GYL GYT 189
HAB
HA ! interj. Ah !
HABENA, æ, s. f. Bride, courroie ; au plur. Rênes, guides.
HABENDUS, a, um, part. fut. pas. de habeo.
de vir. — Habenda est culcita, Je veux avoir le matelas (ch. 64).
doctr. — Habendum esse Deum, Qu’il y a un Dieu, ou Qu’il faut admettre un Dieu (1, 2).
HABENULA, æ, s. f. Bandelettes.
HABEO, es, ui, itum, ere, v. act. Avoir, posséder; estimer, traiter, regarder comme.
DE vir. — Prœ ceteris benignè habere, Ac-cueillir avec plus d’égards que les autres (ch. 28). — Sibi habere, Garder pour soi (ch. 40). — Prœclarè se habere. Être en parfait état (ch. 45).
doctr. Habere potissimùm, Faire avant tout attention à (2, 25). ־— Habere in animo, Avoir intention (5, 15). — Habere loco, Appré-cier autant que (5, 54). — Habere homines, Gouverner des hommes (5, 50).
ep. cr. — Dum ita se res haberet, Tandisque les choses se passaient ainsi (ch. 81). — Res ben'ese habet, Les choses vont bien (ch. 86).
ep. s — Quomodô se habent, Comment ils se portent (ch. 40). — Habere in animo, Avoir l’intention (ch. 41).
ph.—(Juantùm luctûs habuerint. Quelle dou-leur m’ont causée (1, 12). — Habere insidias , Cacher quelque embûche (1, 18). — Habendi cura, Souci de posséder, pour Souci des ri-chesses (5, prol.}. — Habere tensum, Tenir tendu (5, 12). — Habere terminum operis, Ter-miner un ouvrage, ou une œuvre (4, prol.}. — Habere divilias, Posséder des richesses, en jouir (5, 4). — Habere genus spectaculi, Avoir tout prêt, ou Avoir sous la main un genre de spectacle (5, 5).
HABEOR, eris, bitus sum, beri, passif d’ha-beo : Passer pour, 'être regardé comme, être traité.
app. — Senatus non habebatur, Le sénat ne tenait point séance (ch. 1).
de vir. — Omni honore dignus habitus est, On le regarda comme digne des plus grands honneurs (ch. 55). — In quo honos ei virtutis causâ habitus est, Durant laquelle il s’acquit de la gloire par son courage (ch. 58).
doctr. — Deum habendum esse, Que Dieu doit exister (!, 2).
ep. gr. — Haberi pro legibus, Tenir lieu de lois (ch. 4). — Haberi ut reginœ, Etre traitées comme des reines (ch. 144). — Honores ha-bentur, Des honneurs sont rendus (ch. 174).— Malè haberi, Etre maltraité (cA. 177).
ep. s. — Habitus est benign'e, Il fut traité avec bonté (ch. 44). — Haberi inter, Compter parmi (ch. 115).
HABILIS, m. f., e, n. Propre à, convenable, commode ; qui a de la disposition à.
de vir. — Gladius ad propiorem pugnam habilis, Épée propre à combattre de près (ch. 22).
doctr. — Habilis figura corporis. Une forme de corps convenable (1, 7).
HABILITAS, atis, s. f. Habileté, capacité; disposition à.
HABILITER, adv. Commodément, faci-lement.
HABITABILIS, m. f., e, n. Habitable, que l’on peut habiter.
HABITACULUM, i, s. n. et
HABITATIO, onis, s. f. Demeure, habita-tion, logement.
HABITATOR, oris, s. m. Habitant. HABITATRIX, icis, s. f. Habitante. HABITATUS, a, um, part. pas. d’habito. HABITIO, onis, s. f. Action d’avoir, état de possession.
HABITO, as, avi, atum, are, v. ad. Habiter, loger, demeurer, résider ; employer.
HABITUDO, inis, s. f. Contenance, exté-rieur, dehors.
HABITURIO, is, ivi, itum. ire, v. act. De-sirer, souhaiter d’avoir.
HABITUS, a, um, part. pas. d’habeo.
doct. — Honos habitus, Honneur rendu (4, 8).
HABITUS, ûs, s. m. Contenance, dehors, extérieur, tenue, habillement; condition, état, qualité.
de vir. — Habitus corporis, La tenue (ch. 40).
doctr. — Ex habitu oris , Par l’expression du visage (2, 20). — Habitus corporis, Organi-sation (4, 12). — Insolentia animi super-biam habitus sequebatur. Sa hauteur insolente égalait l’orgueil de son costume (5, 7).
ph. — Degere vitam suo habitu, Vivre à sa manière habituelle, ou Vivre content de son état (1, 5).
HÀC, adv. Par ici.
HACTENUS, adv. Jusqu’à présent, jusqu’à aujourd’hui.
HADRUMETUM, i, 5. pr. n. Hadruhète, ville de la Byzacène (partie de la régence de Tunis) dans l’Afrique propre.
Cette ville, dont il ne reste point de vestiges au-jourd’hui, était une colonie phénicienne.
HÆC, fém. de hic, hæc, hoc. HÆDILE, is, s. n. Etable à chèvres. HÆDILLUS. i, s. m. Chevreau. HÆDINUS, a, um, adj. De chevreau. HÆDULUS, i, s. m. Petit chevreau. HÆDUS, i, s. m. Bouc, chevreau. HÆREDIOLUM, i, s. n. Petit héritage. HÆREDITARIÈ, adv. Par'succession.
HÆREDITARIUS, a, um, adj. Héréditaire, dont on a hérité.
ep. s. — Jure hœredilario. Par droit d’héri-lage (ch. 157).
HÆREDITAS, atis, s. f. Succession, héré-dité, héritage.
A Athènes, ainsi que dans presque toute la Grèce, !héritage devait être réparti également entre les en-fants légitimes. — A Rome, on distinguait trois classes d’héritiers : 1° les esclaves, qui ne pouvaient se dispenser d'accepter l’héritage même chargé de dettes énormes : c’est pour cela qu’on les appelait necessarii; 2° les enfants mineurs, qui héritaient aussi nécessairement; 5° les voluntarii, qui, n’é-tant ni esclaves ni enfants du défunt, pouvaient à leur gré refuser ou accepter l’hérédité.
HÆRENS, entis, part. prés, d’hæreo.
ep. s. — Aries hœrens cornibus inter ve-près, Un bélier arrêté par les cornes dans un buisson (ch. 19).
HÆREO, es, hæsi, hæsum, ere, v. n. De-meurer, rester, s’arrêter, hésiter.
app. — Hœrere in vinculis, Rester dans les fers (ch. 61).
de vir. — Ardiùs diutiùsque in complexu filii hœrere, Tenir son fils embrassé plus étroi-tement et plus longtemps que de coutume (ch. 16.)
doctr. — Secum cogitabundus diù hœrere, Rester longtemps pensif (4, 14).
ph. — Quum os hœreret , Un os s’étant arrêté (1, 8). — Hœrere in partis, Etre arrêté aux portes, pour Ne pouvoir pas entrer (4, 6). — Hœrere vado. Etre retenu au fond (4, 9).
HÆRES, ædis. s. m. et f. Héritier, héri-tiére.
HÆRESIS, is, s. f. Hérésie (doctrine reli-gieuse condamnée par ΓÉglise romaine)·, secte, parti.
HÆRETICUS, a, um. adj. Hérétique, d’hé-résie.
HÆSI, parf. d’hæreo.
HÆSITABUNDUS, a, um, adj. Indécis, irrésolu.
HÆSITANS, antis, part. près, d'hæsito ־. Qui hésite; bègue.
HÆSITANTER, adv. En hésitant; en bé-gayant.
HÆSITANTIA, æ, s. f. Bégaiment.
HÆSITATIO, onis, î. f. Bégaiment; doute, incertitude, irrésolution.
HÆSITO, as, avi, atum, are, v. n. Être ar-rêté, demeurer court ; balancer.
HALEX, icis, 5. f. Hareng, sardine, anchois.
HALICARNASSUS, i, s. pr. m. Halicar-nasse, ville de Carie, dans l’Asie-Mineure
Cette ville, fondée par Anthès, fils de Neptune, ou plutôt, par ses descendants Mêlas et Arévanius, était célèbre par le tombeau de Mausole et par 1« naissance de trois hommes illustres : Hérodote, Hé-raclite et Denis.
