Garder les rangs (ch. 112).

ph. — Ordo rei palratce, Comment la chose a eu lieu (4, 20).

OREA, æ, s. f. Mors de bride.

OREADES, dum, s. pr. f. Oréades, nymphes des montagnes.

Elles étaient filles de Phoronée et d’Hécate. — Elles allaient ordinairement à la suite de Diane, et l’accompagnaient à la chasse.

ORESTES, is, s. pr. m. Oreste, fils d’Aga-memnon et de Clytemnestre.

Il était encore fort jeune lorsque son père, au re-tour de Troie, fut assassiné par Clytemnestre et par Egysthe. Oreste, réfugié chez son oncle Strophius, roi de Phocide, s’y lia avec Pylade, son cousin, d’une amitié qui les rendit inséparables. Devenu grand, et voulant venger la mort de son père,il va secrètement à Mycènes, et s’y cache chez Electre, sa sœur. On fait d’abord courir le bruit de sa mort : Egysthe et Cly-temnestre en conçoivent tant de joie, qu’ils courent rendre graces aux dieux dans le temple d’Apollon. Oreste y pénètre avec quelques soldats, disperse les gardes, et tue de sa main sa mère et l’usurpateur.

Tourmenté par les furies, il alla à Athènes, puis à Trézène pour se soumettre à l’expiation : de là, il passa en Tauride pour enlever, selon la prescription de l’oracle, la statue de Diane, et pour délivrer sa sœur Iphigénie : ce qu’il exécuta au péril de ses jours. Alors seulement les furies cessèrent de le tourmenter. Oreste épousa ensuite Hermione. Il vi-vait assez paisiblement dans ses états, lorsqu’il fut mordu par un serpent: ce qui causa sa mort,à l’âge de 90 ans, après en avoir régné 70. (Foir app., ch. 26.)

ORESTIDÆ, arum, s. pr. m. pl. Orestidss, descendants ou sujets d’Oreste, fils d’Aga-memnon.

Ayant été chassés du Péloponèse parles Héracli-des, ils s’établirent dans une contrée située à ΓΟ. de la Macédoine, et à l’E. de l’Epire. Cette contrée prit d’eux le nom à’Orestide.

ORGANICÈ, adv. Par machines, par le moyen de quelque instrument.

ORGANICES, a, um, adj. Organique.

ORGANEM, i, s. n. Toute sorte d’instru-ments (d'arts, de métiers, de musique} ; organe.

ORGIA, orum, s. n. pl. Orgies,, fêtes en l’honneur de Bacchus.

Elles étaient célébrées par les Bacchantes, trans-portées d’une fureur sacrée. Les orgies sont la même chose que les Dionysiaques et que les Bac-chanales.

Nous appelons orgie une débauche de table. Ce mot, ainsi compris, peut s’employer au singulier.

ORIA, æ, s. f. Barque de pécheur.

ORICHALCUM, i, s. n. Oripeau, clinquant. ORICILLA, æ, s. f. Petite oreille.

ORICULARIUS, a, um, adj. Qui concerne l'oreille.

ORIENS, entis, s. m. L’Orient (partie du ciel où le soleil paraît se lever).

ORIENS, entis, part prés, d’orior : Qui se lève, naissant, levant.

ORIENTALIS, m. f., e,n. Oriental, d’orient, de l’orient.

ORIFICIUM, ii, s. n. Orifice, ouverture.

ORIGANUM, i, s. n. Origan (plante qui se plait sur les montagnes).

ORIGINATIO, onis, s. f. Origine, étymo-logie (d’où vient un mot).

ORIGO, ginis, s. f. Naissance, origine, prin-cipe, source.

ORION, onis, s. pr. m. Orion, fameux géant et célèbre chasseur que Diane tua, dit-on, à coups de flèches par jalousie.

Affligée de lui avoir ôté la vie, cette déesse obtint de Jupiter qu’il fût placé dans le ciel, où il forme la plus brillante des constellations. — Elle est com-posée de dix-sept étoiles, et placée sous le Taureau. Cette constellation se lève vers le commencement du mois de mars. — On lui suppose la figure d’un homme armé d'un glaive.

