LA CROYANCE OU LA FOI ?
Par Jean leDuc Avril 2019
LA CROYANCE EST SUPERFICIELLE ET VAINE
LA CROYANCE EST RELATIVE À L'INDIVIDUEL
LA CROYANCE DES MODÈLES SCIENTIFIQUES
MODIFIER LES CROYANCES POUR LES VALIDER
LA CROYANCE ATTACHÉE AU PSYCHIQUE
LA DIFFÉRENCE ENTRE LA CROYANCE ET LA FOI
LA CROYANCE EST SUPERFICIELLE ET VAINE En nos temps modernes, de grandes multitudes de gens innombrables détiennent une croyance en Jésus-Christ et se proclament chrétiens, soit traditionnels ou nés-de-nouveau comme on retrouve dans la mouvance Évangélique. Tout cela semble beau, mais le problème ici est que ces gens ne savent pas faire la différence entre une croyance et la foi réelle, ce qui a donné naissance à un faux christianisme et à de nombreuses sectes dites chrétiennes. Il s'agit donc d'une illusion vaine de la vérité, une contrefaçon qui n'a que l'apparence, c'est à dire «une présomption», une opinion fondée seulement sur des indices, des apparences, des commencements de preuves favorable que l'on a de ses propres facultés physiques ou intellectuelles et qui démontre une grande confiance en soi. Lorsqu'une de ces personnes dit avoir la foi, elle signifie par cela qu'elle croit dans sa croyance particulière, ce qui n'est pas de la foi mais de la supposition et de la vraisemblance. La croyance n'a aucun fondement solide, elle est complètement superficielle. En d'autres mots, la croyance est une fausse foi réservée aux crédules, aux ignorants, aux réprouvés, aux gens superstitieux et aux païens. La croyance est ce que l'on trouve dans les églises dites chrétiennes, la foi est ce qu'on trouve et obtient en Christ seul. La croyance ne fait pas le chrétien, elle en fait plutôt un imposteur. L'expression «je crois en Dieu» ou «je crois en Jésus» ne détient aucune valeur, elle n'a rien d'authentique, elle n'a aucun pouvoir ni aucune vertu. Elle indique simplement qu'une personne est centrée sur elle-même par le «Je» qu'elle utilise et démontre que sa croyance vient d'elle même. La croyance est toujours le résultat du choix de croire, de prendre une décision personnelle envers un sujet quelconque qui va remplir ou satisfaire son besoin de sécurité, ou pour valider son existence dans la société ou dans un groupe qui la supporte et dont les gens sont généralement d'une même opinion sur les choses essentielles. Ainsi un croyant va se joindre à une église et l'autre à un groupe de criminels, car les deux ont une croyance en quelque chose, mais ce quelque chose est toujours mondain et charnel. Se joindre à une église est de ce joindre à un bordel spirituel, se joindre à un groupe de criminel est de se joindre à un bordel réel, les deux sont une abomination aux yeux de Dieu. Au moins dans un bordel réel les prostituées ne prétendent pas être autre que ce qu'elles sont, il y a donc plus d'espérance pour elles que pour les prostituées spirituelles.
Or le rapport de l'individu à ses croyances est primitivement déterminé par sa relation à sa mère, puis par l'entourage de sa famille et de ses amis. C'est eux qui donneront le ton, c'est-à-dire que la qualité de la relation d'une personne avec d'autres déterminera un ensemble de croyances profondément ancrées en elle qui sera la base de la construction des croyances suivantes et donc de la qualité de la relation du futur de son univers. Or, tout étant reconstitué dans notre esprit sous forme de concepts grâce aux informations livrées par nos sens, c'est là que prend toute l'importance des croyances qui valident ou non ces concepts et autorisent les actions qui en découlent. Il est intéressant d'approfondir la théorie de l'habitus de Bourdieu, ou de lire Abdelmalek Sayad sur les implications dans la vie de tous les jours des schèmes de perception, de pensée, d'action et donc des croyances contenues dans les éthos ou habitus. Implications tant au niveau d'une société que d'un champ social que de l'individu et de ses proches.
Lorsque les comportements des personnes sont modifiés par une croyance il peut parfois s'ensuivre l'accomplissement de ce que prédisait la croyance. Par exemple, la croyance en un diable ou à des démons traditionnels, qui n'existent pas en réalité, va leur donner une existence plus réelle qui va affecter le psyché d'une personne et troubler son esprit. Plus elle y croit, plus la croyance devient tangible et prend autorité sur elle dans tous les aspects de sa vie. Il ne faut pas sous-estimer la puissance de l'imagination lorsque celle-ci devient obsédée par une croyance, car cela peut causer des dérèglements de conscience et déstabiliser l'existence d'une personne au point qu'elle en fasse une névrose. Un vieux dicton dit: «lorsqu'on joue avec le feu ont fini toujours par se faire brûler», et cela est inévitable. Or plusieurs ont déjà la conscience cautérisée, on voit cela surtout dans les mouvances pentecôtistes et charismatiques.
LA CROYANCE EST RELATIVE À L'INDIVIDUEL La croyance désigne ce que le cœur accepte et dont il est satisfait, et qui ne sais pas que le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses (Jérémie 17:9; Marc 7:21,22). Ainsi la croyance pourra être relative à ce qui est connu, par l'expérience (comme le goût d'un fruit ou la couleur du ciel qui sont connus par l'observation, ou encore par les plaisirs de la chair, par le raisonnement (comme le fait que la moitié d'une chose est plus petite que cette même chose entière) ou par la nouvelle sûre (c'est par cette voie que l'on a connu l'existence des terres lointaines et de certains événements du passé). Ainsi, même sans être allé en Chine ou sans avoir rencontré Jules César, la nouvelle de la constatation de leur existence qui nous aura été rapportée par un nombre de voies tel qu'il exclut pour nous la possibilité raisonnable de croire au mensonge permet de conclure à leur existence. On qualifiera alors cette croyance de conforme à la science (la connaissance de la personne) et à la raison.
Par ailleurs, la croyance pourra être relative à ce qui n'est pas réellement connu: on distingue alors l'ignorance, le doute et l'estimation personnelle ou la conviction personnelle de ne croire que ce qui est su, même si l'on agit parfois selon ses propres estimations, sans pour autant avoir de preuve. Un insensé n'a jamais besoin de preuve car il estime qu'il a toujours raison, il est opiniâtré dans sa croyance et aveuglé par son orgueil; il est téméraire, la folie domine sur sa faculté de raisonner.
Les religions et philosophies sont bâties sur un ensemble de croyances, et fonctionnent grâce à des dogmes, ou à des doctrines auxquels le croyant adhère. Le croyant est alors celui qui a supposément la foi, c’est-à-dire qu'il se situe dans un état d'adhésion réfléchie et active aux éléments fondamentaux de sa religion. La croyance en une religion, quelle soit Baptiste, Pentecôtiste, Charismatique, Réformée, est le cancer de la société. Dans ces milieux malsains à prétentions bienséantes, les croyants sont endoctrinés, intimidés, manipulés, violentés, exploités, maltraités et dérobés sournoisement par une administration de crapules et d'hypocrites, et cela honteusement au nom de Christ duquel ils réclament l'autorité. Les croyances fondamentales varient selon les religions, dépendants de leur doctrines particulières qui leur donnent un semblant de crédibilité, et de leurs intentions insidieuses pour tromper les gens et les mener dans une voie de perdition assurée. Il a été dit que la religion est l'opium du peuple, et avec raison, car les crédules sont esclaves de l'illusion d'une vie ou d'un monde meilleur qui est la façade de ses prétentions. Ils ignorent que l'utopie n'est qu'une rêverie qui ne tient pas compte des réalités de la vie et sont séduits par ses aspirations irréalisables. Ils deviennent ainsi les proies faciles des charlatans pastoraux qui leur présentent le remède miraculeux d'une croyance nébuleuse qui va régler tous leurs problèmes, et les cons mordent à l'hameçon. Ils va toujours y avoir des dupes qui se laisse facilement abuser par des marchands de rêves qui les trompent astucieusement, la religion dite chrétienne en déborde. Il serait impossible de compter tous les chrétiens imposteurs dans le monde, tellement la contagion de l'apostasie s'est répandue sur toute la terre.
Les croyances relatives aux mythes, légendes et divinités sont des croyances secondaires sur lesquelles sont bâties les doctrines spécifiques de chaque religion, dont l'observation par les individus conditionne leur sort dans l'au-delà. Seule la peur suscitée par les puissances imaginaires est responsable de l'attitude religieuse. La part de chacune de ces croyances, âme, mythes, êtres divins, varie selon les religions. Par exemple, le taoïsme et le bouddhisme ne nécessitent pas une croyance en un ou plusieurs dieux, alors que dans les religions monothéistes, la croyance en Dieu est l'élément primordial. Dans tous les cas, cependant, la croyance que la conformation de l'individu à l'ordre des choses révélées par les mythes, ou aux révélations divines des délires religieux, conditionne ce qu'il advient de l'âme après la mort constitue la base du fonctionnement de la religion et de l'application de ses dogmes.
De même, les philosophies sont bâties sur des croyances relatives à la nature de l'univers et au sens de l'existence. Ainsi, l'hédonisme postule que les plaisirs sont le sens de la vie. Pour le stoïcisme comme pour le bouddhisme, c'est au contraire la capacité à s'en détacher. Un postulat fréquent est que l'univers a un ordre préétabli, appelé logos, et que le but de la vie est de s'y conformer au mieux. Pour le pythagorisme, ceci peut se faire un chemin à travers la connaissance des nombres. La superstition est une attitude faisant intervenir la croyance que certaines pratiques ou faits observés sont en liaison avec un certain déroulement de l'avenir, sans qu'aucune explication de cause à effet ne soit donnée. L'individu superstitieux sortira d'un sndroit si le nombre des individus qui s'y trouvent fait partie d'une liste de nombres qui, selon ses croyances, portent malheur. Cependant, certaines superstitions peuvent découler de réels dangers, et contribuer à les éviter. Ainsi, un aspect maléfique et mystérieux peut être attribué à des montagnes inhospitalières, ou à des rivières dangereuses, car des individus n'en sont pas revenus sans que l'on connaisse les circonstances exactes de leur disparition. Ce type de superstition tend heureusement à disparaître.
