LAB

LABANS, antis, pari. prés, de labo : Chan-celant, près de tomber.

LABANUS, i, s. pr. m. Laban, frère de Rébecca et père de Rachel, femme de Jacob.

LABARUM, i, s. n. Étendard {qu’on portait à la guerre devant les empereurs romains}.

C’était une longue lance traversée, par le haut, d’un bâton auquel était attaché un voile de pourpre sur lequel était peint un aigle. On raconte que Constantin, combattant contre Maxence, vit appa-raître dans le ciel un labariun avec une croix et ces mots : Hoc signa vinces (Tu vaincras par ce signe). Depuis lors, la croix remplaça l’aigle sur cet éten-dard , l'an 511 de J.-C.

LABASCO, scis, scere, v. n.,el

LABASCOR, sccris, sci, v. dép. Chanceler.

LaBECULA, æ, s. f. Petite tache.

LAB

LABEFACIO, facis, fcci, factum, facere, v. act. Ébranler.

LABEFACTATIO, onis, s. f. Action d’é-branler, ébranlement.

LABEFACTATOR, oris, s. m. Qui ébranle, qui secoue.

LABEFACTATUS, a, um, part. pas. de la-befacto.

LABEFACTIO, onis, s. f. Ébranlement.

LABEFACTO, as, avi, atum, arc, v. act. Ébranler, secouer.

LABEFACTUS, a, um, part. pas. de la-befacio.

LABEFIO, is, factus sum, fieri, v. irrég. Être ébranlé.

LABELLUM, i, s n. Petite lèvre; petite cuvette.

LA BENS, entis, part. prés. Je labor: Tom-bant, qui tombe, qui est près de tomber.

ep. s. — Oppressus pondéré belluœ labenlis, Accablé sous le poids de l’animal tombant, et mieux : Écrasé par la chute de cette lourde bête (ch. 204).

LABES, is, s. f. Abîme ; destruction, ruine ; tache, défaut.

LABIDUS, a, um, adj. Glissant.

LABIENUS, i, s. pr. m. Labiénus, tribun flu peuple, sous le consulat de Cicéron.

Il est célèbre par son attachement an parti répu-blicain. Il fit rendre des honneurs extraordinaires à Pompée, vainqueur de Mithridate. Il servit dans les armées de César, dont il abandonna le parti, dèsqu’il le crut contraire à la république. —Il fut tué à Munda (Espagne), 45 ans av. J.-C., dans un combat livré entre les troupes du parti de César et celles de Pompée.

LABIOSUS, a, um, adj. Qui a de grosses lèvres.

LABIUM, ii, s. n. Lèvre.

LABO, as, are, v. n. Chanceler, être ébranlé.

LABOR, eris, lapsus sum, i, v. dèp. Torn-ber, s'abattre; être ruiné.

ph. — Labi pravo favore, Se laisser aller à une injuste prévention (S, 5).

LABOR, oris, s. m. Travail, peine, fatigue.

Le Travail, divinité allégorique, était fils del’Erèbe, fleuve des enfers, et de la Nuit. — On le représente sous la forme d’un homme accablé de fatigue et se soutenant à peine. Il a les épaules nues,et les bras décharnés et sans couleurs.

doctr. — Sine ullo labore, Sans la moindre fatigue ou peine (1, 4). — Labores maximi, Les travaux les plus assidus (4, 1). — Res plenœ laborum, Choses remplies de difficultés (5, 1).

ep. gr. — Majori labore, Plus difficilement (ch. 17). — Labor rei militaris, Faits mili-taires (ch. 184).

ph. — Labor meus, Mes efforts (2, épil.).

LABORANS, antis, part. près, de laboro : Travaillant, fatigué.

LABORATUS, a, um, part. pas. Je laboro.

LABORIOSÈ, adv. Avec peine, laborieuse-ment.

LABORIOSUS, a, um, adj. Laborieux, pé-nible.

LABORO, as, avi, atum, are, v. n. Tra-vailler; être tourmenté, se fatiguer, faiblir.

app. — Laborare in seditione sedandâ, S’ef-forcer d’apaiser une sédition (ch. 20).

de vir. — Laborare in acte, Fléchir, plier durant le combat (ch. 25 et 59). — Quart anœ morbo laborare, Avoir une forte fièvre (ch. 60).

doctr. — Laborare gloriœ, Travailler pour la gloire (5, 7).— Laborare inopid, Souffrir de l’indigence (5, 52).

ph. — Nunc quia laboras, Mais puisque tu agis de la sorte (1, 21). — Humiles laborant, Les petits (le peuplé) souffrent (1, 29).—Nihil laboro, Je ne fais rien (4, 19).

LABOS, oris, s. m. Travail.

LABOSUS, a, um, adj. Glissant, pénible.

LABROSUS, a, um, adj. Dont les bords sont en forme de lèvres.

LABRUM, i, s. n. Lèvre, bord; bassin. LABRUSCA, æ, s f. Vigne sauvage, plante. LABRUSCETUM, i, j. n. Lieu où il y a de la vigne sauvage.

LABRUSCOSUS, a, um, adj. Plein de vignes sauvages.

LABRUSCUM, i, s. n. Fruit de la vigne sauvage.

LABYRINTHUS, i, s. m. Labyrinthe (lieu rempli de tant de chemins, de tant de détours, qu’il est difficile d’en trouver Tissue')..

Les anciens font mention de quatre labyrinthes fameux. Le premier en Egypte : c’était le labyrinthe ÜÂrsinoé;— le second, dans l’île de Crète, avait été construit par Dédale, pour y renfermer le Mino-taure; — le troisième était le labyrinthe de Lemnos; — le quatrième était situé en Italie : il avait été construit par Porsenna, roi d’Etrurie, près de Clu-sium.

LAC, lactis, s. n. Lait; suc des plantes.

ph. — Fraudare lacté, Priver d’une partie de son lait (5, 15).

LACEDÆMON, onis, s. pr. f. Lacédémone (ou Sparte), ville fameuse de l’antiquité, et ca-pitale de la Laconie, dans le Péloponèse, sur le fleuve Eurotas, près du lieu où est aujourd’hui Misitra, ville bâtie avec les ruines de Lacédé-mone.

On ne donne à cette ville qu’une lieue de circuit. Longtemps elle resta sans remparts et sans fortifica-tions : Ly urgue avait voulu que la valeur des La-cédémoniens leur tînt lieu de murailles. — Sparte, tant à cause de sa petitesse que de la pauvreté et de la grossièreté de ses habitants, avait fort peu de monuments d’architecture : cependant, on y re-marquait le temple de Vesta et celui de Minerve. Sur la place, était le palais du sénat. Le long des rives de l’Eurotas, à sa sortie de la ville, était une belle promenade appelée le Plataniste.

LACEDÆMONII, orum, s. pr. m. pl. Les Lacédémoniens.

Ce peuple s’est immortalisé par son courage, son patriotisme et sa haine pour le luxe.—Dès l’enfance, ils étaient soumis à de rudes travaux et à de longues fatigues. L’or et l’argent étaient bannis de leur ville comme tendant à corrompre et à énerver : on ne fe-sait usage que d’une simple monnaie de fer. Le vol était permis aux jeunes enfants, pourvu qu’ils l’exé-cutassent avec adresse. Les repas se prenaient en commun, et la frugalité la plus grande y présidait. L’éducation était commune, et se donnait aux frais de la république. — Les femmes, élevées d’une ma-nière presque aussi sévère que les hommes, avaient le même héroïsme et la même fermeté. — Les lois n’étaient admises ou rejetées que dans les assemblées générales de la nation. Les grandes affaires aussi étaient décidées selon la volonté du peuple assemblé. Les premiers magistrats de la république étaient les ephores. — Les Lacédémoniens, après bien des corn-bats, anéantirent les Messéniens. Ils prirent Athènes, rivale de Sparte; mais Alexandre d’abord, et les Ro-mains ensuite les réduisirent, avec le reste de la Grèce.

LACER, era, erum, adj. Tronqué, déchiré, démembré.                                  I

LACERATIO, onis, s. f. Déchirement, dé-membrement.

LACERATUS, a, um, part. pas. de lacero

LACERNA, æ, s. f. Surtout, casaque, robe.

La lacerne était une espèce de grand manteau qu’on pouvait ouvrir par devant, et qui s’attachait par des boucles et des agrafes. C’était d’abord un costume de négligé, et on ne le portait qu’à l’ar-mée : la lacerne étaitalors fort courte. Peu à peu, elle devint de mode à la ville : plus ample et plus longue, elle fut la parure des riches. Vers la fin de la répu-blique, elle avait généralement remplacé la toge.

LACERO, as, avi, atum, are, v. acl. Déchi-rer, mettre en pièces; démembrer; tour-menter.

app. — Se lacerare cultris, Se déchirer à coups de couteau (ch. 2).»

ph. — Cœpit lacerari, Il fut déchiré (1, 12).

LACEROSUS, a, um, adj. Couvert de hail-Ions, d'habits déchirés.

LACERTA, æ, s. f. Lézard.

LACERTOSUS, a, um, adj. Plein de muscles.

LACERTUS, i, s. m. Avant-bras (depuis le coude jusqu’au poignet) ; bras.

LACESSIO, onis, s. f. et

LACESSITIO, onis, s. f. Attaque, agrès-sion.

LACESSITUS, a, um, part. pas. de lacesso : Attaqué, provoqué.

LACESSO, is, ivi et ii, itum, ere, v. ad. Attaquer, provoquer, insulter, harceler ; nuire.

ep. s. — Probris lacessere, Injurier, bias-phémer (ch. 119).