ORIOR, iris, ortus sum, iri, v. dép. Naître, tenir, tirer son origine, s’élever.

de vir. — Quumque omnium esset orla in-dignatio, Et comme l’indignation publique écla-tait (ch. 56).

doctr. — Oriri annonce deficients, Survenir en temps de disette (5, 32).

ORIS, gén. d’os.

ORITURUS, a, um, part. fut. d’orior : Qui naîtra.

ORIUNDUS, a, um, adj. Issu, originaire.

ORNAMENTUM, i, s. n. Ornement, parure, bijous.

de vir. — En hæc mea ornamenta, Voilà mes bijous (ch. 48).

ORNATE, adv. Avec ornement, avec grace, d’une manière élégante.

ORNATUS, a, um, part. pas. d’orno : Orné, paré; équipé.

de vir. — Equus ornalus, Cheval équipé, harnaché (ch. 40). — Ornatissimi viri, Les personnages les plus considérables (ch. 60).

doctr. — Ornalus variis muneribus, Grati-fié de plusieurs présents (3, 32). — Ornatus culliùs, Mis avec plus de soin, ou avec plus de recherche (6, 12).

ORNATUS, ûs, s. m. Ornement, parure, vêtement; graces, beauté.

ph. — Parare ornatum, Acheter des orne-ments (4, 5). — Et usurpare ornatum vestri muneris, pour : Et haberc ornatum vobis da-turn munere nalurce (4, 13J.

ORNEUS, a, um, adj. De frêne.

ORNIX, igis, s. f. Gélinote (oiseau du genre de la perdrix.)

ORNO, as, avi, atum, are, v. act. Orner, embellir, parer, équiper; honorer, illustrer.

app. — Ornare vitam moribus, Embellir la vie par les bonnes mœurs, c.-à-d. Établir de bonnes mœurs (ch. 29).

doctr. — Ornare hominem mente, Enrichir l’homme d’une ame (1, 7).

ORNUS, i, s. f. Frêne sauvage (arbre).

ORO, as, avi, atum, are, v. act. Prier, de-mander avec instance.

ep. s. — Te oro alque obsecro, Je vous prie et vous conjure (ch. 68).

ORPHANUS, i, s. m. Orphelin (qui a perdu son père ou sa mère, ou tous les deux).

ORPHEUS, i, s. pr. m. Orphée, poète et musicien célèbre chez les Grecs.

Il était fils d’Apollon et de la muse Clio. — Il fit partie de l’expédition des Argonautes : c’est lui qui, par ses chants, adoucissait les ennuis du voyage. (PoirAPP., ch. 18.) — Il jouait, dit-on, delà cithare avec tant de perfection, que toute la nature sem-blait se réjouir à ses accords. Initié aux mystères de Bacchus et aux sciences des Egyptiens, il les propagea en Grèce. — Eurydice, sa femme, fuyant les poursuites du berger Aristée, fut piquée par un serpent, et mourut. Orphée descendit aux enfers et y fit entendre des sons si touchants, qu’il fléchit Pluton lui-même. Le dieu lui rendit Eurydice,à con-dition qu’il ne la regarderait qu’après être sorti des enfers. Orphée oublia la défense, tourna la tête, et revit un instant Eurydice : mais ce fut pour la dernière fois. Dans l’excès de son désespoir, il se tua. D'autres disent que, ayant irrité les Bacchantes, celles-ci, pour le punir de ses dédains, le déchirèrent, dispersèrent ses membres dans la campagne, et je-tèrent sa tête dans l’Hèbre.

ORSINES, is, s. pr. m. Orsine, un des offi-ciers de Darius.

Il combattit à la bataille d'Arbèles. Dans la suite, il fut établit gouverneur de Persagade, ville de Perse.

ORSUS, a, um, part. pas. d’ordior.

ORSUS, ûs, s. m. Commencement.

ORTHODOXIA, æ, s. f. Orthodoxie (saine doctrine).

