L'AUTORITÉ

DE CHRIST EN NOUS

Par Jean leDuc

Juin 2021

 

L'AUTORITÉ DANS LE RENONCEMENT

 

OUBLIER EST-IL UN PÉCHÉ PARDONNABLE ?

 

LE PÉCHÉ CONTRE LE SAINT-ESPRIT

 

LE PERFECTIONNEMENT DU RENONCEMENT

 

L'AUTORITÉ DE CHRIST DANS LA FAMILLE

 


L'AUTORITÉ DANS LE RENONCEMENT

Nous avons souvent parlé de la royauté et de la majesté de Christ en nous, surtout du principe de son renoncement qui devient le nôtre et dans lequel nous devons vivre, en renonçant à l'importance qu'on se donne en faveur d'un autre. Le renoncement implique par nécessité l'humilité ou abaissement de l'être dans la reconnaissance de ses incapacités ou faiblesse, de ses égarements ou déviations, et a en vue la rectification. Or nous n'avons parlé peu de l'autorité qu'il détient sur nous, et dont l'implication principale est l'obéissance ou soumission. L'autorité est un principe d'administration judiciaire qui porte des condamnations, des réprimandes, des corrections, et des peines ou châtiments envers ceux qui ont brisés les principes de la loi, ou règles essentielles qui maintiennent l'ordre dans une société ou collectivité quelconque, et surtout l'ordre dans la vie pratique de l'individuel. En d'autres mots, dans notre contexte, l'autorité se rapporte à la justice de Dieu, et plus précisément à l'administration de notre vie par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Dans le ministère d'exaltation de Christ en nous, la justice de Dieu est une partie intégrale des principes du renoncement et de la substitution, qui exigent la soumission des élus en vue de corrections dans le procédé de notre formation, pour notre transformation finale à l'image de Christ. Cela n'est pas un fardeau pour les élus véritables qui se soumettent avec joie à l'autorité de Christ par la puissance de l'Esprit des vivants. Les élus ne sont donc pas à l'abri de subir le châtiment de Dieu, pour leurs péchés commis dans leur période de formation (Hébreux 12: 6). En d'autres mots, quoique nos péchés sont pardonnés, si nous les confessons dans la repentance que Dieu nous donne, pour la reconsidération de nos actions et la correction qui en advient, nous pouvons néanmoins subir des conséquences dans notre vie pratique de tous les jours, dû au fait que nous sommes encore dans un corps de chair avec toutes ses faiblesses et limitations. Cela est inévitable du point de vue de la justice de Dieu, car nous ne sommes pas sauvés dans la chair mais dans l'Esprit de Christ qui nous habite.

 

Il y a aussi un péché qui est impardonnable, et cela nous ne devons pas l'oublier, car il porte à la perdition éternelle, et il s'agit du péché de la rébellion contre la Sainte Présence de Christ. La gravité de ce péché est soulignée par le fait que si la Sainte Présence de Christ habite en une personne, et que cette personne se rebelle par mécontentement des évènements ou épreuves qu'elle subit pour son perfectionnement, il n'y a pas de restauration possible, car la communion avec Dieu a été brisée pour de bon. En d'autres mots elle a souillé le sang de l'Alliance par lequel nous sommes sauvés. Il ne reste donc plus que la peine d'une condamnation à venir. Cela est assez pour nous indiquer le sérieux de l'affaire, et de ne pas prendre à la légère les instructions de Christ.

 

La rébellion se présente sous différentes formes, qui impliquent généralement, le mécontentement, la désobéissance, la contestation, l'entêtement, l'indiscipline, l'indocilité, l'insoumission, l'opposition, la résistance, la révolte, la sédition. Bref, tous des caractéristiques de la nature humaine déchue et corrompue, dans son orgueil et son arrogance. Elle implique aussi toute une gamme de déviations, des moindre aux plus subtiles, qui servent à tromper l'œil, pour obtenir ce qu'une personne désire, lorsqu'elle ne peut avoir la chose voulue. C'est à dire qu'une personne réprouvée va utiliser tous les moyens possibles pour obtenir sa demande afin de se sentir justifiée. Les femmes vont utiliser les émotions et les larmes, et les hommes vont utiliser l'entêtement et les exagérations d'une logique fautive et charnelle.

