SI TU CROIS, TU VERRAS

LA GLOIRE DE DIEU

 

Texte d'Ariel sur la pleine réalisation de la Toute-puissance de l'Esprit des vivants.

 

Par Jean leDuc

 

Janvier 2022

 

 

LA MANIFESTATION DE LA GLOIRE DE L'ESPRIT DES VIVANTS

 

LAZARE, L'AMI DE JÉSUS ET LE PREMIER CHRISTOPHILIEN

 

LA COMPARAISON AVEC LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE

 

UNE DÉLIVRANCE PRODIGIEUSE ET EFFICACE

 

LE PARTAGE DES TRÉSORS CACHÉS

 


 

LA MANIFESTATION DE LA GLOIRE DE L'ESPRIT DES VIVANTS

Qui ne connaît pas l'histoire de Samson qui avait été donné de Dieu, une force prodigieuse surnaturelle. Ce récit n'est pas un mythe, mais un fait historique véritable. Aucune armée des Philistins, race de géants de l'époque, ne pouvait lui résister. À lui seul il en tua des milles et des milles, et cela à plusieurs reprises. Lorsque l'Esprit de Dieu tomba sur lui, il était invincible. Il arracha même les portes d'une ville des Philistins de leurs gonds, qu'il fallait vingt hommes, tous des géants, pour fermer, puis les mit sur ses épaules et les déposa sur une montagne. Samson était le seul vrai surhomme connu dans toute l'histoire de la race humaine.

Mais vint, au cours des temps, un autre homme encore plus puissant que lui, à savoir JÉSUS, car c'est Lui qui avait donné à Samson sa force prodigieuse. Mais, contrairement à Samson, le Seigneur Jésus ne se manifesta pas dans la gloire de la force physique, mais dans l'humilité d'une puissance divine et spirituelle. Son ministère terrestre témoigne abondamment de miracles et de guérisons prodigieuses, et cela de sa naissance miraculeuse jusqu'à sa mort sur la croix, sa résurrection corporelle d'entre les morts, et son exaltation comme Sainte Présence. Ce qu'aucun homme mortel ne put jamais faire. La force de Samson n'est rien à comparer avec cette Toute-puissance de l'Esprit des vivants, le Roi de l'univers et notre Créateur.

Rien, absolument rien n'est impossible à notre Dieu Tout-puissant, le Seigneur JÉSUS, qui s'incarna dans la chair parmi nous pour le rachat de ses élus seuls. Lorsque le Seigneur Jésus parle de la gloire de Dieu, comme nous voyons à maintes reprises dans les quatre Évangiles, il parle de la Toute-puissance majestueuse, sublime et suprême de l'Esprit des vivants qui réside en Lui comme nature divine, et dont il est la forme visible et corporelle. La gloire de Dieu ne pouvait être vue d'aucun homme sans qu'il meure, à cause de cela Dieu prit un corps de chair parmi nous, dans lequel résidait toute la puissance de sa gloire éternelle.

 

LAZARE, L'AMI DE JÉSUS ET LE PREMIER CHRISTOPHILIEN

Rien n'est plus parlant ou signifiant pour les élus, que la résurrection de Lazare. Quoique nous avons déjà mentionné ce sujet dans plusieurs autres de nos documents, il importe de l'élaborer davantage, vu son importance cruciale qu'il détient pour les élus véritables. Dans Jean 11: 3, il est dit que Jésus aimait Lazare. Le terme Grec utilisé pour aimer est philio et désigne avoir de l'amitié, un ami intime. Jésus utilise le même terme dans le verset 11, tandis que dans le verset 5 il utilise celui de agapao pour indiquer qu'il était résigné ou dévoué à Lazare et ses sœurs. Il importe aussi de remarquer que Lazare n'était pas un apôtre, mais un simple disciple qui était l'ami intime du Seigneur Jésus. En d'autres mots, Lazare était le premier Christophilien, terme qui signifie «ami de Christ». Ses sœurs Marthe et surtout Marie nommée aussi Marie de Magdeleine ou Madeleine, étaient très connus de Jésus et ses apôtres. Ils étaient en fait comme une deuxième famille du Seigneur, et Jésus allait souvent les visiter, car il avait beaucoup d'affection pour eux. Sa mère, Marie, entretenait aussi des rapports chaleureux et bienveillants avec eux, et ils se fréquentaient souvent, partageant leurs joies et leurs peines, et s'entraidant dans les difficultés de la vie de tous les jours.