HALITO, as, avi, atum, ·are, v. act. Ex-haler. [peur.
HALITUS, ûs, s. m. Haleine, souffle, va-HALLUS, i, «. m. et
HALLUX, ucis, s. m. Pouce, orteil (gros doigt du pied).
HALO, as, avi, atum, are, v. act. Exhaler, rendre une odeur.
HALOPHANTA, æ, g. m. Fourbe.
HALTER, eris, s. m. Contrepoids ou ba-lancier des danseurs de corde.
HAMA, æ, s. f. Seau.
HAMADRYADES, dum, s. pr. f. pl. Les Hamadryades, nymphes qui présidaient aux forêts.
On les appelait ainsi (ama, ensemble, et drus, chêne), parcequ’elles naissaient et mouraient avec les chênes dont la garde leur était confiée.
HAMATILIS, m. f., e, n. D’hameçon.
HAMATUS, a, um, part. pas. d’hamo : Garni d’un hameçon, d’un croc.
HAMILCAR, aris, s. pr. m. Hamilcar, gé-néral carthaginois, père d’Annibal. (Voir Amilcar.)
HAMMON, onis, 5. pr. m. Hammon, nom de Jupiter chez les peuples de Libye.
Le temple de Jupiter Hammon était célèbre par un oracle qui proclama Alexandre fils de Jupiter. Ce temple était dans un site agréable. Tout auprès, coulait une fontaine dont l’eau était froide à midi et à minuit, et chaude le matin et le soir.
HAMO, as, avi, atum, are, v. ad. Prendre avec l’hameçon ; tromper, duper.
HAMUS, i, 5. m. Hameçon, croc.
HANNO, onis, s. pr. m. Hannon, nom corn-mun à plusieurs généraux carthaginois.
Celui dont il est question dans le de vir., ch. 50, fut obligé d’abandonner le siège de Messine qui avait appelé les Romains à son secours. On croit que, de retour à Carthage, il eut la tête tranchée.
HARA, æ, s. f. Etable à cochons.
HARAN, s. pr. indécl. Haran, ville de la Mésopotamie.
HARIOLA, æ, s. f. Devineresse.
HARIOLATIO, onis, 5. f. Action de de-viner.
HARIOLATOR, oris, s. m. Devin.
HARIOLOR, aris, atus sum, ari, v. dép. De-viner, prédire.
HARIOLUS, i, s. m. Devin.
HARMONIA, æ, s. pr. f. Harmonie, fille de Mars et de Vénus, ou, selon d’autres, de Jupiter et d’Electre, une des Atlantides.
Vulcain, pour se venger de l’infidélité de Vénus, avait juré la perte des enfants d’Harmonie, sa fille. Ils périrent tous en effet malheureusement. Har-monie elle-même, chassée de Thèbes avec son époux, le suivit en lllyrie, où ils furent tous deux changés en serpents. C’est Harmonie qui porta en Grèce les premières connaissances de la musique.
HARMONIA, æ, s. f. Harmonie, accord.
HARMONICE, es, s. f. Musique harmo-nique.
HARMONIOUS, a, um, adj. Harmonieux.
HARPA, æ, s. f. Vautour.
HARP AGO, onis, s. m. Main de fer, harpon, grappin ; voleur
HARPAGO, as, avi, atum, are, v. act. Ac-crocher; voler (dérober).
HARPES, es, s. f. Cimeterre.
HARPIÆ, arum, 5. pr. f. pl. Les Harpies, monstres marins, filles de Neptune.
Ces monstres, au visage de femme, au corps de vautour, au bec et aux ongles crochus, causaient la famine partout où elles passaient, souillaient tout ce qu’elles touchaient, enlevaient les viandes sur les tables, et répandaient une odeur infecte. On avait beau les chasser, elles revenaient toujours.
HARPOCRATES, is, s.pr. m. Harpocrate, dieu du silence, chez les Egyptiens et chez les Grecs.
On le représentait sous la figure d’un jeune homme nu ou vêtu d’une robe traînante, couronné d’une mitre à l’égyptienne, et ayant un doigt sur les lèvres. — Sa statue se trouvait à l’entrée de la plupart des temples. — Les anciens avaient souvent sur leurs cachets une figure d’Harpocrate, pour si-gnifier qu’on doit garder le secret des lettres.
HASTA, æ, 5. f. Haste, javeline, javelot, lance, pique, encan.
Les hastes étaient de longues lances que l’on abandonna bientôt comme étant trop embarras-santés. — Une haste rouge plantée en terre désignait le pillage d’une ville; une haste pure était donnée aux soldats qui se distinguaient par leur bravoure. — La haste servait aussi pour désigner les ventes à l’encan.
Va javeline était un dard assez semblable à une flèche, dont le bois avait ordinairement un mètre de long et deux centimètres de grosseur. La jave-line se lançait de loin par des soldats armés à la légère. — Quant au javelot, il était plus gros et plus fort que la javeline, et appartenait plus particuliè-rement aux Romains. (Voir Pilum.)
de vir. — Bona hastœ subjicere, Mettre les biens à l’encan (ch. 29).
HASTARIUS, a, um, adj. De lance, de pique.
HASTARIUS, ii, s. m. Hallebardier, pi-quier (armé d’une pique, d’une lance}.
A Rome, on appelait hastarii un corps de fantas-sins armés de hastes, ou longues piques, auxquelles, dans la suite, ils substituèrent le javelot des triaires. — Les hastaires formaient la première ligne du corps de bataille.
HASTATUS, a, um, adj. Armé d’une lance, d’une pique.
HASTILE, is, s. n. Bois d’une lance.
HAUD, adv. Non, ne pas.
HAUDQUAQUAM, adv. Nullement, aucu-nement.
HAURIO, is, si, stum, ire, v. açt. Puiser, boire, avaler, engloutir.
app.—Tantum ludum haurire, Ressentir un si grand chagrin, ou Concevoir tant de chagrin (ch. 21).
de vir. — Haurire ab aliquo elegantiam sermonis, Apprendre de quelqu’un à parler élégamment (ch. 48).
HAUSI, parf. d’haurio.
HAUSTRUM, i, s. n. Seau (pourpuiser de l’eau).
HAUSTÜM, i, s. n. et
HAUSTUS, ûs, s. m. Action de puiser, coup, trait, gorgée.
ph. — A te decurrit ad meos haustus liquor. L’eau coule de vous à mes gorgées, c.-à-d., vient de vous à moi (1, 1).
HAUSTUS, a, um, part. pas. de haurio.
de vir. — Haustus fludibus, Englouti par les flots (ch. 61).
HE ! inlet). Hé ! hélas !
HEBDOMAS, adis, s. f. Semaine.
HEBE, es, s. pr. f. Hébé, fille de Junon, et déesse de la jeunesse.
Elle versa le nectar à Jupiter jusqu’à ce que celui-ci l’eût remplacée par Ganymède.—On la représen-tait couronnée de fleurs, avec une coupe d’or à la main.
HEBEO, es, ere, v. n. S’émousser, être émoussé.
HEBES, etis, m. f. n. Émoussé, sans pointe ; faible, stupide.
HEBESCO, scis, scere, v. n. S’émousser, n’avoir plus de pointe.
HEBETATIO, onis, s. f. Affaiblissement.
HEBETATOR, oris, s. m. Celui qui émousse, qui affaiblit.
HEBETATRIX, icis, s. f. Celle qui émousse, qui affaiblit.
HEBETATUS, a, um, part. pas. d’hebeto.
HEBETESCO, scis, scere, v. n. S’émousser, n’avoir plus de pointe.
HEBETO, as, avi, atum, are, v. act. Émous-ser, affaiblir; obscurcir.
HEBRÆI, orum, s. pr. m. pl. Les Hébreux, peuple juif qui descend de Jacob. (Voir Judæi.)
HEBRÆUS, a, um, adj. Hébreu.
app. — Voce hebrœâ, En langue hébraïque, en hébreu (ch. 7).
ep. s. — Puer hebrœus, Un jeune hébreu (ch. 51).
HEBRAICÈ, adv. En hébreu.
HEBRAICUS, a, um, adj. Hébraïque.
HEBRUS, i, s. pr. m. L’Hèbre (aujourd’hui Jfarïiza),grand fleuve de la Thrace.
11 naît au pied du mont Hémus (Balkan), coule à !’Est, puis au Sud, et se jète dans la mer Egée, vis-à-vis l’île de Samothrace (Samotraki).—Ses eaux, suivant les anciens, étaient d’une fraîcheur extraor-dinaire, et roulaient sur un sable d’or.
HECATE, es, s. pr. f. Hécate, nom de Diane, quand celle-ci était considérée comme une divinité des enfers.
HECATOMBE, es, 5. f. Hécatombe (sacriflees de cent victimes).
Originairement, ces cent victimes, immolées sur cent autels de gazon par cent sacrificateurs, étaient des bœufs (ecat&n, cent; bous, bœuf). Le nom d71e-catom.be s’appliqua, dans la suite, aux sacrifices de cent animaux de même espèce. C’était ordinaire-ment un sacrifice d’action de graces.
HECTICUS, a, um, adj. Étique, maigre, décharné.
HECTOR, oris, s. pr. m. Hector, fils de Priam, roi de Troie.
C’était le plus brave des Troyens qui se signa-lèrent contre les Grecs. Dès le commencement du siège de Troie, il eut le commandement de l’armée, et se montra digne de cet honneur en reculant de dix ans la ruine de sa patrie. Ayant tué Patrocle, ami d’Achille, celui-ci attaqua Hector, le tua et traîna trois fois son corps autour des murs de la ville. L’épouse d’Hector était Andromaque : leur fils s'appela! t .Astyanax.
HECUBA, æ, s. pr. f. Hécübe, femme de Priam, roi de Troie.
Après la ruine de cette ville, Hécube avait échu en partage à Ulysse, qui l’emmenait avec lui. Se trouvant à la cour de Polymnestor, roi de Thrace, et apprenant que celuiJci avait tué Polydore, fils de Priam, pour s’emparer de ses richesses, Hécube, pour venger la mort de son fils, creva les yeux de ce roi perfide. Elle allait être lapidée par la popu-lace, lorsqu’elle fut changée en chienne enragée.
HECYRA, æ, s. f. Belle-mére.
HEDERA, æ, s. f. Lierre (arbrisseau).
HEDERACEUS, a, um, adj. De lierre.
HEDERATUS, a, um, adj. Couronné de lierre; fait en forme de lierre.
HEDERIGER, a, um, adj. Qui porte du lierre.
HEDEROSUS, a, um, adj. Plein de lierre.
HEI ! interj. Ah ! hélas!
HELCIARIUS, ii, s. m. Celui qui tire un bateau avec une corde.
HELCIUM, ii, s. n. Collier de cheval.
HELENA, æ, s. pr. f. Hélène, fille de Ju-piter et de Léda.
Mariée à Ménélasf roi de Sparte, elle fut enlevée par Pâris, l’un des fils de Priam : ce qui fut la cause de la guerre et de la ruine de Troie. — Ménélas se réconcilia avec elle et la ramena à Sparte. — On di, que, après la mort de son mari, elle fut obligée de se retirer à Rhodes, où Polyxo, reine de cette île, la fit pendre, pour venger la mort de son mari tué sous les murs de Troie.
HELENUS, i, s. pr. m. Hélénus, prince troyen.
De tous les fils de Priam, il fut le seul qui survé-eut à la ruine de sa patrie. Habile dans l’art de la divination,״il rendit à Pyrrhus, dont il était devenu l’esclave, des services tels, que ce prince le fit son successeur et lui céda pour épouse Andromaque, veuve d’Hector.
HELI, s. pr. indécl. Héli, juge et sacrifica-teur des Juifs. (Voir ep. s., ch. et suiv.)
HELÏADES, um, s. pr. f. pl. Les HÉ-LIADES.
Elles étaient filles du Soleil et de Clymène, fille de !’Océan. La mort de Phaéton, leur frère, leur causa une si vive douleur, quelles le pleurèrent quatre mois entiers. Les dieux les changèrent en peupliers, et leurs larmes en grains d’ambre.
HELICE, es, s. f. La grande ourse (constel-lation boréale).
HELICON, onis, s. pr. m. L’Hélicon.
C’est une chaîne de montagnes, en Béotie, qui se tendait à peu près depuis Stiris, en Phocide, jusqu’à Thespies. — Elle était consacrée aux Muses, qui y avaient un temple. — On y voyait les fontaines d’Aganippe, d’Hippocrène, le fleuve Permesse, le tombeau d'Orphée, et un bois sacré rempli des sta-tues des dieux, chefs-d’œuvre des artistes les plus célèbres.
L’Hélicon était la montagne la plus fertile de la Grèce : ou assurait qu’il n’y croissait pas une seule herbe vénéneuse.
HELIOSCOPIUM, ii, s. n. et
HELIOSCOPIUS, ii, s. m. Hélioscope (in-strument propre à regarder le soleil).
HELIOTROPIUM, ii, s. n. Tournesol (plante dont la fleur parait suivre le cours du soleil : c’est pour cela qu'on Γ appelé aussi Soleil).
HELIX, icis, s. f. Sorte de lierre à pet tes I feuilles.
HELLAS, adis, s. pr. f. La Grège. (Voir Græcia.)
HELLESPONTUS, i, s. pr. m. L’Helles-pont, aujourd’hui le détroit des Dardanelles à l’entrée de la Propontide.
Entre Cestos, sur la langue de terre qui tient à la Thrace, en Europe, et Abydos, en Asie, le détroit n’a pas plus d’un quart de lieue de largeur. Ce dé-troit est célèbre dans la fable par les amours de Héro et de Léandre, et, dans l’histoire, par le pont de ba-teaux que Xerxès y fit construire pour faire passer son armée en Europe. (Voir de vir., ch. 57.)
HELLUAT10, onis, s. f. Voracité, débauche, intempérance.
HELLUATUS, a, um, part. pas. d’helluor: Qui a dévoré avidement.
HELLUO, onis, s. m. Glouton, gourmand.
HELLUOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Ab-sorber, dévorer, manger avidement; se dé-baucher.
HELOTÆ, arum, s.m. pl. Hélotes. (Voir Ilotæ au Suppl.)
HELVEUS, a, um, adj. Qui bâille.
HEM ! interj. Hein ! ho ! hé bien !
HEMERODROMUS, i, s. m. Courrier, cou-reur.
HEMICRANIUM, ii, s. n. Migraine.
HEMICYCLUM, i, s. n. Demi-cercle.
HEMINA, æ, s. f. Hémine {mesure de capa-cité : environ deux décilitres).
HEMISPHÆRIUM, ii, s. n. Hémisphère {moitié de sphère).
HEMON, onis, s. pr. m. Hémon, fils de Créon, roi de Thèbes.
Il avait conçu un si violent amour pour Anti-gone, qu’il se tua sur le tombeau de cetle princesse. (Fbir app., ch. 21.)
HEPAR, atis, s. n. Foie.
HEPATARIUS, a, um, adj. et
HEPATICUS, a, um, adj. Qui concerne le foie.
HEPHÆSTION, onis, s. pr. m. Héphes-tion, général et favori d’Alexandre, à qui il ressemblait extraordinairement.
Il accompagna ce prince dans toutes ses expédi-lions. — Surpris, peu de temps après son retour de l'Inde, par une fièvre brûlante, il s’obstina à vou-loir la calmer avec du vin. Cette imprudence lui devint funeste. 11 mourut à Ecbatane, à l’âge de 28 ans.
HEPTAGONUS, a, um, adj. Qui a sept cô-tés, sept angles.
HEPTERES, is, s. f. Galère à sept rangs de rameurs.
HERA, æ, s. f. Dame, maîtresse {du logis).
HERACLEA, æ, s. pr. f. Héraclée, ville de laGréce,consacrée à Hercule.
ün très grand nombre de villes portaient ce nom.
HERBA, æ, s. f. Herbe, gazon, verdure.
HERBACEUS, a, um, adj. D’herbe, de cou-leur ou de saveur d’herbe.