LACHANUM, i, s. n. Légume.

LACHES, etis, s. pr. m. Lâchés, général athénien.

11 fut envoyé avec Carias, pendant la guerre du Péloponèse, pour faire une tentative sur la Sicile (voir ep. gr., ch. 44.); puis, avec Nicostrate, pour porter du secours à la ville d’Argos contre les Lacé-démoniens. Il fut battu dans ces deux circon-stances.

LACHESIS, is, s. pr. f. Lachésis, une des trois Parques. — Les deux autres s’appelaient Clotho et Atropos.

Selon quelques uns, elle tenait le. fuseau et filait la vie des hommes; selon d’autres, elle tenait la quenouille à la place de Clotho. — On la représen-tait avec une robe couleur de rose, et parsemée d’étoiles : un grand nombre de fuseaux épars à ses pieds. —Son air riant et aimable contrastait avec les traits durs et immobiles de ses deux sœurs.

LACINATIO, onis, s. f. Déchirement.

LACINIA, æ, s. f. Frange, bord ; langue de terre.

LACINIA, æ, s. pr. f. Lacinia, surnom de Junon.

Ce surnom était tiré de la ville de Lacinium, dans la grande Grèce, près de la mer, parceque Junon y avait un temple célèbre par sa magnifi-cence.

LACINIATÎM, adv. Par lambeaux.

LACINIO, as, avi, atum, are, v. ad. Diviser, déchirer par lambeaux.

LACON, onis, s. pr. m. Laconien, Lacédé-monien, habitant de la Laconie.

LACONIA, æ, s. pr. f. et

LACONICA, æ, s. pr. f. Laconie.

Ce pays, arrosé par l’Eurotas, et dont la capitale était Sparte, nommée aussi Lacédémone, fesait partie du Péloponèse. 11 était très pauvre et peu fertile.

LACONICUM, i, s. n. Poile, étuve (pour prendre des bains de vapeur).

LACONICUS, a, um, adj. De la Laconie.

LACONISMUS, i, s. m. Laconisme (langage bref, concis, des Lacédémoniens).

LACONIUS, a, um, adj. De la Laconie.

LACRYMA, æ, s. f. Larme, pleurs.

de vir. — Cum lacrymis, En pleurant (ch 45).

ph. —· Inter lacrymas, Au milieu des larmes (4, 14).

LACRYMABILIS, m. f., e, n. Déplorable.

LACRYMABILITER, adv. Avec larmes, en pleurant.

LACRYMABUNDUS, a, um, adj. Tout éploré, qui a les yeux baignés de larmes.

LACRYMANDUS, a, um, part. fut. pas. de lacrymo : Qui doit faire répandre des larmes.

LACRYMANS, antis, part. près, de lacrymo: Larmoyant.

LACRYMATIO, onis, s. f. Larmoiment.

LACRYMO, as, avi, atum, are, v. n. et

LACRYMOR, aris, atus sum, ari, v. dép.

Pleurer, verser des larmes.              [rant.

LACRYMOSÈ, adv. Avec larmes, en pieu-LACRYMOSUS, a, um, adj. Larmoyant, pleureur.

LACTANS, anlis, m. f. n. Qui est plein de lait, qui allaite, qui est à la mamelle ; qui abuse.

LACTANTIA, orum, s. pl. n. et

LACTARIA, orum, s. pl. n. Tout ce qui est fait avec du lait; laitage.

LACTARIUM, ii, s. n. Laiterie.

LACTARIUS, ii, î. m. Laitier, crémier, pâtissier.

LACTATUS, ûs, s. m. Allaitement.

LACTE, abl. de lac.

LACTENS, entis, part. près, de lacteo : Qui tète, qui est à la mamelle.

LACTEO, es, ui, ere, v. n. Être en lait.

LACTEOLUS, a, um, adj. De lait, blanc comme du lait.

LACTESCO, scis, scere, v. n. Se changer en lait, ou Se tourner en lait.

LACTEUS, a, um, adj. De lait. (Foir Via.)

LACTO, as, avi, atum, are, v. ad. Allaiter ; leurrer.

LACTUCA, æ, 5. f. Laitue.

LACUNA, æ, s. f. Fosse, cavité, enfonce-ment, mare; brèche.

LACUNAR, aris, s. n. Plafond, lambris (revêtement de menuiserie autour des murs d'une chambre, etc.). ·

LACUNO, as, avi, atum, are, v. ad. Lam-brisser.

LACUNOSUS, a, um, adj. Creux, enfoncé.

LACUS, ûs, s. m. Lac; bassin, cuve.

ph. — Exurere lacus, Dessécher les marais (1, 6).

LADA, æ, s. pr. f. Lade, petite île de la mer Egée.

Elle est célèbre par la bataille navale que les Perses et les Ioniens se livrèrent dans le voisinage.

LÆDO, is, si, sum, ere, v. ad. Blesser, offenser, porter atteinte à.

ph. — Impunè lœdi, Etre offensé impuné-ment, c.-à-d. Être obligé de dévorer nette in-jure (1, 2Ό). — Lœderet pour Lœsissel (5, 2). — Lœsura fratrem, Pour accuser son frère (3, 7).

LÆLIA, æ, s.pr.f. Lélia, famille plébéienne de Rome.

: , Elle est célèbre surtout par les deux Lélius, amis l’un de Scipion l’Africain l’aîné, l’autre, de Scipion l'Africain le jeune.

LÆLIUS, ii, s. pr. m. Lélius, nom de plu-sieurs Romains.

Les plus célèbres furent : 1<> C. Nepos, qui, dès sa jeunesse, voua la plus grande amitié à Scipion !Africain 1 ancien. 11 le suivit dans toutes ses cam-pagnes et fut le dépositaire de tous ses secrets. Il fut consul, l’an 190 av. J.-C. — 2° C.., surnommé Sa-piens, c.-à-à. le Sage, que l’on croit être le fils ou le petit-fils du premier. La plus tendre amitié l’unit à Scipion !’Africain le jeune. Il brilla autant parson esprit et par ses vertus que par ses talents militaires. Il fut nommé consul, l’an 140 av. J.-C. (Foir de vir., ch. 47.)

LÆNA, æ, s. f. Robe des augures.

LÆ5AS, æ, s. pr. m. Levas, surnom de Popilius.

LAERTES, is, 8. pr. m. Laerte, roi d’Ithaque.

J! passait pour être le père d’Ulysse, à qui i! céda sa couronne.

LÆSIO, onis, s. f. Blessure, offense.

LÆSTR.IGONES, um, s. pr. m. pl. Lestri-cons, peuple antropophage.

Ils furent les premiers qui habitèrent la Sicile. Une colonie de Lestrigons passa, dit-on, en Italie, et s’arrêta sur les côtes de la Campanie où elle fonda Formies, dont le territoire était autrefois appelé Lestrigonie.

LÆSURA, æ, s. f. Blessure.

LÆSUS, a, um, part. pas. de lædo.

ph. — TVec sum lœsus vulnere, Et je n'ai reçu aucune blessure (2, 7).

LÆTABILIS, m. f., e, n. Qui cause de la joie, favorable, d’un heureux augure.

LÆTABUNDUS, a, um, adj. Plein de joie, fort joyeux.

LÆTANDUS, a, um, part. fut. pas. de lætor : Dont il faut se réjouir.

LÆTAAS, antis, part. prés, de lætor : Joyeux.

LÆTATIO, onis, s. f. Joie, allégresse.

LÆTÈ, adv. Avec joie, joyeusement ; abon-damment.

LÆTIFICATUS, a, um, part. pas. de læti-fleo : Rendu joyeux ; fertilisé.

LÆTIFICO, as, avi, atum, are, v. act. Ré-jouir, causer de la joie.

LÆTIFICUS, a, um, adj. Qui réjouit, qui cause de la joie.

LÆTITIA, æ, s. f. Joie, plaisir, allégresse ; beauté ; fertilité.

Les Ilomains en avaient fait une divinité. Ils la représentaient ayant tantôt 1111e ancre à la main, tantôt une couronne sur la tête, mais toujours le sourire sur les lèvres.

de vir. — Lœtitid otii perfrui, Jouir gai-ment du repos {ch. 64).

LÆTOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Se ré-jouir, être charmé, être dans la joie.

LÆTUS, a, um, adj. Joyeux, gai, content, plein de joie.

de vir. — In re tam lœtd, Dans une circon-stance si heureuse {ch. 25), — Lælus audire, Ecouter avec plaisir {ch. 40). — Lœtus acci-pere, excipere, Accepter, recevoir avec joie {ch. 40 et 59). — Læti quôd contigisset, Char-més d’avoir eu le bonheur {ch. 40).

LÆVA, æ, s. f. Main gauche.

LÆVATUS, a, um, part. pas. de lævo : Uni, poli, aplati.

LÆVÈ, adv. Gauchement, maladroitement.

LÆVIGATIO, onis, s. f. Action de polir.

LÆVIGO, as, avi, atum, are, v. ad. Polir, rendre uni: pulvériser.

LÆVINUS, i, s. pr. m. Lévinus, consul ro-main.

11 marcha contre Pyrrhus, l’an 472 de Rome, et fut vaincu à Héraclée. {Voir de vïR. , ch. Ή.) LÆVITAS, atis, s. f. L’uni, le poli.

LÆVO, as, avi, atum, are, v. ad. Unir, polir, aplatir.

LÆVORSÙM, adv. et

LÆVORSÙS, adv. A gauche.

LÆVUS, a, um, adj. Gauche, qui est à la gauche ; qui vient de la gauche ; importun ; malheureux.