ORTHOGRAPHIA, æ, s. f. Orthographie (manière d’écrire correctement les mots d’une langue).

ORTUS, a, um, part. pas. d’orior.

app. — Orld pestilenlid, La peste étant survenue (ch. 20).

de vir. — Ab eo inilium cœdis ortum est, Ce fut par lui que commença le carnage (ch. 21).

ep. s. — Allercatione orld, Une dispute s’é-tant élevée (ch. 138).

ORTUS, ûs, s. m. Orient; commencement, naissance, origine.

app.—Regiones sitce ad ortum, Les pays si-tués à l’orient (ch. 3). — Ab orlu, Le jour de sa naissance, ou En venant au monde (ch. 22).

ORTYGIA, æ, s. pr. f. Ortygie, petite île dans la rade de Syracuse.

Elle avait environ deux milles de circonférence,. et formait autrefois un des quatre quartiers de cette grande ville. — C’est dans cette île qu’était la fon-laine Aréthuse.

ORTYX, ygis, i. f. Caille (oiseau du genre de la perdrix).

ORYZA, æ, s. f. Riz (plante et graine fa-rineuse qu'elle produit).

OS, oris, s. n. Visage, bouche, gueule, bec, entrée, ouverture.

app. — Oris dignitate, Par la dignité de sa personne (ch. 16).

de vir. — Oris lineamenta, Traits du visage (ch. 1). — Os et oculos appetere, Attaquer le visage et les yeux (ch. 24). — In quem omnium ora conversa sunt, Tous les yeux se tournèrent vers lui (ch. 40).

doctr. — Toto ore, Sur tout leur visage (2, 16). — Ex habitu oris, Par l’expression du visage (2, 20): — Ora leonum, Gueules des lions (5, 38).

ep. s. — Attulit in ore suo, Apporta à son bec (ch. 15). — Os putei, L’ouverture du puits (ch. 35 et 36). — Aperto ore, compellebalur, On Je forçait, en lui tenant la bouche ouverte (ch. 191).

OS, ossis, s. n. Os, ossement.

de vir. — Occurrere ossibus, Rencontrer les ossements, ou le cadavre (ch. 52).

OSCA, æ, s. f. et

OSCEDO, inis, s. f. Mauvaise odeur de la bouche; bâillement.

OSCI, orum, s. pr. m. pl. Les Osques, peuple d’Italie.

Ils habitaient une contrée située entre la Cam:־ panie et le pays des Volsques.

OSCILLATIO, onis, e. f. Oscillation (balan-cernent).

OSCILLO, as, are, v. n. Osciller, se ba-lancer.

OSCILLUM, i, s. n. Petite bouche.

OSCINUM, i, s. n. Augure (tiré du chant des oiseaux).

OSCITANTER, adv. Négligemment.

OSCITATIO, onis, s. f. Bâillement; négli-gence.

OSCITO, as, avi, atum, are, v. n. et

OSCITOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Bail-1er, s’épanouir; hésiter.

OSCULATIO, onis, s. f. Action d’em-brasser.

OSCULATUS, a, um, part. pas. d'os-culor.

OSCULOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Bai-ser, embrasser.

de vir. — Osculatus est terram, Embrassa la terre (ch. 9).

OSCULUM, i, s. n. Baiser, embrassement.

doctr. — In osculis, Au milieu des embras-sements (2, 11).

ph.—Delibare casta oscula, Cueillir de chastes baisers (4, 19).

OSIAS, æ, s. pr. m. Osias, fils d’Amasias et roi de Juda.

Il soumit les Philistins et défit les Arabes. Ayant osé, malgré le grand-prêtre, officier lui^même, il fut atteint de la lèpre : ce qui l’obligea à remettre les rênes du gouvernement à son fils Joathas. (Voir I BP. s., ch. 173.)

OSIRIS, is, s. pr. m. Osiris, l’une des plus grandes divinités de l’Egypte.

OSOR, oris, s. m. Qui hait.

OSSA, um, pl. d’os, ossis, s. n. Ossements ; noyaux. (Voir Suppl.)

OSSEUS, a, um, adj. D’os.