 

Cet aspect crucial de soumission dans la grâce du salut, est très peu populaire parmi les élus, elle est même souvent ignorée. La raison est, quoique nous sommes sauvés par le sacrifice de Christ sur la croix dans son ministère terrestre, dans lequel tout est accompli pour le rachat de nos péchés, et notre délivrance de la condamnation de la loi qui nous retenait dans la mort, tout n'est pas accompli dans son ministère d'exaltation, par lequel il est venu habiter en nous par sa Sainte Présence, qui nous place dans une situation de formation, en vue de notre salut final lors de sa dernière apparition en ce monde. Puisque la formation est graduelle, il y a de sérieux obstacles à surmonter, et aussi beaucoup de difficultés qui peuvent nous faire trébucher, si nous ne portons pas d'attention. Si dans cette phase de préparation ou développement, une personne qui se considère élue, résiste à l'autorité de Christ dans le perfectionnement du renoncement, et se rebelle contre sa Sainte Présence, et contre les épreuves qui ont été déterminées d'avance pour le perfectionnement des saints, il existe encore le danger réel d'être rejeté de la grâce et de perdre son salut si ces choses sont prises à la légère, surtout dans une attitude d'insouciance. Nous devons réaliser que la Sainte Présence de Christ habite en ses élus véritables en vue de l'assurance de leur salut qu'ils possèdent dans le moment même. Mais aussi la Sainte Présence de Christ habite dans une classe particulière de personnes, qu'on nomme des gens artificielles qui n'ont aucune fondation réelle, afin d'assurer leur perdition, et nous indiquer que tous ne sont pas des nôtres (1 Jean 2: 19). Ils ont seulement l'apparence, mais non la puissance du renoncement authentique, principe qu'ils prennent à la légère et qu'ils interprètent à leurs façons. Néanmoins, du point de vue de l'éternité, aucun vrai élu ne sera perdu. La rébellion est le lot des réprouvés, des imposteurs, et des gens artificielles ou faux frères, et non des élus authentiques qui possèdent véritablement l'assurance de leur salut. Cela se confirme davantage par le fait que le choix du salut appartient à Dieu, et non à l'homme, et qu'il en donne la pleine assurance uniquement à ses élus véritables.

 

Nous voyons ainsi qu'il y a trois classes ou catégories dans le décret de réprobation qu'on nomme les Exclus, les Imposteurs, et les Mesquins:

1- Les exclus rejetés, catégorie qui se rapporte à tous les hommes sans exception, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, ce qui assure la perdition de toute la race humaine, sauf les élus.

2- Les imposteurs, charlatans et prétentieux. Cette classe se rapporte au Christianisme traditionnel et au mouvement dit Évangélique. Elle nous indique que nous faisons face à un christianisme contrefait et un faux peuple de Dieu.

3- Les Mesquins, gens superficiels, spécieux et simplistes qui s'attachent à ce qui est petit, médiocre, aux détails infimes sans considération de l'ensemble. En manque de grandeur, ils cherchent à se donner de l'importance en s'élevant sur le dos des autres pour se valoriser, car ils manquent d'ampleur et de consistance. Ils n'ont aucun fondement réel, et se basent généralement sur des approximations. Ils ont l'apparence d'êtres des élus mais non la force. Comme des Judas ils trahissent Christ par leur mécontentement, et se rebellent contre l'autorité de la Sainte Présence de Christ, ayant été destinés à cela depuis avant la fondation du monde, et dont la condamnation est assurée.