Dans les auspices, les Romains se tournaient vers le midi : ils avaient alors l’orient à leur gauche.

ph. — Lœva omina, Heureux présages (5, 16).

LAGANUM, i, s. n. Beignet.

LAGENA, æ, s. f. Bouteille, flacon.

On appelait lagena tout vase à col étroit.

LAGUNCULA, æ, s. f. Petite bouteille, petit flacon.

LAICUS, a., um, adj. Laïque {qui n’est ni ecclésiastique ni religieux}.

LAÏUS, ii, s. pr. m. Laïus, roi de Thèbes.

Il épousa Jocaste et en eut un fils nommé Œdipe. Effrayé d’un oracle qui lui avait prédit qu’il mour-raitde la main de son fils, ii fit exposer Œdipe sur le mont Cithéron. L’enfant fut sauvé. (FoïfOEdipus.) Devenus étrangers l’un à l’autre, Laïus et son fils se rencontrèrent un jour dans une route étroite, sans qu’aucun voulût céder le passage. Le père fut tué, selon ce qu’avait prophétisé l’oracle.

LALAX, agis, s. m. Criailleur.

LALLO, as, avi, atum, are, v. n. Chanter pour endormir les enfants.

LAMA, æ, s. f. Vivier, étang.

LAJIACHUS, i, s. pr. m. Lamachus, nom de plusieurs généraux athéniens.

Celui dont il est question dans Γερ. gr., ch. 45 et 46, commandait, avec Alcibiade et Nicias, la mal-heureuse expédition de Sicile. Il mourut, après des prodiges de valeur, au milieu d’une bataille, sous les murs de Syracuse, 414 ans av. J.-C-

LAMBO, is, bi, here, v. ad. Lécher, ef-fleurer.

ph. — Lambere olio, Boire à loisir (1, 24),

LAMELLA, æ, s. f. Petite lame, feuille de mêlai.

LAMENTA, orum, s. n. pl. Lamentations, gémissements, plaintes, regrets.

LAMENTABILIS, m. f., e, n. Lamentable, déplorable.                             [plainte.

LAMENTATIO, onis, s. f. Lamentation, LAMENTATOR, oris, s. m. Qui se lamente. LAMENTATRIX, icis, s. f. Pleureuse.

LAMENTATUS, a, um, part. pas. de lamen-tor : PZewre, déploré.

LAMENTOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Se lamenter, déplorer.

de vir. — Èxilium imminens lamentari, Dé-plorer sa ruine imminente [ch. 18).

LAMENTUM, i, s. n. Lamentation.

LAMIA, æ, s. pr. f. Lamie, ville de Thessalie prés du Sperchius.

Elle est célèbre par la guerre que les Grecs y firent aux Macédoniens, sous les successeurs d’Alexandre.

LAMIA, æ, s. f. Faim dévorante ; sorcière.

LAMIACUS, a, um, adj. Lamiaque.

La guerre lamiaque (lamiacum bellum) s’alluma après la mort d'Alexandre, l’an 525 av. J.-G., lors-que l’enthousiasme de la liberté et l’éloquence de Démosthène entraînèrent Athènes et le reste de la Grèce à former une ligue offensive et défensive contre la tyrannie macédonienne.

LAMIÆ, arum, s. f. pl. Lames ( vagues poussées avec force sur le rivage), brisants (écueils à fleur d’eau).

LAMINA, æ, s. f. Lame ; douve (planche} de tonneau.

LAMPADOPIIORIA, orum, s. pr. n. pl. Lampadophories.

C’étaient des solennités durant lesquelles les Grecs allumaient un grand nombre de lampes en l’hon-neur de Minerve, de Vulcain et de Prométhée, en actions de graces de ce que la première avait donné l’huile,— lesecond, inventéla lampe, et le troisième, — dérobé le feu du ciel. — Le même jour, se celé-braient des jeux appelés lampadodromia, parcequ’on y disputait le prix de la course, un flambeau à la main.

LAMP AS , adis, s. f. Lampe , flambeau, torche. (L’ace, est lampada.)

LAMPONIUS, ii, s. pr. m. Lamponius, gé-néral athénien.

II fut envoyé en Sicile à la tête d’une flotte con-sidérable, sous prétexte de porter secours à Catane, alors en guerre avec Syracuse, mais réellement pour s’emparer de cette île. (Fbir ep. gr.,c/i. 44.)

LAMPSACUS, i, s. pr. m. Lampsaque, ville d’Anatolie (Grèce), aujourd’hui Lampsaki.

Cetteville était célèbre surtout par le culte qu’on y rendait à Priape, son fondateur. Alexandre, irrité de !’attachement de Lampsaque à la cause de Darius, voulait la détruire : Anaximène l’en détour-na.— Le vin de ce pays était très renommé.

LANA, æ, s. f. Laine.

LANARIS, m. f., e, n. Qui a de la laine.

LANARIUS, ii, s. m. Celui qui apprête les laines.

LANATUS, a, um, adj. Couvert de laine.

LANCEA, æ, s. f. Lance, pique.

ep. gr. — Lanceâ pectore exceplâ, Ayant reçu un coup de lance dans la poitrine (ch. 162).

LANCEARIUS, ii, s. m. Lancier.

LANCEATUS, a, um, part. pas. de lanceo.

LANCEO, as, avi, atum, are, υ. act. Manier la lance.

LANCEOLA, æ, s. f. Petite lance.

LANCES, ium, pl. de lanx.

LANCINATOR, oris, s. m. Boucher, celui qui écorchait les victimes.

LANCINO, as, avi, alum, are, v. act. Mettre en pièces ; dissiper.

LANEUS, a, um,adj. De laine; tendre, effé-miné.

LANGUEFACIO, is, feci, factum, facere, v. act. Rendre languissant.

LANGUENS, entis, part. prés, de langueo : Languissant.

LANGUEO, es, gui, ere, v. n. Languir, s’af-faiblir, perdre sa vigueur.

LANGUESCENS, entis, part. prés, de lan-guesco : Qui devient languissant.

LANGUESCO, scis, scere, v. n. Devenir languissant, s’affaiblir ; diminuer.

LANGUIDE, adv. Languissamment, molle-ment, nonchalamment.

LANGUIDUS, a, um, adj. Languissant, dé-bile, énervé.

LANGUOR, oris, s. m. Abattement, lan-gueur; mollesse, lâcheté.

LANGURIUM, ii, s. n. Ambre jaune.

LANIARIUM, ii, s. n. Boucherie.

LANIARIUS, ii, s. m. Boucher.

LANIATIO, onis, s. f. et

LANIATUS, ûs, s. m. Déchirement.

LANIATUS, a, um, part. pas. de lanio · Déchiré, mutilé.

LANICIA, æ, s. f. et

LANICIUM, ii, s. n. Lainage.

LANIENA, æ, s. f. Boucherie.

LANIFICIUM, ii, s. n. Ouvrage de laine, apprêt de la laine.

de vir. — In lanificio invenire aliquem, Trouver quelqu’un occupé à filer de la laine (ch. 8).

LANIFICUS, a, um, adj. Qui apprête la laine, qui aime à filer.

LANIGER, géra, gerum, adj. Porte-laine.

(Se dit de Γ agneau.)

LANIO, as, avi, alum, are, v. act. Déchirer, mettre en pièces.

app. — Qui laniaret, Pour lui déchirer (ch. 5).

LANIO, onis, s. m. Boucher.

LANISTA, æ, s. m. Maître d’escrime.

A Rome, \eslanistes étaient les maîtres des gladia-teurs. Ils les exerçaient, les nourrissaient et les four-nissaient par paires à ceux qui voulaient donner des jeux au public.

LANIUS, ii, s. m. Boucher.

LANOSUS, a, um, adj. Laineux.

LANUGINOSUS, a, um, adj. Cotonneux, plein de duvet.

LANUGO, inis, s. f. Colon, duvet, poil 1 follet.

LANULA, æ, s. f. Petit flocon de laine.

LANX, cis, 3. f. Bassin, plat, plateau.

I LAODICE, es, s. pr. f. Laodice, femme


d’Antiochus, fameux lieutenant de Philippe.

Elle fut la mère de Séleucus Nicanor, qui, après la mort d’Alexandre-le-Grand, obtint l’empire de la Syrie.

LAOMEDON, ontis, s. pr. m. Laomédon, fils d’ilus, roi de Troie.

Sa fille Hésione, exposée aux monstres marins, fut délivrée par Hercule, à qui, pour ce fait, Laomédon avait promis de fort beaux chevaux. Le roi,feignant d’avoir oublié sa promesse, congédia Hercule en le plaisantant. Hercule furieux assiégea la ville, s’en empara et tua Laomédon. {Voir App., ch. 23.)

LAPATHEM, i, s. n. et

LAPATHUS, i, s. m. Oseille.

LAPICIDA, æ, s. m. Carrier, tailleur de pierres.

LAPICIDINA, æ, s. f. Carrière {de pierres}.

LAPIDARIES, ii, s. m. Carrier, tailleur de pierres; lapidaire {qui taille ou qui vend des pierres précieuses}.

LAPIDATIO, onis, s. f. Action de lapider {de tuer à coups de pierres) ; grêle. (F. Suppl.)

LAPIDATOR, oris, s. m. Qui jète des pierres ; frondeur.

LAPIDATES, a, um, part. pas. de lapido : Lapidé ; plaisanté.

LAPIDESCO, scis, scere, v. n. Se pétrifier {devenir pierre).

LAPIDEES, a, um, adj. De pierre, pier-reux; immobile.

LAPIDIS, gén. de lapis.

LAPIDO, as, avi, atum, are, v. act. Lapider {tuer â coups de pierres).