OSSICULATÎM, adv. Par le menu.

OSSICULUM, i, s. n. Osselet (petit os).

OSSIFRAGA, æ, s. f. et

ÙSSIFRAGUS, i, s. m. Orfraie (oiseau de proie, du genre de l’aigle).

OSSILAGO, ginis, s. f. Cartilage (ce que nous appelons croquant dans la viande).

OSSIS, gén. d’os.

OSSUARIUM, ii, s. n. Charnier (espèce de cimetière).

OSTENDO, is, i, sum, ere, v. act. Montrer, faire paraître, faire voir.

DE vir. — Animum verè fraternum in eum ostendit, Se conduisit envers lui en,véritable frère (ch. 47).

doctr. — Ostendere rebus, Faire voir par des faits (2, 8).

ph. — Ostendere vitam et mores, Faire con-naître la conduite et les mœurs (3, prol.). — Ostendere fabulas. Raconter des fables (4, prol.). — Sese ostendere, Se faire voir (5, 7).

OSTENSIO, onis, s. f. Marque, signe.

OSTENSUS, a, um, part. pas. d’ostendo.

OSTENTATIO, onis, s. f. Ostentation, pa-rade, vanité ; promesse.

OSTENTATOR, oris, s. m. Fanfaron, qui se vante.

OSTENTO, as, avi, atum, are, v. act. Mon-trer, offrir; faire parade.

de vir. — Ornamenta sua ostentare, Faire parade de ses bijous, les étaler (ch. 48).

OSTENTUM, i, s. n. Prodige; présage.

OSTENTUS, a, um, part. pas. d’ostendo.

OSTIA, æ, s. pr. f. Ostie, ville d’Italie dans le Latium.

Elle était située sur la rive gauche du Tibre, à l’embouchure de ce fleuve, à cinq lieues S.-O. de Rome, à laquelle elle servait de port. — Aujourd'hui on n’y voit plus que quelques maisons éparses, et lès fameuses salines qu’y fit creuser Ancus Marcius pour l’usage de Rome.

OSTIARIUS, ii, s. m. Portier.

OSTIATÏM, adv. Par porte, de porte en porte.

OSTIUM, ii, s. n. Porte, embouchure.

OSTRACISMUS, i, s. m. Ostracisme.

C’est une sorte de jugement en usage à Athènes. On l'appelait ainsi, parceque les opinions étaient écrites sur une coquille, en grec, ostracon. — Le citoyen atteint par l’ostracisme, était exilé pour dix ans : il fallait six mille votes pour que cette condamnation fût prononcée. — Aucune idée d’infamie ne s’attachait à cette peine.

OSTRACIUM, ii, s. n. Onyx (agate très fine, blanche et brune).

OSTREA, æ, s. f. Huître.

OSTREARIA, æ, s. f. et

OSTREARIUM, ii, s. n. Parc aux huîtres.

OSTREARIUS, a, um, adj. Qui concerne les huîtres.

OSTREARIUS, ii, $■ m. Marchand d’huîtres

330 GVA                     ΟΖΙ

OSTREATUS, a, um, adj. Dur, raboteux (comme une écaille d'huître).

OSTREOSUS, a, um, adj. Abondant en huîtres.

OSTREUM, i, s. n. Huître.

OSTRINUS, a, um, adj. De couleur pourpre.

OSTRUM, i, 5. n. Couleur pourpre (rouge foncé qui tire sur le violet).

OSURUS, a, um, part. fut. d’odi : Qui doit haïr.

OSUS, a, um, part. pas. d’odi : Qui hait, qui a haï.

OSYMANDIAS, æ, s. pr. m. Osymandias.

C’est un des plus anciens et des plus célèbres rois d’Egypte. Il fit construire de magnifiques édifices, et forma, le premier, une bibliothèque, appelée pharmacie ou remèdes de l’ame.—Ce prince fit, dit-on, des conquêtes très lointaines, et soumit les Bactriens, qui s’étaient révoltés.

OTAA'ÈS, is, 5. pr. m. Otane, l’un des sei-gneurs persans qui renversèrent le mage Smerdis.

