TEXTE REÇU
ET TEXTE D'ALEXANDRIE
par Jean leDuc
Ce document
est le nôtre, il a été rédigé à partir de
l'information dans notre livre «La Bible
Authentique, quelle Version?». Il nous a été
dérobé des années passées par des prétendus
chrétiens sans conscience qui l'ont modifié
pour l'adapter à leurs besoins et n'ont pas
indiqué la source pour en tirer gloire,
allant même jusqu'à y mettre leur nom. Nous
avons repris ce qui est à nous et l'avons
reformaté pour vous en présenter le contenu.
LES MASSORÈTES
MANUSCRITS
VERSIONS ANCIENNES
TEXTUS RECEPTUSÉ LE
TEXTE MAJORITAIRE
LES TEXTES
MINORITAIRES
CODEX SINAÏTICUS
(ALEPH)
CODEX VATICANUS (B)
PLUS VIEUX ET MEILLEUR
LES MASSORÈTES
Les
Massorètes
étaient des érudits juifs qui, comme leurs
prédécesseurs, les prêtres aaroniques,
avaient la tâche sacrée de copier les
écritures hébraïques de l'Ancien Testament.
Il y a plus d'un siècle, W. Scott traitait
de la fiabilité des copies faites par ces
prêtres et ces scribes fidèles
dans son livre Story of Our English
Bible.
Il est bien connu que,
parmi les Juifs, c'était la profession des
Massorètes, ou docteurs de la tradition, de
transcrire les écritures. Nous savons à quel
point ces infatigables érudits respectaient
les lettres; lorsque nous prenons
connaissance des règles qui régissaient leur
travail, nous comprenons l'utilisation que
la Providence de Dieu (qui avait " confié
ses oracles aux Juifs ") faisait de leurs
superstitions. Ils comptaient le nombre de
versets, de mots et de lettres dans chaque
livre. Ils nous disaient, par exemple, qu'on
retrouve la lettre A quarante-deux mille
trois cent soixante-dix-sept fois dans la
Bible; la lettre B, trente-huit mille deux
cent dix-huit fois, et ainsi de suite
jusqu'à la fin. Ils respectaient
scrupuleusement la position de chaque
lettre, même si de toute évidence elle
n'était pas à sa place, et ne se sont permis
aucun écart du texte, supposant qu'il y
avait là quelque mystère. Ils nous disaient
quelle lettre se trouvait au centre du
Pentateuque, de même qu'au centre de tous
les livres qui composent ce dernier. Ils ne
se sont jamais permis de corriger eux-mêmes
leurs manuscrits; si une erreur leur avait
échappé, ils rejetaient le papyrus ou la
peau qu'ils avaient blanchi et
recommençaient à neuf, puisqu'il leur était
également interdit de même corriger une de
leurs erreurs ou de conserver dans leur
livre sacré un simple parchemin ou une peau
sur laquelle ils avaient fait une erreur.
" Encore une fois,
ces faits, liés à l'étonnante
préservation
du texte Hébreu (précédant de 1 200 ans la
version des Septante dont la source réelle
provient d'Origène d'Alexandrie) démontrent
franchement comment l'intervention de la
main de Dieu était essentielle à la destinée
du Livre sacré. "
Dans son livre
God Wrote Only One
Bible,
Jasper James Ray confirme ceci à propos de
la fidélité de ces anciens scribes dans la
transcription des écritures. Il écrit:
" En copiant les
manuscrits originaux, les scribes juifs ont
fait preuve du plus grand soin possible.
Chaque fois qu'ils écrivaient le nom de
Dieu, peu importe la forme, ils devaient
respectueusement essuyer leur plume et se
laver en entier avant d'écrire "Jéhovah",
pour éviter que le saint nom ne soit
entaché, même par écrit. La nouvelle copie
était examinée et soigneusement comparée à
l'original presque immédiatement, et on dit
que si on décelait une seule lettre
incorrecte, la copie était entièrement
rejetée. Chaque nouvelle copie devait être
faite à partir d'un manuscrit approuvé,
écrit avec une encre spéciale sur des peaux
provenant d'animaux "propres". Le scribe
devait prononcer chaque mot à haute voix
avant de l'écrire. En aucun cas, le mot ne
devait être écrit de mémoire. "
MANUSCRITS
Un " manuscrit " est
un document écrit à la main, et non pas
dactylographié ou imprimé.