LA CROYANCE DES MODÈLES SCIENTIFIQUES La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l'absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. En ce sens elle s’oppose à la notion d’esprit critique, et trouve son antithèse dans l’instrumentalisme qui considère que les modèles scientifiques ne sont que des instruments nous permettant de concevoir commodément les phénomènes. Un sceptique considère une croyance qu’il ne partage pas comme fausse croyance; un sceptique radical considère toute croyance, ou plutôt toute vérité, comme fausse et ce jusqu'à preuve du contraire. Par métonymie, le terme désigne aussi ce que l'on croit, c'est-à-dire l’objet d'une croyance. Le concept philosophique de croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Les croyances, qu’elles soient religieuses, scientifiques, superstitieuses ou autres, sont aussi un objet d'étude de l'anthropologie culturelle.
Le terme croyance a deux usages courants aisément distinguables:
1. d’une part les
hypothèses, tenues pour vraies, relatives aux phénomènes de la vie
courante, comme une prévision météorologique, «je ne crois pas qu'il
va pleuvoir demain» ou encore «je ne crois pas que les dauphins
soient des poissons».
Dans son acception minimale la croyance est un phénomène universel qui concerne certains individus, et d'une certaine manière tous les êtres vivants: pour entreprendre une action, il faut « croire » à la possibilité de sa réalisation. Cette forme rudimentaire de croyance est l'objet d'étude de la stochastique et de la cybernétique. Le principe général mis en évidence par ces deux domaines est qu'un individu (ou aussi, pour les êtres sociaux, un groupe) ne conduit pas ses actions selon un processus causal linéaire mais fait des hypothèses sur leurs résultats, lesquelles seront infirmées ou confirmées; en permanence il vérifie ces résultats par les informations en retour qu'il reçoit de son environnement (la rétroaction, feedback, ou répercussion) et ajuste son comportement en fonction de ces informations. Ce phénomène est largement inconscient dans les actions ordinaires, parce que celles-ci portent le plus souvent sur des comportements hautement prévisibles et que les corrections sur les feedbacks négatifs sont mineures. Ce n'est que lors de corrections significatives (trébuchement, heurt d'un obstacle) que l'on retrouve la conscience que ces hypothèses sur la réalité sont approximatives, que ce que l'on «croit» est une approximation de ce qui est effectivement réalisable - mais une approximation assez fiable que l'on nomme aussi «des conjectures», mais dans la majorité des cas «la conjecture» fait dire à une chose ce qu'elle ne dit pas précisément et devient la base de toutes les fausses doctrines que l'on trouve dans le christianisme. Pour citer un cas particulier, les théoriciens ajoutent à la Bible le mot «personne» dans leurs élaborations du dogme de la Trinité pour supporter leurs fausses notions qu'il y a trois «personnes» en Dieu, lorsque ceci ne se trouve nul part dans le Texte Sacré. Ainsi par des conjectures sophistiquées ils font à la Parole de Dieu ce qu'elle ne dit pas en falsifiant ou déformant son contenu avec des hérésies criantes qu'ils déclarent obstinément être la pure vérité, et que les andouilles sont obligées de croire pour leur salut. Par cette manigance bien calculée ils obtiennent le monopole sur les consciences des crédules, des cancres et des ignorants.
Cette forme ordinaire et immédiate de croyance induit bien sûr une interrogation sur ce qu'est vraiment la théorie d'un supposé libre-arbitre (hérésie de la philosophie du libre-choix ou choix de la foi par la décision personnelle d'une volonté qui est en réalité esclave de la chair et du péché), et pose la question de l'écart entre notre appréciation de ce qu'est une décision consciente ou inconsciente et la réalité du niveau d'action inconsciente dans nos activités habituelles. Si le plus souvent la croyance est associée au mysticisme et à la religion, elle fait constamment partie de la réalité quotidienne, dans chaque acte et geste de la vie, dans ce qui semble le plus banal ou anodin. Le doute est le mécanisme qui, en chaque individu, remet en cause l'image qu'il se fait de la réalité. Mais comme il est impossible de remettre perpétuellement toutes ses connaissances en cause pour agir, nous agissons selon une approche plus ou moins fine de la réalité selon nos buts, les situations et les contextes. Par exemple, croire que le relief d'une région est immuable est suffisant et nécessaire dans les contextes de la vie quotidienne, alors qu'un géologue considérera le relief sous un angle dynamique et à longue échéance.
Pour le mathématicien et logicien Frank Ramsey, nos actions sont décidées selon une estimation de leur probabilités de réussite (ce qui est du domaine de la chance et non de la certitude), elles-mêmes estimées selon un degré de croyance envers les informations qui conduisent à cette action. Ainsi, toute information est susceptible d'une confiance graduelle, plutôt que d'une adhésion ou d'un rejet catégorique par un individu donné. Ramsey caractérise ainsi cette notion: «le degré d'une croyance est une propriété causale de cette croyance, que nous pouvons exprimer de façon vague comme la mesure dans laquelle nous sommes prêts à agir sur le fondement de cette croyance». Ceci explique pourquoi un grand nombre de gens participent à des loteries ou deviennent dépendants du jeux comme les cartes ou les dés qui donnent une fausse espérance.
Au-delà de la décision d'action, basée sur un ensemble de croyances aux degrés plus ou moins élevés, Ramsey pose un principe de vérité de chacune de ces croyances, dépendant du succès de ces actions. Le principe de Ramsey peut être énoncé ainsi: Les croyances vraies sont celles qui conduisent au succès de nos actions quel que soit le désir en jeu. Dans cette formulation, la notion de variation des possibilités d'application de la croyance, en tant qu’élément de décision d'action vis-à-vis d'un désir, est cruciale car elle impose d'appliquer le principe de Ramsey à un ensemble de situations, et non à une situation particulière, dans lesquelles une croyance déterminée sera impliquée dans des actions dont on pourra estimer le succès.
MODIFIER LES CROYANCES POUR LES VALIDER Au niveau de l'individu, la particularité d'une croyance est qu'elle est ajustée, par celui qui y adhère, à sa propre réalité. Elle est considérée comme vraie et projetée sur notre représentation conceptuelle de la réalité. Elle est investie d'un dynamisme par le biais d'un ensemble de schémas (protocoles élaborés en nous pour sentir, penser, agir).
Si l'expérience (mise en œuvre de ces protocoles et constatation de leur opérabilité et efficacité pour résoudre une situation problématique) permet à chacun de valider ou d'invalider les croyances, celles qui s'avèrent erronées ne sont pas éliminées mais ajustées. De nouveaux liens entre les concepts seront testés. On pense que cela nécessite une répétition d'expériences aux résultats peu probants et donc invalidant la ou les croyances pour que celles-ci soient modifiées ou remplacées, consciemment ou non. Les thérapies psychologiques s'appuient entre autres sur ces mécanismes.
La croyance répond à un besoin qui semble s'ancrer profondément dans l'individu, et ne peut être gérée aussi librement que la fausse notion de libre arbitre le laisserait imaginer. La croyance étant consécutive au fonctionnement d'un ensemble de schèmes qui se sont ancrés à un niveau de fonctionnement automatisé dans l'esprit, la difficulté de les faire évoluer s'explique. La croyance peut donc être considérée comme un des constituants de l'habitus. Tendre vers l'objectivation du réel, dans le respect de la validité épistémologique, induit la prise en compte de la subjectivité. Cette prise en compte permet une mise en perspective, une relativisation des concepts obtenus et, justement, une prise de conscience de l'ensemble des croyances qui filtrent toute réalité.
La fausse foi présomptueuse est liée à un besoin et à la nécessité de le combler et va donc permettre l'activation des mécanismes - accrédités par cette présomption - schèmes d'action, non seulement pour construire ces schèmes d'action mais aussi à leur mise en œuvre, au constat de leur validité ou non. La didactique est basée sur la présomption ou fausse foi dans le contrat didactique qui autorise la construction des savoirs par l'apprenti. La croyance semble être un mécanisme étroitement lié à la conservation des mécanismes de survie, s'il n'en est pas la pierre angulaire. La croyance est le «méta-schème» (forme ou structure) validant ou invalidant les autres schèmes qui composent nos modes de perception, de pensée et d'action en tant qu'être vivant et désirant le rester et transmettre cette vie. C'est en fait la forme conceptualisée (comme le sommet d'un iceberg) de ce mécanisme de validation complexe qui semble autant faire intervenir des modes physiologiques, biomécaniques, sensoriels, émotionnels qu'intellectuels. C'est une des facettes du censeur qui va enclencher la mise en action de schèmes en réponse à une situation et informée par un vérificateur, sera lié au classement de chaque schème selon son efficacité relative. Mais c'est aussi celui qui empêche la rupture en cas de situation paradoxale: quand aucune réponse ne peut être mise en œuvre, la croyance prend un relais inattendu. C'est là que l'on trouve les mythes. Ils sont une accommodation d'un réel relatif et incertain, inexplicable. Ils sont une façon d'expliquer la réalité en mode économique et permettant d'arranger une situation paradoxale (le cerveau n'ayant pas reçu les informations sensorielles permettant la conceptualisation ou que le résultat obtenu n'est pas du tout celui attendu). L'activation sous forme de mythes vient du fait que nous puisons dans notre histoire individuelle un ensemble de données dont la relative proximité avec la situation paradoxale permet de résoudre temporairement cette situation cognitive inconfortable qui trouble l'esprit en occasionnant des dérèglements de conscience que les anciens nommaient «un cas de possession démoniaque». Et c'est, quelle que soit la forme que prend le mythe, notre capacité à croire en ce(s) mythe(s) qui va nous soulager d'une situation inconfortable et troublante.
LA CROYANCE ATTACHÉE AU PSYCHIQUE Étymologiquement, le mot foi nous vient du mot latin «fides» et du grec «pistis» et qui lui-même est rattaché à la racine indo-européenne bheidh, exprimant la notion de confiance, de certitude et de persuasion. La croyance est malheureusement souvent confondue avec la foi, toutes deux associées généralement à quelque chose de fondamentalement religieux. En faire la distinction nous amène à une plus grande compréhension de notre manière d'exister et de fonctionner en ce monde de ténèbres.
Les croyances rassurent Tout notre parcours terrestre est jalonné d’autant de croyances personnelles que de croyances populaires. Nous passons notre vie à nous conditionner de croyances dans le seul but de nous rassurer. La croyance est intimement rattachée au psychique (la faculté de penser ou de raisonner) qui a besoin de se conforter dans son activité incessante. Et lorsqu’une croyance est adoptée par une population entière, on l’assimile à une vérité absolue, acquise. Mais au fond de chacun, le germe du doute subsiste et ronge l’édifice qui finit tôt ou tard par s’effondrer comme un château de cartes. Ainsi fonctionne notre société qui se plaît à évoluer dans le monde virtuel des croyances.
La liste est longue Mais la croyance n’a rien d’authentique, elle est dogmatique. Elle est le fruit des civilisations et de notre psychique qui dans la peur tente de s’apaiser en adhérant à tous les principes qui peuvent le rassurer: «Je ne réussirai pas dans ma vie si je n’étudie pas, la souffrance est un passage obligatoire, je n’ai pas le droit d’être heureux, je ne le mérite pas, jamais je n’y arriverai, si je ne dors pas huit heures par nuit je serai fatigué, …». Comme chaque croyance est accompagnée de son cortège de peurs, nous les enchaînons sans fin pour pallier aux précédentes. Nous pourrions en remplir des pages entières et en rajouter à la liste chaque jour. Il n’est pas difficile de comprendre comment tant de limitations et de conditionnements sabotent toute espérance de bonheur.
La tête croit, le cœur sait Ainsi dominés par notre mental, nous en oublions le voisin du dessous: notre cœur, le centre de nos émotions et de nos sentiments ! Lui ne peut croire en rien, il ne peut que vivre ce qui l’habite. Lorsque vous croyez, vous n’êtes jamais dans le cœur. Croire en Dieu ne nous connecte pas à notre cœur, mais juste à nos peurs et nos doutes. Croire est purement cérébral. Toutefois pour certaines personnes déboussolées, l'amour de Dieu et la foi sont des sentiments sur lesquels elles basent leur salut. Mais les sentiments comme les émotions sont dans un état constant de changements, il n'y a rien de stable ni de permanent en eux. Leurs interprétations de Dieu sont complètement humaine et charnelles. En d'autres mots, dans leurs croyances loufoques ils se sont créés un dieu à leur propre image et s'imaginent détenir la vérité, mais une vérité qu'ils ont inventés de toute part afin de plaire à leur entendement capricieux.
»On ne peut croire qu’en quelque chose d’incertain, car lorsque l’on est certain, on ne croit plut, on sait. On ne dis pas: «Je crois que je respire« , mais bien «Je sais que je respire« . Personne ne pourra jamais nous faire douter sur ce point. Et là, il n’est plus question de croyance, mais de foi, car la foi réelle est une assurance inébranlable et non une croyance quelleconque qui n'a aucune certitude, sauf dans les esprits tordus et arrogants du christianisme contrefait moderne avec sa multitude innombrable de sectes à prétentions chrétiennes.
La foi La foi réelle est une assurance inébranlable que nous recevons dans les mérites du sacrifice de Christ sur la croix. Elle est la foi de Christ et non la nôtre quoiqu'elle nous est attribuée gratuitement comme une grâce non méritée de notre part. La foi qui n'est pas exclusivement chrétienne et biblique dans le sens que nous venons de mentionner, n'est pas la foi mais une croyance, une persuasion autosuggestionnée par le psychique qui manifeste les traits instinctifs de notre nature humaine déchue et complètement corrompue. Ce genre de croyance sommeille en chacun de nous et peut s’exprimer dans des registre spécifiques de nos vies. Elle émane du cœur tortueux de l'homme dans les incertitudes et craintes de son existence. Mais lorsque la foi réelle nous anime, la peur n’existe plus, elle est remplacée par la paix dans l'âme engendrée par l'assurance Christ et sa Sainte Présence qui nous habite. La croyance naît de l’intérieur, elle est une force obscure et profonde de notre nature humaine déchue qui nous anime, sans que jamais personne n’ait eu à nous l’inculquer. La croyance est là, depuis notre naissance, et sans doute même depuis bien plus longtemps, nous en héritons de depuis la chute en Éden, elle a été transmise de génération en génération, elle fait partie du code génétique de l'être humain, elle est intemporelle. Comme pressentiment de la volonté elle est un instinct naturel. Nous n'avons donc pas à lui laisser une place dans notre vie, puisqu'elle s'y impose que nous en soyons conscient ou non. Or depuis notre plus tendre enfance, nous avons été programmés à rechercher toute vérité à l’extérieur puisque celle en nous est latente, elle se manifeste qu'à certains moments. La société et les religions en profitent pour imposer leurs croyances insidieuses avant que nous devenions adultes et responsables de nos actions.
Les croyances n’aident en rien Pensez-vous que les croyances religieuses aident réellement les gens à mourir pour leur donner une espérance dans l'au-delà ? Pour l’avoir vécu à de multiples reprises en accompagnant des personnes en fin de vie, on peux vous affirmer que ce n’est majoritairement pas le cas. Sans faire de généralité, les personnes croyantes ont très souvent beaucoup de peine à lâcher la vie terrestre, car leurs croyances religieuses culpabilisantes ne sont que cérébrales et conditionnées par la peur héritée de l’éducation religieuse. Nous avons vu mourir des personnes très pratiquantes, pour ne pas dire tartufes, dans l’angoisse terrible de savoir si elles avaient assez souffert pour mériter leur place au paradis. Les croyances finissent immanquablement par nous rattraper et se retourner contre nous. L'existence d'une personne qui a la foi authentique de Christ et en Christ dans sa vie ne se termine pas à ce que nous appelons la mort, peut approcher et vivre le passage dans la sérénité.
Foi et religions La foi véritable est dangereuse pour les églises, car elle les prive de tout pouvoir sur ses fidèles, et leurs dirigeants en sont très conscients. Les religions ont formaté Dieu et voudraient dicter leur foi au monde en les manipulant astucieusement. Mais la forme imposée ne peut laisser place qu’aux croyances. La foi authentique, quant à elle, se modèle de l’intérieur en la Sainte Présence de Christ qui habite ses élus et n’est dépendante d’aucune forme extérieure, ni d’aucun dogme. On ne peut enseigner aux gens ce qu’ils ont dans leur cœur lorsque Christ habite en eux pour les former à son image. C’est un peu comme si l’on tentait de vous enseigner l’amour, qui surgit toujours à l’improviste et sous une forme personnelle et inattendue, et qui fait preuve d'infatuation. Le mot foi est essentiellement incompatible avec le mot religion. De toute évidence, on ne peut éveiller la foi à l’aide d’un mode d’emploi, comme si nous serions maîtres de notre destin. La foi est de Christ et Lui seul l'anime, la forme et la dirige à la gloire de son nom. Lorsque vous semez une graine, lui donnez-vous des directives afin de lui imposer la manière dont elle doit croître ? Lui dites-vous: «Je veux que tu grandisses très vite dès février, puis fleurisses en août avec de nombreuses fleurs jaunes d’un diamètre de cinq centimètres, pour rejoindre ensuite par la terre le paradis des fleurs en octobre» ? Cela paraît ridicule n’est-ce pas, car Christ seul, le Créateur de toutes choses commande avec autorité. Mais c’est pourtant ce que pratiquent les dirigeants religieux en imposant leur forme stricte, exclusive et conventionnelle. Plutôt que de semer la graine en vous, ils vous imposent leur résultat final dans tous les détails, ce qui ne peut que nourrir un psychique assoiffé de croyances.
Si vous choisissez de transformer votre maison, vous commencez par la vider complètement. Pour que la graine de la foi authentique puisse véritablement germer, il faut d’abord commencer par tout renoncer, et faire table rase des croyances religieuses inculquées. La graine peut alors, sous la directive de l'Esprit de Christ, prendre sa place et croître, naturellement, sans que vous ayez à la modeler de dogmes ou de croyances captieuses. Et un matin, vous vous sentirez déborder de quelque chose de nouveau, de sacré, d’éternel et d’inconnu jusque là. Vous découvrirez alors peut-être curieusement que ce quelque chose résonne avec ce qu’ont vécu Jésus et ses disciples, à leur manière et à leur époque. Tout besoin d’attachement à une étiquette religieuse aura alors disparu, car la foi réelle ne peut être limitée ou emprisonnée par le dogmatisme religieux.
La foi et les enfants Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos enfants est de les épargner de toute éducation religieuse, tout en les rendant attentifs aux valeurs essentielles de la vie en Christ et de l'instruction biblique qu'ils recevrons par son Esprit. Si vous rayonnez par votre manière d’être en Christ, cela les interpellera bien plus que si vous leur inculquez des croyances débordantes de peurs et de doutes. La foi réelle ne se transplante pas, elle se sème et le germe de la Parole de Dieu fera son œuvre inmanquablement. Lorsque vous semez la véritée révélée en Christ dans sa Parole vivante de sa Présence, vous le faites avec détachement et humilité, car vous ne savez jamais quelles graines vont germer et quelles graines vont mourir. Cela vous importe peu, vous semez et laissez le Seigneur donner la croissance selon le bon plaisir de sa volonté souveraine.
Le grand ménage Il convient donc tant que possible de faire le ménage et d’engager un travail introspectif, permettant de dissocier notre foi de nos croyances. La peur est le baromètre infaillible nous indiquant si nous sommes dans le psychique ou dans le cœur de Christ en nous, l'espérance de la gloire. Prendre conscience de nos croyances nous allège déjà d’un grand poids et nous aide à nous en libérer au fil du temps de nos anciens paradigmes. La foi authentique quant à elle ne peut être dissoute puisqu’elle fait partie intégrante de nous par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Elle est cette partie intime de Christ en nous qui sait et qui nous guide dans l’inspiration sur le chemin de la vie.
Au final la foi réelle est la Vérité Suprême et intime qui nous habite par Christ en nous, elle est gravée dans notre conscience, elle est authentique et inébranlable, elle est la signature de Christ sur notre âme. La foi est un don inestimable de la part de l'Esprit des vivants, une porte entrouverte sur tout ce qui nous dépasse. La foi réelle nous relie à l'essence de la Divinité Suprême. Elle est ce chemin à la rencontre de de Christ en nous. La croyance est stérile, embarrassante et inutile, elle nous asservit. Nous finissons toujours par douter de nos croyances qui nous pèsent et nous assèchent. Nos croyances se retournent tôt ou tard contre nous.
La foi réelle ne s’apprend pas, elle siège dans notre cœur et s’y nourrit d’éléments spirituels dans son épanouissement. Pensez-vous que les grands hommes de Dieu qui ont marqué les temps aient eu beaucoup de courage ? Nous pensons plutôt qu’ils ont eu tout d’abord la foi authentique dans leurs engagements. Il n’est finalement pas si compliqué de commettre une grande action, dans la mesure où celle-ci est alignée sur notre foi en Christ car sans Lui nous sommes rien et ne pouvons rien. Est-ce plus pénible de côtoyer la mort au quotidien plutôt que de vendre du pain dans une boulangerie ? Sans doute que non si notre profession ou métier est en accord avec nos aspirations profondes de la foi en Christ et de Christ. La foi réelle ou assurance en Christ nous transporte alors dans nos actions qui nourrissent notre âme. Nous sommes tous des héros lorsque nous laissons notre foi en Christ prendre le pas sur les croyances croupissantes qui troublent le monde entier.
Au premier abord, ces deux concepts de la croyance et de la foi peuvent sembler similaires et ils le sont pour beaucoup de gens. Bien que ces mots soient interchangeables en certaines occasions, la Parole de Dieu révèle qu’il existe une distinction importante entre eux. Cette similarité a faussement conduit certaines personnes à penser qu’il n’y avait aucune différence entre les deux concepts. En fait, l’idée que la croyance et la foi sont la même chose est un des tenants du protestantisme et surtout du mouvement Évangélique consistant à dire que vous devez seulement «croire» au nom de Jésus-Christ pour être sauvé.
Certains citent Actes 16, dans le Nouveau Testament, pour justifier le fait que croire serait suffisant pour être sauvé. L’apôtre Paul et son collègue Silas étaient en prison dans la ville romaine de Philippes (sur le territoire actuel de la Grèce). Tandis que les deux hommes priaient et chantaient des cantiques à Dieu, un séisme eut lieu à minuit, ouvrant les portes de la prison et brisant les chaînes des prisonniers. Le gardien se réveilla et pensa que tous les prisonniers s’étaient échappés. Sachant qu’une évasion pendant son tour de garde le ferait exécuter, il s’apprêtait à se suicider. Mais Paul l’arrêta en lui expliquant que tous les prisonniers étaient là. Submergé par ces événements peu communs et croyant que Paul possédait la vérité au sujet du salut, le geôlier « entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16 :29-30). Leur réponse fut: «Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (verset 31).