HERBARWS, a, um, adj. D’herbe ; qui concerne les herbes ou les plantes.
HERBARIUS, ii, s. m. Herboriste, botaniste.
HERBASCO, scis, scere, v. n. et mieux
HERBESCO, scis, scere, v. n. Produire de l’herbe, croître en herbe.
HERBEUS, a, um, adj. Vert, de couleur d’herbe.
HERBIDUS, a, um, adj. Plein d’herbe.
HERBIFER, a, um, adj. Qui produit de l’herbe.
HERBOSUS, a, um, adj. Couvert d’herbe.
HERBULA, æ, s. f. Petite herbe, brin d’herbe.
HERCLÈ, adv. et
HERCULE, adv. Par Hercule, certes.
HERCULES, is, s. pr. m. Hercule, fils de Jupiter et d’Alcmène.
Il devint d’une taille et d’une force extraordinaires, et se signala de bonne heure par des exploits fa-meux, dont les plus importants sont appelés l&s douze Travaux d'Hercule. — Les Thébains et les autres peuples de la Grèce, témoins de ses belles ac-tions, lui érigèrent des temples et des autels. Son culte fut porté à Rome, dans les Gaules et en Es-pagne. — Pour affirmer la vérité d’une chose , les Romains juraient par son nom : Mehercule! — On représente ce demi-dieu sous les traits d’un homme fort et robuste, la massue à la main, et les épaules couvertes de la dépouille du lion de Nèmée. — Le peuplier lui était consacré. (Foïr app., ch. 15.)
HERCYLLIDES, is, s. pr. m. Hercyllide, général lacédémonien.
HERCYNIOj onis, s. pr. m. Hercynion, nom d'homme.
HERENNIUS, ii, s. pr. m. Hérennîus, père de Pontius Thélésinus, général samnite.
Il conseilla à son fils de renvoyer en liberté les Romains enfermés dans le détroit de Caudium, ou de les exterminer tous. (Voir de vjr. , ch. 25.)
HERES, edis, s. m. (Voir Hæres.)
HERES, is, s. m. Hérisson.
HERÎ, adv. Hier.
HERIFUGA, æ, s. m. Esclave fugitif (qui fuit son maître).
HERILIS, m. f., e, n. Du maître. HERINACEUS, i, s. m. Hérisson.
HERMÆ, arum, s. m. pl. Bustes de Mercure.
HERMATHENA, æ, s. pr. f. Hermathène.
C’était une statue qui représentait, sur une même base, Mercure et Minerve.
HERMEROTES, is, s. pr. m. Hermérote ou Herméros.
C’était une statue qui représentait, sur une même base, Mercure et Cupidon.
HERMES, æ, s. pr. m. Hermès, nom grec de Mercure.
Considéré, sous ce nom, comme le dieu de l’élo-quence, il est représenté avec des chaînes d’or qui lui sortaient de la bouche, et au moyen desquelles il retenait captifs ses auditeurs.
— On appelait aussi Hermès une statue de pierre, de forme carrée, sans pieds et sans bras, surmontée d’une tête de Mercure. On la plaçait dans les vesti-bules et dans les carrefours.
HERODES, is, s. pr. m. Hérode, roi de Judée , à l’époque de la naissance de J.-C.
HERORIO, onis, s. m. et
HERODIUS, ii, s. m. Héron {grand oiseau à long bec et à jambes fort hautes : il vit de poisson).
HEROICÈ, adv. D’une manière héroïque.
sente le substantif qui a été exprimé le premier. Hic, celui-ci; ille, celui-là.
doctr. — Hic est leo, Voici le lion (5, 41).
ep. s. — Hæc est interprétatio, Voici l’ex-plication (ch. 48).
ph. — Hoc est simile, Ce sabot est semblable (1, 28). — En hic déclarai, En voilà un qui vous prouve (5, 5).
HICCE, hæcce, hocce. (Voir Hic, hæc, hoc.) HICCINE, hæccine, hoccine, pron. Est-ce celui-ci, celle-ci, celui-là, celle-là?
HIEMALIS, m f., e, n. D’hiver. HIEMATIO, onis, 5. f. Temps d’hiver. HIEMATUS, a, um, part. pas. d’hiemo. HIEMIS, gén. de hiems.
HIEMO, as, avi, atum, are,®.n. Passer, être en quartiers d’hiver.
HIEMS, émis, s. f. Hiver, tempête, orage. ph. — In hiemem, Pour l’hiver (4, 19). HIERARCHIA, æ, s. /־. Hiérarchie.
HIERO, onis, s. pr. 1>t. Hiéron, premier roi de ce nom.
Il succéda à son frère Gélon, roi de Syracuse, vers l’an 478 av. J.-C. H se fit d’abord détester par ses violences eLpar son avarice; mais il se corrigea, dans la suite, par les entretiens qu’il eut avec Simonide (voir doctr. mor., ch. 3), Pindare et les autres savants de ce temps-là. — Il mourut après un règne de 8 ans. Thrasibule, son frère, lui succéda.
-----, deuxième roi de ce nom.
Il descendait du roi Gélon, et fut le successeur d’Agathocle, qui s’était emparé du gouvernement de Syracuse, après la mort de Timoléon. C’était un roi aimant la paix, les sciences et les arts, et n'ambitionnant que l’amour de ses sujets et la prospé-rité dé ses Etats.—Il mourut âgé de près de 95 ans, regretté de tous, après un règne de plus de 50 an-nées.
HIEROGLYPHICUS, a, um, adj. Hiérogly-phique.
HIEROGLYPHUS, i, s. m. Hiéroglyphe (caractère symbolique des anciens Égyptiens}.
HIEROPHANTES, æ, 5. m. Hiérophante, prêtre de Gérés.
HIEROSOLYMA, æ, s. pr. f. Jérusalem.
Ville célèbre de la Palestine, capitale de toute la Judée, avant la séparation des dix tribus, puis capitaie du royaume de Juda. Elle était située à peu près à égale distance de la Méditerranée et du lac Asphaltite, vers la source du torrent de Cédron. Elle était assise sur sept collines, dont la plus célèbre était celle de Sion. David et Salomon l’embellirent par des bâtiments magnifiques, et surtout par le temple élevé à Dieu. —Sous le règne de Sédécias (587 ansav. J.-C.), elle fut prise et ruinée par Nabu-chodonosor, et le peuple fut emmené captif à Baby-lone. Elle fut rétablie après la captivité. Prise par Pompée, et devenue tributaire de Rome, elle se révolta, soutint un siège d’un an, fut pillée et détruite de fond en comble. Reconstruite par l'empereur Adrien, elle comprit dans son enceinte le saint Sépulcre et les autres lieux consacrés par la religion chrétienne.
HIEROSOLYMITANUS, a, um, adj. De Jérusalem.
HILARATUS, a, um, part. pas. d’hilaro.
HILARE (compar. iùs, superl. issimè), adv. Gaiment, joyeusement.
IIEROICUS, a, um, adj. Héroïque, de hé! os.,
HEROIN A, æ, s. f. el
HERO1S, idis, ,s. f. Héroïne.
HEROS, ois, s. m. Héros (demi* dieu, grand homme}.
HEROUM, i, s. n. Mausolée (tombeau}.
HEROUS, a, um, adj. Héroïque, de héros.
HERUS, i, s. m. Maître (de. la maison}.
doctr. — Herum benighum agere, Se mon-irer bon maître (2, 12).
ep. s. — Caudd sud hero adulari , Cares-ser son maître, en remuant la queue (ch. 165).
HESIONE, es, 5. pr. f. Hésione, fille de Laomédon, roi de Troie.
Celui-ci, ayant refusé à Neptune et à Apollon le salaire qu’il leur avait promis pour avoir construit une muraille autour de Troie, vit son empire désolé par un monstre marin. L’oracle ordonna de livrer Hésione à ce monstre. Elle fut délivrée par Hercule, qui le tua d’un coup de massue, au moment où il allait dévorer la jeune fille. (Fbïr app., ch. 5, et Laomédon.)
HESPERIDES, um, s. pr. f. pl. Les Hespé-rides, filles d’Hespérus, frère d’Atlas.