Le mot " manuscrit " est souvent abrégé par
MS ou ms (singulier) ou par MSS ou mss
(pluriel). L'on compte présentement entre
5250
et 5309
manuscrits conservés (existants) des
Écritures ou parties des Écritures. Les
manuscrits se divisent en deux catégories:
*
Maîtres:
Il s'agit des écrits originaux.
Présentement, il ne reste aucun écrit
original ou maître. Ils ont depuis
longtemps été remplacés par des copies.
*
Copies:
Il s'agit de copies manuscrites faites à
partir des maîtres ou à partir des
versions qui ont suivi les maîtres.
Aujourd'hui, il existe encore au-delà de
5000 copies manuscrites des Écritures,
soit en totalité ou en partie.
VERSIONS
ANCIENNES
Selon certains une
version est une traduction directe du
document original hébreu ou grec,
c'est-à-dire de l'hébreu ou du grec au
syriaque, au latin ou à l'anglais, alors que
la traduction d'une version dans une autre
langue est simplement appelée traduction.
Néanmoins de nos jours le concept est
souvent renversé surtout au niveau du
chrétien commun. On a fait des versions de
la Bible en plusieurs langues, et ce dans
les quelques années qui ont suivi la
création du Nouveau Testament. Dans les
temps anciens, il s'agissait d'une rareté
pour tout livre.
Aux pages 16 et 17 de
son livre
Answers to Tough Questions,
Josh McDowell écrit: " La traduction d'un
document dans une autre langue était rare
dans les temps anciens; aussi, cela ajoute
de la valeur au Nouveau Testament. Le nombre
de copies de versions excède les 18 000, et
il y en a peut-être même jusqu'à 25 000. Ce
sont d'autres preuves qui nous permettent de
dégager le texte du Nouveau Testament. Même
si nous ne possédions pas les 5 500
manuscrits grecs ou les 18 000 copies de
versions, le texte du Nouveau Testament
pouvait toujours être reproduit 250 ans
après sa composition. Comment? Par les
écritures des premiers Chrétiens. Par leurs
commentaires, leurs lettres, etc., ces
rédacteurs anciens citaient les textes
bibliques et constituaient, par le fait
même, d'autres témoins du texte du Nouveau
Testament. "
TEXTUS RECEPTUS LE TEXTE MAJORITAIRE
Considérons d'abord
certains textes grecs desquels dérivent
toutes les traductions du Nouveau Testament.
Parmi ceux-ci, nous retrouvons tout d'abord
le
Texte Reçu
traditionnel (Textus Receptus),
aussi appelé
Texte byzantin
ou Texte
majoritaire,
puisqu'il est basé sur la grande majorité
des manuscrits qui existent toujours. Ces
manuscrits conservés (MSS) ont été assemblés
par divers éditeurs, tels que Lucien
(250-312 apr. J.-C.), Erasmus, Stephanus
(Étienne),
Bèze
et les frères Elzévir,
pour former le texte mieux connu sous le nom
de Textus
Receptus (Texte Reçu),
nom donné au Texte Majoritaire au
17e siècle. L'éditeur le plus éminent de
tous était
Désidarius Erasmus
(1466-1536), l'un des plus grands érudits
que le monde ait jamais connu. Lorsque les
premiers réformateurs protestants des 16e et
17e siècles décidèrent de traduire les
écritures dans les langues européennes, et
ce directement à partir du grec, ils
choisirent le Texte Reçu
comme document grec de base. Il importe
grandement de comprendre pourquoi ils ont
procédé ainsi.
Dans son livre
Truth Triumphant,
Wilkinson
écrit: " Les cultes protestants sont formés
à partir de ce manuscrit du Nouveau
Testament grec, parfois appelé Textus Receptus,
ou Texte Reçu.
C'est de ce Nouveau Testament grec que les
écrits des apôtres ont été traduits du grec
à l'anglais, à l'allemand, au néerlandais et
à d'autres langues. Pendant le bas Moyen
Âge, le Texte Reçu était pratiquement
inconnu à l'extérieur de l'église grecque.
On l'a réintégré dans la chrétienté grâce au
travail de ce grand érudit qu'était Erasmus.
Peu de gens
savent que le véritable éditeur du Texte
Reçu était Lucien.
Tous les ennemis de Lucien lui attribuent ce
travail. Ce ne sont ni Lucien ni Erasmus qui
ont écrit le Nouveau Testament grec, mais
les apôtres. Toutefois, Lucien vivait à
l'ère de l'apostasie, période où un flot de
dépravations tentait systématiquement de
dévaster les manuscrits et la théologie de
la Bible.
Origène, du
collège Alexandrin, a fait de ses éditions
et de ses commentaires de la Bible une
retraite de choix pour toutes les erreurs;
il l'a déformée au moyen de spéculations
philosophiques laissant place à la
casuistique et aux mensonges. Le succès
inégalé de
Lucien sur
les plans de la vérification, de la
protection et de la transmission de ces
écrits divins a laissé un héritage dont
toutes les générations devraient être
reconnaissantes. "
À propos du
Textus Receptus,
David Fuller affirmait dans son livre Which Bible?,
que toutes les églises (nous pourrions
maintenant ajouter " tous les étudiants de
la Bible ") tombent sous l'une des deux
catégories d'études fondamentales suivantes:
* Celles qui
utilisent une variété de Bibles
influencées par le Texte minoritaire (le
texte Nestle/Aland). Pendant 45 ans,
j'ai fait partie de cette catégorie,
mais je remercie Dieu de m'avoir ouvert
les yeux.
* Celles qui
n'étudient que les Bibles basées sur le
Texte Reçu (Textus Receptus).
Je fais maintenant partie de ce groupe.
Fuller écrit:
" Tout d'abord, le
Texte Reçu
était la Bible du début du christianisme de
l'Est. Par la suite, on en a fait le texte
officiel de l'église
catholique grecque.
Des raisons d'ordre local ont contribué à ce
résultat; toutefois, nous trouverons sans
doute de plus fortes raisons qui ont fait
que le Texte Reçu, dans sa version originale
ou par ses traductions, exerçait
suffisamment de pouvoir pour devenir la
Bible de la grande Église syrienne,
de l'Église
vaudoise du
nord de l'Italie, de l'Église
gallicane du
sud de la France et de l'Église
celte de
l'Écosse et de l'Irlande, de même que la
Bible officielle de l'Église
catholique grecque.
Toutes ces églises,
certaines plus anciennes, d'autres plus
récentes, s'opposaient à l'Église de Rome à
une époque où le Texte Reçu et les Bibles de
type constantin étaient rivaux. Elles sont
demeurées rivales jusqu'à ce jour, comme on
le constate aujourd'hui chez leurs
descendantes.
L'Église de Rome est
édifiée à partir d'une Bible de type
Eusebio-Origène, tandis que ces autres
églises sont bâties à partir du Texte Reçu.
Par conséquent, puisqu'elles croient que le
Texte Reçu constitue la vraie Bible
apostolique et, par ailleurs, puisque
l'Église de Rome s'est donnée le pouvoir de
choisir une Bible qui porte les marques de
la dépravation systématique, nous avons le
témoignage de ces cinq églises pour attester
de l'authenticité et de l'apostolicité du
Texte Reçu. "
Pourquoi les
premières églises des 2e et 3e siècles, de
même que les réformistes protestants des
15e, 16e et 17e siècles, ont-ils préféré le
Texte Reçu au Texte Minoritaire?
En voici la raison:
*
Le Texte Reçu
compose pour la grande majorité (90 %)
des plus de 5000 manuscrits grecs
existants. C'est pourquoi on l'appelle
aussi le
Texte majoritaire.
*
Le Texte Reçu
n'a pas subi les retraits, les ajouts et
les modifications que l'on retrouve dans
le Texte minoritaire.
*
Le Texte Reçu
sert de
base aux premières versions de la Bible:
Peschitto
(150 apr. J.-C.) * * Ancien Vulgate
Latin
(157 apr. J.-C.), Bible Italique
(157 apr. J.-C.), etc. Ces Bibles ont
été élaborées quelque 200 ans avant les
manuscrits minoritaires d'Égypte
favorisés par l'Église romaine.
Souvenez-vous de ce point important.
*
Le Texte Reçu
adopte la grande majorité des plus de 86
000 citations provenant du texte sacré
rédigé par les pères de l'Église.
*
Le Texte Reçu
n'est pas corrompu par la philosophie
égyptienne et par l'incrédulité.
*
Le Texte Reçu
soutient avec force les doctrines à la
base de la foi chrétienne : le récit de
la création de la Genèse, la divinité de
Jésus-Christ, sa naissance, ses
miracles, sa résurrection physique et
son retour littéral.
* Le Texte Reçu
était et est toujours l'ennemi de
l'Église romaine. C'est un facteur
important dont il faut se souvenir.
Dans son livre
God Wrote Only One
Bible,
Jasper J. Ray souligne les témoignages
suivants au sujet du Texte Reçu: Texte Reçu: " La merveille des
merveilles, parmi toute la confusion qui
entoure présentement les manuscrits, c'est
que nous avons toujours une Bible en
laquelle nous pouvons croire.
L'écriture de la parole de Dieu par
inspiration n'est pas en soi un plus grand
miracle que celui de sa conservation à
l'intérieur du Texte Reçu. Toutes les
critiques au sujet de ce texte duquel émane
la King James Bible sont basées sur une
hypothèse non admise,
c'est-à-dire qu'il existe des copies plus
anciennes et plus fiables des manuscrits
originaux de la Bible. Personne, en mille
neuf cents ans, n'a pu prouver qu'un iota ou
qu'un brin a été inséré ou retiré. "
Dans son livre
Final Authority,
William P. Grady fournit d'autres détails
intéressants au sujet du Texte Reçu (Textus
Receptus): "
Par exemple, il existe aujourd'hui plus de
5 000 manuscrits grecs
du Nouveau Testament, allant de fragments
comportant de deux à trois versets à des
Bibles presque entières. Leur âge varie du
2e jusqu'au 16e siècle; les manuscrits
cessent avec l'arrivée de l'imprimerie. Par
comparaison, il n'existe que 10 manuscrits
de qualité de la Guerre des Gaules, composée
entre 58 et 50 av. J.-CÉ Encore une fois, la
caractéristique remarquable du Texte Reçu
est son haut taux d'acceptation parmi tant
de milliers de témoins indépendants. On
évalue souvent cette acceptation à 90 %;
autrement
dit, 90 % de tous les manuscrits existants
sont miraculeusement en accord les uns avec
les autres, de sorte qu'ils peuvent former
un seul texte ".
" Si la critique de
votre King James Bible (ou Ostervald) a
raison de rejeter le
Texte Reçu
sous-jacent, celle-ci subit également
d'énormes pressions pour expliquer son
existence. Invoquer qu'il s'agisse d'une
pure invention est une chose, mais prouver
sa prédominance universelle en est une autre
de taille. Lorsqu'un important recueil de
documents anciens s'accorde sur un point,
cette harmonie inexplicable devient la plus
grande preuve de légitimité. L'arithmétique
simple confirme que plus une donnée
particulière se rapproche de l'original,
plus longtemps les descendants s'y
conformeront. Plus une famille est ancienne,
plus la source originale doit être
vieille. "
LES TEXTES
MINORITAIRES
Simplement parce qu'ils
représentent environ 5 % des manuscrits
actuels, d'autres textes conservés grecs
sont appelés
Textes Minoritaires.
Une autre tranche de 5 % se compose des
Textes neutres :
parfois il sont en accord avec les textes
majoritaires, parfois avec les Textes
Minoritaires. Les Textes Minoritaires
sont aussi appelés les Textes alexandrins
parce qu'ils ont été produits à Alexandrie,
en Égypte. Les premiers Chrétiens
et les
Réformateurs protestants
des 16e et 17e siècles ont rejeté les Textes
Minoritaires. Les Réformateurs, qui
connaissaient bien l'existence des Textes
Minoritaires, considéraient qu'ils ne se
prêtaient pas à la traduction. Il est
important de se souvenir de ces facteurs.
Pourquoi les
premiers Chrétiens et les Réformateurs
protestants ont-ils rejeté les Textes
Minoritaires?
La réponse est la
suivante:
*
Les Textes
Minoritaires
étaient le fruit du travail de scribes
égyptiens non croyants qui n'acceptaient
pas la Bible en tant que la parole de Dieu
ou de
Jésus,
le FILS de DIEU!
*
Les Textes
Minoritaires
regorgent de modifications; souvent, un
simple manuscrit a été modifié par de
nombreux scribes sur une période de
plusieurs années : c'est une chose que
les prêtres aaroniques et les Massorètes
n'auraient jamais tolérée pour la
transcription des Écritures saintes.
*
Les Textes
Minoritaires
omettent environ
200 versets des textes sacrés. C'est
l'équivalent de la première et seconde
épîtres de Pierre.
*
Les Textes
Minoritaires
se contredisent à des centaines
d'endroits.
*
Les Textes
Minoritaires
sont, sur le plan des doctrines, faibles
et dangereusement incorrects.
Aussi surprenant que
cela puisse paraître,
toutes les Bibles
modernes anglaises (et françaises) se fient
aux Textes Minoritaires comme textes
sous-jacents au Nouveau Testament, de
préférence au Texte Reçu!
N'est-ce pas une révélation incroyable?
Qu'est-ce qui a occasionné ce détournement
quasi incroyable de la fiabilité du Texte Reçu,
que la première Église chrétienne et les
Réformateurs protestants
aimaient, vers les Textes Minoritaires
corrompus que préférait l'Église catholique
romaine? Il
est important que vous trouviez une réponse
à cette question très bientôt parce que la
Bible moderne que vous étudiez avec ferveur
tous les jours n'est ni plus ni moins qu'une
contrefaçon de la parole de Dieu!
Si cela peut vous consoler, rappelez-vous
que j'étais également dans le noir et que
mes découvertes à propos de la Bible m'ont
complètement atterré.
Comment se fait-il que
les
Textes Minoritaires
aient supplanté un Texte Reçu
aussi fiable et aussi respecté, entraînant
ainsi la
réforme protestante
pendant laquelle des dizaines de milliers de
croyants ont péri par les flammes, la famine
et la torture? Qui se cache derrière cette
dangereuse supercherie qui a fait chuter
l'Église chrétienne? Le savez-vous? Vous en
préoccupez-vous? Est-ce important? Est-ce
que cela compte vraiment?
Je ne le savais
certainement pas. Cependant, je crois qu'il
est très important que chaque croyant sache
que
Satan
se cache derrière tout cela : je ne parle
pas d'une église en particulier, ni de ses
dirigeants ou de ses membres, mais du grand
ennemi de
l'âme! On le
trouve derrière chaque supercherie dont a
été victime la race humaine, et des millions
de personnes à l'intérieur et à l'extérieur
de l'Église croient à ses mensonges. Pendant
plusieurs années, j'ai moi-même vécu dans
une merveilleuse ignorance du danger jusqu'à
ce qu'une crise cardiaque me terrasse; j'ai
été alors poussé - par une force intérieure
irrésistible - à étudier en profondeur l'histoire
de la parole de Dieu
et la façon dont on l'a providentiellement
préservée jusqu'à ce jour.
À présent, portons
notre attention sur les deux plus importants
manuscrits des
Textes Minoritaires
sur lesquels reposent les traductions
contemporaines de la Bible. On les appelle
Codex Sinaïticus
(ALEPH)
et Codex Vaticanus
(B).
D'ailleurs, le mot codex
signifie que le manuscrit est sous forme de
livre comportant des pages, par opposition à
un parchemin. Parlons d'abord de l'homme que
Dieu a choisi, il y a plus de 150 ans, pour
exposer les erreurs des Textes Minoritaires.
Son nom est
John Burgon.
John William Burgon
John Burgon était sans
contredit le plus grand défenseur du texte
grec du Nouveau Testament. Il a exposé les
centaines de modifications, de retraits et
d'ajouts que comportent les Textes
Minoritaires et a défendu la fiabilité du
Texte Reçu
jusqu'au jour de sa mort, comme peu
d'étudiants de la Bible l'ont fait. Burgon
était un érudit grec du plus haut calibre
qui a passé la majeure partie de sa vie à
fureter dans les musées et les librairies
européennes où il examinait les anciens
manuscrits grecs. À l'époque où il était
ministre d'une congrégation à Rome, il
possédait une expérience sur place qui lui
permettait d'examiner les textes du Vatican.
Ses conclusions ont une grande valeur en ces
temps d'ignorance et de péché délibérés et
spirituels. Je vous cite quelques extraits
qui portent sur cet ardent défenseur du
livre de
David Otis Fuller, Which Bible?
" John
William Burgon est né le 21 août 1813.
Il entre à Oxford en 1841, y reçoit quelques
grands honneurs, puis son B.A. en 1845. Il y
termine sa maîtrise en 1848 toutefois, ce
qui fait ressortir Burgon
de l'Angleterre du dix-neuvième siècle et
qui le rend si cher au coeur des chrétiens
sincères d'autres pays et d'autres âges est
sa défense sans relâche des textes sacrés
qu'il considère comme la parole infaillible
de Dieu. Il met tout en son pouvoir pour
tenter de freiner les courants modernistes
qui, pendant ses années d'existence, avaient
commencé à gagner l'Église d'Angleterre; il
continue à faire preuve d'autant de zèle
jusqu'au dernier jour de sa vie. Avec ce but
précis en tête, il s'attaque vigoureusement
à la critique textuelle du Nouveau
Testament. En 1860, alors qu'il est aumônier temporaire
de la congrégation anglaise à Rome, il y
examine personnellement le Codex B (Vaticanus),
et en 1862 il inspecte les trésors du
Couvent Sainte-Catherine sur le Mont Sinaï.
Plus tard, il fait plusieurs tournées des
bibliothèques européennes pour étudier et
collationner, où qu'il aille, les manuscrits
du Nouveau Testament.
De tous les critiques du dix-neuvième
siècle, seul
Burgon est
toujours demeuré chrétien dans sa défense de
l'inspiration divine
et de la
conservation providentielle du texte de la
sainte Écriture.
Burgon
considérait le bon état de conservation de B
(Codex Vaticanus) et d'ALEPH (Codex
Sinaïticus), malgré leur âge
exceptionnellement avancé, comme une preuve
non pas de leur validité, mais de leur
invalidité.
S'ils avaient été des manuscrits valides, il
y a longtemps qu'une lecture assidue les
aurait réduit en pièces.
Nous soupçonnons que ces manuscrits sont
redevables pour leur conservation, et ce
uniquement à leur côté diabolique; par
conséquent, il y a quatre siècles, l'un
d'eux a fini par se tailler un chemin
jusqu'à une tablette oubliée de la bibliothèque du
Vatican,
alors que l'autre, après avoir subi
l'ingéniosité de plusieurs générations de
correcteurs critiques, a finalement été
déposé (c.-à-d. en 1844 apr. J.-C.) dans la
corbeille à papier du Couvent, au pied du
mont Sinaï. Si le B (Vaticanus) et l'ALEPH (Sinaïticus)
étaient des copies d'une pureté moyenne,
elles ont dû depuis longtemps partager le
sort réservé aux livres librement utilisés
et hautement considérés, notamment, elles
seraient tombées en décadence et seraient
disparues.
Aussi, le fait que le B et l'ALEPH soient si
vieux joue contre eux, ce qui n'est pas en
leur faveur. Cela démontre que l'Église les
a rejetés sans les lire. Autrement, ils
auraient été usés par trop de lecture et
seraient disparus. "
CODEX SINAÏTICUS
(ALEPH)
Le codex a été produit
au 4e siècle. Dans son livre
Let's Weigh the
Evidence,
Barry Burton écrit ceci à propos du Codex Sinaïticus:
Codex Sinaïticus
« Le Sinaiticus est un
manuscrit découvert par un certain M.
Tischendorf en 1844, dans un tas d'ordures
du monastère Sainte-Catherine, près du mont
Sinaï. Il contient presque tout le Nouveau
Testament en plus d'y ajouter le
Berger d'Hermas et l'Épître
de Barnabas.
Un examen du manuscrit a prouvé que ce
dernier était très peu fiable. John Burgon a
passé des années à étudier chaque manuscrit
disponible du Nouveau Testament. À propos de
Sinaïticus,
il écrit: « À plusieurs occasions, on a
retiré sans précaution 10, 20, 30, 40 mots.
Des lettres, des mots et même des phrases
complètes ont souvent été écrites deux fois,
ou encore commencées pour être aussitôt
annulées; cette erreur grotesque par
laquelle une clause est omise parce qu'elle
se termine par les mêmes mots que la clause
précédente, ne survient pas moins que 115
fois dans le Nouveau Testament. »
CE N'EST PAS TOUT!
" Dans presque toutes
les pages du manuscrit, 10 personnes
différentes ont apporté des corrections et
des révisions. Quelques-unes de ces
corrections ont été faites à peu près en
même temps que les copies, mais la plupart
ont été apportées aux 6e et 7e siècles.
É Phillip Mauro, un brillant avocat admis à
la barre de la Cour suprême des États-Unis
en avril 1892, a publié un livre intitulé
Which Version?
au début des années 1900. Au sujet de Sinaïticus,
il écrit " de ces faits, nous déclarons
donc : d'abord, que les impuretés de toutes
les parties du Codex Sinaïticus
étaient totalement reconnues par ceux qui le
connaissaient le mieux, et ce, depuis le
tout début jusqu'à ce qu'on le mette
finalement de côté car, à toutes fins
pratiques, il ne présentait aucune valeur. "
CODEX
VATICANUS (B)
Le deuxième plus
important manuscrit des Textes Minoritaires
est connu sous le nom
Codex Vaticanus,
qu'on appelle également le " B ".
Le codex a également été élaboré au
4e siècle. On l'a découvert un millier
d'années plus tard, en 1481, dans la bibliothèque du
Vatican à Rome,
où on le conserve présentement. Il est écrit
sur du papier vélin coûteux, un parchemin
qui provient de la peau d'un veau ou d'une
antilope. Quelques sommités affirment qu'il
s'agit d'un exemplaire d'une série de
50 Bibles commandées de l'Égypte par l'empereur
romain Constantin
: d'où sa belle apparence et les peaux
coûteuses utilisées pour faire les pages.
Mais hélas! Ce manuscrit, tout comme son
partenaire égyptien corrompu Sinaïticus
(ALEPH),
fourmille d'omissions, d'insertions et de
modifications.
Voir le Codex Vaticanus
Au sujet du
Codex Vaticanus,
Samuel Gipp écrivait à la page 72: " Ce
codex omet plusieurs parties des Écritures
saintes essentielles à la doctrine
chrétienne.
Vaticanus
omet la Genèse 1:1 à la Genèse 46:28, les
Psaumes 106 à 138, Matthieu 16:2,3, les
Romains 16:24, les Épîtres pauliniennes
pastorales, la Révélation et tout ce qui
vient après 9:14 dans les Hébreux.
En effet, il semble
douteux qu'un MS appartenant à l'Église
catholique romaine omette la partie du livre
des Hébreux qui affirme que la " messe " est
totalement inutile (veuillez lire les
Hébreux 10:10-12). La " messe ",
conjointement avec la fausse doctrine du
purgatoire, forment une machine à argent
perpétuelle pour Rome. Sans l'une ou
l'autre, l'Église catholique romaine serait
fauchée! Le codex omet également des parties
des textes sacrés qui traitent de la
création (Genèse), des détails prophétiques
de la crucifixion (Psaume 22) et, bien sûr,
de la partie qui annonce la destruction de
Babylone (Rome), la grande prostituée de
l'Apocalypse (chapitre 17).
Bien que physiquement
intact,
Vaticanus
est d'une piètre qualité littéraire. Dr
Martin déclare qu'à plusieurs endroits dans
" B ", on constate que le scribe a écrit le
même mot ou la même phrase deux fois de
suite. Dr J. Smythe affirme que " d'un bout
à l'autre, le manuscrit en entier a été
retouché par la plume de quelques scribe des
alentours du dixième siècle. "
Si le Vaticanus était
considéré comme un texte digne de confiance
au départ, la masse de corrections et de
modifications apportées par les scribes
l'ont visiblement rendu des plus douteux. "
À la page 73,
Rév. Gipp
poursuit en ces termes: " La nature
corrompue et douteuse de ces deux MSS (Sinaïticus
et Vaticanus)
est mieux résumée par celui qui les a
étudiés attentivement, John W. Burgon :
" L'impureté du texte que l'on trouve dans
ces manuscrits n'est pas une question
d'opinion, mais un faitÉ uniquement dans les
Évangiles, le Codex B (Vaticanus) laisse
tomber des mots et des paragraphes entiers
en pas moins de 1 491 occasions.
Toutes les pages portent les traces d'une
transcription irréfléchie.
Si nous devons faire
preuve de ténacité et de discrimination dans
notre évaluation du vrai texte du Nouveau
Testament, alors nous ne devons pas - ne
pouvons pas - ignorer ces faits. "
Comment ces MSS ont-ils vu le jour? Comment
peuvent-ils être agréables à l'œil et faire
l'objet d'une corruption aussi vile et
dévastatrice? Il semble que ces MSS en
onciale de même que le papyrus que les MSS
ont inclus dans cette catégorie sont tous le
résultats d'une révision du vrai Texte
universel. Cette révision a été effectuée en
Égypte par des scribes égyptiens. "
Rév. Gipp
poursuit: " Aussi,
nous constatons que dès qu'une copie pure du
Texte universel (Texte Reçu)
a été transportée en Égypte, on l'a copiée.
Pendant ce processus de copiage, des hommes
qui ne vénéraient pas le texte à titre de
véritable
parole de Dieu,
ont procédé à la révision. On a examiné le
texte sous l'œil sévère de la philosophie
grecque et de la morale égyptienne. Ces
hommes ne voyaient rien de mal à soumettre
le Livre à leur opinion, plutôt que de
rendre leur opinion sujette au Livre. Le
processus a créé un texte à saveur locale
pour le centre éducatif d'Alexandrie en
Égypte. Ce texte n'a pas dépassé le sud de
l'Italie, là où l'Église catholique romaine
a trouvé le caractère instable parfait pour
renverser la vraie parole de Dieu utilisée
universellement par les vrais chrétiens. "
À la page 624, sous la
rubrique Versions, le
Westminster Dictionary
of the Bible
indique ceci au sujet du Codex Vaticanus
(B): " Il est à noter, cependant, qu'aucun
MS biblique éminent ne contient des erreurs
d'orthographe, de grammaire et d'omission
aussi grossières que le B. "
Barry Burton
ajoute les commentaires suivants: " D'une
part le Vaticanus et le Sinaïticus se
contredisent plus de 3 000 fois, et ce
uniquement dans les Évangiles.
Faits relatifs au Vaticanus. On l'a écrit sur du
papier vélin fin (peaux d'animaux tannées),
et il est resté en excellente condition. On
l'a trouvé dans la bibliothèque du Vatican
en l'an 1481 apr. J.-C.
Bien qu'il soit en parfaite condition, il
omet la Genèse de 1:1 jusqu'à 46:28, les
Psaumes 106 à 138, Matthieu 16:2-3, les
Épîtres pauliniennes pastorales, le livre
des Hébreux de 9:14 à 13:25 et la Révélation
en entier. On a probablement omis ces
parties délibérément. En plus de tout cela,
on a omis 237 mots, 452 paragraphes et 748
phrases entières des Évangiles seulement,
alors que des centaines de copies
ultérieures s'accordent aux mêmes endroits,
aux mêmes paragraphes se trouvant aux mêmes
endroits et aux mêmes phrases se trouvant
aux mêmes endroits. Le Vaticanus était à la
disposition des traducteurs de la King James
Bible qui ne l'ont pas utilisé, puisqu'ils
le savaient non fiable. "
PLUS VIEUX
ET MEILLEUR
Les étudiants de la
Bible se font souvent dire que les Codex
Sinaïticus et Vaticanus sont plus vieux et
meilleurs que les autres manuscrits : cela
implique donc qu'ils doivent être
plus exacts.
Cependant, cette conclusion est fausse. On
sait déjà pourquoi le Sinaïticus et le
Vaticanus sont corrompus au-delà de toute
mesure. On peut assurément dire qu'ils ont
" plus belle " apparence, mais on ne peut
certainement pas en dire autant du contenu.
Rappelez-vous qu'ils sont écrits sur du
papier vélin onéreux, alors il est normal
qu'ils soient en bon état. Ils sont plus
vieux, mais plus vieux que quoi? Ils sont
plus vieux que d'autres manuscrits grecs du
Nouveau Testament. Toutefois, ils ne sont
pas plus vieux que les premières versions de
la Bible : la Peschitto, la Bible italique,
la Bible vaudoise et l'ancienne Vulgate
latine, versions qui sont toutes en accord
avec le Texte majoritaire. Ces anciennes versions ont
quelque 200 ans de plus que le A et le B.
Oui, le A et le B sont plus vieux que
d'autres MSS grecs, mais que quiconque
suggère qu'ils sont plus exacts
tient de l'absurdité. C'est comme si
quelqu'un disait : " vous découvrirez que la
VÉRITÉ absolue est prêchée dans les plus
vieilles et les plus belles cathédrales du
monde " ou " les plus belles femmes ont les
plus belles personnalités. "
Toutes les Bibles se
regroupent, en fait dans l'une des deux
catégories suivantes:
* Celles qui sont
basées sur le
Texte majoritaire.
* Celles qui sont
basées sur le
Texte minoritaire.
La Bible que vous
choisissez pour votre étude quotidienne aura
d'énormes répercussions sur votre croissance
spirituelle et votre bien-être. Gardez ce
fait à l'esprit et soyez vigilant.
A Christ seul soit la
Gloire |