LAPIDOSES, a, um, adj. Pierreux.

LAPILLES, i, s. m. Petit caillou.

LAPIO, is, ire, v. act. Pétrifier {changer en pierre).

LAPIS, idis, s. m. Pierre, borne.

de vir. — Ad tertium lapidem, A trois milles {ch. 22).

Les Romains comptaient les distancéspar milles, comme nous les comptons par kilomètres, et mar-quaient chaque mille par une borne en pierre.{Voir Milliarium.)

LAPITHÆ, arum, s. pr. m.pl, Les Lapithes, peuples de la Thessalie.

Ils tirent leur nom deLapithus, fils d’Apollon. Ils étaient très habiles à manier les chevaux, mais ex-trêmement vains, de sorte qu’on dit, en parlant d’un homme très orgueilleux : » Il est plus arrogant qu’un Lapithe. » {Voir app., ch. 16.)

LAPPA, æ, s. f. Bardane {plante).

LAPPAGO, inis, s. f. Mouron.

LAPSABENDES, a, um, adj. Qui glisse.

LAPSANA, æ, s. f. Sorte de chou.

LAPSANS, antis, part. prés, de lapso : Glissant.

LAPSIO, onis, s. f. Chute, ruine.

LAPSO, as, avi, atum, are, v. n. Broncher, chanceler, glisser.

LAPSES, a, um, part. pas. de labor : Tombé, écoulé, échappé.

LAPSES, ûs, s. m. Chute; faute, erreur.

LAQEEAR, aris, s. n. Plancher, lambris {revêtement de menuiserie).

LAQEEARIES, ii, 5. m. Laquéaire.

On appelait ainsi le gladiateur qui, dans le corn-bat, se servait d’un cordon {laqueus) avec lequel il tâchait d'arrêter ses adversaires dans un nœud cou-lant qu’il jetait avec beaucoup d’adresse.

LAQEEATOR, oris, s. m. Qui tend des pièges ; gladiateur.

LAQEEATES, a, um, adj. Plafonné, lam-brissé.

LAQEEO, as, avi, atum, are, v. ad. Lier avec des cordes ; prendre au filet.

LAQEEES, i, s. m. Lacs, lacet, lien, filet, piège, panneau.

LAR, aris, s. m. Maison, foyer ; dieu du foyer domestique.

LARARIA, orum, s. n. pl. Lararies {fêtes en l’honneur des dieux lares).

LARARIEM, ii, s. n. Oratoire {lieu destine à la prière).

Le lararium était, à Rome, une chapelle domes-tique destinée au culte des dieux lares.

LARDEM, i, s. n. Lard.

LARES, ium, s. pr. m. pl. Les dieux Lares.

C’étaient des dieux domestiques, appelés aussi Pénates. Chaque particulier, à Rome, gardait leur petite statue avec le plus grand soin dans l’endroit le plus secret de sa demeure {penetralia). Ils prési-daient aussi aux chemins et aux carrefours. — Quand les enfants quittaient la bulle d’or qu’ils portaient au cou, ils la consacraient aux dieux Lares. Les esclaves leur consacraient aussi leurs chaînes quand ils recouvraient la liberté. {Voir Pe· nates.)

LARGE, adv. Largement, libéralement, fa-cilement.

ph. — Dividere large dapem, Partager géné-reusement la proie (2, 6).

LARGIO, is, ivi, itum, ire, v. ad. et

LARGIOR, iris, itus sum, iri, v. dép. Don-ner avec libéralité, accorder par grace, faire des largesses.

LARGITAS, atis, s. f. Largesse, libéralité.

LARGITER, adv. Largement, abondant-ment, beaucoup.

LARGITIO, onis, s. f. Largesse, profusion.

de vir. — Populi favorem profusis largi· lionibus sibi conciliare, Se concilier la faveur populaire par de nombreuses largesses {ch. 48). — Profusis largitionibus, Par d’excessives prodigalités {ch. 54).

LARGITOR, oris, s. m. Qui fait des lar-gesses.

LARGITES, a, um, part. pas. de largior : Qui a donné.

LARGES, a, um, adj. Abondant, ample, gros.

doctr. — Largi fructus, Gros fruits (2, 28).

LARIDEM, i, s. n. Lard.

LARISSA, æ, s. pr. f. Larisse, grande ville de la Thessalie.

Elle était située sur la rive droite du Pénée. — Elle fut prise par Philippe, père d’Alexandre, qui y transporta quelque temps le siège de son royaume. — C’est dans cette ville que Pompée se retira après la défaite de Phârsale.

Larisse est également célèbre dans la fable : c’est là que Persée tua involontairement son père Acri-sius, et que régnait Achille. —Jupiter y avait un temple fameux, sous le nom de Larissœus.

LARIX, icis, s. f. Larix ou Mélèze (arbre ré-sineux et haut comme le sapin).

LARVA, æ, s. f. Spectre, fantôme; masque.

LARVALIS, m. f.,e, n. De spectre.

LARVATUS, a, um, adj. Qui a l’esprit trou-blé; déguisé, masqué.

LASCIVE, adv. Avec mollesse, d’une ma-nière lascive.

LASCIVIA, æ, s. f. Licence, débauche.

LASCIVIENS, entis, part. prés, de lascivio: Qui fait rinsolent.

LASCIVIO, is, i, itum, ire, v. n. Folâ-trer, badiner.

LASCIVITER, adv. En folâtrant.

LASCIVIJS, a, um, adj. Badin, enjoué, vif; lascif, indécent.

LASSATUS, a, um, adj. Las, fatigué.

LASSESCO, scis, scere, v. n. Se lasser. , LASSITUDO, inis, s. f. Fatigue, lassitude. ep. s. — Exanimatus lassitudine, Epuisé de fatigue (ch. 27).

LASSO, as, avi, atum, are, v. act. Lasser, fatiguer.

LASSUS, a, um, adj. Las, fatigué.

LATÈ (compar. latiùs), adv. Au long, au large, au loin.

LATEBRA, æ, s. f. Cachette, retraite, en-droit retiré; excuse, prétexte.

LATEBROSÈ, adv. En cachette.

LATEBROSUS, a, um, adj. Caché, secret, obscur.

LATENS, entis, part. prés, de lateo : Qui se cache, qui est caché.

ph. — Facere latens, Faire une chose sans être aperçu (5, 5).

LATENTER, adv. En cachette, en secret.

LATEO, es, ui, ere, v. n. et act. Être ca-ché, se cacher.

doctr. — Id non latebat Cœsarem, César ne l’ignorait pas (5, 6).

LATER, eris, s. m. Brique.

LATERALIS, m. f., e, n. Latéral, de côté.

LATERAMEN, inis, s. n. Ouvrage en briques.

LATERARIA, æ, s. f. Tuilerie (fabrique de tuiles).

LATERARIUS, a, um, adj. De tuile ; qui est à côté.

LATERARIUS, ii, s. m. Tuilier.

LATERIS, gén. de later et de latus.

LATERITIUS, a, um, adj. De brique.

LATERNA, æ, s. f. Lanterne, fanal.

LATESCO, scis, scere, v. n. Se cacher, s’élargir.

LATEX, icis, s. n. Eau, liquide (qui sort d'un lieu où il était caché).

LATIALIS, m. f., e, n. Du Latium.

LATIBULO, as, avi, atum, are, v. מ.,et

LATIBULOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Se cacher.

LATIBULUM, i, s. n. Cachette, retraite, tanière.

ph. — Latibulum secretum, Retraite la plus reculée (1, 28). — Nemorosis excilatus lati-bulis, Chassé des bois qui lui servaient de re-traite (2, 8).

LATICLAVIA, æ, s. f. Laticlave, tunique que portaient les sénateurs romains.

Elle e'tait bordée par devant d’une large bande de pourpre, semée de nœuds, tantôt de pourpre comme la bande même, tantôt d’étoffe d’or, et semblables, par leur forme, à des têtes de clous (en latin cZcwus).— On l’appelait aussi angusticlavia.

LATIFOLIUS, a, um, adj. Qui a les feuilles larges.

LATINE, adv. En latin.

LATINI, orum, 5. pr. m. pl. Les Latins, peuple qui habitait le Latium.

Ils s’appelaient primitivement Aborigènes. On les divisait en Volsques, Eques, Berniques, Ausones, Rutules et Ombres.—Toutes ces nations étaient bel liqueuses, et jalouses les unes des autres.

Les Latins eurent plusieurs guerres à soutenir contre les Romains, et ne furent soumis que peu à peu. Pour prix de leur fidélité, ils reçurent le droit de cité, qui leur fut conféré par la loi Julia, l’an 90 av. J.-C.

LATINITAS, atis, s. f. Latinité.

LATINUS, a, um, adj. Latin, des Latins.

LATINUS, i, s. pr. m. Latinus, nom d’homme.

Il régnait dans le Latium lors de l'arrivée d'Enée en Italie. Sa fille Lavinie était recherchée en ma-riage par Turnus, jeune roi voisin; mais Latinus lui préféra Enée. Turnus prit les armes : on se battit longtemps en vain ; mais les deux rivaux s’étant trouvés en présence, Enée fut vainqueur, et épousa Lavinie. Latinus survécut peu de temps à ce ma-riage.

LATIO, onis, s. f. Action de porter.

LATIPES, edis, m. f. n. Qui a les pieds larges.

LATITANS, antis, part. prés, de latito : Qui se tient caché.

LATITO, as, avi, atum, are, v. n. Se ca-cher; porter souvent.

LATTTUDO, inis, s. f. Largeur, latitude ; abondance.

LATIUM, ii, s. pr. n. Latium, aujourd’hui la Campagne de Rome.