Elles étaient préposées à la conservation d’un jar-din qui renfermait des pommes d’or, et qui était gardé par un dragon dont les yeux ne se fermaient jamais. (Fbïr app., ch. 15.)
HESPERIUS, a, um, adj. Des Hespérides; du couchant.
HESPERUS, i, s. m. L’étoile de Vénus.
HESTERNUS, .1, um, adj. D’hier.
HETEROCLITUS, a, um, adj. Hétéroclite (singulier, bizarre}.
HETEROGENEUS, a, um, adj. Hétérogène (qui est de nature differente}.
HEU, inlerj. Ha ! hélas ! hé !
HEUS ! inlerj. Oui-dà ! viens-çà, holà ! hé !
HEXAGONUS, a, um, adj. Hexagone (qui a six côtés, six angles}.
HEXAMETER, tra, trum, adj. Hexamètre (vers qui a six pieds}.
HIANS, antis, part.prés, de hio : Qui bâille, qui s’entrouvre.
HIASCO, scis, scere, v. n. Bâiller, s’en-trouvrir.
HIATUS, ûs, s. m. Ouverture, trou, gouffre, abîme ; bâillement.
HIBERNA, orum, s. n. pl. Quartiers d’hiver.
HIBERNACULA, orum, s. n. pl. Baraques ow Tentes des soldats (pendant l’hiver}.
HÎBERNALIS, m. f., e, n. Qui concerne l’hiver.
HIBERNO, as, avi, atum, are, v. n. Hiver-ner, passer l’hiver.
H1BERNUS, a, um, adj. D’hiver.
HIBISCUM, i, s. n. et
HIBISCÜS, i, s. m. Guimauve (espèce de mauve, plante médicinale}.
HIC, adv. Ici.
ph. — Hic tùm, Alors (5, 10).
HIC, hæc, hoc, adj. Ce, cet, cette, celui, celui-ci, tel, telle. — Hoc est. C’est-à-dire. (Passim.}
Ce pronom tient lieu du substantif qui a été ex-primé le dernier, tandisqne ille, ilia, illud, repré-
HILARESCO, scis, scere, v. n. Devenir gai.
HILARIA, orum, s. n. pl. Fêtes de Cybèle; jours gras.
HILARIS, m. f., e, n. Gai, joyeux.
ep. s. — Hilari esse animo, Etre de bonne humeur (ch. 187).
HILARITAS, atis, s. f. Gai té, amusement.
HILARITER, adv. Gaiment, joyeusement.
HILARO, as, avi, atum, are, v. act. Egayer, réjouir.
HILARUS, a, um, adj. Gai, joyeux.
HILLÆ, arum, s. f. pl. Boudin, andouille.
IIIMERA, æ, s. pr. f. Himère, ville de la Sicile.
Sténius y exerçait le souverain pouvoir. (Foir de vir., ch. 59.) — Cette ville était célèbre par sa puis-sance et par des eaux minérales qui étaient dans son voisinage.
HINC, adv. D’ici, de là, d’un côté.
app. — Hinc tenebat, C’est pour cela qu’elle tenait {ch. 2).
de V1R.— Hinc, D’un côté, Indè, De l’autre (ch. 2).
doctr. — Hinc, C’est ce qui fit que (6, 10).
HINNA, æ, s. f. Mule.
HINNIBUNDÈ, adv. En hennissant.
HINNILITO, as, avi, atum, are, v.. n. Crier comme un mulet.
HINNIO, is, ivi, itum, v. n. Hennir.
HINNITUS, ûs, s. m. Hennissement.
HINNULEUS, i, s. m. Faon (petit de biche}.
HINNULUS, i, s. m. Petit mulet.
HINNUS, i, s. m. Mulet.
HIO, as, avi, atum, are, v. n. Bâiller, s’en-trou v ri r.
HIPPARCHUS, i, s. m. Commandant de cavalerie. (Foir Suppl.)
HIPPPIAS, æ, s. pr. m. Hippias, fils de Pi-sistrate, général athénien.
Ses cruautés soulevèrent les Athéniens, qui le contraignirent à prendre la fuite. Il se retira à la cour de Darius, roi des Perses, qui était en guerre avec les Athéniens. — Hippias fut tué à la bataille de Marathon, en combattant parmi les Perses contre sa patrie. (Foir ep. gr., ch. 8.)
HIPPOCAMPUS , i, s. m. Hippocampe, cheval marin.
Le char de Neptune était traîné par quatre hip-pocampes. Leur corps se terminait par une queue de poisson.
HIPPOCOMUS, i, s. m. Palefrenier (garçon d'écurie).
HIPPOCRENE, es, s. pr. f. Hippocrèke.
C’était une fontaine qui sortait du mont Parnasse. Elle était consacrée aux Muses.
HIPPODAMIA, æ, s. pr. f. Hippodamie, fille d’Œnomaüs, roi de Pise, en Elide, et femme de Pélops.
Son père, qui avait le char le plus léger et les che-vaux les plus agiles de tout le pays, ne voulait donner la main de sa fille qu’au prince qui le vaincrait à la course. Les vaincus devaient être mis à mort. Treize prétendants périrent de cette ma-nière. Pélops ayant gagné Myrtile, le cocher d’OEno-maiis (voir app., ch. 22), celui-ci fut vaincu et se tua, laissant Hippodamie et son royaume à Pélops.
HIPPODROMUS, i, s.m. Manège, hippodrome (lieu destiné aux courses de chevaux).
IIIPPOLOCIIUS, i, s. pr. m. Hippolociius, un des trente tyrans imposés à Athènes, après la bataille d'Egos, près de !’Hellespont.
11 se distingua des autres par sa férocité. Il fut tué dans un combat contre les exilés athéniens.
HIPPOLYTE, es, s. pr. f. Hippolyte, reine des Amazones, et première femme de Thésée.
Elle eut de Thésée un fils nommé, comme elle, Hippolyte. {Foir l’article suiv. cîAntiopk au Suppl.)
HIPPOLYTUS, i, s. pr. m. Hippolyte, fils de Thésée.
Faussement accusé par Phèdre, sa belle-mère, il se retirait sur son char, quand un monstre marin effraya ses chevaux. Hippolyte, renversé, fut traîné à travers les rochers.—Esculape le rappela à la vie. (Foir app., ch. 16.)
HIPPOPOTAMUS, i, s. m. Hippopotame (cheval marin).
HIRCANIENSES, ium, s. pr. m. pl. -Les Hircamiens, peuples qui habitaient les environs de la Babylonie. — Ils furent soumis par Cyrus.
HIRCINUS, a, um, adj. De bouc.
HIRCOSUS, a, um, adj. Qui sent le bouc. HIRCUS, i, s. m. Bouc.
HIRNEA, æ, s. f. Bocal.
HIRPEX, ecis, s. m. Rateau, herse.
HIRSUTUS, a, um, adj. et
HIRTUS, a, um, adj. Velu, couvert de poils; hérissé ; grave, austère ; bourru, sauvage.
HIRUDO, inis, s. f. Sangsue.
HIRUNDINUS, a, um, adj. D’hirondelle. HIRUNDO, inis, s. f. Hirondelle.
HISCO, scis, scere, v. n. S’entrouvrir, se fendre.
HISPANIA, æ, s. pr. f. Hispanie, aujour-d’hui Espagne, royaume d’Europe.
C’est une vaste péninsule que les anciens appe-!aient Iberia (Ibérie) à cause du fleuve Iberus (Ebre) qui l’arrose au N.-E., et Hisperia (Hespérie) de sa situation à l’O. de l’Italie et de la Grèce. Elle occu-pait toute la presqu’île comprise entre l’Océan at-!antique à ΓΟ., le détroit de Gadès ou d’Hercule (Gibraltar) au S., et la mer intérieure, ou Méditer-ranée, à ΓΕ.— Elle était séparée de la Gaule au N. par les Pyrénées. — L’Espagne avait été peuplée ou du moins civilisée par les Phéniciens. Les Carthagi-nois s’y établirent ensuite : Rome les en expulsa pour toujours. — Sous l’empire, elle devint une des plus importantes provinces romaines, et se distingua surtout par les hommes illustres quelle produisit dans les deux premiers siècles.—La capitale de l’Es-pagne est aujourd’hui Madrid.