 

Cela va bouleverser les opinions de plusieurs qui s'imaginent qu'ils sont sauvés, malgré quoiqu'ils fassent, car ils pensent que Dieu va tout leur pardonné, même leur rébellion contre son autorité dans le renoncement. Mais ils oublient la justice de Dieu. Ils considèrent plusieurs éléments de la foi chrétienne à la légère, ne réalisant point que la chose est extrêmement sérieuse, car il s'agit de la mort ou de la vie. La rébellion est une réaction d'un esprit charnel du mécontentement de l'autorité de Christ, elle est une expression de la nature humaine déchue et corrompue, qui s'oppose à ce que les choses ne vont pas dans le sens qu'une personne s'imagine ou désire qu'elles se produisent. Cela les irrite au plus haut point, et ils répliquent avec véhémence, se croyant justifiés. Mais ils se trompent grandement, et en subirons les conséquences, car on ne se moque pas du Dieu Vivant et Tout-puissant. Plutôt que de plier le genou par humilité en toute soumission, ils se révoltent et leur cœur est endurci davantage, jusqu'à ce qu'ils périssent. Leur manque de maturité et de connaissance les portera inévitablement à la ruine.

 

Vrai que certaines épreuves peuvent êtres frustrantes et sembler même intolérables, mais cela n'est pas une excuse pour se rebeller contre la Sainte Présence de Christ, par le mécontentement et l'insoumission à la situation que Dieu a déterminé pour leur bien. Une personne qui agirait ainsi, indiquerait par ce fait même qu'elle est encore charnelle et sous la puissance du péché, et qu'elle n'est pas réellement une élue mais s'imagine simplement l'être dans sa superficialité.

 

Quelques-uns disent même marcher dans le renoncement de Christ, ils vont renoncer à certaines choses en ce monde, mais ne renonce pas à l'importance qu'ils se donnent. Lorsque leur petit moi est blessé et que leur importance est offusquée, ils pleurnichent comme des enfants gâtés et se rebellent contre l'Esprit de Vérité. Ils n'aiment pas être abaissé dans la poussière de l'humilité, et vont s'inventer toutes sortes d'excuses insensées, pour se justifier dans leur rébellion contre la Sainte Présence de Christ, qui utilise l'épreuve pour purifier leur foi. Mais ils sont devenus rebelles et leur foi est devenue purement égocentrique. Ils sont sans discernement et sans intelligence, et ne considèrent même pas la repentance que Dieu donne comme moyen de rectification, car ils se disent avoir raison et tous les autres ont tort, même Christ n'aurai pas raison d'agir ainsi selon eux. Ils sont ainsi dans un fiel amer extrêmement dangereux qui peut les mener à la perdition, à moins que Christ n'intervienne pour les redresser, si cela est encore possible, car ils ont péché contre le Saint-Esprit. En d'autres mots, ils ont coupé volontairement la communication avec l'Esprit des vivants et, le rassemblement des élus duquel ils sont exclus par leur rébellion. Ils ont voulu prendre les choses à la légère, maintenant ils en récolteront les conséquences, si le Seigneur n'intervient point. Si Ananias et sa femme Saphira tombèrent mort aux pieds de l'apôtre Pierre pour avoir menti au Saint-Esprit, quel pire châtiment attend ceux qui se rebelles contre la Sainte Présence de Christ, et tout cela à cause qu'ils n'ont pas ce qu'ils désirent, et qu'ils en sont fortement attristés et même vexés. Cela ne vous fait-il pas penser à un enfant qui pique une crise à cause que ses parents refusent de lui donner ce qu'il veut ! Si un enfant est corrigé pour sa restauration, ce n'est pas le cas avec les rebelles qui se révoltent contre l'autorité de Christ dans l'humilité du renoncement. Nous voyons ainsi que ces gens sont complètement immatures, et que leur foi est entièrement superficielle et égocentrique.

 

OUBLIER EST-IL UN PÉCHÉ PARDONNABLE ?

Voici un sujet dont très peu se sont aventurés, car il touche à l'éthique dite chrétienne. Or du temps qu'oublier une chose ne se rapporte pas aux principes de la loi morale, ce n'est pas un péché, et ne peut donc être pardonné car aucune injustice n'a été commise. Oublier est une faille de la nature humaine qui, dans ce contexte, ne viole aucun commandement de la loi morale. Oublier est simplement l'erreur humaine de négliger ce qui est important, occasionné généralement par la distraction ou la préoccupation à quelque chose d'autre. Oublier est une chose commune à tous les hommes. Nous oublions tous quelque chose à un certain moment donné ou un autre. Toutefois oublier est une erreur qui porte toujours des conséquences, moindres et presque indétectables, aux plus sérieuses et désastreuses. Si par exemple vous partez à la presse un matin, et que vous oublié les clés de votre auto à la maison, il n'y a généralement pas de problème, sauf la conséquence de vous rendre de nouveau à la maison pour les récupérer. Mais si vous oubliez un pot d'huile bouillante sur un poêle chaud, et que vous partez travailler, vous brûlerez tout et vous n'aurez plus aucune maison à revenir. Dans les deux cas il n'y a aucun péché, mais il y a des conséquences à oublier une chose, et cela est incontestable.

 

Si vous oubliez un rendez-vous important, il n'y a pas de péché à pardonner, mais vous occasionné des conséquences nuisibles par votre erreur, à la personne qui est le sujet de votre rendez-vous, et qui parfois peuvent avoir de sérieuses répercussions, dépendant de la situation. Il en advient que même si vous êtes sans péchés dans le fait d'avoir oublié, vous êtes néanmoins responsables des problèmes que cela peut occasionner, et vous êtes dans le péché si vous cherchez à vous justifier. Et si vous laissez le mécontentement s'emparer de vous, plutôt que de vous humilier, votre condition devient encore plus grave.

 

La tentative de justification pour une erreur commise, engendre toujours la rébellion, et la rébellion engendre toujours la ruine. Plus vous cherchez à vous justifier, plus vous vous obstinez dans votre rébellion, et plus vous assurez votre perdition. Vous avez sombré dans les profondeurs du péché, et vous en payerez les conséquences. Le mécontentement n'est pas une excuse pour se rebeller contre la Sainte Présence de Christ, cette attitude déplorable n'est pas justifiable. Vous vous opposez à l'autorité de Christ pour maintenir l'importance de votre dignité, et vous vous faites ainsi des ennemis de la croix. Vous devriez plutôt vous abaissez en toute humilité et lui confesser votre péché avant d'atteindre le point de non-retour. Votre cœur s'endurcira, mais la Parole de Dieu peut briser le roc.

 

Une erreur engendre toujours une autre erreur, et cela est inévitable. Le meilleur moyen d'éviter les conséquences d'une erreur, est de ne pas la recommencer. Les paroles du Seigneur Jésus trouvent toute leur ampleur ici: «Va et ne pèche plus, de crainte qu'il ne t'arrive de pires choses». Si vous ne cessez de marcher dans votre voie de rébellion, vous périrez pour l'éternité. Il est encore temps du fait que vous êtes encore vivants, demandez la repentance à l'Esprit des vivants afin de vous repentir avec larmes et lamentations, pour que vous soyez rétabli en pleine communion avec Lui, si cela est encore possible. Si vous refusez cette injonction, vous n'êtes pas chrétien.

 

Ceci nous porte à la réalisation que tous ceux en qui habite la Sainte Présence de Christ, ne sont pas nécessairement des vrais élus destinés à la vie éternelle qui est l'héritage des saints. Par comparaison ou analogie, lorsque le Seigneur Jésus était corporellement dans son ministère terrestre, il avait plusieurs disciples qui le suivaient et qui entendirent ses instructions. Les paroles de vie qui sortaient de sa bouche les attiraient à Lui. Mais dans Jean 6: 70,71, il leur dit: «Ne vous ai-je pas choisis, vous douze? et l'un de vous est de l'adversité humaine. Or, il parlait de Judas l'Iscariote, fils de Simon; car celui-ci devait le trahir, lui, l'un des douze». Or Judas qui trahit Christ, était beaucoup plus qu'un disciple normal, car il était un des douze apôtres, et était privilégié à plusieurs choses, concernant les instructions de Christ. Mais dans son mécontentement il se rebella contre Christ, car il était fortement attaché à son estime de soi dans l'importance de sa position, et en plus il aimait le pouvoir de l'argent, et se servait de la bourse des apôtres pour remplir ses propres besoins. En d'autres mots, il était un voleur, un escroc des biens de Christ qu'il prenait à sa guise comme bon lui semble.