La nouvelle de la mort de Lazare n'a pas surpris Jésus, car il savait que cela était pour se produire, puisqu'il avait déterminé toute choses d'avance, depuis avant la fondation du monde, pour la gloire de son Nom. En lisant attentivement cette histoire, sous la direction de la Sainte Présence de Christ qui nous habite, nous sommes donnés de réaliser qu'il y a un double aspect à ce récit: littéral ou physique, figuratif ou spirituel. Ces deux se rapportent au ministère terrestre et au ministère céleste du Seigneur Jésus. Mais premièrement, plaçons-nous dans le contexte en regardant les passages de Jean 11: 20-27, puis ceux de Jean 11: 39,40:

20 Quand donc Marthe eut appris que Jésus venait, elle alla au-devant de lui; mais Marie demeurait assise à la maison.

21 Et Marthe dit à Jésus: ADMIRABLE, si tu aurais été ici, mon frère ne serait pas mort;

22 Mais je sais que, maintenant même, tout ce que tu demanderas à L'ESPRIT DES VIVANTS, L'ESPRIT DES VIVANTS te l'accordera.

23 Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera.

24 Marthe lui répondit: Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Da. 12. 2; Lu. 14. 14; Jn. 5. 29;

25 Jésus lui dit: JE SUIS la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Jn. 1. 4; Jn. 3. 16; Jn. 3. 36; Jn. 5. 24; Jn. 6. 47; Jn. 14. 6; 1 Jn. 5. 10;

26 Et celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela? Jn. 6. 51;

27 Elle lui dit: Oui, ADMIRABLE, je crois que tu es le Messie, le Fils, L'ESPRIT DES VIVANTS Lui-même, qui devait venir dans cette disposition de la loi. Mt. 16. 16; Mc. 8. 29; Lu. 9. 20; Jn. 6. 69;

 

39 Jésus dit: Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit: ADMIRABLE, il sent déjà mauvais, car il est là décomposé depuis quatre jours.

40 Jésus lui répondit: Ne t'ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de L'ESPRIT DES VIVANTS?

Les paroles du Seigneur Jésus, dans les verset 25 et verset 26, sont marquantes, saisissantes, inoubliables, éclatantes, et pleines de vie et de la lumière éblouissante de l'Esprit des vivants. Nous y sommes attirés irrésistiblement, car elles sont le respire de notre existence en tant qu'élus véritables. De mêmes que les paroles dans le verset 40, qui transcendent leur contexte immédiat, pour s'élever au-dessus de la connaissance ou de la pensée normative, après l'avoir traversée et pénétrée d'une lumière sublime qui nous émerveille.

Il nous importe donc de passer à l'analyse ces dernières paroles: «si tu crois, tu verras la gloire de L'ESPRIT DES VIVANTS». Le premier mot « si » est un terme qui implique une condition, ce qui parfois est problématique dans la pensée moderne du chrétien authentique, puisque nous savons que la grâce de la foi est inconditionnelle. Mais il faut se gardez de négliger les contextes historique, culturel, et cultuel de l'époque, dans laquelle ces paroles sont prononcées. À ce moment de l'histoire, on se retrouve sous l'autorité de la loi; et Christ n'avait pas encore été crucifié, ressuscité, et exalté comme Sainte Présence. En d'autres mots, l'Alliance de la Grâce n'avait pas encore été établie, et les disciples n'avaient pas encore reçue le Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ pour habiter en eux. Sous la loi tout était conditionnel à l'obéissance, et le Seigneur Jésus s'exprima dans ce contexte, durant tout le temps de son ministère terrestre. Il est donc normal que le terme « si » soit utilisé pour exprimer une condition. Ce n'est toutefois pas le cas sous l'Alliance de la Grâce. Considérons aussi que, dans certains contextes qui expriment une affirmation, que le mot « si » peut être changé par « puisque », ce qui change radicalement la compréhension d'un texte. Le transfert d'une condition à une affirmation, est grandement utile dans certains cas, dans lesquels il faut utiliser du discernement.

Le prochain mot que nous rencontrons dans le verset 40, est le verbe «croire». Mais ce mot n'appartient pas dans les Saintes-Écritures, car sa source est purement religieuse et ecclésiastique pour exprimer un système de pensées théoriques et philosophiques, de croyances ou opinions charnelles et mondaines; terme auquel on a donné subtilement, par duplicité papiste, le sens de confiance, mais signifiant une confiance dans les autorités d'une fausse église. Malheureusement, dû à l'influence du catholicisme à travers l'histoire, le mot croire fini par trouver place dans toutes les versions de la Bible ainsi que dans tous les Dictionnaires, et a grandement influencé le raisonnement des hommes pour devenir commun dans leur vocabulaire.

Or dans le Grec du Nouveau Testament, le mot est pisteuo, terme qui vient de pistis et qui signifie «recevoir la conviction de la vérité», c'est à dire avoir reçu la foi réelle de Christ Lui-même, la confiance divine et spirituelle de sa Sainte Présence en nous, la certitude inébranlable de son autorité suprême, l'assurance glorieuse dans l'accomplissement de ses promesses. La foi réelle est purement spirituelle et céleste dans tous ses aspects merveilleux de la grâce souveraine. Elle est la certitude inébranlable de posséder l'assurance de Christ dans l'accomplissement de son ministère sur la croix, en faveur de ses élus seuls. Elle nous est donnée gratuitement et sans aucune condition, dans les mérites du sacrifice de la croix, qui nous sont attribués comme s'ils étaient les nôtres en propre.

Mais la croyance est un système de pensées purement charnel et mondain. Il signifie, en général, avoir des opinions, soit aux niveau religieux, politique, scientifique, ou social, sur des sujets variés. Il implique avoir une adhésion, un assentiment, une coutume, une idée, une persuasion, un savoir ou connaissance, un sentiment, une supposition, une théorie, une tradition.

Il est clair que les paroles de Marthe au verset 24 ― « Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour » ― proviennent d'une connaissance ou tradition parmi les Juifs ou Judéens, à propos de la résurrection des morts. Cette notion se trouvait surtout parmi les Saducéens de l'époque. Marthe n'avait donc qu'un assentiment envers les paroles de Jésus qu'elle reconnaissait comme vraies, mais sans fondement réel. Mais Jésus corrigea ce moyen de reconnaissance, en utilisant le mot pistis qui signifie «avoir une confiance certaine, une certitude absolue», c'est à dire la foi ou assurance en ses paroles. Quoique l'Esprit de vérité n'avait pas encore été donné, la présence de Jésus Lui-même, qui est la vérité, dégageait la certitude et produisit en ceux seuls qu'il avait choisi, d'avoir confiance en Lui de par l'autorité suprême qu'il détenait.

Nous arrivons ainsi au mot clé du verset 40, à savoir le verbe «voir» dans les paroles «tu verras», ou optanomai dans le Grec. Ce terme signifie: regarder, se laisser voir, se manifester, mettre en évidence, apparaître; et il porte aussi le sens de réaliser, d'accomplir, de comprendre, de concevoir, de combler, de convertir, de créer, d'opérer, de pénétrer, de remplir, et de saisir. Au niveau de la révélation écrite, ce terme porte ainsi deux aspects: littéral et spirituel.

Au niveau littéral ou naturel, voir signifie «percevoir par le sens de la vue», c'est à dire par les yeux du corps. Or c'est exactement cela que Jésus dit à Marthe par ses paroles: «Tu verras la gloire de Dieu», et nous savons qu'il signifiait par cela la résurrection de Lazare, dont le corps était déjà en décomposition. En d'autres mots, il l'a créé de nouveau en mentionnant seulement son nom, et en lui commandant de venir à Lui. Sauf pour sa propre résurrection, ce fut le plus grand miracle qu'il accomplit dans son ministère terrestre, et cela détient de nombreuses implications au niveau spirituel pour les élus véritables. Pour nous, il implique la révélation d'une réalisation prodigieuse en notre conscience, de la Toute-puissance de la Sainte Présence de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Nous sommes donnés de réaliser l'importance de la substitution dans notre identification à Christ, dans tous les aspects de son ministère spirituel, dans lequel a été transféré tous les éléments de son ministère terrestre.

Le dernier mot que nous regardons dans le verset 40, est celui de «gloire», du Grec doxa, qui signifie: splendeur, magnificence, éclat, honneur, majesté, glorification, divinisation, consécration, immortalité, autorité, visage ou présence, caractère ou attitude, triomphe ou victoire; tous des termes qui se rapportent à la Toute-puissance de Dieu, note Admirable Souverain Suprême et Esprit des vivants, le Seigneur JÉSUS. Clairement, voir la gloire de Dieu est d'être donné la grâce de voir ou de réaliser, la manifestation de sa Toute-puissance et de son autorité suprême sur toutes choses. Telle fut la résurrection corporelle de Lazare, aux yeux de nombreux témoins qui furent frappés de stupéfaction, ébranlés violemment dans le plus profond de leurs êtres, et agités comme des vagues furieuses qui s'abattent sur les récifs de leur conscience enténébrée. N'oublions pas que cet évènement prodigieux se déroula lorsque la loi était encore en vigueur, au temps du ministère terrestre du Seigneur Jésus. Que pouvons-nous anticiper dans son ministère spirituel comme Sainte Présence? Sûrement pas moindre !

 

LA COMPARAISON AVEC LA RÉSURRECTION SPIRITUELLE

Il est évident que la résurrection de Lazare, détient des rapports étroits avec la résurrection spirituelle des élus véritables. Il ne peut en être autrement, puisque la Sainte Présence de Christ habite en chacun de nous, et détient la même puissance et la même autorité. Nous ne pouvons-nous attendre moins que lors de son ministère terrestre, mais davantage et encore plus.

Dans la vie de résurrection, que nous sommes données de vivre par la Sainte Présence de Christ qui nous habite, nous réalisons qu'elle est la manifestation de la gloire de Dieu en nous, dans un sens spirituel et céleste; c'est à dire de par la puissance de son exaltation qui nous remplit de cette réalisation prodigieuse pleine de merveilles. Le but suprême est que nous réalisions pleinement l'aboutissement de sa splendeur, sa magnificence, son éclat, son honneur, sa majesté, sa glorification, sa divinisation, sa consécration, son immortalité, son autorité, son apparence ou image, son caractère, son triomphe ou victoire, comme étant les nôtres par le moyen de notre identification avec Lui, dans le principe de la substitution, qui nous communique ou transfert tous les aspects de sa gloire et de sa Toute-puissance, comme étant notre héritage. Nous sommes ainsi les récipients de sa nature divine, et de sa nature humaine glorifiée qui n'est plus restreinte par la matière et le temps.

Clairement, au niveau spirituel et céleste, pour les élus véritables, voir la gloire de Dieu est d'être donné la pleine réalisation de la gloire de Christ, de devenir entièrement conscient de la manifestation de sa Toute-puissance et de son autorité suprême sur toutes choses, dont nous avons présentement un avant-goût par sa Sainte Présence qui nous habite.

Un point crucial que nous devons remarquer, est que Lazare était mort depuis quatre jours, et que son corps était déjà dans un état de décomposition, et dégageait la puanteur de la corruption du péché. Or pourquoi Jésus a-t-il attendu jusqu'à la quatrième journée, avant de se rendre auprès de lui? Le fait est que Jésus savait que les Juifs ou Judéens avaient une tradition, selon laquelle «l'âme d'un défunt demeure auprès de son corps trois jours avant de quitter ce monde». En attendant le quatrième jour, les Juifs ou Judéens ne pouvaient pas dire, pour s'opposer au miracle du Seigneur, que l'âme était retournée dans son corps; ce qu'on appel de nos jours un coma, ou état de mort cérébrale ou mort clinique, dans laquelle un patient a souvent des visions de ce qu'il s'imagine être de l'au-delà, avant de revenir dans son corps ou réalité de la vie. Certains comparent cette expérience d'une semblance de mort, à un voyage astral. Néanmoins, sans élaborer sur cette fausse notion et ses implications occultes, Jésus avait déjoué la tradition des Juifs. Ils n'avaient plus aucun support pour essayer de le condamner, en prétendant qu'il faisait un faux miracle, comme ils l'auraient sûrement fait sans aucune hésitation.

Il est aussi dit que Jésus pleura, mais étant parfaitement Dieu, il était aussi parfaitement homme, et pouvait ressentir la douleur et la tristesse des sœurs de Lazare, qui étaient tous des élus véritables. Il ne pleura pas pour la mort de son ami, car il savait qu'il était pour le ressusciter. Son ministère terrestre était strictement envers ses élus d'entre le peuple d'Israël. Ce fut qu'à son ascension, c'est à dire son exaltation comme Sainte Présence, que son ministère fut transféré au niveau spirituel, pour inclure tous les élus d'entre toutes les nations de la terre, pour former un nouveau peuple, une nouvelle race d'immortels céleste et éternelle, que nous pouvons nommer, les Élusiens redoutables et invincibles, c'est à dire l'Israël spirituel de l'Esprit des vivants.