HISPANICUS, a, um, adj. Qui est d’Es-pagne.
HISPANUS, a, um, adj. Espagnol.
HISPIDO, as, avi, atum, are, v. act. Hé-risser d’épines.
HISPIDOSUS, a, um, adj. et
HISPIDUS, a, um, adj. Velu, barbu, hé-rissé ; rude.
ph. — Hispidus sus, Sanglier redoutable, furieux (5, 10).
HISTORIA, æ, s. f. Histoire. HISTORIALIS, m. f., e, n. D’histoire. HISTORIEE, es, s. f. L’histoire.
HISTORICUS, a, um, adj. Historique. HISTORICUS, i, s. m. Historien.
। HISTRIO, onis, s. m. Histrion, comédien.
HISTRIONIA, æ, s. f. Métier d’histrion.
HIULCE, adv. En s’entrouvrant.
HIULCO, as, avi, atum, are, v. ad. Ouvrir, fendre.
HIULCUS, a, um, adj. Fendu, entrouvert, crevassé.
HOC. (Foir Hic, hæc. hoc.)
HODIÈ, adv. Aujourd’hui, maintenant. ph. — Hodiè, A partir de ce jour (4, 11). HODIERNUS, a, um, adj. D’aujourd’hui. HOI, interj. Hélas! ah!
HOLOCAUSTUM, i, s. n. Holocauste.
Sacrifice dans lequel la victime était entièrement consumée (olos, entier; caio, je brûle).
HOLOPHERNES, is, s. pr. m. Holopherne, général de Nabuchodonosor. (Fbïr Judith, au suppl.)
HOMERICUS, a, um, adj. D’Homère.
HOMERUS, i, s. pr. m. Homère, le plus il-lustre des poètes.
Il n’y a rien de moins certain que son histoire : on n’est pas d’accord sur l’époque, encore moins sur Je lieu de sa naissance, car sept villes se sont dispu-té l'honneur de lui avoir donné le jour. — On lui doit X'Iliade (histoire de la guerre de Troie) et VOdyssée (voyages d’Ulysse, roi d’Ithaque, en Grèce), poèmes épiques, chacun en 24 chants.
HOMICIDA, æ, s. m. Homicide, meurtrier, assassin.
HOMICIDIUM, ii, s. n. Homicide, meurtre.
A Athènes, l’homicide involontaire était puni d’un an d’exil : s'il était volontaire, il entraînait la peine de mort, mais on laissait au coupable la liberté de fuir avant la sentence. Ses biens étaient alors con-fisqués, et sa tête était mise à prix. — A Rome, on avait établi des distinctions : le coupable, s’il était illustre ou riche, n'était qu'exilé; si c’était un homme du commun, il avait la tête tranchée; si c’était un esclave, il était crucifié ou exposé aux bêtes. — Dans la suite, on répara cette injustice, en condamnant à la mort tout individu volontairement homicide.
HOMO, inis, s. m. Homme, personne.
ph. — Cœsar agnoscit hominem, César recon-;naît notre homme (2, 5).—Tenuitas hominum, Les petites gens (2, 7).
HOMOGENEUS, a, um, adj. Homogène {de .même nature).
״HOMULLUS, i, s. m. et
.HOMUNCIO, onis, s. m. et
HOMUNCULUS, i, s. m. Petit homme.
.HONESTAMENTUM, i, s. n. Ornement, ,parure.
HONESTAS,atis, s.f. Honnêteté, bienséance, probité, vertu ; agrément d’un objet.
doctr. —Ab honestate averti, Etre détourné du chemin de l’honneur (2, 2).
HONESTATUS, a, um, part. pas. d'ho-nesto.
HONESTÈ (compar. iùs, superl. issimè), adv. Honnêtement. [nêteté.
HONESTUM, i, s. n. L’honnête, l’hon-HONESTUS, a, um, adj. Honnête, chaste, décent, honorable, honoré.
HONOR, oris, s. pr. m. Honneur, divinité allégorique.
Les Romains lui élevèrent deux temples : l'nn fut bâti par Scipion l'Africain, et le second, par Claudius Marcellus. (Voir Virtue.)
HONOR, oris, s. m. Honneur, charge, di-gnité, égards, considération.
de vir.—Habere captivos summo honore, Traiter les prisonniers avec les plus grands égards {ch. 27). — Priusquam honoribus ope-ram daret, Avant de rechercher ou de briguer les honneurs (ch. 45). — (hnnis alius honor, Tous les autres égards (ch. h5).—In quo honos ei virlutis causâ habitus est, Durant, laquelle il s’acquit de la gloire parson courage {ch. 58). — Viris doctis magnum honorem habere, Ho-norer singulièrement les savants (ch. 59*). — Honoris causâ, Par considération pour lui {ibid).
doctr. — Honorem alicui deferre, Avoir de la considération pour quelqu’un (5, 42). — Ho-nor senum, Honneurs rendus aux vieillards (5, 45).
ep. gr.—Honores gerere, Remplir les charges {ch. 85).—Prœstare honorem, Rendre hommage (ch 152). — Honores habenlur, Des honneurs sont rendus (ch. 174).
ep. s. — Deferre honorem, Rendre honneur (ch. 185).
ph.— Via. honoris. Le chemin des honneurs, de la gloire (2, épil.).
HONORABILIS, m. f., e, n. Honorable.
HONOR ABILITER, adv. Honorablement, par honneur.
HONORARIUM, ii, s. n. Don d’une ville à ses nouveaux magistrats; honoraires.
HONORARIUS, a, um, adj. D’honneur, honoraire. [honneur.
HONORATÈ, adv. Honorablement, par HONORATUS, a, um, part. pas. d’honoro :
Honoré, en honneur.
HONORIFICÈ (compar. centiùs, superl. centissimè), adv. Avec honneur, honorable-ment.
ep. gr. — Honorific'e exequias prosequi. Faire d’honorables funérailles (ch. 155).
HONORIFICO, as, avi, atum, are, v. act. Honorer, révérer.
IIONORIFICUS, a, um, adj. Honorable, honorifique, en l’honneur de.
HONORO, as, avi, atum, are, v. ad. Hono-rer, faire honneur.
HONORUS, a, um, adj. Honorable.
HONOS, oris, 5. m. Honneur.
HORA, æ, s. f. Heure.
Les Romains comptaient douze heures de jour et douze heures de nuit. Ils commençaient à compter celles du jour au temps qui, chez nous, correspond à six heures du matin, et, conséquemment, celles de la nuit à six heures du soir. L’éclipse dont il est parlé au ch. 45 du de viris aurait donc duré, pour nous, de huit heures à dix du soir. — Les Romains divisaient les heures de la nuit en quatre parties égales, de trois heures chacune, qu’ils appelaient la première veille, la seconde, etc.
de vir. — Quatuor verb quibus in conspec-turn venerat horis, Mais seulement quatre heures après qu’il l'eut aperçu (ch. 60).
ep. s. — In horas, D’heure en heure (ch. 201).
ph — Momentum horœ, Une seconde (5. prol.). — In horas singulas, A toute heure (3, IS)·
IIORÆ, arum, s. pr. f. pl. Les Heures.
Filles de Jupiter et de Thémis, elles étaient char-gées d’ouvrir et de fermer les portes du jour. On les représentait ordinairement avec des ailes de pa-pillon, et soutenant des cadrans et des horloges.
HORARIUM, ii, s. n. Horloge. [durée. HORARIUS, a, um, adj. D’une heure de HORATII, orum, s. pr. m. pl. Les Horaces. C’étaient trois frères qui combattirent pour Rome contre les Curiaces, champions de la ville d’AIbe, sous TuIIus Hostilius, 667 ans av. J.-C., et l’an 87 de Rome, en présence de l’armée romaine et de celle des Albains. Voir, de vir., ch. 4, les alternatives et l’issue de ce combat, ainsi que ce qui arriva au troi-sième Horace, après sa victoire sur les Curiaces.
HORATIUS, i. s. pr. m. Horace (F/accus), célèbre poète latin.