 

Il en est de même dans le ministère spirituel d'exaltation de Christ, dans lequel il vient habiter dans le cœur de ses disciples. Plusieurs qui se disent élus, prennent les choses qui appartiennent à Christ, comme l'élection dans la prédestination, la sanctification, la consécration, l'abnégation, la rédemption, la grâce et la foi, qu'ils utilisent à leur guise pour satisfaire leurs besoins, et valoriser l'importance qu'ils se donnent, qu'elle soit moindre ou grande, ou exagérée à l'extrême. S'accaparant de toutes ces choses, ils sont encore mécontents et trahissent Christ par leur rébellion, car ils ne sont pas satisfaits du déroulement des évènements dans leur vie, ils veulent être en contrôle, les choses doivent arriver de la façon qu'ils le désirent, autrement c'est la crise et ils vont tout chambarder. Ce sont des gens orgueilleux et égocentrique qui veulent dicter à Christ comment agir. Ils deviennent ainsi idolâtres d'eux-mêmes et s'estiment au-dessus de toutes choses. En d'autres mots, c'est la révolte totale contre l'autorité de Christ et sa souveraineté absolue dans leur vie. Ils ont atteint le point de non-retour et sont déchu de la grâce et perdre leur salut, comme il a été déterminé d'avance dans le décret de réprobation avant la fondation du monde. Jamais plus ils ne connaîtront la moindre lumière de la grâce. Ils seront séquestrés dans l'isolation des ténèbres les plus profondes, dans une existence des plus horribles de lamentations et de douleurs sans fin. Telles sont les conséquences désastreuses d'une erreur d'oublier qui engendre la rébellion contre la Sainte Présence de Christ, en ceux qui s'imaginent être des élus. En un sens négatif, le cas particulier de ce genre d'imposteurs et de gens superficiels, indique qu'ils sont élus à la perdition éternelle par le moyen de leur mécontentement. Nous espérons que chacun de vous s'éloignera de l'imposture et de la superficialité, car nous ne désirons la perte de personne, surtout de ceux qui ont combattus avec nous pour le maintien de la foi réelle. Nous sommes fortement attristés de la perte éternelle de certains d'entre vous, et nous savons d'avance avec une pleine assurance, que d'autres vont suivre dans la même voie, car tous ceux qui se disent élus à la grâce du salut, ne le sont pas nécessairement. Il y a vraiment très peu d'élus véritables sur la face de la terre, en ces derniers temps, car notre Dieu, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain Suprême, l'a déterminé ainsi depuis avant la fondation du monde.

 

LE PÉCHÉ CONTRE LE SAINT-ESPRIT

Selon le Seigneur Jésus, tous les péchés peuvent être pardonnés, sauf un seul, le péché contre le Saint-Esprit. Lorsque les gens dits chrétiens lisent la Bible et parviennent à ce passage, ils s'empressent à passer par-dessus, et certaines têtes écervelées vont essayer de l'expliquer à leurs façons pour se justifier, dans une vaine tentative d'échapper à la condamnation qui leur revient. Plusieurs interprétations ont été élaborées par les réprouvés, dont la plus populaire est l'incrédulité ou refus de croire. Mais l'incrédulité est elle-même un péché qui peut être pardonné, car tous sont incrédules, tous refusent de croire, aucun n'a vraiment la foi. Sauf les réprouvés pour qui la foi est une faculté intellectuelle, ou un sentiment égocentrique de plaisance ou de bien-être, ou encore un sentiment mystique ou surnaturel par lequel ils peuvent se justifier dans leur état de rébellion. Or cela n'est pas la foi, mais une croyance commune à tous les hommes, dont la source est une spiritualité illusoire qui leur donne quelque crédibilité aux yeux des crédules et des ignorants. Mais la foi réelle n'est pas une croyance, mais une assurance inébranlable dans l'offrande du sacrifice de la croix.