Un des éléments des plus importants de la mort de Lazare, est qu'il était un cadavre sans vie, et n'avait ainsi aucune faculté de raisonner ou choisir de croire, pour revenir à la vie. En ce sens il est l'image parfaite de l'appel à renaître envers les élus seuls, nommé aussi l'appel irrésistible de la grâce. De même que Lazare, nous recevons la vie, mais au niveau spirituel par la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous, et dans tous ses élus véritables depuis la Pentecôte, lorsqu'il revint parmi nous comme il l'avait promis. Nous vivons ainsi présentement, une vie de résurrection spirituelle, nommée aussi nouvelle naissance ou régénération d'en haut depuis l'origine. Or comme la naissance naturelle demande un temps de gestation, nous ne naissons pas de nouveau en un seul instant en pleine maturité. Nous avons été conçus en Christ dans l'éternité, étant les émanations de son renoncement perpétuel, mais notre naissance spirituelle est graduelle, et demande aussi un processus de formation qu'on nomme une gestation spirituelle dans le sein de Christ. Elle correspond à une recréation selon le principe de la résurrection, dont l'achèvement est notre exaltation dans l'émergence de la gloire éternelle en l'Esprit des vivants. Tout comme Lazare, nous sortons de la tombe des ténèbres de l'ignorance, dans la lumière de la pleine réalisation de Christ en nous, et nous sommes déliés des bandelettes qui nous retenaient captifs à la corruption de ce monde dépravé et rebelle, qui se moque littéralement de Dieu.

UNE DÉLIVRANCE PRODIGIEUSE ET EFFICACE

N'étant plus sous les obligations d'observer la loi morale, cérémonielle et sociale, avec ses dirigeants, ses ordonnances, ses cérémonies, ses fêtes, ses traditions et ses coutumes; nous sommes libérés d'un énorme fardeau insupportable. Nous étions esclaves de la chair et du péché, par nos transgressions des principes de la loi morale, qui nous accusait devant Dieu. Mais Christ a pris sur Lui, comme notre Substitut, toutes les condamnations qui nous revenaient. Il paya à plein, à notre place, le prix de la rançon exigé par la loi, afin de nous racheter par son sang versé sur la croix. Nous sommes ainsi affranchis de toutes ces choses charnelles et mondaines, par la Toute-puissance de sa Sainte Présence.

Il importe de remarquer que nous sommes sauvés en l'Esprit et non selon la chair (Romains 8: 1, 10,11); c'est à dire que nous sommes sauvés ou délivrés par la Réflexion de la Sainte Présence de Christ en nos raisonnements, nos pensées, et nos paroles. Non par ce que nous faisons, mais par ce que Christ fait en nous, et il nous donne la grâce de nous reposer en son œuvre parfaite comme notre Substitut ou Remplaçant.

Notre délivrance prodigieuse est complètement efficace, dans la réalisation de tous les aspects de sa grâce merveilleuse. Sa grâce nous suffit pour toutes choses, car sa puissance agit à travers nos faiblesses, ce qui nous abaisse dans l'humilité et la soumission. Nos incapacités sont les moyens par lesquels il manifeste sa Sainte Présence. L'efficacité de son ministère spirituel qui nous transforme en son image, est notre gloire, et nous en récoltons des richesses innombrables.

 

LE PARTAGE DES TRÉSORS CACHÉS

La Sainte Présence de Christ demeure dans le lieu secret de notre cœur. De ce sanctuaire sacré, il manifeste en chacun de nous toutes les merveilles de sa grâce, selon la mesure qu'il a déterminé pour chaque récipient au niveau individuel ou particulier. Nous avons chacun notre propre personnalité, nos arrière-plans, et nos propres expériences de la vie en ce monde, et de la vie en Christ.

Mais tout n'est pas utile ou profitable, comme dit l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 10: 23: «Tout m'est permis, mais tout n'est pas profitable; tout m'est permis, mais tout n'édifie pas». Le processus de formation que nous traversons tous, sert à nous purifier de tous les éléments nocifs, nuisibles, et indésirables à notre santé spirituelle. Christ en nous a la charge de notre bien-être spirituel. Cela ne signifie aucunement qu'il n'intervient pas au niveau de notre santé physique, car il est plein de compassion et de miséricorde. Mais il n'agit pas toujours de la façon que nous aimerions, car il sait mieux que nous ce qui est bien pour nous. Le trésor précieux que nous portons en notre cœur, est vastement plus important, car il est impérissable et éternel.

Lors du fusionnement de tous les élus en un seul corps glorieux, à l'apparition finale de Christ en ce monde de ténèbres, nous serons tous transformés en son image. Nous hériterons la pleine divinité de Christ, et son humanité parfaite et sans réserve, qui ne connaîtra plus jamais aucune restriction. Tout dans la nouvelle création nous sera soumis, et nous existerons dans un bonheur sans fin.

Alors tous les trésors cachés en chacun de nous, seront ouverts et partagés à part égale entre tous. Aucun n'aura pas moins et aucun n'aura pas plus. Nous connaîtrons tous la plénitude infinie et insondable de la divinité.

Le partage que nous expérimenterons, est l'essence même du renoncement de l'Esprit des vivants, le ciment de la fondation de notre nouvelle existence comme un seul Homme.

 

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus dans les expressions de son renoncement.