Il naquit à Vénuse, dans l’Apulie, l’an 65 av. J.-C. Son père, qui n’était qu’un simple affranchi, lui fit étudier à Rome les belles-lettres sous les meilleurs maîtres. Horace se rendit de Rome à Athènes, où il puisa le goût de la philosophie.— Admis, a cause du mérite de ses poésies, dans l’intimité d’Auguste par !’entremise de Mécène, protecteur des gens de lettres, l’empereur le combla de bienfaits. 11 mourut à Rome, âgé de 57 ans.
-----(CocZês), descendant de la famille des Horaces qui combattirent contre les Curiaces.
Il gardait un pont de bois avec deux autres Ro-mains seulement. Prévoyant qu’il ne pourrait pas résister au grand nombre des ennemis, il exhorta ses compagnons à rompre le pont derrière lui, tan-disqu’il en défendrait l’entrée. Quand son ordre eut été exécuté, il s’élança tout armé dans le Tibre, et le traversa à la nage. Les Romains lui élevèrent une statue. (Voir de vir., ch. 10.)
HORDA, æ, s. f. Vache pleine. HORDEACEUS, a, um, adj. D’orge. HORDEUM, i, 8. n. Orge.
HORNÔj adv. Cette année.
HORNOTINUS, a, um, adj. et
HORNUS, a, um, adj. De l’année présente ; qui n’a qu’une année.
HOROLOGIUM, ii, s. n. Horloge.
HOROSCOPALIS, m. f., e, n. D’horoscope.
HOROSCOPO, as, avi, atum, are, v. n. Ti-rer l’horoscope.
HOROSCOPES, i, s. m. Horoscope.
C’est ce que nous appelons vulgairement bonne aventure.
HORREARIUS, ii, s. m. Gardemagazin.
HORRENDÙM, adv. Horriblement.
HORRENDUS, a, um, adj. Horrible, épou-vantable.
ph. — Horrendus impetus leonis, La 1er-rible impétuosité du lion (1, 11).
HORRENS, entis, part. prés, de horroo : Hérissé.
HORREO, es, rui, ere, v. n. et
HORRESCO, scis, scere, v. n. Se hérisser, être saisi d’horreur, avoir en horreur
HORREUM, i, s. n. Grenier. HORRIRILIS, m. f., e, n. Horrible. HORRIDÈ, adv. D’une manière dure, rude. HORRIDULUS, a, um, adj. Un peu rude, rustique, grossier; hérissé.
HORRIDUS, a, uni, adj. Hérisse; horrible, affreux, hideux.
HORRIFER, a, um, adj. Qui porte l’hor-reur, qui répand l’effroi.
HORRIFICÈ, adv. D'une manière horrible.
HORRIFICO, as, avi, atum, are, v. act. Effrayer, rendre effroyable.
HORRIPILATIO, onis, s. f. Hérissement du poil (causé par une grande frayeur).
HORRIPILO, as, avi, atum, are, v. n. Se couvrir d’un poil rude.
HORR1SONUS, a, um, adj. Qui rend un bruit horrible.
HORROR, oris, s. m. Hérissement ; hor-reur, effroi.
HORSÙM, adv. De ce côté-ci.
HORTAMEN, inis, s. n. et
HORTAMENTUM, i, s. n. et
HORTATIO, onis, s. /'. Exhortation, encou-ragement; motif.
HORTATIVUS, a, um, adj. Qui sert à exhorter, à exciter.
HORTATOR, oris, 8. m. Celui qui exhorte, qui conseille.
app. — Duces et hortalores ad hœc flagitia, Qui les conduisaient et les excitaient à de sem-blables désordres (ch. 9).
HORTATRIX, icis, s. f. Celle qui exhorte, qui engage.
HORTATUS, a, um, part. pas. de hortor.
HORTATUS, ûs, s. m. Exhortation, encou-ragement.
HORTENSIS, m. f., e, n. et HORTENSIUS, a, um, adj. De jardin. HORTOR, aris, atus sum, ari, v. dép. Exhor-ter, exciter.
HORTULANUS, i, 8. m. Jardinier.
HORTULUS, i, s. m. Jardin, petit jardin. --Au plur. Maison de campagne.
HORTUS, i, s. ni. Jardin. — Au plur. Mai-son de plaisance ou de campagne.
HOSPES, itis, s. m. Hôte (qui loge ou qui est logé) ; étranger.
doctr. — Hospes ho mi ni s, Qui a donné l’iios-pitalité à l’homme (5, 41). (Suppl.)
HOSPITALÏS, m. f.,c,n. Hospitalier. ( Voir HOSPITAL1TAS, atis, s. pr. f. Hospitalité, divinité allégorique.
On la représentait sous la forme d’une femme fesant accueil à un suppliant, et tenant une corne d’abondance.
HOSPITALITAS, alis, s. f. Hospitalité.
Chez les peuples de l’antiquité, il y avait trois sortes d’hospitalité. 1° Celle que la piété fesait exer-cer envers les étrangers, les voyageurs,les inconnus; on ne leur demandait leur nom qu’après le premier repas. 2° Celle qui était donnée par affection : cette hospitalité entraînait !’obligation de se secourir mn-tuellement, obligation qui se transmettait à la pos-térité. Dans la guerre même, les combattants qui se trouvaient liés par le droit de l’hospitalité étaient obligés de serespecter. 3° On contractait la troisième sorte d’hospitalité sans avoir vu les hôtes. — On en-voyait un présent : si, en retour, un autre présent était envoyé, cela signifiait qu’on se liait par le droit de l’hospitalité.
Des liaisons d’hospitalité se formaient aussi entra des nations : c’est ce qui avail lieu surtout chez les Romains.
HOSPITALITER, adv. Avec hospitalité.
HOSPITIUM, ii, s. n. Hôtellerie, logement ; droit d’hospitalité. — Excipere ou Recipere aliquem hospitio, Donner l’hospitalité à quel-qu’un. {Passim.}
doctr. — Hospiliis indulgere , Pratiquer l’hospitalité (5, 55).
ep. s. — Parare hospitium alicui, Préparer un logement pour quelqu’un {ch. 25). — Uli hospilio alicujus, Être logé chez quelqu’un {ch. 154). [Etre logé.
HOSPITOR, aris, atus sum, ari, v. dép. HOSPITUS, a, um, adj. Hôte, étranger.
DE vfR.—Apud illam hospila, Qui était venue passer quelques jours chez elle {ch. 48).
Nous disons en français : Descendre chez quel-qu’un.
HOSTES, voir Hostis.
HOSTIA, æ, s. f. Victime, hostie.
HOSTICUM, i, s. n. Territoire ennemi.
HOSTICUS, a, um, adj. D’ennemi, hostile.
HOSTILIA, æ, s. f. Palais d’Hostilius, à Rome.
Ce palais avait été construit par Tullus Hostilius pour les sénateurs albains. Ceux-ci s’étant ensuite mêlés avec les sénateurs romains, cet édifice tomba en ruines; mais Jules-César le releva et lui donna le nom de Curia Hostilia.
HOSTILIS, m. f., e, n. Hostile, ennemi, des ennemis.
doctr. — Hoslili manu cadere, Périr de la main d’un ennemi (5, 15).
ep. s. — Animo hoslili, Avec une mauvaise intention {ch. 56).
ph. — Corpus hostile, Le corps de son en-nemi (1, 20).
HOSTILITAS, atis, s. f. Hostilité, inimitié.
HOSTILITER, adv. En ennemi.
HOSTILIUS, ii, 5. pr.m. Hostilius {Tullus}.
Troisième roi de Rome et successeur de Numa, il signala son ardeur martiale contre les Albains, dont il détruisit la capitale, après le combat des Horaces et des Curiaces. il triompha ensuite des Latins. Il périt avec toute sa famille dans l’incendie de son palais, l’an 640 av. J.-C.
-----, illustre Romain, qui fut tué dans un combat contre les Sabins.
Le bruit de sa mort ayant jeté la consternation dans l’armée romaine, Romulus promit d’élever un temple à Jupiter, s’il lui donnait la victoire. {Hoir de vir., ch. 2.)
HOSTIMENTUM, i, s. n. Représailles.
HOSTIO, is, ivi, itum, ire, v. n. Rendre la pareille, user de représailles.
HOSTIS, is, s.m. et f. Ennemi, ennemie.