Cette contrée, que la puissance romaine a rendue si célèbre, est renfermée entre le Tibre et l’Arno. Elle doit son nom à Latinus, un de ses rois qui y régnait lors de l’arrivée d’Enée en Italie, ou bien, parcequ’elle est comme cachée (latet) entre les Alpes et les Apennins, ou bien encore, parceque Sa-turne s’y réfugia (latu.it), après avoir été chassé du ciel par Jupiter son fils. — Albe était la capitale de ce petit royaume.

LATIUS, a, um, adj. Du pays latin, du Latium.

LATOMIÆ, arum, s. f. pl. Carrières. ( Voir Latumiæ.)

LATONA, æ, s. pr. f. Latone, mère d’Apol-Ion et de Diane, à qui elle donna le jour dans l’île de Délos. (Voir app., ch. 5.)

La jalousie de Junon la poursuivit, même après la naissance d’Apollon et de Diane. Un jour que La-tone se reposait dans la Carie, des paysans, à qui elle demandait de l’eau, ne lui répondirent que par des railleries amères : elle conjura Jupiter de les punir, et ils furent tous changés en grenouilles. — Après sa mort, Délos, Argos et les Gaules lui élevèrent des autels.

LATOR, oris, s. m. Qui porte.

LATRANS, antis, part. près, de latro.

ph. — Latrans senex, Le vieux aboyeur, pour Le vieux chien (5, 10).

LATRAl’IO, onis, s. f. Action d’aboyer.

LATRATOR, oris, s. m. Aboyeur.

LATRATUS, ûs, s. m. Aboiment, jappe-ment.

LATRIA, æ, s. f. Adoration.

LATRINA, æ, s. f. et

LATRINUM, i, s. n. Latrines, lieux d’ai-sance.

LATRO, as, avi, atum. are, v. n. Aboyer ; demander en aboyant.

LATRO, onis, s. m. Voleur, brigand.

LATROCINATIO, onis, s. f. Brigandage.

LATROCINIUM, ii, s. n. Vol, brigandage.

LATROCINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Voler (à main armée), dérober.

LATRUNCULUS, i, s. m. Petit voleur.

LATUMIÆ, arum, s. f. pl. Carrières.

Les carrières servaient souvent de prisons. — La plus célèbre est celle de Syracuse : elle était taillée dans le roc. C’est là que Denys le tyran fit enfermer le poète Philoxène. {Voir docir. mor., 2, 24.) Elle est convertie aujourd’hui en un jardin souterrain, où croissent des arbrisseaux de toute espèce.

LATUMIUM, ii, 5. n. Condamnation aux mines.

LATURUS, a, um, part. fut. de fero : Qui portera, qui doit porter.

LATUS, a, um, part. pas. de fero : Porté.

de vir. — Lege tamen laid, La loi ayant néan-moins été rendue {ch. 48).

LATUS, a, um, adj. Large, étendu ; abon-dant.

ph. —An esset latior bove, Si elle était plus grosse que le bœuf (1, 25).

LATUS, eris, 5. n. Côté, flanc, poumons.

de vir. — Lateris firmitas, Force des pou-mons {ch. 45). — Suo lateri assidere jussit, Il le fit asseoir à côté de lui {ch. 45). — Ab ejus latere non discedebat, 11 était constamment à côté de lui {ch. 61).

doctr. — In lateribus, Sur les flancs (5, 16). — Laterum firmitas, Force des poumons (4, 12).

ep. s. — Accingere latus gladio, Mettre une épée au côté {ch. 118).—Prœbuit unicomitum latus transfodiendum, 11 se fit tuer par un des soldats qui l’accompagnaient {ch. 124).

LAUDABILIS, m. f., e, n. Louable, hono-râble, digne d’éloges.

de vir. — Laudabile pietate, Digne d’éloges au point de vue de la piété filiale {ch. 22). — Per omnia laudabilis, Digne d’éloges en tout {ch. 57).

LAUDAB1LITER, adv. D’une manière loua-ble, avec louange.

LAUDANDUS, a, um, part. [ut. de laudo : Louable, à qui on doit des éloges.

LAUDÂRAXT, pour laudaverant, du v. laudo.

LAUDÂSTI, pour laudavisti, du v. laudo.

LAUDATÈ, adv. D’une manière louable, avec louange.

LAUDATIO, onis, s. f. Louange, éloge.

LAUDATIVES, a, um, adj. Qui concerne les éloges.

LAUDATOR, oris, s. m. Louangeur, fiat-teur.

LAUDATRIX, icis, s. f. Celle qui donne des louanges.

LAUDATUS, a, um, part. pas. de laudo : Loue.

ph.— Quœ contemnunlur sœpè utiliora sunt laudatis, Ce que l’on méprise est souvent plus utile que ce qu’on loue (1, 12).

LAUDIS, gén. de laus.

LAUDO, as, avi, atum, are, v. act. Louer, faire l’éloge, approuver.

de vir. — Eos laudavit Annibal, Annibal les félicita {ch. 56).

ph. — Laudare mirans, Louer en s’exta-siant (1, 12). — Simul cognovit laudari, Aus-sitôt qu’elle entendit louer (5, 14).

LAUREA, æ, s. f. Feuille de laurier.

LAUREATES, a, um, adj. Orné, couronné de laurier.

LAURENTALIA, orum, s. pr. n. pl. Lad-rehtales, fêtes en l’honneur d’Acca-Laurentia.

On les célébrait à Rome le dernier jour d’avril et le 23 décembre.

LAURENTIA, æ, s. pr. f. Laurentia. {Voir Acca-Laurentia.)

LAUREOLA, æ, s. f. Petite couronne de laurier.

LAURETUM, i, s. n. Lieu planté de lau-riers; bois de lauriers.

LAUREUS, a, um, adj. De laurier.

LAURIFER, a, um, adj.,et

LAURIGER, a, um, adj. Qui porte ou qui produit des lauriers.

LAURUS, i, s. f. Laurier, arbre toujours vert.

Cet arbre était consacré à Apollon. — Ceux qui allaient consulter l’oracle de Delphes se eouron-naient, au retour, de branches de laurier, s’ils avaient reçu une réponse favorable. — On en met-tait aux portes des malades pour leur rendre pro-pice Apollon, dieu de la médecine. — Les guerriers et les poètes recevaient pour récompense une cou-ronne de laurier.

LAUS, laudis, s. f. Louange, gloire, mérite, estime, réputation.

app. — Florebat laude, Il se distinguait par {ch. 8).

de vir. — Laudis amor, Amour de la gloire {ch. 52). — Temperantiœ et continentiae lau-dem ante omnia comparare studuit, Il s’ap-pliqua surtout à se distinguer par sa tempé-rance et sa modération {ch. 47). — Provinciæ per multos annos cum laude prœesse, Gou-verner une province, pendant plusieurs années, avec une grande distinction {ch. 57).

doctr. — Laus est parva, Il y a peu de mé-rite à cela (5, 11). — Prima laus erat, La pré-férence était donnée (6, 7).

ep. gr. — A laude dçcedere, Être au-dessous de sa renommée {ch. 76).

ep. s. — Efferre laudibus, Combler d’éloges {ch. 158).

ph. — Non eripiet conscientiam laudis, Ne me ravira pas la certitude de la gloire qui

étendre, prolonger, donner du relâche ; déli-vrer.

LAXÙM, adv. Au large.

LAXUS, a, um, adj. Large, ample ; re-lâché.

LEA, æ, s. f. et

LEÆNA, æ, s. f. Lionne.

LEBES, etis, s. m. Chaudière, casserole.

LECTÈ, adv. Avec choix.

LECTICA, æ, s. f. Litière, brancard.

C’était une espèce de chaise à porteurs. Elle était à plusieurs places, et l’on pouvait s’y étendre sur un matelas : on pouvait même y dormir, y lire et y écrire.                                                   ,

LECTICARIUS, ii, s. m. Porteur de chaise, de litière.

A Rome, on appelait lecticarii des esclaves char-gés,dans les grandes maisons,de porter les litières. — 11 y avait aussi des lecticaires publics : on les louait pour quelques heures. — En France, aux litières ont succédé les chaises à porteurs, les car-rosses et les fiacres.

LECTICULA, æ, s. f. Lit conjugal.

LECTIO, onis, s. f. Lecture; choix.

doctr. — Colligere lectione, Acquérir par la lecture, ou en lisant (4, 18).

LECTISTERNIUM, ii, s. n. Endroit où l’on se couche.

Les Lectistern.es étaient une cérémonie religieuse pratiquée chez les Romains dans les temps de cala-mités publiques. Elles consistaient en 11η festin que, durant plusieurs jours, on donnait, au nom et aux dépens de la république, aux principales divinités dans un de leurs temples. — On y dressait une table avec des lits à l’entour, sur lesquels on mettait les statues des dieux invités au festin. Chaque jour que durait la fête, on servait un repas magnifique, que les prêtres avaient soin de desservir le soir.

LECTITO, as, avi, alum, are, v. act. Lire et relire ; cueillir avec empressement.

LECTIUNCULA, æ, s. f. Courte lecture.

LECTOR, oris, s. m. Lecteur.

Les Romains avaient des esclaves, appelés anag-nostes (ce mot grec signifie lecteur) qui étaient chargés de lire, durant les repas, des morceaux d’auteurs choisis. — Cette coutume subsiste encore aujour-d’hui, surtout dans les communautés religieuses et dans les établissements d’instruction publique.

ph. — Lector cato, Lecteur sévère (4, 7).

LECTULUS, i, s. m. Petit lit, lit de repos, coussin.