Ce fut lui qui découvrit la fourberie de cet usur-pateur, par le moyen de Phédime, sa fille, femme de Xerxès. — Dans la suite, il obtint de Darius le gouvernement de l’Asie-Mineure.

OTHONIEL, s. pr. m. indécl. Othoniel, premier juge des Hébreux, qu’il gouverna en paix durant quarante années.

OTIOLUM, i, s. n. Un peu de loisir.

OTIOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Se re-poser, avoir du loisir.

OTIOSÈ, adv. A loisir, lentement, négli-gemment, sans inquiétude.

OTIOSITAS, atis, 5. f. Oisiveté.

OTIOSUS, a, um, adj. Oisif, qui a du loi-sir; inutile.

OTIS, idis, s. f. Outarde (oiseau, très haut sur ses jambes : sa chair est très estimée).

OTIUM, ii, «. n. Oisiveté, loisir, repos, paix.

ph. — Olio lambere, Boire à loisir, ou sans se presser (i, 24). — Occupatus in otio, Oc-cupé à rien faire (2, 5).

OVALIS, m. f., e, n. Qui concerne l’ova-Lion, le petit triomphe.

OVANS, antis, part. prés, d’ovo : Qui reçoit les honneurs de l’ovation; plein de joie, triom-phant.

de vir. — Romani ovantes ac gralulantes, Les Romains triomphant de joie et se félicitant (ch. 4). — Tantum ovans, Honoré seulement de l’ovation (ch. 58).

OVAT1O, onis, s. f. Ovation, petit triomphe.

L’ovation se distinguait du triomphe en ce que l’on y sacrifiait seulement une brebis (ovis), et que le général ne portait qu’une couronne de myrte, tan-disque, dans un triomphe, on sacrifiait un bœuf, el que le général était couronné de laurier.

On accordait l’ovation à ceux qui avaient rem-porté une victoire facile, sans grande perte pour l’ennemi, ou sans terminer la guerre.

OVATIO, onis, s. f. Temps durant lequel les oiseaux pondent.

OVATUS, a, um, adj. Oval.

OVATUS, a, um, part. près, d’ovo.

OVATUS, ûs, s. m. Cri de joie des vain-queurs.

OVIARIA, æ, s. f. et

OVIARIUM, ii, s. n. Troupeau de brebis.

OVARIÜS, a, um, adj. Qui concerne les brebis.

OVICULA, æ, s. f. Petite brebis.

OVIDIUS, ii, s. pr. m. Ovide, célèbre poète latin.

11 naquit à־ Sulmo, chez les Pélignes, l’an 45 av. J--C. Condamné à l’exil à cause, dit-on, de la licence de ses poésies, il mourut à l’àge de 59 ans, à Tomes, petite ville sur les bords du Pont-Euxin.

OVILE, is, s. n. Bergerie.

OVILIS, m. f., e, n. et

OVILLUS, a, um, adj. et

OVINUS, a, um, adj. De brebis.

OVIPARUS, a, um, adj. Qui pond des œufs.

OVIS, is, 5. f. Brebis.

ph. — Rogare ovem, Demander à la brebis (1, 16).

OVO, as, avi, atum, are, v. n. Être honoré de l’ovation; triompher de joie.

OVUM, i, s. n. Œuf.

OXALIS, idis, s. f. Oseille.

OXYACANTHUS, s. f. Aubépine (arbris-seau épineux à fleurs blanches et à fruits rouges).

OXYORACÆ, arum, s. pr. m. pl. Oxv-draques, peuple de l’Inde, en deçà du Gange.

Ce peuple, réuni aux Malli, se défendit très vigou-reusement contre les Macédoniens. Alexandre faillit perdre la vie au siège de leur ville. (Fbir ep. gr. , ch. 169.)

OXYMELI, s. n. indécl. Oxymel (liqueur composée de miel el de vinaigre).

OZINES, is, s. pr. m. Ozine, officier perse.

Il fut condamné à mort pour s’être révolté contre Alexandre-le-Grand.