DE vir. —Ex hoslibus récupérais patriâ, La patrie ayant été recouvrée sur les ennemis, c.-à-d. Après avoir délivré la patrie de la pré-sence de l’ennemi {ch. 21). — Se venisse non hostes vitœ, Qu’ils ne venaient pas pour attenter à sa vie {ch. 40).
ep. s. — Nisi confeclis hostibus, Avant la défaite des ennemis {ch. 115).
ph. Reverti hostis, Revenir irrité contre (5, 2).
HÙC, adv. Ici, en ce lieu-ci ; à ce point.
HUJUS, gén. de hic, hæc, hoc.
HUMANE, adv. Avec humanité.
HUMANITAS, atis, s. f. Humanité, indul-gence, politesse, honnêteté ; belles-lettres.
de vir. — Quibus celas puerilis ad humani-talem solel informari, Auxquels on applique ordinairement les enfants pour en faire des hommes {ch. 62). .
doctr. — Pari humanitale, Avec une égale bonté (5, 55).
ph. — Se accommodare humanitali, Avoir de la complaisance (5, 14).
HUMANITER, adv. Charitablement, avec humanité.
HUMANITÉS, adv. En homme ; avec hu-manité.
HUMANUS, a, um, adj. Humain, poli.
de vir. — Humani arlus, Les membres de l’homme {ch. 16).
doctr. — Consulere rebus humanis, S’inté-resser aux choses de la terre (1, 6),
ep. gr.--Humana.1 sortis oblivisci, Ou-
blier la condition humaine, c.-à-d. Oublier qu’on est homme, ou mortel {ch. 151).
HUMATIO, onis, s. f. Enterrement, sé-pulture.
HUMATOR, oris, s. m. Qui enterre, fos-soyeur.
HUMATUS, a, um, part. pas. de humo : En-terré.
HUMECTO, as, avi, atum, are, v. act. Hu-mecter, arroser, rendre humide.
HUMECTUS, a, um, adj. Humecté, humide.
HUMEFACTUS, a, um, adj. Humecté, rendu moite.
HUMENS, entis, part. près, de humeo : Htz-mide.
HUMEO, es, ere, v. n. Être humide.
HUMERALE, is, s. n. Manteau, casaque..
HUMERULUS, i, s. m. Petit os du bras.
HUMERUS, i, s. m. Épaule.
de vir. — Humer os leclo subjicere, Mettre ses épaules sous un lit, pour Porter un lit sur ses épaules {ch. 47).— Humeropercusso, Frap-pant sur l’épaule {ch. 55).
HUMESCO, scis, scere, v. n. Devenir humide.
HUMI, gén. de humus : A terre, par terre.
ep. gr___Humi corpus abjicere, Se jeter, se
rouler par terre {ch. 176).
HUMIDE, adv. D’une manière humide.
HUMIDO, as, avi, atum, are, v. act. Rendre humide.
HUMIDUS, a, um, adj. Humide.
HUMILIATIO, onis, s. f. Humiliation.
HUMILIO, as, avi, atum, are, v. act. Hu-milier.
HUMILIS, m. f., e, n. Humble, commun, bas, obscur, rampant.
de vir. — Humili loco natus, D’une basse extraction {ch. 50).
ph. — Natus humilis, D’une humble nais-sance (1, 26). — Humilcs laboranl, Les petits souffrent (1, 29).
HUMILITAS, atis, s. f. Humilité, bassesse.
HUMILITER, adv. Humblement.
HUMO, as, avi, alum, are, v. act. Enterrer.
HUMOR, oris, s. m. Humeur, humidité, eau, vapeur.
HUMUS, i, s. f. Terre, sol.
HYACINTHUS, s. pr. m. Hyacinthe, jeune homme aimé d’Apollon et de Zéphir.
Ayant été involontairement tué par Apollon tan-disqu’ils jouaient ensemble au palet, il fut changé par ce dieu en fleur du même nom.
HYACINTHUS, i, s. m. Jacinthe ( fleur).
IIYÆNA, æ, s. f. Hyène (bêle féroce, res-semblant un peu au loup).
HYALUS, i, s. m. Verre.
HYDRA, æ, s. f. Hydre.
C’était un monstre qui ravageait les environs du lac de Lerne, dans l’Argolide : il avait plusieurs têtes. — Quand on lui en coupait une, il en renaissait aussitôt une nouvelle. Hercule réussit à les couper toutes à la fois. Il trempa ensuite ses flèches dans le sang empoisonné de l’hydre, pour rendre les blés-sures de ces flèches incurables et mortelles.
IIYDRAULICA, orum, s. n. pl. Machines hydrauliques (qui se meuvent par l’eau).
HYDRAULICUS, a, um, adj. Hydraulique.
HYDRIA, æ, î. f. Cruche, pot.
HYDROMELI, elitis, s. n. Hydromel.
HYDROPICUS, a, um, adj. Hydropique.
HYDROPISIS, is, s. f. Hydropisie (épanche-ment d’eau dans unepartie du corps).
HYDROPS, opis, s. m. Hydropique.
HYEMS. (Voir Hiems.)
HYGEA, æ, s. pr. m. Hygie, déesse de la santé.
On la représentait voilée, et les femmes lui con-sacraient leurs cheveux. On la représentait aussi sous les traits d'une jeune femme qui tient d’une main un serpent, et, de l’autre, une coupe dans la-quelle boit le reptile.
HYLAS, æ, s. pr. m. Hylas, fils de Théoda-mas, roi de Mysie.
Il fut enlevé et transporté par Hercule sur le na-vire Argo. Les Argonautes ayant débarqué sur la côte d’Asie pour s’y approvisionner d’eau , Hylas suivit ses compagnons à un fontaine et s’y noya.
HYMEN, enis, s. pr. m. Hymen, dieu du mariage.
11 était fils de Bacchus et de Vénus. On le représentait sous la figure d’un jeune homme couronné de fleurs, surtout de marjolaines et de roses. Il te-naît un flambeau de la main droite, et, delà gauche, un voile couleur de feu.
HYMEN, enis, s. m. Hymen, hyménée, ma-riage, noce.
HYMENÆIUS, a, um, adj. De l’hymen.
IIYMENÆUS, æi, s. pr. m. Hyménée,‘ dieu du mariage. (Voir Hymen, s. pr. m.)
HYMENÆUS, æi,5; m. (Voir Hymen, s. m.) HYMNUS, i, s. m. Hymne (chant religieux). HYPERBOREUS, à, um, adj. Hyperboréen (du nord).
HYPERIDES, is, s pr. m. Hypéride, orateur grec, disciple de Socrate et de Platon, et rival de Démoslhène.
Après la bataille de Cranon , il tomba entre les mains d’Antipater, qui le fit mettre à la question, pour le forcer à dévoiler les secrets des Athéniens.· Mais Hypéride se déchira la langue, afin de n'être pas tenté de trahir sa patrie.
HYPERION, onis, s. pr. m. Hypérion, l’un des Titans.
11 était frère de Saturne, et père de !’Aurore, du Soleil et de la Lune.— On le supposait père du soleil et de la lune, pareequ’il fut, dit-on, le premier qui instruisit les hommes du mouvement du soleil, de la lune et des autres planètes.
HYPOCRISIS, is, s.f. Hypocrisie; action de jouer la comédie.
HYPOCRITA, æ, s. m. et f. et
HYPOCRITES, æj s. m. Hypocrite; comédien, acteur, prétentieux.
HYPOGEUM, i, s. n. Cellier ; caveau où l’on met les morts.
HYPOTHECA, æ, s. f. Hypothèque, gagé.
HYPOTHESIS, is, s.\f. Hypothèse (suppo-sition), théorie, supposition, conjecture.
HYRCANÏENSES, ium, s. pr. m.pl. Les Hyrganiens. (Voir Hircanienses.)
HYSSOPUM, i, s.n. et
HYSSOPUS, i, s. m. Hysupe (arbrisseau, plante aromatique).
Chez les Juifs, on s’en servait pour les purifica-tiôns, principalement dans celles des lépreux.
HYSTRIX, icis, s. f. Porc-épic (quadrupède rongeur, couvert de piquants fort longs).