LECTUS, a, um, part. pas. de lego : Lu; choisi ; recueilli.

de vir. —■ Leclisque spoliis, Après s’être chargé de ses dépouilles (ch. 22).

doctr. — Quâ lectâ, L’ayant lue (5, 49).

LECTUS, i, s. m. Lit.

Les lits des anciens ressemblaient assez à nos lits de repos, excepté qu’ils étaient très élevés, et qu’on n’y montait qu’à l’aide de gradins ou d’un tabouret. La plus grande magnificence présidait à leur con-struction : il ne paraît pas qu’ils eussent de rideaux.

Les lits de table étaient moins hauts, mais plus larges : ils étaient carrés ou en forme de croissant. Les convives soutenaient sur le bras gauche la partie supérieure de leur corps, et mangeaient de la main droite, la tête un peu élevée, le dos sur des cous-sins, les membres un peu pliés, de manière que les pieds du premier se trouvaient derrière le dos du

m'est due (2, épil.). — Laus mihi parta est, Je suis certain de ma gloire (4, prol.). — Ca-nere laudem victorum, Chanter la gloire des vainqueurs dans les jeux de la Grèce (4, 17). — Conferre noslris lu potes laudibus? Peux-tu comparer ta gloire à la mienne (4, 19) ? — Certamina laudis, Lutte glorieuse (5, 5). — Mullis onerare laudibus, Combler d’éloges (5, 5).

LAUTÈ, adv. Somptueusement, magnifique-ment.

LAUTIA, orum, s. n. pl. Présents.

. LAUTITIA, æ, s. f. Magnificence.

LAUTITIÆ, arum, $. f. pl. Délicatesse des mets.

LAUTUS, a, um, adj. Poli, délicat, magni-fique, somptueux, exquis. — Laulum convi-vium, Magnifique festin. (Passim.)

LAUTUS, a, um, part. pas. de lavo, is.

LAVACRUM, i, s. n. Bain.

LAVANDULA, æ, 5. f. Lavande (plante aromatique).

LAVATIO, onis, f. Bain ; action de laver; ustensiles qui servent aux bains.

LA VERNA, æ, s. pr. f. Laverne, déesse des voleurs, des filous, des fourbes et des hypo-crites.

Les premiers Romains, qui vivaient de brigan-dages, l'adoraient dans un bois sacré, où ils ca-chaient leur butin. Son image était un simple buste (une tête sans corps).

LAVERNIO, onis, s. m. Larron.

LAVI, parf. de lavo, is.

LAVINIA, æ, s. pr. f. Lavinie, fille du roi Lalinus.

Elle épousa Enée, qui bâtit en son honneur !avilie de Lavinium. — Après la mort d’Enée, Lavinie, voyant son trône occupé par Ascagne, son beau-fils, et craignant pour sa vie, alla se cacher dans les fo-rets, où elle accoucha d’un fils. Son absence fit mur-murer le peuple, qui voyait en elle le dernier rejeton du sang de ses rois. Ascagne fut obligé de faire cher-cher sa belle-mère, et de lui céder la ville de Lavi-nium.

LAVINIUM, ii, s. pr. n. Lavinium , petite ville d’Italie, dans le Latium.

Elle était située dans une plaine sur les bords de la mer. Elle fut fondée, dit-on, par Enée, qui lui donna le nom de Lavinie, son épouse. — Sous As-cagne, fils et successeur d’Enée, une colonie de La-vinium fonda Albe, qui fut dès lors la résidence des rois jusqu’à la fondation de Rome.

LAVO, as, avi, atum, are, v. act. et

LAVO, is, lavi, lautum et lotum, ere, v. act.

Laver, baigner, arroser; se baigner.

LAXAMENTUM, i, s. n. Repos, relâche ; espace.

LAXÂRIM, pour laxaverim, du v. laxo.

LAXATIO, onis, s. f. Elargissement, re-lâche.

LAXATUS, a, um, part. pas. de laxo : Élargi, dégagé.

LAXÈ (compar. iùs, superl. issimè), adv. Au large.

LAXITAS, atis, f. Étendue, largeur, gran-deur.

LAXO, as, avi, atum, are, v. act. Élargir,

second, et ainsi de suite, avec un oreiller entre cha-que convive.

de vir.— Eodem lecto Scipio atque Asdrubal accubuerunt, Scipion et Asdrubal s’assirent à table, l’un à côté de l’autre (ch. 40).

LECTUS, ûs, s. m. Choix, élection.

LEGALIS, m. f., e, n. Légal, conforme à la ' loi.

LEGATIO, onis, s. f. Députation, ambas-sade ; gouvernement.

de vir. — Legationis nomine, A titre de dé-putation (ch. 45).

LEGATOR, oris, s. m. Qui fait un legs, qui lègue.

LEGATUM, i, s. n. Legs, donation.

LEGATUS, a, um, part. pas. de lego : En-voyé; légué.

LEGATUS, i, s. m. Ambassadeur, lieute-nant, député, envoyé.

Les legati étaient adjoints, soit pour le civil soit pour le militaire, à chaque proconsul ou préteur. Ils étaient ordinairement nommés par le sénat. — Le titre de legatus était très honorable : des person-nages prétoriens ou consulaires ne crurent pas au dessous d’eux de le porter.

Le titre de legatus était aussi un grade militaire qui correspondait à notre grade de lieutenant. —11 y avait encore le legatus des consuls ou de l’empe-reur : ce qui était à peu près ce qu’est chez nous un lieutenant-général. Scipion-l’Africain servit, en Asie, comme legatus de son frère Lucius. (Voir de vir., ch. 41.)

de vir. — Legatis inspeclantibus, Durant l’inspection des commissaires (ch. 45). — Le-galus Me tel 10, Ayant été donné pour lieutenant à Métellus (ch. 55).

LEGE, abl. de lex, et impér. de lego, is.

LEGI, dat. de lex, et parf. de lego, is.

LEGIO, onis, s. f. Légion, troupe de sol-dats; multitude.

La légion fut, dès son origine, le corps le plus considérable de la milice romaine. Elle tirait son nom du mot legere (choisir), parcequ’on ne choisissait, pour la former, que les citoyens les plus propres au service militaire. — La légion était, sous Romulus, de trois mille hommes de pied et de trois cents chevaux: elle s’augmenta insensiblement jusqu'à Marius, qui, durant son premier consulat, la porta à six mille hommes, nombre qu’elle n’a jamais excédé. — La légion se divisait en cohortes, en manipules et en centuries. (Voir chacun de ces mots.)

LEGIONARIUS, a, um, adj. Légionnaire, de légion.

LEGISLATOR, oris, s. m. Législateur.

LEGITIME, adv. Légitimement (selon les lois); bien.

LEGITIMES, a, um, adj. Légitime, con-forme aux lois.

app. — Menses legitimi partûs, Le temps naturel de l’enfantement (ch. 7).

LEGO, as, avi, atum, are, v. act. Léguer; députer, envoyer.

LEGO, is, i, ctum, ere, v. act. Ramasser, cueillir ; choisir; lire.

LE G (JM EN, inis, s. n. et LEGUMEATUM, i, s. n. Légume.

LEGUMINAR1US, ii, s. m. Qui vend des légumes.

LEGUMINOSUS, a, um, adj. Plein de lé-gumes.

LEMBUS, i, s. m. Felouque, barque, bateau pêcheur.

LEMNISCATUS, a, um, adj. Orné, garni de rubans.

LEMNISCI, orum, s. m. pl. Rubans.

LEMNIUS, a, um, adj. De Lemnos.

LEMNOS, i, s. pr. f. Lemnos, île de la mer Égée, aujourd’hui !’Archipel.

Cette île fut d'abord habitée par les Pélasges. Mil-tiade la rangea sous la puissance des Athéniens, et en chassa les Cariens qui l’habitaient. — Comme elle renfermait plusieurs volcans, les poètes ont sup-posé que Vulcain était tombé du ciel dans cette île, et qu’il y avait établi ses forges.

LEMURES, rum, s. m. pl. Lémures, ou Ombres des morts, fantômes, esprits follets.

LEMURIÆ, arum, s. pr. f. pl. Lémuries.

C’était uue cérémonie qui avait pour objet d’é-loigner les Lémures, ou ombres des morts. Ces fêtes duraient depuis le g mai jusqu’au 13. Elles avaient lieu à minuit, à l’heure où l’obscurité est le plus épaisse.

LENA, æ, s. f. Femme débauchée.

LENÈ, adv. Doucement.

LENIMEN, inis, s. n. et

LENIMENTUM, i, s. n. Adoucissement, soulagement.

LENIO, is, ii et ivi, itum, ire, v. act. Soula-ger, adoucir; apaiser, fléchir.

de vir. — Leniendœ famis gratiâ, Pour apaiser sa faim (ch. 58).

LENIS, m. f., e, n. Doux; indulgent.

ep. s. — Prior pilosus erat, alter verô lents, L’aîné était couvert de poil, l’autre, au con-traire, avait la peau unie et douce (ch. 27).

LENITAS, atis, s. f. Douceur.

LENITER, adv. Doucement, avec douceur, avec bonté.

LENITUDO, inis, s. f. Douceur.

LENITUS, a, um, part. pas. de lenio : Apaisé, soulagé; fléchi.

LENIVI, parf. de lenio.

LENO, onis, s. m. Marchand d’esclaves.

LENOCINIUM, ii, s. n. Agrément, charme ; coquetterie.

LENOCINOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Flatter, caresser, cajoler. .

LENS, endis, s. f. Lente (œuf de vermine).

LENS, entis, s. f. Lentille (légume).

LENTE, adv. Lentement, négligemment.