 

Il importe de réaliser ce que les chrétiens traditionnels et les évangéliques ne peuvent, à savoir que l'expression «Saint-Esprit» signifie littéralement «Sainte Présence», et se rapporte directement à la Sainte Présence de Christ qui revint comme promis le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus. On comprend donc la confusion, car pour les réprouvés et les imposteurs, le Saint-Esprit n'est pas le Fils, mais une troisième personne complètement à part dans leur trinité chimérique babylonienne. En plus, pour eux, Jésus n'est pas revenu le jour de la Pentecôte, mais reviendra seulement à la fin des temps, pour établir son règne terrestre de mille ans sur la terre, dans un temple reconstruit à Jérusalem. On ne dit jamais toutefois où sont la personne du Père et la personne du Saint-Esprit durant tout ce temps. Ils sont peut-être partis en vacances à l'Auberge de la Sainte Chimère, situé au pays mythique des rêves irréalisables, sur une planète lointaine dans l'univers.

 

Contrairement à la théologie dite Orthodoxe du Catholicisme, du Protestantisme, et du mouvement dit Évangélique, le Saint-Esprit n'est pas une troisième personne d'un Dieu à trois têtes pour des chrétiens sans têtes, ni est-il une force ou puissance impersonnelle qui voltige entre le Père et le Fils comme un moineau affolé qui ne sait où poser les pieds, non, le Saint-Esprit est le Seigneur Jésus Lui-même dans son ministère d'exaltation, lorsqu'il revint le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus par sa Sainte Présence.

 

Ainsi le Baptême du Saint-Esprit, si populaire dans les sectes pentecôtistes et charismatiques, est une fausse doctrine dangereuse qui présente un faux Saint-Esprit, un esprit occulte et mystique qui provient du Spiritisme avec ses puissances surnaturelles. Il est en réalité un baptême de démons, une puissance de contrariété de la nature humaine déchue et corrompue, qui séduit les réprouvés et imposteurs, afin qu'ils soient condamnés (2 Thessaloniciens 2: 1-12). Il est ainsi clairement évident que ces gens ont reçus une puissance d'égarement ou puissante falsification venant de Dieu pour qu'ils croient au mensonge. Il est donc inutile de chercher à les ramener à la vérité, car ils vont toujours la vomir, mettant le sceau à leur perdition.

 

Mais comme nous l'avons déjà mentionné, le vrai et seul baptême du Saint-Esprit est la consécration par et en la Sainte Présence de Christ qui nous identifie à Lui pour notre formation en vue de notre transformation finale en son image glorieuse.

 

Toutes choses considérées, on comprend mieux ainsi, que le péché contre le Saint-Esprit, péché impardonnable, est le péché contre la Sainte Présence de Christ. Pour qu'une telle chose affreuse soit réalisable, il est nécessaire que la Sainte Présence de Christ habite le cœur de certaines personnes qui ont été déterminées d'avance pour le trahir comme Judas, en se rebellant contre son autorité et sa souveraineté. L'essence de ce péché horrible est le mécontentement, l'orgueil, et l'importance qu'une personne se donne en refusant la correction. En d'autres mots, ce péché est le contraire de l'humilité et du renoncement véritable qui demande la soumission à l'autorité de Christ. La rébellion contre la Sainte Présence de Christ assure ou confirme la perdition de plusieurs qui ont sombré dans le mécontentement de la superficialité. Ainsi tous ceux qui se disent des élus, ne sont pas pour autant de vrais élus, car il y a plusieurs faux frères parmi nous, qui se dévoilent par les épreuves qu'ils subissent.