Premièrement, les traductions tendancieuses de la Bible, comme la Segond et plusieurs autres, ont enlevées le mot «Christ» de ce passage crucial à la foi chrétienne. Elles donnent la fausse impression que Jésus ne serait pas «le Christ, le Messie», et pour cela nous pouvons les qualifier comme des versions anti-christ de la Bible. Deuxièmement, le mot «croire» implique par nécessité une «croyance» et des «croyants». Or le mot «croire» est mal traduit et est complètement insuffisant pour désigner la foi en Christ, en fait ce terme n'appartient aucunement dans la Bible, même que ce mot ainsi que les mots «croyance, croyants» ne se trouvent pas nul part dans le Nouveau Testament Grec original ou Texte Reçu. Le mot qui s'y trouve est celui de «pisteuo» qui vient du terme «pistis». Or «pisteuo» signifie littéralement «ajouter foi à, avoir confiance, compter sur, considérer, espérer, reconnaître». Il indique que la foi réelle est une faculté divine ou don de Dieu. Se confier dans Jésus ou en Dieu à savoir notre Admirable Esprit des vivants se fait par la puissance du Saint-Esprit, comme capable d'obtenir en notre faveur ou de nous faire réaliser l'objet essentiel de notre confiance, Christ en nous l'espérance de la gloire, afin de connaître la grâce du salut immérité et inconditionnel par la puissance absolue de la Souveraineté de Dieu qui agit selon son bon plaisir dans le rachat de ses élus seuls. Il aurait été facile de traduire Actes 16:31 par: «Tu dois avoir confiance au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras préservé, toi et ta famille.» (préserver: «sozo», terme qui signifie «être assuré, délivré du danger ou de la destruction). Avec toute une telle gamme de nuances, il est difficile de comprendre pourquoi la majorité des traducteurs n'ont pas choisis le bon terme pour représenter la foi chrétienne authentique. Il y avait évidemment une confusion dans l'esprit des traducteurs sur la signification des termes «croire et foi». Malheureusement il y a aussi des traducteurs astucieux pour ne pas dire anti-christs, par qui les mots «croire, croyance, croyant» ont frayés leur chemin pour se retrouver dans presque toutes les versions de la Bible, les Dictionnaires bibliques et profanes, ainsi que dans toutes les concordances et lexiques. Mais il y a aussi l'aspect d'imprévoyance et d'inattention dans le travail de traduction par des gens honnêtes, car il est presque impossible de tout remarquer dans un texte volumineux comme la Bible pour redresser toutes les significations étymologiques des mots qu'elle contient, cela est le travail d'une vie entière qui nécessite plusieurs révisions. Donc si vous rencontrer les termes «croire, croyance, croyants», vous êtes maintenant en mesure d'y comprendre les significations réelles, sans en faire une dispute de mots qui ne contribue aucunement à l'avancement de la foi authentique.
En se basant sur ce verset, des millions de chrétiens sont convaincus que le simple fait de croire au Seigneur Jésus est suffisant pour être sauvé, car ils ne comprennent pas que la foi est une assurance inébranlable qui nécessite plusieurs épreuves et conflits pour être purifiée et assurée en celui qui en obtient la grâce. Il s'agit donc d'un développement progressif qui tend à la maturité dans toutes les expériences d'une vie réellement chrétienne pour la gloire de Christ. La foi ne se perd pas car elle est une assurance qui vient de Christ, mais elle doit évoluée et se développer par des afflictions et des agressions de tous genres, dans l'espérance des aspirations de la gloire à venir.
Aussi pour certains tarés et imposteurs, qui ridiculisent même l’idée «de l'assurance du salut par la grâce de la foi» pour adopter la disgrâce d'un faux salut par le choix d'une décision personnelle dans lequel ils disent contribuer avec Dieu par des œuvres ou des efforts quelconques, selon leur croyance odieuse et répugnante, s'imaginent dans leur esprit détraqué que leur croyance qu'ils prennent pour la vérité même, devrait produire des preuves tangibles montrant que celle-ci fait une différence dans leur vie. Plusieurs de ces cruches vides nomment ceci avoir ou produire des fruits qui pour eux sont chasser des démons, parler en langues, prophétiser, faire des guérisons, et qui sais, possiblement marcher sur les eaux, ressusciter des mots, ou encore voler dans les airs comme des moineaux et marcher sur les murs et les plafonds, car leur folie ne connait aucune borne puisqu'ils s'imaginent être capable de faire plus que ce que Jésus a fait dans son ministère. Comme il a été dit: les cornichons ne sont pas tous dans des flacons, et les fous ne sont pas tous enfermés dans des chambres rondes et attachés dans des camisoles de force. Or le seul fruit de la foi qui en est son évidence est le miracle de la nouvelle-naissance par la Sainte Présence de Christ en nous, et comme le Seigneur a dit à l'apôtre Paul qui était fatigué des conflits incessants avec les ennemis de la croix: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse» (2 Corinthiens 2:9). Il est clair que pour les imposteurs et les réprouvés que la grâce n'est pas suffisante pour eux, en fait ils en sont complètements étrangers.
Cela met en lumière une différence essentielle entre croyance et foi. Souvent, la croyance est un acte interne d’acceptation mentale ou intellectuelle d'un choix personnel. Tandis que la foi véritable est l'assurance de Christ en action qui nous transforme et la confiance en Lui pour toutes choses en nos vies qu'il engendre en ses élus selon le bon plaisir de sa volonté souveraine et absolue. La première est une fausse foi, la deuxième est la vraie foi.
A Christ seul soit la Gloire
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