LENTESCO, scis, scere, v. n. S’amollir, devenir flexible ; s’adoucir.

LENTIBUS, dat. pl. de lens, entis.

LENTICULA, æ, s. f. Lentille; tache de rousseur.

LENTICULARIS, m. f., e, n. De lentille.

LENTICULATUS, a, um, adj. Fait comme une lentille.

LENTIGO, inis, s. f. Tache de rousseur.

LENTISCUM, i, s. n. et

LENSTICUS, i, s. f. Lentisque (arbre des pays chauds : il fournit le mastic).

LENTITIA, æ, s. f. Viscosité ; flexibilité.

LENTITUDO, inis, s. f. Flexibilité ; lenteur, nonchalance ; stupidité.

LENTO, as, avi, atum, are, v. act. Plier, courber.

LENTOR, oris, s. m. Facilité à plier.

LENTULUS, a, um, adj. Un peu lent, lâche.

LENTULUS, i, s. pr. m. Lentulus, surnom d’une des branches les plus illustres et les plus anciennes de la famille patricienne Cornelia.

Ce surnom venait de ce qu’un des membres de cette famille e'tait né avee une lentille (lens, lentis) sur le visage, ou, selon une autre opinion, parce-quelle cultivait particulièrement ce légume.

Le Lentulus dont il est parlé de vir., ch. 62, était gendre de Cicéron.

LENTUS, a, um, adj. Pliant, flexible ; pa-resseux, indolent.

ph. — Lentus, Sans se déranger (1, 15). — Flagello lento, Avec son fouet flexible (5, 5).

LEO, onis, s. m. Lion.

Le lion est une des douze constellations du zo-diaque : elle répond au mois de juin. — Selon la mythologie, c’est le lion de la forêt de Némée, animal énorme qui désola l’Argolide. Il ne pouvait être blessé par aucune arme ; de plus, il habitait une caverne à deux issues : ce qui lui facilitait les moyens d’échapper à ceux qui le poursuivaient. Hercule, après avoir fermé une de ees issues, péné-tra par l’antre dans la caverne, et y étouffa le lion entre ses bras.

LEONATUS, i, s. pr. m. Léonat, général macédonien.

Ce fut un des principaux généraux d’Alexandre. Il se distingua dans la conquête de l’Asie, et sauva la vie au roi, durant un combat contre les Indiens. Dans le partage qu’on fit des provinces de l'empire, après la mort d’Alexandre, il obtint la petite Phry-gie et les côtes de !'Hellespont. Voulant se rendre maître de la Macédoine, il passa d’Asie en Europe avec son armée, sous prétexte de secourir Antipater assiégé dans Lamia; mais il fut arrêté par les Grecs avant d’avoir pu entrer enTheàsalie, et périt dans un combat, 325 ans av. J.-C. (Foir ep. gr., ch, 183.)

LEONIDAS, æ, s. pr. m. Léonidas, prince et général lacédémonien.

Lors de l'invasion des Perses, 480 av. J.-C., trop faible en nombre pour se défendre en rase cam-pagne, il se posta dans le défilé des Thermopyles, qu’il fallait franchir pour passer en Grèce. Durant quatre jours, avec environ douze cents hommes, il repoussa l’armée de Xerxès : vingt mille Perses torn-bèrent sous les coups des Spartiates. Trahi, et ju-géant qu’il lui était impossible d’arrêter plus long-temps l’ennemi, Léonidas, renvoyant le reste de ses troupes, ne garda avec lui que trois cents hommes résolus à mourir avec lui. Ils dînent tous gaiment, en se disant que, le soir, ils souperont chez Pluton; puis, Léonidas à leur tête, ils marchent, à la faveur de la nuit, contre les Perses, pénètrent dans leur camp et y portent le désordre et la mort. Le jour venu, les Perses, voyant le petit nombre d’ennemis qu’ils ont à combattre, les enveloppent et les acca-blent sous une grêle de traits. Un seul Lacédémo-nien se sauva : il fut traité comme un lâche jusqu’à ce qu’il eût réparé son honneur en mourant à la bataille de Platée. — Xerxès insulta aux restes de Léonidas; mais, dans la suite, Pausanias fit trans-porter ses ossements à Lacédémone,où on lui érigea un magnifique monument.

LEONINUS, a, um, adj. De lion, léonin.

LEOP ARDUS, i, $. m. Léopard (bêle féroce et carnassière à peau mouchetée).

LEOSTHENES, is, s. pr. m. Léosthène, général athénien.

A la mort d’Alexandre-le-Grand, il était à la tête des troupes de la Grèce coalisée contre Antipater. Celui-ci, vaincu par Léosthène, s’était enfermé dans la ville de Larnia, et allait se rendre à discrétion, quand le général athénien périt d’une blessure reçue durant une sortie que firent les assiégés. (Foir ep. gr., ch. 183.)

LEPIDA, æ, s. pr. f. Lépida, nom de plu-sieurs femmes romaines.

LEPIDÈ, adv. Avec grace, agréablement, plaisamment.

LEPIDUS, i, s. pr. m. Lépide, nom de plu-sieurs Romains.

Le plus célèbre est M. Emilius, fameux général, qui fut trois fois consul. Pendant les troubles de la république, il se mit à la tête d’une armée, et de-vint l’un des triumvirs, avec Auguste et Antoine. Dans le partage de l’empire, il obtint l'Espagne et la Gaule narbonnaise. Après la défaite de Pompée par Auguste, Lépide voulut se rendre maître de la Sicile. H prit d’abord Messine, mais il fut bientôt obligé de se soumettre au vainqueur, qui le relégua dans une petite ville d’Italie, 36 ans av. J.-C. 11 y vécut vingt-trois ans comme un simple particulier.

LEPIDUS, a, um, adj. Gracieux, poli, plai-sant, divertissant.

ph. — Et lepidum genus, C’est une classe qui aime les plaisanteries, ou Car les specla-teurs aiment à plaisanter (5, 7).

LEPOR, oris, s. m. Agrément, grace, déli-calesse, urbanité, enjoumenl.

LEPORARIUM, ii, s. n. Garenne (pelit bois où il y a des lièvres, des lapins).

LEPORES, nom. pl. de lepor et de lepus.

LEPORINUS, a, um, adj. De lièvre.

LEPOS, oris, s. m. Agrément, grace, délica-tesse, urbanité, enjoument.

LEPRA, æ,. s. f. Lèpre (maladie).

LEPROSUS, a, um, adj. Lépreux.

LEPUS, oris, s. m. Lièvre.

LEPUSCULUS, i, s. m. Levraut (jeune lièvre.}

LERNA, æ, s. pr. f. Lerne, canton de l’Ar-golide.

Ce lieu est célèbre par un lac, ou marais, qui se trouvait dans le voisinage. 11 sortait de ce marais plusieurs ruisseaux qui infectaient le pays. Comme Hercule parvint à en arrêter le cours, on a feint que ce héros avait tué l’hydre à plusieurs têtes. C’est dans les eaux de ee marais que les Danaïdes jetèrent les têtes de leurs époux.

LERNEÆ, arum, s. pr. f. pl. Lernées, fêtes en l’honneur de Bacchus, de Cérès etdeProserpine.

Ces fêtes étaient célébrées à Lerne, près d’Argos. Cérès y avait un bois sacré de platanes, et une sia-tue qui la représentait assise. Bacchus y avait aussi une statue. On lui fesait des sacrifices nocturnes dont il était défendu de révéler les cérémonies.

LESBOS, ûs ou i, 5. pr. f. Lesbos, aujour-d’hui Mélélin, île célèbre de la mer Égée.

On y comptait neuf villes principales, à la tète desquelles on plaçait Mitylène. — Les fruits et les vins de cette île étaient fort estimés. — Elle a donné naissance à beaucoup d'hommes illustres : Sapho était aussi de Lesbos. Les Lesbiens excellaient dans la musique, et leurs femmes étaient célèbres par leur beauté. — Les mœurs y étaient fort relâchées.

LESSUM, i, s. n et

LESSUS, ûs, s. m. Lamentations funèbres.

LETHALIS, 7n. f., e, n. Mortel (qui cause la mort).                '

LETIIALITER, adv. Mortellement.

LETHARGIA, æ, s. f. Léthargie (profond assoupissement); nonchalance.

LETHARGICUS, a, um, adj. Léthargique.

LETHARGUS, i, s. m. Léthargie (profond assoupissemcn l).

LETHATUS, a, um, adj. Tué, mis à mort.

LETHE, es, s. pr. m. Léthé, fleuve des enfers.

Avant de revenir sur la terre animer d’autres corps, les âmes qui habitaient les champs élysées buvaient de l’eau du Léthé, dont le nom signifie ouèZï, afinqu’ellesnese ressouvinssent plus du passé.

LETHEUS, a, um, adj. Du Léthé, des en-fers.

LETHIFER, a, um, adj. Mortel (qui porte la mort).

LETHIFICUS, a, um, adj. Mortel (qui donne la mort).

LETHUM, i, s. n. Mort (violente).

ep. s. — Dare ZeZAo, Faire mourir (ch. 177).

LEUCA, æ, s. f. Lieue (ancienne mesure de distance : environ 4,000 mètres).

LEUCADIA, æ, s.pr. f. Leücade ouLeucate, île de la mer Ionienne, en face de la côte de l’Acarnanie , à laquelle elle est aujourd’hui jointe par un pont.

Leucade était surtout fameuse par un promon-toire formé de rochers escarpés qui diminuaient sur lamer, et dont l’éclatante blanc heur (en grec leucotès) fit donner à !’île le nom de Leucade.—C’était là que les amants malheureux venaient chercher un re-mède à leurs maux, en se précipitant du haut des rochers dans les flots.

LEUCOTHEA, æ, s. pr. f. Leucothée, nom d’Ino, déesse de la mer. (Voir Ino.)

LEUCTRA, orum, s. pr. n. pl. Leüctres, ville de la Béotie méridionale.

C’est là qu'Epaminondas, général des Thébains, gagna, 371 ans av. J -C., une célèbre bataille contre les Lacédémoniens, dont l’armée était de beaucoup plus forte que la sienne. Cette défaite fit perdre aux Lacédémoniens l'empire de la Grèce.

LEV AMEN, inis, $. n. et

LEVAMENTUM, i, s. n. Adoucissement, soulagement.

LEVATIO, onis, s. f. Action d’élever ; sou-lagement.

LEVATUS, a, um, part. pas. de levo: JÉtevé, enlevé, soulagé.

app. — Navis hoc onere levata, Le vaisseau soulagé, ou débarrassé de ce poids (ch. 18).

LEVI, s. pr. m. indécl. Lévi, troisième fils de Jacob et de Lia.

Son père mourant le maudit, parcequ’il avait été un des principaux auteurs du massacre des Siché-mites. — Sa postérité ne fut point admise au par-tage du pays de Chanaan; mais elle fut décorée de la dignité sacerdotale. (Voir Levita.)

LEVI, parf. de lino.

LEVIATHAN, s. indécl. Baleine.

LEVICÜLUS, a, um, adj. Un peu léger, vain

LEVIDENSIS, m. f., e, n. Clair, peu serré, de peu de valeur.

LEVIGATUS, a, um, part. pas. de levigo.

LEVIGO, as. (Voir Lævigo.)

LEVIPES, edis, m. f. n. Qui a le pied léger.

LEVIR, viri, s. m. Beau-frère (frère du mari).

LEVIS, m. f., e, n. Léger, petit, poli, uni. app. — Non levioribus infortuniis, Par des malheurs aussi grands (ch. 22).

de vir. — Levia prœlia , Escarmouches (ch. 56, 57 et 58).

doctr. — Leviorem facere, Rendre moins pénible, ou Adoucir (5, 46).

ep. gr. — Causa levior, Cause fûtile(cft. 98). LEVITA, æ, s. m. Lévite.

C’est le nom donné communément aux descen-dants de Lévi, troisième fils de Jacob. — Les lévites formaient une des douze tribus. Ils étaient préposés au service du tabernacle et du temple, devaient en garder les portes nuit et jour, porter, durant les marches, les vases et les autres objets employés dans les sacrifices. Ils chantaient et jouaient des in-struments dans le temple. Ils étaient subordonnés aux prêtres dans tout ce qui avait rapport au culte divin. —Les fonctions sacerdotales leur furent con-fiées en récompense du zèle qu’ils déployèrent contre les adorateurs du veau d’or.

LEVITAS. atis, s. f. Légèreté, agilité, in-constance ; vanité, inconséquence.

LEVITER, adv. Légèrement ; peu, médio-crement.

LEVITICUS, a, um, adj. De lévite, lévi-tique.

On appèle loi lévitique le recueil des lois dont Moïse était l’auteur, et dont l’observation était or-donnée au peuple juif.

LEVO, as, avi, atum, are, v. act. Élever, lever en haut; délivrer, guérir, soulager, dé-charger.

de vir. — Levare alvum, Soulager son ventre, pour Satisfaire un besoin (ch. 59).

ph. — Levare dorso, Prendre sur son dos (4, 4).

LEX, legis, s. f. Loi, droit, règle, condition. — Eâ lege, A cette condition. (Passim.)

En Judée, Dieu donna des lois aux Hébreux. (Voir ep. s , ch. 90 ei 9i.) — A Sparte, les seules lois fu-rent celles de Lycurgue : elles ne furent jamais écrites. (Voir ep. gr., ch. 51 et 52.) — A Athènes, outre les lois de Thésée et de Solon (voir ep. gr., ch. 4 et 5), de Clisthène et de Démétriüs de Phalère, on en adopta une foule d’autres qui furent présen-tées par de simples citoyens. — A Rome, des lois nombreuses furent données par Romulus, Numa et Servius Tullius; mais ce ne fut que 450 ans av. J.-C que les Romains possédèrent un véritable code dans les lois des douze Tables, que rédigèrent les décem-virs.

de vir. — Legem tulerat, Avait rendu une loi (ch. 45). — Legum doctor, Professeur de droit (ch. 45). — Lege, Légalement, d’après la loi (ch. 47).

ep. gr. — Civitatem legibus condere, Don-ner des lois à un pays(cft. 4). — Slaluere pacts■ leges, Arrêter les conditions de la paix {ch. 72). J ep. s. —. Discedere a lege, S’écarter de la loi

{ch. 191).— Abducere a lege divinâ, Détourner de la loi divine {ch. 195).

ph. — Proponere legem, Proposer une con-dition (5, 11).

LIBAMEN, inis, s. m. et

LIBAAIENTUM, i, s. n. Libation.

Les libations étaient des cérémonies religieuses qui consistaient à remplir un vase de vin, de lait ou d’autre liqueur, et à le répandre ensuite tout entier en l’honneur de quelque divinité, après y avoir goûté, ou plutôt porté le bout des lèvres. — Les premières libations {prima libamina} consis-taient à arracher quelques poils du front de la vie-time, après l’avoir arrosée de lait ou de vin.

LIBANUS, i, s. pr. m. Le Liban, chaîne de montagnes qui se prolonge dans la Palestine, pa-rallèlement au rivage de la mer,jusqu’à Damas.

Cette montagne était célèbre par ses cèdres.

LIBARIUS, îi, s. m. Pâtissier.

LIBATIO, onis, s. f. Libation. {Voir Liba-mentum.)

LIBATORIUM, ii, s. n. Vase qui servait â faire des libations.

LIBATUS, a, um, pari. pas. de libo : Ré-pandu, versé.

LIBELLA, æ, s. f. Petite monnaie ; niveau.

Les Romains appelaient libella et as la livre mon-naie : la livre poids se nommait libra et as.

LIBELLARIUM, ii, s. n. Tablette {pour mettre des livres}.

LIBELLIO, onis, j. m. Notaire, tabellion.

LIBELLUS, i, $. m. Écrit, mémoire, libelle, petit livre.

de vir.— Libellus supplex, Pétition {ch. 64).

ph. — Dos libelli, Le mérite de ce petit ou-vrage (1, prol.}.

LIBENS, entis, m. f. n. Qui fait volontiers. — Libenti animo, De bon cœur. {Passim.}

LIBENTER {compar. tiùs, superl. tissimé), adv. Volontiers, de bon cœur.

de vir. — Libentiùs, Avec plus de plaisir {ch. 60).

doctr. — Libenter, De son propre mouve-ment (5, 16). —Eô libentiùs, D’autant plus volontiers (4, 8).

ep. s. — Faciam libenter, Je le veux bien, ou J’y consens {ch. 27).

LIBENTIA, æ, s. f. Plaisir, joie.

LIBER, eri, s. pr. m. Liber, surnom latin de Bacchus.

Ce surnom lui a été donné, soit pareequ’il avait rendu la liberté aux villes de Béotie, soit plutôt pareeque, étant le dieu du vin, il délivre l'esprit de tout souci, et fait qu’on parle en toute liberté.

LIBER, era, erum, adj. Libre, de condition libre ; ouvert, franc, exempt de.

de vir.—Liberis vocibus, Sans gêrfe (cÆ.27). — Omnes Grœciœ civilates libéras esse jubet, Ordonne que toutes les villes de la Grèce soient libres à jamais {ch. 44).— Libera vox, Paroles tout à la fois indépendantes et généreuses {ch. 59).

ph. — Liberis paludibus, En liberté dans leurs marais (1, 2). — Liber animus, Esprit complètement libre (5, prol.}. — Liber ul non sim mihi, A condition que je ne serais pas libre. c.-à-d. Au prix de ma liberté (5, 6).

LIBER, bri, $. m. Livre, volume; écorce.

Les premiers livres ne furent autre chose que des tables de pierre sur lesquelles on gravait, à force de temps et de travail, les lois et les inscriptions. On traça ensuite des caractères sur des feuilles de pal-mier, sur l’écorce du tilleul, principalement sur le papyrus. {Voir ce mot.) De minces tablettes enduites de cire, le plomb, la toile, la corne, les peaux de bêtes, dont on fit du parchemin, reçurent success!-vement l’écriture.

LIBERALIA, ium, s. pr. n. pl. Les Libé-rales, fêtes de Bacchus.

Ces fêtes se célébraient, à Rome, le 17 mars. Symbole de la fécondité que Bacchus, ou plutôt le Soleil, adoré sous ce nom, donnait à la nature, elles dégénérèrent promptement en orgies licen-cieuses. — Les Libérales se célébraient en plusieurs lieux de l’Italie avec une grande magnificence.

LIBERALIS, m. f., e, n. Bien né, libéral, bienfesant, généreux.

app.— Liberalis forma, Figure intéressante, graces {ch, 20).

ph. — Liberalis repente, Un homme qui de-vient tout-à-coup libéral, généreux (1, 22).

LIBERALITAS, atis, s. f. Libéralité, lar-gesse, générosité, grandeur d'ame ; politesse, honnêteté.

LIBERALITER, adv. D’une manière hon-nête ; noblement, avec bonté, de bon cœur.

LIBERATIO, onis, s. f. Délivrance, affran-chissement.                               [leur.

LIBERATOR, oris, s. m. Sauveur, libéra-