 

Nous subissons tous des épreuves, mais en cette fin des temps, nous subirons tous des épreuves particulières que le Seigneur a déterminé d'avance pour notre transformation finale. Certains failliront et seront rejetés de la grâce, mais d'autres persévéreront jusqu'à la fin. N'en soyez pas surpris, car le tri a déjà commencé et les messagers de Dieu sont envoyés pour séparer le blé de l'ivraie. Que l'épreuve soit nécessaire à la purification de la foi, signifie aussi qu'elle est nécessaire au perfectionnement du renoncement, auquel nous sommes tous appelés.

 

LE PERFECTIONNEMENT DU RENONCEMENT

Marcher dans le renoncement, ne signifie pas que ce principe essentiel de la vie éternelle soit achevé. Le fait de marcher indique clairement que nous ne sommes pas encore arrivés à notre but, autrement nous cesserions de marcher, et nous nous reposerions dans un travail terminé. Si le renoncement est parfait en Christ, il est toutefois progressif en nous. Il s'agit ainsi d'un apprentissage graduel en vue de notre formation, et il est clair qu'il détient plusieurs phases, dont la primaire et la plus essentielle est de renoncer à l'importance qu'on se donne dans notre vie de tous les jours. Nous devons apprendre à ne plus jamais mettre notre confiance en nous même, mais strictement à Christ qui habite en nous. Notre apprentissage est identique à celui des premiers disciples de Christ, sauf au niveau spirituel, et nous en recevons les instructions par analogie, c'est à dire par comparaison.

 

Aucun de nous est arrivé à la perfection, mais certains s'imaginent avoir atteint le but du renoncement. Ils n'en ont pas saisi l'essence car ils sont lents à comprendre, leur niveau intellectuel est celui d'un enfant, et ils sont complètement immature dans la foi. Ces personnes se découragent facilement, et sont plus emporté à se rebeller qu'une autre qui a atteint une certaine maturité. Ils sont plus prompts à se faire tromper par leurs propres émotions, leurs manques de connaissance, et leurs raisonnements charnels, qui les poussent à des exagérations, puis au mécontentement, et réagissent sans réfléchir aux actions qu'ils posent, surtout dans des situations critiques. Leur nature humaine prend le dessus sur eux et ils se rebellent sans penser aux conséquences de leurs réactions. Mais il est trop tard pour reculer, le mal est fait, et ils sont rejetés de la grâce sans aucun retour possible.

 

Une personne peut renoncer à plusieurs choses en sa vie, et faire ce qu'elle nomme des bonnes-œuvres. Elle peut renoncer à ses biens en faveur d'un autre, renoncer à des méchantes habitudes, renoncer à des relations nocives, et renoncer à des situations problématiques. Mais si elle n'a pas renoncé à l'importance qu'elle se donne, tout cela est en vain, elle n'en retirera aucune bénédiction. Ce qu'elle fait est peut-être approuvé aux yeux des hommes, mais non de Dieu. Un cœur brisé et contrit est la seule chose que Dieu approuve.

 

Le renoncement en Christ est la vie éternelle, et ceux qui le refusent dans sa totalité ou qui se révoltent en sont exclus. Un aspect impératif du renoncement est la communication avec Christ en nous et avec ceux en qui il habite. Sans communication le renoncement devient de l'indépendance, et une telle attitude assure la perdition éternelle. On ne peut se dire chrétien et être indépendant du sacrifice de la croix, qui est le renoncement de Christ qu'il communique à ses élus véritables, par sa Sainte Présence qui habite en chacun d'eux. Le renoncement de Christ en nous repose sur son autorité comme Esprit des vivants et Maître absolu sur toutes choses, et exige notre entière soumission. L'insoumission n'est pas acceptable en aucune façon.

 

L'AUTORITÉ DE CHRIST DANS LA FAMILLE

Sujet sensible mais essentiel à comprendre pour notre édification. Dans la famille de Dieu au niveau céleste et spirituel, et dans la famille chrétienne au niveau terrestre et charnel, il y a toujours quelqu'un choisi par l'Esprit des vivants pour détenir l'autorité. Christ est l'autorité suprême et le Maître absolu sur toutes choses, particulièrement sur la famille des élus qui forment le Corps de son existence. Dans la famille chrétienne, Christ a établi l'homme comme autorité, et non la femme. Cela est encore plus évident par le fait que l'Esprit des vivants s'est manifesté en la chair comme un homme, et non comme une femme. Cela ne signifie aucunement que la femme n'a pas d'importance, mais simplement qu'elle ne détient pas l'autorité spirituelle dans une famille. Ce n'est évidemment pas le cas avec une femme qui n'est pas mariée ou qui est veuve, ou qui habite seul sans aucun homme. Dans de tels cas la femme doit dépendre entièrement à Christ, du temps que sa situation ne change pas. Si non, elle est néanmoins libre de se marier si elle le désire, mais que ce soit dans le Seigneur. Si une chrétienne se marie à un non chrétien, ou vice versa, il y aura de sérieux problèmes au niveau de la foi, surtout si des enfants sont impliqués.

 

Nous sommes très conscients que de nos jours le mariage a perdu toutes ses valeurs au niveau d'une société profane entièrement corrompue et complètement dépravée. Mais le chrétien authentique n'est pas de ce monde, et doit marcher dans les directives du Seigneur. La disposition de ce monde en pousse plusieurs à vivre en concubinage, mais cela est interdit pour des chrétiens, à moins que vous soyez des crétins. Aussi le marriage interracial est insupportable avec la foi véritable, il est strictement interdit. De même les relations sexuelles sont interdites hors du mariage. Soit que vous vous absteniez et que vous vous résignez à vivre en célibataire, ou mariez-vous. Pourquoi vous moqueriez-vous de Dieu en continuant à vivre dans le péché ? Ne savez-vous pas que celui qui se fait ami du monde, se fait ennemi de Dieu ? Or avoir la Sainte Présence de Christ en nous est incompatible avec l'esprit du monde. Sois que vous soyez pour un, ou que vous soyez pour l'autre, il n'y a pas de juste milieu ici. Vous désirez vivre avec le monde, donc vous périrez avec le monde. Vous désirez vivre avec Christ, donc vous vivrez éternellement avec Christ. Mais vous ne pouvez pas avoir deux maîtres. Or un seul est Maîtres sur toutes choses, à savoir Christ.

 

Le plus gros problème dans un couple chrétien est l'injonction du Seigneur qui dit que la femme doit être soumise à son mari, c'est à dire qu'elle doit être dépendante de lui pour remplir ses besoins naturels et spirituels, surtout au niveau de l'instruction. Il est interdit à la femme d'enseigner son mari, de même il est interdit au mari de se laisser enseigner par sa femme dans les choses spirituelles. Cela ne veut pas dire que la femme ne peut pas partager avec son mari les merveilles de la grâce qu'elle a reçu du Seigneur, mais elle doit se garder d'en faire des instructions et surtout de chercher à les imposer. Seul le mari a l'autorité au niveau spirituel, il est seul responsable pour les instructions que le Seigneur lui donne pour sa femme et ses enfants. Il ne doit pas toutefois dominer sur leur conscience, mais en les respectant et les enseignant avec douceur et avec sagesse, s'en remettant constamment à Christ en toute humilité.

 

Dans le mariage le perfectionnement du renoncement se produit dans un couple qui est dans l'apprentissage de son fonctionnement sous la direction de Christ qui habite en chacun d'eux, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom. Le renoncement dans le mariage est le modèle parfait de renoncement de Christ en ses élus. Nous avons tous à apprendre de cette leçon vitale pour notre édification.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus.