L'APPEL EFFICACE DE

L'ESPRIT DES VIVANTS

 

Par Jean leDuc

 

Juillet 2021

 

 

LA SIGNIFICATION D'ÊTRE APPELÉ

 

LA LUMIÈRE DE L'APPEL À RENAÎTRE

 

LE PRESSENTIMENT DE L'APPEL DANS L'INTUITION

 

L'APPEL À LA DISGRÂCE DES RÉPROUVÉS

 

L'APPEL DANS LA NOTION DE CONNAÎTRE D'AVANCE

 

L'APPEL DANS LE LIEU SECRET DU SANCTUAIRE

 

 

LA SIGNIFICATION D'ÊTRE APPELÉ

 

Quelqu'un vous appelle, votre femme, votre mari, votre ami, votre patron. Mais vous ne pouvez répondre car vous êtes occupé, ou ça ne vous tente tout simplement pas. Encore, si vous appelez votre enfant et qu'il ne répond pas, c'est que généralement il y a quelque chose à s'inquiéter. Ou vous appelez votre chien ou votre chat et il ne répond pas, il est complètement indifférent à votre appel. Ou lorsqu'un pasteur lance l'appel à sa congrégation de venir en avant pour accepter Christ dans leur vie, tous ne répondent pas (heureusement). Dans tous les cas mentionnés, l'appel n'est pas efficace, il ne produit pas l'effet voulu, c'est à dire qu'il a manqué son but (terme qui signifie « péché »). En d'autres mots, il est complètement impuissant et inutile. Si Dieu, notre Esprit des vivants, agirait de la même façon, on aurait de sérieux problèmes, n'est-ce pas ? Mais notre Dieu ne manque jamais son but, cela n'est réservé qu'à l'homme pécheur dans sa vie de tous les jours. Ce que nous voulons signaler par cette petite anecdote, c'est qu'une personne a le choix de répondre à un appel, d'un de ses semblables, si elle le peut, ou non si elle ne le peut pas, ce qui implique le libre-choix, selon les réprouvés. Cela est évident par le fait que tous sont pécheurs et privés de la gloire de Dieu (Romains 3: 10-25). En plus il y a toujours les imprévus, donc il n'y a aucune certitude dans ce contexte.

 

Plusieurs donnent à ce principe la fausse notion de libre-choix, car tous, selon eux, peuvent répondre à l'appel de Dieu, s'ils le veulent, ils sont libres de le faire ou non. Surtout qu'il faut respecter les gens et ne jamais s'imposer, n'est-ce pas ? Il faudrait donc tolérer tout pour ne pas offenser son prochain, et se taire devant les pires abominations commises. Après tout, même Dieu respecte notre libre-arbitre, il ne s'opposera jamais à notre libre-choix, direz-vous ! Or nous avons une petite nouvelle pour tous les froussards, vous vous trompez grandement, et jamais nous allons nous taire devant les injustices d'hommes pervers et réprouvés.

 

Mais ils négligent le fait que la nature humaine est complètement déchue et entièrement corrompue, et qu'elle est limitée et impuissante, et qu'elle est constamment soumise à des imprévus, ainsi qu'à des lois qui régissent inévitablement son existence. La faculté de choisir en l'homme est inefficace, elle ne peut répondre à tous ses besoins ou ses désirs, car elle est soumise au péché et à la chair (voir le chapitre 7 de l'Épître aux Romains). En d'autres mots, la nature humaine est sans espérance, et doit périr dans ses raisonnements serpentins.

 

Le verbe « appeler » peut signifier différentes choses, dépendant du contexte dans lequel il est utilisé: « Appeler à haute voix, prononcer à voix haute, inviter, commander, convier, convoquer, crier, attirer, critiquer, accuser, contredire, radoter, dérailler, discréditer, commérer, divaguer, malmener, trahir, désigner, déterminer, élire, engager, entraîner, exhorter, exiger, nommer, protester, précéder, prédestiner, prédisposer, prier, susciter, vouer ». Le contexte en détermine toujours l'usage, et nous l'utilisons ici dans le contexte biblique de la double prédestination, dans lequel il est utilisé aussi par l'apôtre Paul.

 

Dans Romains 8: 30, il est dit: « Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés... » Le mot Grec pour «appelés» est « kaleo » et porte la signification d'être « désigné ou conçu d'avance, d'être prédisposé dans un décret immuable qui a déterminé toutes nos voies, d'être élu au salut avant la fondation du monde ». Cela implique par nécessité la souveraineté absolue de Dieu, qui a déterminé l'élection, selon le bon plaisir de sa volonté, selon son dessin arrêté. L'appel à la grâce du salut ou appel à renaître, est donc pleinement efficace pour atteindre le but proposé. Cette notion se nomme aussi « l'appel irrésistible de la grâce » envers les élus seuls. En d'autres mots, aucun élu véritable ne peut résister à l'appel de la grâce du salut, car l'essence de la puissance primaire qui l'active, n'est pas entre ses mains, mais de l'Esprit des vivants qui en est le Maître absolu. Ainsi le choix du salut appartient à Dieu seul, et non à l'homme avec son libre-arbitre ou libre-choix illusoire, et ses désirs captieux.

 

Cela est de plus évident lorsque nous considérons la résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus-Christ, qui est Lui-même l'Esprit des vivants qui s'est manifesté prodigieusement dans la chair en le sein d'une vierge. Lazare était mort depuis quatre jours, et son corps était déjà dans un état de décomposition. Il est évident qu'il ne détenait aucune capacité de choisir, tout ce qu'il pouvait faire est de dégager l'odeur de la corruption du péché, comme il est normal à un mort, littéralement ou figurativement. Mais le Seigneur Jésus l'appela d'entre les morts, et Lazare revint à la vie, et sortit de la tombe vers Jésus, aux yeux de plusieurs témoins. Son appel était efficace et irrésistible, le mort n'avait pas le choix que de revenir à la vie. Jésus, le Créateur et Maître absolu sur toutes choses, l'avait recréé par une simple parole. L'appel est ainsi la puissance de la création, la renaissance de la vie d'entre la mort, c'est à dire la puissance de la résurrection, car elle est la Vie même. Maintenant si quelqu'un vous dit qu'il a le choix de croire pour être sauvé, dite-lui de retenir son souffle pour quatre jours, et vous en reparlerez avec lui par après. Il faut être complètement timbré pour dire qu'une personne a le choix de croire, pour revenir à la vie que nous obtenons dans la grâce du salut. Aussi étrange que cela puisse être, cette doctrine de la chambre ronde est enseignée par toutes les sectes dites évangéliques. Nous avons ainsi la preuve irréfutable que l'appel à l'exclusion du salut par la grâce dans le décret de réprobation, est extrêmement efficace pour produire les résultats voulus, en utilisant les pressentiments d'une nature humaine complètement désaxée, qui se donne à toutes sortes d'insanités.

 

Or dans le contexte des réprouvés, l'appel peut être rejeté, tout en gardant son efficacité pour les exclure de la grâce, et les condamner à la perdition éternelle, comme il a été déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde dans le décret de réprobation. Dans un tel contexte, l'appel est inflexible pour assurer leurs voies qui mènent à leur ruine. Ainsi le Seigneur Jésus a dit: Beaucoup sont appelés, mais très peu sont élus. Le sacrifice de la croix a donc été désigné pour le salut des élus, mais aussi pour la perdition des réprouvés qui sont exclus de la grâce du salut, par une décision arrêtée de l'Esprit des vivants qui est sans changement.

 

 

LA LUMIÈRE DE L'APPEL À RENAÎTRE

 

Cette expression est peu connue dans le christianisme contrefait moderne. Pourtant elle se trouve dans toutes les différentes versions et traductions de la Bible, mais encore faut-il des yeux pour voir, et de détenir la capacité de penser et de réfléchir, et se donner la peine de faire un peu de recherche. Dans ce contexte, le Seigneur Jésus a dit dans Matthieu 5: 14,15: On ne met pas une lampe allumée sous un récipient, mais sur un lampadaire, pour que sa lumière éclaire toute la maison. En d'autres mots, la lumière de l'appel à renaître ne doit pas restée cachée sous la forme de termes lexicales qui en dissimulent l'éclat. C'est exactement ce qui s'est produit avec l'expression « appel à renaître » qui a été dissimulée dans les traductions de la Bible sous le mot « église ». La raison pour une telle bévue ou anomalie, est que pour le christianisme contrefait, ancien comme moderne, le mot « église » signifie une organisation en due forme, avec ses ministres, prêtres ou pasteurs, ses prédicateurs et ses surveillants, ses trésoriers, ses serviteurs ou diacres, ses cultes d'adoration, ses règles et disciplines, ses chartes doctrinales, ses fêtes ou coutumes, et surtout ses requêtes pour des contributions financières, etc.. En d'autres mots, une organisation terrestre, mondaine, et charnelle, c'est à dire une contrefaçon avec toutes ses prétentions, ses manipulations, et ses intimidations.

 

Mais le mot église ne porte pas cette signification dans le Grec original du Nouveau Testament. Ce terme qui n'a jamais été traduit, mais adapté en notre langue, c'est à dire translittéré, provient d'un mot composé ek-klesis ou ek-klesia, et signifie littéralement « appelé hors de ». Il porte l'autorité divine d'une sommation, et d'un engagement prédisposé, ainsi que la notion d'être appelé, convoqué ou attiré hors du monde à Christ, d'où nous avons sa désignation de « appel à renaître » ou « convoqué à renaître ». C'est un ordre ou commandement d'un appel efficace et irrésistible qui s'adresse strictement aux élus véritables qui se trouvent dans toutes les nations de la terre. Il est évident que cette expression se rapporte clairement à l'appel efficace et irrésistible du salut par la grâce du sacrifice de la croix en faveur des élus seuls, mais ici dans le contexte d'un message proclamé nommé l'Évangile, qui se rapportait strictement au ministère des apôtres, ce qu'ils ont pleinement accomplit (Romains 10: 8-18). Dorénavant la Bible elle-même nous sert de témoignage, et la Sainte Présence de Christ qui nous habite est notre seul et unique Instructeur et Pasteur, qui nous éclaire et nous dirige dans sa révélation écrite. Néanmoins toutes les versions et traductions de la Bible ne sont pas recommandées, car plusieurs sont dénaturées et tendancieuses. Nous vous recommandons surtout la Bible Machaira 2016-2020 dont la traduction est extrêmement fidèle aux Textes Originaux.

 

La Bible est elle-même la proclamation de l'Évangile, par laquelle le message de la grâce du salut, se propage dans toutes les nations de la terre, par tous les moyens modernes que nous avons à notre disposition, particulièrement l'informatique. Mais n'oubliez pas que les réprouvés et imposteurs s'en servent aussi pour répandre leur faux évangile du libre-choix.

 

 

LE PRESSENTIMENT DE L'APPEL DANS L'INTUITION

 

Dans la double prédestination, nous trouvons un aspect d'appréhension, désigné pour donner des impressions de convictions, de pensées, ou de croyances d'une sincérité illusoire ou apparente, qui se loge dans la conscience des réprouvés, de façon instinctive. On nomme ce procédé graduel le « pressentiment de l'appel » dans le décret de réprobation. Cette prescience assure les déviations progressives de ceux qui sont exclus de la grâce. Elle implique la séquestration dans leur raisonnements serpentins, en vue d'une isolation totale dans les ténèbres les plus profondes d'angoisses et de douleurs sans fin, nommé l'enfer.

 

Contrairement à l'appel de l'élection, l'appel à l'exclusion a été déterminé dans le but spécifique d'égarer les réprouvés avec des présomptions et imaginations ou délires psychotiques, et des divagations d'une connaissance chimérique, qui leur donne une croyance fictive qu'ils prennent pour la vérité.

 

Dérèglements, emportements, frénésies, illusions, falsifications, prétentions, mémoire morcelée, rétentions dispersées, absurdités, insanités, mécontentements, évasions, extravagances, sont tous des éléments puérils qui influencent leur conscience, et donnent forme à leur croyance chrétienne imaginaire, qui les portent à une ruine inévitable.

 

L'appel à l'exclusion de la grâce du salut, est complètement efficace dans sa conception d'égarements pour atteindre son but. Aucun réprouvé ne peut en échapper, car ils ont été désignés à cela, et ces choses se réaliseront immanquablement. Ils ont été créés pour la perdition, et cela est assuré par un décret immuable de l'Esprit des vivants, qui a déterminé toutes choses avant qu'elles se produisent ou existent, toutes choses se réaliseront selon sa volonté suprême, soit pour l'élection au salut, soit pour la réprobation à la perdition. La croix est le bistouri qui tranche entre les deux, accomplissant la réalisation de l'appel efficace pour les élus et les exclus.

 

 

L'APPEL À LA DISGRÂCE DES RÉPROUVÉS

 

Depuis le jour que Satan a été relâché de sa prison, au début des années 1960, nous sommes dans une période de duplicités inouïes qui séduit de grandes multitudes avec un évangile de disgrâce. En fait le nombre de faux chrétiens de nos jours surpasse de loin celui des élus véritables. Nous n'en sommes pas surpris, puisque le Seigneur Jésus nous appelle son petit troupeau de la fin des temps.

 

Deux évènements spécifiques marquent le christianisme et les prophéties dans les années 1960: 1) le début et la fin du Concile de Vatican II, qui se termina lorsque le Pape Paul VI, considéré prisonnier au Vatican, quitta l'endroit, pour se rendre devant les chefs des nations aux Nations-Unies, pour les séduire avec des paroles mielleuses. 2) la montée vertigineuse du mouvement dit Évangélique qui se répandit sur toute la terre, comme des sauterelles qui sortirent du puits de l'abîme, afin de séduire ses habitants avec un faux Jésus et un faux évangile. On voit aussi se manifester un grand nombre de faux ministères, et de puissances surnaturelles ou occultes, qui singent les dons du Saint-Esprit qui étaient réservés pour le temps des apôtres, et pour l'édification de l'église primitive. Le christianisme devient synonyme de folies extatiques, et tous les idiots accourent pour en obtenir les puissances. Tous veulent parler en langues, tous veulent faire des prophéties, tous veulent faire des guérisons, tous veulent chasser des démons, tous veulent marcher sur les murs et les plafonds, tous ont perdu la raison.

 

Depuis des exagérations en grand nombre firent pignons-sur-rue, et une vague malsaine de fausses doctrines, s'abattit sur toutes les nations. Ce fut le temps des grandes campagnes d'évangélisations, dans lesquels plusieurs prédicateurs et télé-évangélistes se firent une réputation, en manipulant les consciences et les émotions de gens crédules et ignorants.

 

Un élément remarquable, qui devint très populaire à cette période, est l'appel à venir en avant pour accepter Christ comme Sauveur personnel. Les prédicateurs évangéliques, avaient trouvé la pilule magique, pour renforcir leurs rangs et s'enrichir au-delà du rêve le plus fou. Les pasteurs d'églises locales suivirent tous ce modèle anti-biblique, pour avoir leur part du butin des grands prédicateurs qui attirèrent des foules de timbrés par milliers.

 

L'appel psychologiques qu'ils utilisaient plaisait aux masses de tarés qui l'entendirent, ne réalisant pas qu'ils jouaient entre les mains de Dieu, et son appel à l'exclusion de la grâce du salut. De nombreux cas de déséquilibre mental se manifestèrent, allant du suicide jusqu'au meurtre, même jusqu'à la pédophilie et l'échangisme. Plusieurs pasteurs furent trouvés en flagrant délit avec des prostituées. D'autres se retrouvèrent en prison pour escroqueries de sommes d'argent colossales. Et encore d'autres pour avoir violés et battus des enfants. Et même certains, surtout en Afrique, pour avoir trempés dans la sorcellerie et le satanisme. Oui, Satan avait réellement été relâché de sa prison, et l'est encore de nos jours, et le sera jusqu'à la fin.

 

Mais nous devons comprendre une chose importante par rapport à Satan et ses démons. Ils n'existent pas ! C'est dire que sa conception générale, maintenue par les chrétiens et les païens, est un vieux mythe inventé par le catholicisme pour contrôler les gens ignorants et superstitieux, par la peur et comme des poissons les crédules mordent à l'hameçon.

 

Le mythe de Satan et ses démons, comme des anges déchus imaginaires, qui avaient pour chef Lucifer, et qui se révoltèrent contre Dieu dans le ciel et furent jetés sur la terre, n'est pas chrétien ni biblique. Il provient d'une mythologie dite chrétienne, composée de fabulations et de superstitions païennes des anciens peuples, issues du Druidisme et surtout du Mazdéisme dans son livre sacré des anciens perses, adorateurs du feu, le Zend-Avesta, de théologie dualiste en provenance de Babylone. Ajoutée à cette Mythologie fut le récit sur la chute des anges dans le livre d'Énoch et plusieurs autres pseudépigraphes. Aussi plusieurs aspects des anciennes religions à mystères contribuèrent à former l'image du mythe de Satan et ses démons, comme puissances maléfiques dans la vie du chrétien nominatif.

 

Vrai que les mots Satan et démons se trouvent dans la Bible, surtout dans le Nouveau Testament. Mais ceci ne signifie aucunement que ces termes sont en relation avec l'ancienne mythologie des peuples. Le Seigneur Jésus ne supportait pas de telles insanités, ni ne donnait aucune crédibilité à de telles chimères et superstitions. Ce que la majorité des gens ne réalisent point ou refusent de comprendre, est que les termes Satan et démons sont des mots Grec que les traducteurs n'ont jamais traduits, mais adapté ou translittéré en notre langues. Le mot satan n'est pas un nom propre pour indiquer un entité maléfique imaginaire ou ange déchu qui serait le chef d'un enfer fictif où on ferait rôtir les pécheurs à petit feu. Non ! Il signifie simplement « adversité, adversaire, concurrent, concurrence, opposé, opposition, ennemi, animosité, rival, rivalité », et se rapporte à l'esprit de la nature humaine qui est en opposition dans son existence charnelle, avec l'existence éternelle de Dieu. Il ne détient dans son essence primaire aucun sens négatif, mais un sens contraire qui indique deux différentes natures. Il prend un sens négatif seulement lorsque le péché de rébellion entre en jeu dans l'équation. Dans ce deuxième sens il se rapporte à la loi et ses administrateurs, qui s'opposent à l'Esprit de Christ et la grâce du salut. Par le viol de la loi d'interdiction et de la loi morale, il prend un aspect négatif et destructeur, dans le fait que l'esprit de la nature humaine se donne à la rébellion, par le mécontentement de sa position, et est déchue de la grâce puis devient entièrement corrompue dépravée, et doit désormais exister dans ses raisonnements serpentins jusqu'à la fin des temps. La nature humaine est ainsi esclave de la chair et du péché jusqu'à sa ruine totale, et l'extermination de la race humaine. Donc si vous désirez savoir qui est réellement Satan, regardez-vous attentivement dans un miroir.

 

En ce qui concerne les démons, ils ne sont pas des petites créatures fantaisistes invisibles, qui s'attachent à votre corps ou votre esprit. Ou encore moins des entités maléfiques individuels qui existent à part l'homme dans une nébuleuse imaginaire. Ils sont les différentes caractéristiques de la nature humaine déchue et corrompue, qui le pousse à des exagérations, d'une conscience troublée et déréglée, qui devient obsédée. En d'autres mots, il s'agit d'un déséquilibre mental d'une psychose avancée qui manifeste des délires de pensées et de comportements anormales, incohérents, déplacés et déconcertants, d'une extravagance inconvenable.

 

Mais n'est-il pas dit dans la Bible que Jésus chassa des démons ? Non ! Le mot « chasser » signifie « redresser » dans les originaux, c'est à dire que Jésus redressa des dérèglements de conscience avec douceur et une grande compassion, en toute l'humilité de sa nature divine. Dans d'autres instances dans lesquelles il n'est pas dit qu'il chassa un démon, il les fit taire avec toute la considération et retenue de sa sagesse divine, car un obsédé ne cesse de jacasser et d'articuler des propos insensés, et certains tombent même dans des convulsions. Mais Jésus détenait la toute-puissance de l'Esprit des vivants, et pouvait rectifier les situations déplaisantes avec le calme de sa continence. Nous sommes loin de l'attitude autoritaire des charlatans qui chassent des démons imaginaires, pour se faire une renommée aux yeux des crédules et des ignorants.

 

Le mot démon signifie « avoir un travers, avoir des caprices, des démangeaisons, des fantaisies, des dérèglements, des emportements, des frénésies, des fureurs, des vices. Tous des caractéristiques de la nature humaine dans son état de mécontentement et de rébellion contre l'Esprit des vivants. Mais tous peuvent être rectifiés dans l'abaissement de l'humilité du renoncement de la Sainte Présence de Christ, et la repentance ou reconsidération, pour nous remettre dans les voies de la droiture.

 

Mais l'appel à la disgrâce est envers ceux qui s'obstinent à demeurer dans la défiance de leur rébellion, cherchant constamment à se justifier. Ils ont atteint le point de non-retour, qu'ils furent désignés d'atteindre avec certitude, dans le décret de réprobation.

 

 

L'APPEL DANS LA NOTION DE CONNAÎTRE D'AVANCE

 

Un très grand nombre sont sous la fausse impression, qui provient généralement des sectes dites évangéliques, que si nous avons été prédestinés et appelés à la grâce du salut, que cela est dû au fait que Dieu nous a « connu d'avance », dans le sens qu'il connaît toutes choses, et qu'il savait qui était pour croire en lui, et les prédestina sur la base de leur décision de croire. Cette notion est complètement subversive, et fait de la grâce du salut, une capacité intellectuelle de la nature humaine déchue et corrompue, dont la volonté est esclave du péché et de la chair. Le choix du salut appartiendrait ainsi à l'homme et non à Dieu qui n'aurait plus aucune autorité. Ils se basent sur le passage de Romains 8: 29 pour déformer le sens de la prédestination, et réduire à rien la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant, qui a déterminé toutes choses avant la fondation du monde dans un décret immuable.

 

C'est l'habitude néfaste des vipères évangéliques de toujours sortir des passages hors de contexte pour prouver un prétexte qui convient à leurs raisonnements fallacieux. En fait le passage précédent (Romains 8: 28) à celui qu'ils utilisent, nous parle de « ceux qui sont appelés selon son dessin ». Or le mot « dessein » ou « prothesis » en Grec signifie « une décision arrêtée, un décret, une conception et disposition déterminée d'avance, une résolution irrévocable ». En surcroît, ce qui est plus simple encore, que même un enfant peut comprendre, est que le mot « prédestination » est un terme composé de « pré » qui signifie « avant » et non « après », et de « destin ». Clairement le décret d'élection à la grâce du salut a été déterminé dans l'éternité avant que l'homme existe sur la face de la terre, voir même avant la création de toutes choses.

 

Les vipères évangéliques ont besoin de réapprendre à lire et à penser, car une telle ignorance crasse est déplorable. Il est inimaginable qu'ils se prennent pour des êtres intelligents. Leur position sur la prédestination est la pire hérésie que nous avons rencontrée. Elle démontre clairement l'efficacité de l'appel à l'exclusion de la grâce du salut, et assure leur perdition éternelle. Vraiment notre Dieu est Juste et Tout-puissant, tout ce qu'il dit, il le fait. Rien ne peut résister à sa volonté.

 

 

L'APPEL DANS LE LIEU SECRET DU SANCTUAIRE

 

Nous avons visité plusieurs endroits merveilleux, dans la révélation des Saintes-Écritures, et exploré dans nos documents, les profondeurs de la connaissance de l'Esprit des vivants en Jésus-Christ, et maintenant nous allons toucher à la Perle des perles et la Merveille des merveilles de la grâce, qui nous est donné d'élaborer sur le sujet le plus glorieux et le plus sublime de tous. Nous en développons le concept à partir du Psaume 91 que nous recommandons à tous. Nous signifions par cela de l'appel vivifiant et prodigieux de l'Esprit des vivants, qui nous attire dans une communion intime, profonde et émouvante d'une réjouissance extrême, dans le lieu secret du sanctuaire sacré de notre cœur, où réside la Sainte Présence de Christ qui nous entraîne dans des hauteurs sublimes d'exaltations célestes.

 

De cette élévation d'un éclat de splendeur magnifique, il déverse sur nous toutes les merveilles de sa grâce, comme un fleuve d'eau vive d'une joie excellente et suprême, qui remplit notre cœur et conscience, d'une réalisation époustouflante de la majesté de sa divine présence, dans une joie sublime qui nous porte à sauter et à danser dans les louanges de sa gloire, en magnifiant la beauté de son Nom dans sa résidence secrète de notre existence, qui est la sienne éternellement.

 

De cette disposition merveilleuse nous obtenons la réalisation de sa protection envers nous. Il est notre refuge et notre bouclier dans des temps de détresses, comme dans ceux que nous sommes en cette fin des temps. Nous sommes épargnés des malheurs qui s'abattent sur les hommes de la terre. Notre Esprit des vivants veille sur nous, il prend soin des siens comme un Berger prend soin de ses brebis. Il tue le loup et le lion qui nous menaceraient, et nous sommes en sûreté entre ses mains.

 

Nous avons été faits des temples de sa Sainte Présence, dans lesquels nous entrons comme des souverains sacrificateurs, traversant le voile de notre conscience dans des perceptions de l'immensité de sa magnificence éblouissante, portant avec nous les vaisseaux du parfum de notre reconnaissance, et nous versons sur l'autel de son abnégation le nectar de notre bonheur dans l'amplitude de notre allégresse. La brillance de son éminence nous transperce du contentement de son approbation, dans la transformation de notre condition dans l'émancipation de notre soumission à sa volonté.

 

L'appel vivifiant et prodigieux de notre Esprit des vivants, est la plus grande des bénédictions que nous avons, il nous dévoile toute la splendeur de sa grâce merveilleuse dans tous les aspects de notre vie. Cet appel majestueux est la révélation de l'Alliance Éternelle, du décret de notre union dans l'existence sublime, de son renoncement envers ses élus véritables. Plions le genou en toute humilité dans la reconnaissance de sa grandeur, et dans un esprit d'adoration en sa Sainte Présence.

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus.